Tergnier

(13 790 Ternois, 1 795 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Laon, 22 km au sud de Saint-Quentin dans la plaine de l’Oise, membre de la CA Chauny-Tergnier-La Fère. La ville tient une bifurcation stratégique sur les voies ferrées et fluviales entre Paris et les bassins de l’Escaut d’un côté, de la Sambre de l’autre. Ainsi la ville est-elle à la connexion du canal de Saint-Quentin et du canal de la Sambre à l’Oise, et dotée d’une grande gare de triage. Elle s’est épanouie comme ville ferroviaire sous le Second Empire, et s’est ensuite industrialisée. La SNCF y emploie 450 personnes. L’éventail d’industries est assez ouvert: MW (Magnetto Wheels, italien), qui a succédé à Dunlop, fabrique des roues et jantes de voitures (250 sal.); maroquineries Fournet (250 sal.) et J.C. Perrin (60 sal.); cosmétiques Vabel (140 sal.); conditionnement Sodepack (40 sal.); collecte de déchets Sepur (30 sal.).

Tergnier a une clinique (50 lits, 80 emplois), un collège public, une maison de retraite (Orpea, 65 sal.); aide à domicile Adhap (40 sal.). Un musée départemental de la Résistance et de la déportation a été installé à Fargniers, ancienne commune à l’est de la ville, intégrée en 1974 et peuplée de 3 500 hab. en 1999, en même temps que celle de Vouel à l’ouest de la ville (2 500 hab. en 1999), où se trouve un institut médico-éducatif. Une base de loisirs a été aménagée dans la plaine de l’Oise et ses étangs de grévières à la Frette. La commune de Quessy, sur l’ancien territoire de laquelle se trouvent la gare de triage et la principale cité cheminote au nord de la ville, a été à son tour rattachée à Tergnier en 1992. C’est ainsi que la commune, qui avait 4 900 hab. en 1911 et 5 000 en 1954, s’est trouvée à 11 700 hab. en 1975; montée à 15 290 hab. en 1999, elle a perdu 1 500 hab. depuis.

Le nouveau canton de Tergnier a 24 communes, 29 500 hab.