Seignanx (le)

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pays des Landes au nord de l’embouchure de l’Adour et à l’ouest du confluent avec les Gaves, où se finissent à la fois les Landes, la Chalosse et l’urbanisation bayonnaise, qui y diffuse des maisons de citadins.

La communauté de communes du Seignanx correspond à l’ancien canton de Saint-Martin-de-Seignanx et a son siège au bourg (8 communes, 26 600 hab., 15 000 ha). Outre celui-ci, Ondres et Tarnos dépassent 2 000 hab.

Seignanx est aussi le nom d’un nouveau canton des Landes, de même configuration, avec Saint-Martin-de-Seignanx pour bureau distributeur.

Saint-André-de-Seignanx (1 740 Saint-Andrésiens, 1 949 ha dont 1 049 de bois), 4 km au NE du chef-lieu, est séparée de celui-ci par une petite vallée que suit le canal de Moussehouns et qui aboutit au nord à l’étang d’Orx. À l’est de celui-ci, la commune possède une partie du Marais Sud, traité en polder et entouré par le canal de Burret. L’habitat se disperse dans un ensemble de basses collines plus finement découpées encore qu’à Saint-Martin; Betbeder et Mayou en sont les principaux hameaux; d’autres s’étirent le long de la D817; châteaux Le Hitau (16e s.), de Castets et de Lalanne (18e s.), petit étang et moulin de la Moulasse au nord-est. La population a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+32%).

Biaudos (910 Biaudossais, 1 559 ha dont 633 de bois) et Biarrotte (270 Biarrottais, 490 ha dont 200 de bois) se succèdent sur la route de Pau (N 117). Elles abritent plusieurs châteaux, le plus souvent du 19e siècle, sauf à Biarrotte le château de Camiade, du 18e s. avec un grand parc, et le château de la Mayou, en partie du 17e s.; belle église romane du 12e s. au village et, au sud de la commune, lac d’irrigation de Bédorède (26 ha) dans une vallée qui descend vers l’Adour et qu’emprunte le canal du Moulin de Biaudos. Biaudos a un centre d’aide par le travail, et de petits étangs près du château de Biaudos (19e s.) au nord; château de Montplaisir (19e s.) au sud-ouest. Au sud, son finage s’avance en pointe vers les barthes de l’Adour, dont la commune a de petites fractions au pied du plateau. Biaudos a gagné 260 hab. depuis 1999 (40%), Biarrotte 40.

Deux communes au SE sont limitrophes des Pyrénées-Atlantiques par le cours de l’Adour.

Saint-Laurent-de-Gosse (620 Saint-Laurentins, 1 739 ha dont 395 de bois), 9 km à l’est du chef-lieu, disperse ses maisons sur un massif de collines en presqu’île, dominant les barthes de l’Adour et la vallée du Moulin de Biaudos; elle a un fronton et quelques vestiges d’un Château Vieux. Au nord, son finage contient le barrage et une partie de l’étang de Bédorède et s’orne du château de Lagurgue (19e s.). Plus connu, le château de Montpellier (18e s.) est au sud-ouest, au bord de l’Adour, que traverse un pont vers Urt. La plaine de l’Adour alterne barthes humides et mouras plus ou moins asséchés, dont le principal est au sud-ouest le Grand Moura de Montrol, entre le château de Montpellier et le coteau de Montrol. La commune a gagné 130 hab. après 1999 (+27%).

Saint-Barthélemy (440 Saint-Barthéléminois, 566 ha), 6 km au SE du chef-lieu, est une petite commune dont le centre se perche sur un minuscule îlot, isolé au milieu des barthes. Son territoire est dans les barthes, entre les esteys de Saint-Jean à l’ouest et de Lapègue à l’est, et comprend au nord un secteur de collines dit des Hautes Terres, sur lequel court la D154 et s’étire l’habitat. Une autre file de maisons est sur la rive de l’Adour. La commune a gagné 200 hab. depuis 1999 (+46%).