Semur-en-Brionnais (canton de)

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intercommunalité de Saône-et-Loire associant 14 communes et 5 200 hab. sur 19 660 ha. Le siège est à Saint-Christophe-en-Brionnais; aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le nom est inapproprié: il n’y a plus de canton de Semur-en-Brionnais, ni ancien ni nouveau.

Saint-Christophe-en-Brionnais (540 hab., 1 507 ha), 8 km ENE du chef-lieu, sur la D989, a l’un des très gros marchés périodiques de bovins charolais; le marché au cadran y occupe 25 salariés. Le village a aussi un musée-école des églises romanes, et de nombreuses églises romanes du 12e s. se visitent alentour.

Sainte-Foy (140 hab., 830 ha dont 249 de bois), 6 km OSO de Saint-Christophe-en-Brionnais, est une commune sans village traversée par la D989, boisée à l’ouest et au sud.

Semur-en-Brionnais (540 Semurois, 1 556 ha dont 699 de bois), 8 km OSO de Saint-Christophe-en-Brionnais, est un ancien chef-lieu de canton, 31 km au SO de Charolles. Le village, sur la D989, est perché sur un promontoire qui domine la vallée du Merdasson; il figure parmi les «plus beaux villages de France» et les «petites cités de caractère», est connu pour ses églises romanes, sa tour du 10e siècle, son hôtel de ville ancien et comme centre touristique du Brionnais. L’église de Saint-Martin (12e) est de l’autre côté du Merdasson au SO; elle était celle de la commune de Saint-Martin-la-Vallée, absorbée en 1825. Semur avait 1 500 hab. en 1876 et n’a guère cessé de se dépeupler, perdant encore 200 hab. (-27%) depuis 1999.

Iguerande (1 020 Iguerandais, 2 143 ha dont 201 de bois), 17 km SO de Saint-Christophe-en-Brionnais, est sur la rive droite de la Loire à la limite du département de la Loire; son nom indique bien sa situation d’ancien site frontalier, entre Auvergne et Bourgogne. L’habitat s’éparpille au pied du versant droit de la Loire, le long de la D982, flanquée d’une voie verte ex-ferroviaire. Mais le finage possède une large extension au sud-ouest, où le hameau d’Outre-Loire est au bord du canal de Roanne à Digoin, avec une halte fluviale. L’établissement des cotillons et confettis Waldie-Rubie’s (états-unien, 25 sal.) ne fabrique plus guère mais sert de plate-forme logistique. Le village a un musée des Reflets brionnais. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999.

Mailly (170 Maillerots, 547 ha), 13 km SO de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un petit village sur une échine, et un hameau équivalent, les Chavannes, au nord sur une autre échine.

Fleury-la-Montagne (710 Fleurandins, 875 ha), 16 km SO de Saint-Christophe-en-Brionnais, limitrophe du département de la Loire, a un habitat très dispersé dans les collines, un peu au-dessus de 400 m et sans vrai village mais avec des maisons relativement rapprochées. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999.

Saint-Bonnet-de-Cray (500 hab., 2 241 ha dont 131 de bois), 14 km SSO de Saint-Christophe-en-Brionnais, est aussi frontalière de la Loire au sud, sans village, avec un habitat totalement dispersé mais bien moins dense que celui de Fleury. La vallée du Bezo s’encaisse à l’est du finage; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Julien-de-Jonzy (350 Juliénnois, 2 266 ha dont 531 de bois), 10 km SSO de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un petit village sur une croupe, complété juste à l’ouest par le petit hameau de Jonzy; bois au NO; le relief atteint 542 m au NE; +50 hab. depuis 1999. La commune était Saint-Julien-de-Cray avant 1860, date à laquelle elle a absorbé Jonzy en changeant de nom.

Ligny-en-Brionnais (350 Lignerots, 1 594 ha dont 152 de bois), 9 km au sud de de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un habitat totalement dispersé sans village; la vallée du Bezo traverse le finage. La population a gagné 50 hab. après 1999. La mention en-Brionnais a été ajoutée en 1879.

Briant (230 hab., 1 331 ha), 3 km NO de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un très petit village perché sur un promontoire dominant la vallée de la Belaine, qui a sa source à Saint-Christophe et traverse le territoire. Le reste de l’habitat est dispersé.

Sarry (110 hab., 967 ha dont 152 de bois), 6 km ONO de Saint-Christophe-en-Brionnais, à l’ouest de Briant, est également traversée par la Belaine. Au sud, le finage mord sur la forêt domaniale des Charmays.

Saint-Didier-en-Brionnais (140 hab., 1 149 ha dont 128 de bois), 9 km NO de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un petit village au pied du versant gauche de l’Arconce, dont la vallée élargie traverse le finage.

Varenne-l’Arconce (120 Varennois, 830 ha), 8 km NNO de Saint-Christophe-en-Brionnais, a une église romane et se signale par un ensemble de «jardins romans». Son village minuscule est sur une croupe couronnée par la D34; l’Arconce limite le finage au NO.

Oyé (310 Oyéens, 1 838 ha), 6 km NNE de Saint-Christophe-en-Brionnais, a un petit village dans un vallon sous-affluent de l’Arconce; à l’est, château renaissance de Chaumont, avec parc et musée, bâti au 18e siècle pour le compte du négociant Jean Circaud, promoteur de l’élevage du charolais; Oyé avait 1 200 hab. en 1820.