Sisteronais-Buëch

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communauté de communes partagée entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, associant 60 communes (dont 21 dans les Alpes-de-Haute-Provence, 3 dans la Drôme et 36 dans les Hautes-Alpes) et 25 200 hab. sur 148 830 ha. Le siège est à Sisteron, seule commune à dépasser 2 000 hab. dans son département, comme Laragne-Montéglin dans les Hautes-Alpes.

Dans les Alpes-de-Haute-Provence

Entrepierres (380 Interpétrasiens, 4 779 ha dont 2 339 de bois) a son village 5 km à l’est de Sisteron au pied de la Baume côté sud, à 600 m, doté d’un austère clocher roman, à la sortie d’une nouvelle clue du Jabron, le Détroit, qui scie la montagne de la Baume. Le finage va de la rive gauche de la Durance à l’ouest, au sommet du Corbeau à l’est (1 357 m) dans la forêt domaniale du Vançon. Il s’étend donc en travers des vallées du Jabron et du Vançon. Dans celle-ci, village ruiné et pont de la Reine Jeanne. Entre les défilés de la Pierre-Écrite et du Détroit, la vallée du Jabron s’évase en un petit bassin dégagé en forme de combe (anticlinal des Naux). Un autre village ruiné, Vilhosc, est au SE d’Entrepierres. La commune n’avait plus que 80 hab. en 1968 (contre 470 au milieu du 19e s.), mais s’est bien reprise depuis, gagnant 60 hab. après 1999.

Saint-Geniez (110 Saint-Genais, 3 894 ha dont 1 241 de bois), à 16 km ENE de Sisteron à 1 100 m, est au bord du Jabron mais son territoire très accidenté se partage entre les vals du Jabron au nord et du Vançon au sud, séparés par le Rocher de Dromon, qui est flanqué d’une chapelle. La limite nord de la commune suit la crête de la Montagne de Gache (1 356 m) et la limite orientale partage avec Authon le sommet Cluchette (1 709 m) et la grotte Saint-Vincent, en un lieu qui marque la limite entre les plis des Baronnies orientales et les nappes des environs de Digne. Sous la Montagne de Gache, le Jabron sort de la commune par le défilé de la Pierre-Écrite, près du parc animalier de la Vallée Sauvage.

Authon (63 Authoniers, 4 016 ha dont 800 de bois) est 23 km à l’est de Sisteron à 1 137 m. Le minuscule village, qui avait 400 hab. au début du 19e s., est dans une combe de terres noires au bord du Vançon, qui sort de la commune par un saut franchi en cascade et qui a sa source plus à l’est au pied des Monges (2 115 m). Le finage est fermé au nord par le crêt de la Montagne de Jouère (1 885 m).

Bayons (190 Bayonnais, 12 575 ha dont 5 500 de bois), à 870 m, est une commune étendue qui a absorbé en 1973 trois voisines: Astoin (7 hab.) au nord, reliée à Turriers par le col de Sagnes (1 182 m) et précédée en aval par les virages des Tourniquets, un passage obligé du rallye automobile de Monte-Carlo; Esparron-la-Bâtie (12 hab.) au sud-ouest, près d’un petit lac attractif et dans un grand vallon très boisé parcouru par le GR6; Reynier (13 hab.) à l’extrême sud-ouest. Bayons avait 900 hab. en 1846, 130 en 1968 et seulement 140 en 1982. Elle a une belle église romane à haut clocher carré, du 11e s., et une maison de retraite. Les hauteurs qui dominent le bassin de la Sasse montent au sud à 2 115 m aux Monges, au sud-est à 2 112 m aux Cimettes, à l’est à 2 032 m à la Tête Grosse, et 1 825 m au nord à la Grande Gautière.

Bellaffaire (140 Bellaffairois, 1 312 ha dont 387 de bois,) est à 34 km NE de Sisteron, à 845 m. Son territoire s’allonge vers le sud-est le long de la Clapouse jusqu’à la Tête Grosse (1 598 m).

Gigors (63 Gigordons, 1 369 ha dont 1 030 de bois), à 875 m, est juste à l’ouest de Bellaffaire sur la D951, avec son finage au NO, montant à 1 590 m au sommet de Montsérieux, d’où l’on domine la haute vallée de la Durance. qui passe au nord.

Turriers (340 Turriérois, 1 986 ha dont 580 de bois), à 39 km NE de Sisteron, est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence, à 1 040 m. La commune s’étale dans le petit bassin de la Clapouse, qui coule vers le nord en direction de la Durance; centre de réadaptation de l’Eau Vive (110 sal.). Le finage est fermé à l’ouest et au sud par des reliefs qui montent à 1 714 m à la Roche Cline. La population augmente à nouveau depuis le creux vers 1970 (230 hab.) et s’est accrue de 40 hab. après 1999; elle avait atteint 680 hab. en 1851.

Faucon-du-Caire (61 Fauconniers, 1 993 ha dont 700 de bois), est à 30 km NE de Sisteron à 910 m dans un couloir drainé par le Grand Vallon en direction de la Sasse; elle se nommait simplement Faucon avant 1932.

Le Caire (75 Cairois, 1 763 ha dont 897 de bois), 26 km NE de Sisteron, est à l’aval de Faucon dans le Grand Vallon, à 720 m, dominée par d’assez hauts reliefs équipés d’une via ferrata; grotte du Trou du Diable.

La Motte-du-Caire (570 Mottois, 2 727 ha dont 1 176 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-de-Haute-Provence, 23 km au NE de Sisteron à 707 m sur la rive gauche du Grand Vallon, affluent de la Sasse. Le village a un collège public et une maison de retraite; il est dominé au nord par la forêt domaniale du Grand Vallon et le sommet de Malaup (1 561 m). La population communale est passée par un maximum de 720 hab. en 1851 et un minimum de 340 en 1954; elle a gagné 80 hab. après 1999.

Melve (120 Melvéins, 1 411 ha) est à 4 km NO de La Motte-du-Caire dans un petit bassin drainé vers le sud-ouest en direction de la Durance. Le relief atteint 1 478 m au NE au Grand Colombier, grotte au NE (Trou du Couarp).

Clamensane (180 Clamensanais, 2 373 ha dont 1 054 de bois), 21 km NE de Sisteron, dont le village, à 700 m, se perchée au-dessus de la Sasse; elle a aussi sa grotte du Trou du Diable; + 50 hab. après 1999.

Valavoire (39 Valavoirais, 1 681ha), a un minuscule village à 26 km ENE de Sisteron, en terrain très accidenté, à 1 130 m.

Châteaufort (27 Castelfortains, 1 373 ha) est à 13 km au NE de Sisteron au bord de la Sasse.

Nibles (42 Niblois, 1 231 ha) est à 14 km NE de Sisteron au bord de la Sasse à l’amont de Châteaufort dans un petit bassin.

Sigoyer (110 Sigoyards, 1 530 ha dont 754 de bois), 17 km NNE de Sisteron, conserve les ruines d’un château du 13e s.; son village est aux environs de 800 m.

Thèze (240 Thézois, 1 117 ha dont 282 de bois) est à 17 km au nord de Sisteron, à 575 m au bord de la Durance et sa plaine abonde en pommiers; la commune a gagné 90 hab. après1999.

Vaumeilh (280 hab., 2 552 ha dont 869 de bois) à est à 12km NNE de Sisteron, à 600 m. Le terrain d’aviation de Sisteron-Vaumeilh (LFNS), borné à l’ouest par la Durance, a été doté d’une piste en dur de 700 m et d’une piste en herbe de 1 170 m; il est animé par l’aéroclub de Sisteron, qui assure vol à voile et école de pilotage de montagne. Vaumeilh a gagné 80 hab. depuis 1999.

Valernes (250Valernois, 2 849 ha dont 868 de bois), 8 km au NNE de Sisteron, est un beau village provençal au débouché de la Sasse dans la plaine de rive gauche de la Durance. La commune a un centre naturiste; le finage monte au sud à 1 356 m sur la montagne de Gache. Valernes a eu plus de 700 hab. dans les années 1840.

Mison (1 150 Misonnais, 3 172 ha), 11 km NO de Sisteron, a un finage qui avance dans le territoire des Hautes-Alpes entre Durance et Buëch. et que traverse le canal EDF de Sisteron. Le vieux village est perché sur le versant gauche du Buëch. Il est relayé à l’est à 2 km par le hameau des Armands, qui est sur la grand-route (D4075) et la voie ferrée et où ont pris place école et mairie. Au NE, la commune partage avec Upaix (Hautes-Alpes) le lac de Mison (20 ha), avec base de loisirs; hameaux de Chirombelle et la Silve au SE. La commune a 280 hab. de plus qu’en 1999 (+32%).

Trois communes sont dans la Drôme.

Lachau (240 Chaupatiers, 2 578 ha dont 839 de bois), 36 km ONO de Sisteron, dans une petite plaine au bord de la Méouge, a une chapelle classée, dite Notre-Dame du Calme., et un camping. Le relief y monte au sud-est à 1 537 m à la Montagne du Pied du Mulet, l’un des plus hauts sommets des Baronnies drômoises à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. Lachau a eu 900 hab. en 1856 et sa population s’est à peu près stabilisée depuis 1960.

Laborel (100 Laborelois, 2 391 ha), à 40 km NO de Sisteron, a un petit village à 829 m à la source et dans la vallée du Céans, affluent de la Durance. Le finage, limitrophe des Hautes-Alpes, atteint 1 423 m au sud sur la Montagne de Clamouse.

Villebois-les-Pins (15 Villeboisiens, 1 081 ha), 39 km NO de Sisteron, limitrophe des Hautes-Alpes, est juste au nord de Laborel à 855 m au bord du Torrent de Saint-Cyrice dans un petit bassin de confluence à l’amont de L’Étoile-Saint-Cyrice (Hautes-Alpes). Le finage atteint 1 290 m au Sommet de la Peyle et 1 364 au SO à la Montagne de Pierre Vence.

Les 36 autres communes du Sisteronais-Buëch sont dans les Hautes-Alpes.

Quatre communes au nord du Sisteronais ont adhéré à des intercommunalités des Hautes-Alpes.

Curbans (580 Curbannais, 2 888 ha dont 1 085 de bois) limitrophe des Hautes-Alpes, a choisi la CA Gap-Tallard-Durance. Le village est à 5km au SSO de Tallard (Hautes-Alpes) et 34 km NNE de Sisteron à 650 m, au débouché du ravin de la Gineste; il a une église romane en partie du 11e s., un château du 17e s. Au sud, la commune culmine à Malaup à 1 561 m. Curbans partage avec La Saulce le plan d’eau établi en 1975 derrière un barrage d’où part le grand canal de la Durance; en amont, la centrale électrique de Curbans a été mise en service en 1966 mais elle est en bordure de la commune sur le territoire de Tallard. Quelques hameaux se dispersent, dont la Curnerie et Rousset au SO. Une centrale photovoltaïque de 15MW a été installée dans une ancienne carrière par la firme Akuo, sur 12 ha. La commune avait 290 hab. en 1990 et a donc doublé sa population depuis.

Claret (280 hab. 2 104 ha), 4 km au SO de Curbans, limitrophe des Hautes-Alpes, a aussi fait le choix de la CA Gap-Tallard-Durance. Son finage est allongé sur la rive gauche de la Durance et monte sur son versant méridional, atteignant 1 254 m à la Tête de Boursier.

Piégut (210 Piégutais, 1 112 ha dont 554 de bois), limitrophe des Hautes-Alpes à 47 km NNE de Sisteron, a choisi d’adhérer à la proche CC Serre-Ponçon Val d’Avance. Le village est perché à 1 050 m et s’accompagne de quelques hameaux; la Durance borne le finage au nord, vers 615 m; le crêt de Maladrech (1 382 m) s’élève au sud. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (+75%).

Venterol (230 Venterolais, 2 275 ha dont 1 000 de bois), 3 km à l’ouest de Piégut, 44 km NNE de Sisteron, mais 22 km au sud de Gap, a aussi choisi d’adhérer à la CC Serre-Ponçon Val d’Avance, que toutefois son finage frôle à peine au NE, au Pont de l’Archidiacre (station de canoë). La Durance borne le finage au nord; hameaux des Tourniaires, des Gaillaches et des Périers au nord. Au sud, la commune a des possibilités de ski nordique sur l’ubac du Montsérieux (1 493 m). La commune dessine au SO une pointe avancée dans le territoire de l’intercommunalité du Sisteronais-Buëch.


Sisteronais-Buëch

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communauté de 60 communes partagée entre Hautes-Alpes (36 communes), Alpes-de-Haute-Provence (21 communes) et Drôme (3 communes). Le siège est à Sisteron.

La partie haut-alpine, à l’ouest, a pour commune principale Laragne-Montéglin (3 600 hab.), seule à dépasser 2 000 hab.

Le Poët (800 Poëtains, 1 551 ha dont 319 de bois) est à 11 km NNO de Sisteron à 580 m, sur la rive droite de la Durance. Juste en face rive gauche passent l’A51 et la Route Napoléon. La commune a une usine hydroélectrique ancienne et quelques entreprises, dont la principale est la confiserie-chocolaterie Maffren (Canteperdrix, 35 sal.). Le nom de la commune est équivalent à Le Puy (le mont). Elle a connu un maximum à 740 hab. en 1926 avant un creux à 380 dans les années 1930. Sa population croît depuis (+90 hab. après 1999).

Upaix (470 hab., 2 326 ha dont 418 de bois) est à 6 km à l’est de Laragne-Montéglin à 720 m sur la rive droite de la Durance, accompagnée à l’ouest de son vieux village perché et ruiné; les gypses du Trias affleurent à la surface. Sa population a varié entre 750 hab. (1846) et 280 (1982); elle a crû de 90 hab. après 1999.

Monêtier-Allemont (290 Monêtiards, 715 ha), 14 km NE de Laragne-Montéglin à 560 m, a son village sur la rive droite de la Durance, mais à l’est du canal de Sisteron que longent l’A51 et la Route Napoléon. Au-delà, son territoire monte au nord-ouest au pic de Crigne (1 262 m).

Ventavon (620 Ventavonnais 4 269 ha dont 1 396 de bois), 10 km au NE de Laragne-Montéglin à 670 m, a un finage étendu, fermé au nord par la crête des Selles et qui atteint le sommet de Beynon (1 473 m) sous la montagne d’Aujour; il s’appuie sur le crêt oriental de la montagne de Saint-Genis. Le Beynon traverse la commune et atteint la Durance à l’endroit où a été construite l’ancienne centrale électrique de Ventavon, 3 km au sud du village; maison familiale rurale. Ventavon a été nettement plus peuplée au 19e s. (plus de 1 000 hab. avant 1850); le minimum fut de 360 hab. en 1982; la population a gagné 90 habitants après 1999.

Lazer (360 Lazerois, 2 198 ha) est à 3 km au nord de Laragne-Montéglin au passage de la D942, près d’un étang de 35 ha doté à l’est d’un barrage avec centrale électrique souterraine(deux turbines de 110 MW), ouverte en 1991. Le relief monte au nord à 1 270 m sur le crêt méridional du synclinal perché de l’Aup, dont tout le reste est dans la commune nouvelle de Garde-Colombe.

Val-Buëch-Méouge (1 370 hab., 6 848 ha dont 2 353 de bois) est une commune nouvelle de 2016 au SSE de Laragne-Montéglin. La mairie est au sud à Ribiers (840 hab., 3 655 ha dont 1 141 de bois), ancien chef-lieu de canton à 9 km au NO de Sisteron, 11 km SSE de Laragne-Montéglin à 520 m. Le village est au confluent de la Clarescombe et du Buëch, au bord de la plaine de la Durance. Son finage s’avance sur la rive droite du Buëch jusqu’aux abords de Sisteron; il est dominé au sud par la Montagne de l’Ubac (1 2819 m au Roc de l’Aigle), à l’ouest par le Roc de Gloritte (1 367 m) et le sommet de la Platte (1 482 m). La population communale était tombée de 1 500 hab. en 1846 à 480 dans les années 1960; elle a augmenté de 150 hab. après 1999. Ribiers a de petites entreprises de conditionnement de fruits BLM (20 sal.), de négoce d’engrais et fournitures agricoles Ovinalp Fertilisation (25 sal.), de transports OT (25 sal.).

Antonaves (150 hab., 803 ha dont 485 de bois) a son village à 6 km NNO de Ribier au débouché des Gorges de la Méouge dans la plaine du Buëch, dominé à l’ouest par la Montagne de Saint-Cyr (1 365 m); il est complété au nord de la Méouge par le hameau du Plan. Antonaves n’avait plus que 60 hab. dans les années 1960, a crû ensuite mais pas depuis 1999.

Châteauneuf-de-Chabre (380 hab., 2 390 ha dont 727 de bois) a son habitat en quelques hameaux au bas du versant droit du Buëch, 4 km au sud de Laragne, sur la D942. Au NO, sur la Montagne de Chabre (1 339 m), s’est fixé un site réputé de vol libre avec tremplin et compétitions internationales. La commune a absorbé en 1944 sa petite voisine de l’ouest Pomet, qui n’avait plus qu’une dizaine d’habitants et dont le hameau subsiste dans la gorge de la Méouge. En 1968, Châteauneuf n’avait que 125 hab., mais sa population croît depuis, gagnant encore 100 hab. après 1999.

Quatre communes se partagent les reliefs drainés par la Méouge et le Clarescombes à l’ouest de Val-Buëch-Méouge.

Éourres (130 Bacalars, 2 647 ha dont 517 de bois) est à 26 km au SO de Laragne-Montéglin dans une combe fermée au nord par le crêt de la Montagne de Chanteduc (1 542 m au Sommet de Fléossier au NE), au sud par l’alignement Montagne de Mare (1 603 m)-Crête de l’Âne (1 615 m), dont le front est tourné vers le nord. Éourres est limitrophe à la fois de la Drôme et des Alpes-de-Haute-Provence. Elle a eu près de 600 hab. dans la première moitié du 19e s., 22 seulement en 1982, 85 en 1999. Le gentilé est une altération de bachelier, désignant un jeune homme et éventuellement un vassal.

Salérans (85 Saleranais, 1 390 ha) est à 19 km OSO de Laragne-Montéglin dans le haut bassin de la Méouge, sur la D942 et limitrophe de la Drôme.

Barret-sur-Méouge (180 Barretiers, 2 672 ha dont 869 de bois), 15 km SO de Laragne-Montéglin, limitrophe de la Drôme au NO, a son village dans une petite plaine en amont des gorges de la Méouge. Elle réunit depuis 1944 les deux anciennes communes de Barret-le-Bas, centre villageois actuel à 650 m, et de Barret-le-Haut, plus éloigné et à 819 m sous la Montagne de Chabre, qui n’avait plus que 30 hab. La commune entière s’est nommée alors Barret-le-Bas et n’a pris son nom actuel qu’en 2001. Elle a perdu 70 hab. depuis 1999. La Montagne de Chabre, rectiligne, barre l’horizon au nord, où elle dépasse1 300 m et offre des sites d’escalade.

Saint-Pierre-Avez (31 Saint-Pierre-Aveziens, 1 137 ha) est juste au SE de Barret dans le même petit bassin, à 765 m.

Sainte-Colombe (51 Saint-Colombinois, 1 718 ha) a son village à 20 km SO de Laragne-Montéglin, sous le crêt de la Montagne de Chabre à 940 m. La commune est limitrophe de la Drôme. La vallée du Céans traverse le finage au nord.

Étoile-Saint-Cyrice (30 hab., 1 441 ha) est à 20 km OSO de Laragne-Montéglin, limitrophe de la Drôme. Le petit village est à 889 m, dans un bassin drainé vers le Céans. Le relief monte au nord au Sommet de la Fayée (1 298 m), au sud à la Crête de Juanard (1 059 m). Saint-Cyrice est un hameau au NE à 869 m dans la forêt domaniale de Beaumont, dont la commune a été absorbée en 1968 (aucun habitant). Étoile avait pris le nom d’Étoile-le-Château de 1936 à 1968.

Orpierre (390 Orpierrois, 2 757 ha dont 279 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km à l’ouest de Laragne-Montéglin. Le village, «station verte de vacances», est à 700 m dans la vallée du Céans, affluent du Buëch. Il a l’aspect pittoresque de bien des villages provençaux aux maisons anciennes et placette à tilleuls; institut médico-éducatif. Son finage atteint au sud la Montagne de Chabre (1 279 m), au nord le Sommet de Charouille (1 280 m); sites d’escalade et via ferrata au-dessus du village à la Bellerie et au Quiquillon. La commune a eu plus de 900 hab. au début du 19e s., 260 au minimum de 1975; elle a crû de 90 hab. après 1999.

Nossage-et-Bénévent (16 hab., 431 ha) est à 12 km à l’ouest de Laragne-Montéglin sous la Montagne de Chabre. La commune et son nom viennent d’une fusion d’avant 1794. Le Céans borne au nord un petit finage étroit. Bénévent était au SE de Nossage mais n’a pas laissé de trace.

Saléon (90 hab., 986 ha) a un finage qui jouxte celui de Laragne-Montéglin à l’ouest, de l’autre côté du Buëch. Le hameau de Pelloux (mairie) est au bas du versant droit du Buëch à 610 m, le vieux Saléon est perché au-dessus, 8 km NO de Laragne-Montéglin à 857 m.

Garde-Colombe (530 hab., 3 461 ha) est une commune nouvelle à 8 km NO de Laragne-Montéglin, formée par fusion en 2015. Sa population a peu évolué après 1999.

Eyguians (240 hab., 937 ha dont 315 de bois), à 600 m, en a la mairie. Le village est sur la rive gauche du Buëch, au bord de la D1074 et de la voie ferrée; musée de la Poste Tout près, une butte porte un village médiéval ruiné, qui fut nommé Eyguians en 1666 et abandonné au début des années 1900.

Lagrand (240 hab., 692 ha dont 211 de bois), à l’ouest d’Eyguians au-delà du Buëch, profite de la confluence du Buëch avec la Blaisance et le Céans. Le village ancien est à 660 m sur un promontoire longé par la Blaisance et conserve une église romane (12e s.) restaurée, une petite place et des maisons anciennes. Il est doublé à l’est, sur la rive droite du Buëch entre les deux confluences, par le gros hameau de Pont Lagrand.

Saint-Genis (54 hab., 1 832 ha dont 1 120 de bois) est à 4 km au nord d’Eyguians sous forme dispersée vers 690 m au débouché du Riou, torrent qui atteint le Buëch en amont d’Eyguians. Un canal de Saint-Genis, prolongeant vers le sud le canal des Grès, sort du barrage de Saint-Sauveur et longe le Buëch, passe en tunnel sous la butte de Montrond et débouche dans le plan d’eau du Riou (16 ha), retenu par un barrage de 330 m de long entre Saint-Genis et Eyguians et doté d’une base nautique; camping au SO. Au nord-est, la commune inclut la totalité du superbe synclinal perché de Saint-Genis, où naît le Riou, ceint par le crêt de la Montagne d’Aup (ou aussi de Saint-Genis) qui culmine au nord au Roc de l’Esculier à 1 432 m. Il est couvert par la forêt domaniale de Beynon.

Trescléoux (320 Trescléousiens, 1 868 ha dont 616 de bois) est à 14 km ONO de Laragne-Montéglin plus au nord, où la Blaisance sort des reliefs, à 650 m; le nom évoquerait trois versants. Le finage est borné à l’est par le Buëch. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Méreuil (90 Méreuillais, 1 061 ha), 13 km NNO de Laragne-Montéglin, juche son village sur le coteau de rive droite du Buëch et étend son finage vers l’ouest jusqu’à la crête des Baronnies, qui monte à 1 545 m au Rocher de Beaumont, site de vol libre. Au nord du village, le barrage de Saint-Sauveur sur le Buëch est partagé avec Serres.

Montrond (86 Mourniers, 446 ha), à 5 km SSE de Serres face à Méreuil, 11 km NNO de Laragne-Montéglin, a quelques maisons sur la rive gauche du Buëch au passage de la D1075 et de la voie ferrée. Son petit finage est autour de la grosse butte ronde du Montrond (822 m, 55 ha), contournée par ces voies mais traversée en galerie souterraine sur 590 m par le canal de Saint-Genis. La commune n’avait que 39 hab. en 1999.

Le Bersac (140 Bersacais, 802 ha), 5 km au sud-est de Serres au pied de l’Arambre, en habitat dispersé, est à la tête d’une «station verte de vacances» du Serrois.

Savournon (270 Savournonais, 3 923 ha dont 1 003 de bois), à 8 km ESE de Serres à 700 m, se tient au milieu d’une large dépression de terres noires jurassiques correspondant à l’évidement en combe d’un large dôme. La plaine est dominée au sud par la montagne de Saint-Genis, à l’ouest par le crêt d’Arambre, à l’est par le crêt de la Montagne d’Aujour, qui monte à 1 834 m. La commune a eu 700 hab. au début du 19e s., moins de 150 au creux de 1982 et a gagné 60 hab. depuis 1999.

Serres (1 510 Serrains, 1 857 ha dont 710 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 42 km OSO de la préfecture, 17 km NNO de Laragne-Montéglin. Le village se tient au carrefour des routes de Grenoble à Sisteron (N75-D1075 ou route Napoléon) et de Gap à Nyons et Orange (D994), à 680 m d’altitude. Il est au bord du Buëch, juste à sa sortie de la cluse étroite par laquelle il tranche le crêt d’Arambre-Agnielle. Le Sommet d’Arambre est à 1 434 m à l’est de Serres, l’Agnielle à 1 170 m au nord. Le finage s’étend assez loin vers l’ouest sur la Serre de la Bouisse, entouré de crêts qui dépassent 1 500 m. Au-dessus de Serres à l’ouest, la route de Nyons emprunte une étroite cluse tranchée entre les crêts de Saumane au nord et de l’Eyglière au sud. Le bourg a un collège public, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite Les Ophéliades (30 sal.). La population n’a pas beaucoup varié en deux siècles; elle avait atteint 1 200 hab. entre 1886 et 1911, n’était plus que de 890 hab. en 1954, a augmenté ensuite jusqu’en 1968 puis a fluctué au même niveau, avec une tendance à la croissance depuis 1990, gagnant 290 habitants après 1999 (+24%).

Le nouveau canton de Serres a 37 communes et 7 600 hab.

La Bâtie-Montsaléon (260 hab., 1 508 ha dont 614 de bois) est en amont du défilé de Serres, 4 km au nord-est à 760 m, dans le même évidement que Savournon et dans le site de confluence des deux Buëch et du Maraise. Les routes vers Gap et vers Grenoble en divergent, la première en suivant le Petit Buëch, la seconde le Grand Buëch. L’aérodrome de Serres (LFTM) a pu y prendre place; il est doté d’une piste de 650 m et très actif en vol à voile; aéroclub, camping.

Sigottier (90 Sigottiards, 2 533 ha) a son petit village à 721 m, en un site de cluse par lequel l’Aiguebelle, petit affluent de droite du Grand Buëch, franchit le crêt du Rocher d’Agnielle (1 168 m); rochers d’escalade.

La Piarre (95 hab., 2 167 ha) a son village au fond d’une dépression monoclinale drainée par le torrent d’Aiguebelle et dominée par le crêt de Baume Rousse au nord, qui monte jusqu’à 1 578 au Pilon, à la limite de Valdrôme (Drôme).

Montclus (66 Montclusiens, 2 125 ha) est juste à l’ouest de Serres sur la D994 qui suit la gorge du torrent de Blême. Le finage atteint au sud le Rocher de Beaumont (1 546 m), au nord celui de Jardanne (1 360 m).

L’Épine (210 Épinois, 3 347 ha dont 1 291 de bois), à l’ouest de Serres à 10 km sur la route de Nyons (D994), occupe à 840 m un ample berceau en forme de val synclinal d’axe ouest-est, dominé au nord-ouest par la Montagne de Chauvet (1 405 m). Le contraste d’exposition des versants est souligné par le boisement de l’ubac. Le col de la Saulce (877 m), à l’ouest, marque la ligne de partage des eaux entre l’Eygues à l’ouest et le Buëch à l’est. La commune a eu plus de 600 hab. au début du 19e s., 140 en 1982; elle a 50 hab. de plus qu’en 1999. Elle est limitrophe de la Drôme au NO.

Valdoule (230 hab., 5 851 ha) est une commune nouvelle de 2017, fusionnant trois communes de la haute vallée de l’Oule, affluent de l’Eygues. Son territoire forme une avancée des Hautes-Alpes dans la Drôme. La mairie est à Bruis (80 hab., 2 515 ha dont 1 103 de bois), 25 km ONO de Serres à 700 m. Sainte-Marie (36 hab., 750 ha dont 509 de bois) est 3 km à l’aval de Bruis à 654 m, à la limite de la Drôme. Montmorin (110 hab., 2 586 ha dont 1 156 de bois) est 3,5 km en amont de Bruis à 790 m. Le relief est dominé au nord par la montagne de Dindaret (1 528 m), au sud par la montagne de Maraysse (1 567 m) qui prolonge le crêt la Bouisse-Chauvet. La dépression entre ces deux reliefs est complexe mais principalement en position anticlinale. Pour atteindre Serres, Laragne et Sisteron, il faut passer par L’Épine, que l’on n’atteint que par le col des Tourettes (1 126 m) à travers le crêt de Maraysse. La population est à son minimum; elle avait dépassé 750 hab. au début du 19e s.

Ribeyret (110 Ribeyretiers, 1 787 ha) est à 14 km à l’ouest de Serres sur la D994, dans le même val que L’Épine mais dans le bassin de l’Eygues par le petit torrent de l’Esclot.

Moydans (44 hab., 1 056 ha) est sur la D994 en terrain plus accidenté, 20 km à l’ouest de Serres au NE de Rosans. Le finage touche au NO à la limite de la Drôme par la Montagne de l’Archier à 1 439 m.

Rosans (480 Rosanais, 3 039 ha dont 813 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, limitrophe de la Drôme. Le village est à 700 m sur les basses pentes longées par le Merdaric, petit affluent de l’Eygues, sur la route de Gap à Nyons (D994). Le finage monte au nord à la Montagne de Raton (1 473 m) et au sommet de la Montagne de l’Archier (1 571 m), crêtes dont l’escarpement tourne le dos à la commune; une petite route franchit cette crête au col de Pommerol (1 072 m). La commune a un institut médico-éducatif et un centre d’aide par le travail et se signale par sa tour carrée du 12e siècle, dite tour Sarrasine, et un écomusée des Savoir-Faire du Sud. Sa population a culminé à 870 hab. en 1851 et a connu son minimum en 1954 à 370 hab.; après une légère remontée, elle stagne depuis 1975. Elle a été le siège d’une communauté de communes interdépartementale des Baronnies, fondue ensuite dans celle du Sisteronais-Buëch.

Saint-André-de-Rosans (150 hab., 3 661 ha dont 1 686 de bois), 5 km ESE de Rosans, à 750 m, est limitrophe de la Drôme. Elle a des ruines d’un prieuré avec une autre Tour Carrée; son finage monte au sud de l’Eygues, au-dessus des bois d’ubac, jusqu’à la crête de Rascuegne (1 213 m).

Sorbiers (36 Sorbérans, 1 393 ha dont 532 de bois) est un peu isolée à 11 km ESE de Rosans, 25 km ONO de Laragne-Montéglin à 830 m. Son finage est limitrophe de la Drôme au sud.

Montjay (110 Montjayais, 2 700 ha dont 1 280 de bois) est à 814 m dans la vallée encaissée de la Blaisance, 22 km ONO de Laragne-Montéglin; petits hameaux de Vaucluse au nord. Le finage s’étend vers le NE jusqu’au sommet des Quatre Bouines (1 280 m), au SO jusqu’à la limite départementale de la Drôme au sommet de la Peyle à 1 290 m.

Chanousse (40 Chanoussiens, 2 032 ha dont 925 de bois) à 730 m, a son petit village un peu au-dessus de la vallée de la Blaisance, 17 km ONO de Laragne-Montéglin. Son finage monte à 1 545 m au nord-est, aux Rochers de Beaumont. Chanousse est limitrophe de la Drôme; elle a eu 290 hab. en 1851, 22 en 1975.