Sarlat-Périgord Noir

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communauté de communes au SE de la Dordogne, associant 13 communes, 16 300 hab., sur 22 800 ha. Le siège est à Sarlat-la-Canéda, seule commune de plus de 2 000 habitants.

Saint-Vincent-le-Paluel (280 Saint-Vincenais, 686 ha dont 420 de bois), 5 km à l’est de Sarlat, a un habitat dispersé. Le finage est bordé à l’est par la vallée de l’Énéa; au sud, ruines du château du Paluel et bories au hameau de Malevergne; église du 14e.

Sainte-Nathalène (590 Nadalénois, 1 357 ha dont 590 de bois), 7 km ENE de Sarlat, est dans la vallée de l’Énéa au confluent du Merdansou, au sud de son finage; manoir de la Tour au NE (15e s.), grotte de Roffy au SO, trois campings; +110 hab. depuis 1999.

Proissans (1 030 Proissanais, 1 756 ha dont 825 de bois) est à 6 km NE de Sarlat. Le finage est traversé par l’Énéa et la Massoulie, qui se rejoignent au SE; châteaux du Cluzeau au NO, de la Roussie au sud, tous deux dans la vallée de l’Énéa; deux campings; +240 hab. depuis 1999 (+30%).

Marcillac-Saint-Quentin (800 Marcillaquois, 1 646 ha dont 832 de bois), 7 km au nord de Sarlat, est issue d’une fusion de 1827. Marcillac, au centre, abrite une institution pour enfants (IME); Saint-Quentin est au sud-est. La Beune limite le finage au nord-ouest, attirant deux campings près de l’étang de Tamniès à l’angle NO de la commune; la D704 suit la limite orientale du finage le long de celui de Proissans; +120 hab. depuis 1999.

Tamniès (390 Tamniacois, 1 909 ha dont 920 de bois), à 12 km NNO de Sarlat, domine la vallée encaissée de la Beune; église du 12e et ancien prieuré, petit musée local de préhistoire; un étang de 5 ha est aménagé en base de loisirs.

Marquay (580 Marquaysiens, 2 427 ha dont 700 de bois), 12 km NO de Sarlat, est sur une crête. La Beune traverse le finage, dont la partie nord-occidentale, où trône le hameau de Bardenat, est riche en gisements préhistoriques: grottes de la Grèze et de Cap Blanc, site de Laussel. À l’est, village de vacances (les Hauts de Marquay); à la pointe SE, château (15e-17e) et grotte de Puymartin; +80 hab. depuis 1999.

Saint-André-d’Allas (850 Andrésiens, 2 877 ha dont 996 de bois), 5 km à l’ouest de Sarlat, conserve de nombreuses bories dispersées, dont l’ensemble est classé. Le village est au SE, avec une église du 12e. Le finage atteint au NO le cours de la Beune. Allas est un hameau à un confluent de vallons au NO; aux abords, château de Roch (18e), grotte du Roch et abri sous roche du Pas Estret; plusieurs campings, autocross au SE. Les anciennes communes d’Allas-l’Évêque et Saint-André-d’Allas ont fusionné en 1825 sous le nom de la seconde. La commune aurait gagné 250 hab. depuis 1999.

Beynac-et-Cazenac (560 Beynacois-et-Cazenacois, 1 274 ha dont 842 de bois), à 9 km SO de Sarlat, au pied de la rive escarpée de la Dordogne, est classé dans les «plus beaux villages de France»: superbe château médiéval réaménagé aux 16e-17e s., église classée du 12e, parc archéologique et musée de protohistoire, rues en escalier et maisons anciennes. La commune est issue d’une fusion de 1827; Cazenac n’est plus qu’un hameau au NO du finage dans les collines, avec une église du 12e s.

Saint-Vincent-de-Cosse (370 Vinecossois, 719 ha dont 190 de bois), 12 km OSO de Sarlat, occupe un lobe de méandre de la Dordogne et quelques collines au nord. L’habitat se concentre au pied du coteau de rive droite, longé par la voie ferrée et la D703; église du 12e, château de Panassou (15e-16e) à la limite ouest, hameau de Port d’Envaux sur la rive.

Vézac (630 Vézacois, 1 297 ha dont 677 de bois), 9 km SSO de Sarlat, est dans la plaine de confluence de la Dordogne et du Pontou, dont la voie ferrée vers Sarlat emprunte la vallée. Au sud, un reste de promontoire de méandre effilé porte le château de Marqueyssac (17e s.), avec une ancienne tour, et un jardin de Le Nôtre, plus une via ferrata; pont vers Castelnaud, plusieurs campings. Au nord et à l’est, le finage s’étend sur les collines boisées de part et d’autre du Pontou; grotte préhistorique du Roc dans le relief juste à l’est du village, qui a une église du 12e.

La Roque-Gageac (460 Larroquois, 717 ha dont 179 de bois), 11 km au sud de Sarlat, est juste en amont de Vézac mais dans un site étroit où la Dordogne vient au pied de son coteau, laissant à peine la place à la D703. La commune est parmi les «plus beaux villages» en raison de son site, de ses châteaux anciens dont celui de Tarde (15e s., classé) avec jardin exotique, fort troglodytique, port et embarcadère de gabarres. Gageac est un hameau juste à l’est dans le même site, mais la rive s’y écarte du coteau. En amont, la plaine alluviale prend de l’ampleur dans un grand méandre où sont plusieurs hameaux: le Village, Gaillardou sur la rive, le Colombier à la limite orientale; plusieurs campings et sites nautiques.

Vitrac (830 Vitracois, 1 144 ha dont 734 de bois), 7 km au sud de Sarlat), est la commune la plus en amont sur la Dordogne. Le village est sur la rive droite de la Dordogne au débouché de la Cuzé, dans un site accidenté avec port et pont, église du 12e, quelques bories au NO. Vers l’est se déploie un grand méandre où subsistent des reliefs et qui porte en amont le hameau de Montfort, au-delà duquel se dessine la grande courbe du Cingle de Montfort; golf de Rochebois, hameau de Caudan et plusieurs campings sur la rive. Le finage s’étend vers le nord dans les fortes collines encadrant l’étroite vallée de la Cuzé et la plus large dépression de Combelongue; manoir des Vayssières à l’ouest (15e et 18e s.), dolmen de la Pierre du Diable au NO.