Talmont-Saint-Hilaire

(7 700 Talmondais, 8 953 ha dont 416 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement des Sables-d’Olonne, 14 km ESE des Sables. Talmont fut un port dans l’estuaire du Chatenay, colmaté par les vases et les sables et transformé en marais: la ville est à 6 km de la côte. Ce fut une place forte et un siège d’abbaye, érigé en principauté en 1020. Il reste de complexes et impressionnantes ruines de la forteresse, objets de fouilles et de restaurations, et de spectacles de nuit.

La commune résulte d’une fusion de 1974 avec Saint-Hilaire-de-Talmont, dont le bourg n’est qu’à 1 500 m au NE, sur l’éperon de confluence du Chatenay et du Payré. Elle offre un plan d’eau de 5 ha près du bourg dans la vallée du Payré, le parc de loisirs de la Bélière, le centre culturel du Talmondais. Juste au nord de Saint-Hilaire, subsiste le château des Granges-Cathus (1525). À 5 km NE de Talmont à la Templerie, s’est établi un village aéronautique privé dit Vendée Air Parc (52 villas, hangars et aérodrome), sur 70 ha, avec une piste bitumée de 850 m en une en herbe de 750 m (code LF8521).

La côte, de la baie de Cayola à l’embouchure du Payré, vers laquelle convergent d’autres petites vallées à fond marécageux, s’étend sur 6 km et elle est rocheuse, sauf à l’embouchure où sont havre et plage du Payré, bois, château et plage du Veillon. Le site du Payré abonde en bouchots à moules. L’urbanisation balnéaire s’est concentrée sur le site de Bourgenay, où se trouvent un port de plaisance, un château (16e s.) avec musée, un golf, un collège privé, une maison familiale rurale et tout un village de loisirs sur un domaine de 85 ha et un domaine hôtelier de la chaîne Vacances Bleues (Jardins de l’Atlantique, 60 sal.), une résidence de tourisme PV-CP Resorts (25 sal.).

Au nord-ouest, une autre urbanisation littorale s’est développée sur la côte rocheuse au Parc de la Salle-Roy, avec deux campings et un aquarium, et un village-rue allant de la Mort-à-l’Âne à la Guiétrie. Au nord du finage, autour de la Malbrande, sont l’hippodrome et le musée de l’automobile. Le finage est très étendu vers le NE, où il aboutit aux hameaux du Bois Jaulin et, sur la D4, à celui du Moulin des Landes, au-delà du village aéronautique. À l’est au hameau de Sorin, le finage contient un barrage sur le Châtenay, et l’extrémité de son lac, qui s’étend dans la commune de Poiroux; hameau de la Gibretière au SE. Au sud de Talmont, sont la zone industrielle du Pâtis, les hameaux de l’Île Bernard et Ilaude, et des marais. Au SO, le village de la Guittière, la presqu’île du Port (camping), des marais salants et parcs à huîtres sont au débouché du Payré.

La commune a ainsi 3 hôtels (170 chambres), 10 campings (1 500 places) dont deux de luxe (700 places), 2 700 résidences secondaires (en 1999) contre 3 000 résidences principales. La grande entreprise de Talmont est celle de la boulangerie-viennoiserie Harry’s (au groupe italien Barilla) qui emploie 370 personnes; aménagements paysagers Merceron (35 sal.); supermarché U (110 sal.), hôtel des Jardins de l’Atlantique (60 sal.), résidence Maeva (25 sal.). Le nom de la commune résulte d’une fusion de 1973 entre Talmont, qui n’avait alors que 1 100 hab., et sa voisine du nord-est Saint-Hilaire-de-Talmont, peuplée de 2 300 hab., et qui d’ailleurs lui avait déjà été associée entre 1834 et 1849; depuis la fusion, la population a nettement augmenté et s’est encore accrue de 2 240 hab. depuis 1999 (+41%).

Talmont est le siège de la communauté de communes du Vendée Grand Littoral (20 communes, 32 900 hab., 50 700 ha). Le nouveau canton de Talmont, qui ajoute au Talmondais le pays des Achards, a 22 communes, 47 800 hab., 59 448 ha.