Tille et Venelle

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communauté de communes de la Côte-d’Or, associant 18 communes et 5 000 hab. sur 31 270 ha. Le siège est à Selongey, seule à dépasser 2 000 hab.

Sacquenay (300 hab., 2 213 ha dont 332 de bois), 13 km à l’est de Selongey, se distingue par ses fontaines du 15e s. La commune avait plus de 800 hab. en 1820, encore 560 en 1900, et a baissé jusqu’en 1990. Le finage est limitrophe de la Haute-Marne; il est traversé à l’ouest par une voie romaine.

Chazeuil (200 Chazuilois, 1 855 ha dont 234 de bois), 9 km ESE de Selongey, est limitrophe de la Haute-Marne.

Véronnes (400 Véronnais, 1 920 ha dont 360 de bois), 8 km SSE de Selongey, contient au nord la moitié de l’aérodrome de Til-Châtel. Le village, sur la Venelle, est prolongé au sud par le hameau de Véronnes les Petites, ancienne commune réunie en 1972 avec 90 hab. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Orville (170 Orvillois, 224 ha), 4 km SE de Selongey, a un très petit finage sur la D974, longé à l’ouest par l’A31. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Boussenois (120 Bussenotins, 1 249 ha dont 632 de bois), 7 km NNE de Selongey, est limitrophe de la Haute-Marne. Le village est au pied de la côte jurassique.

Foncegrive (140 Sacrefontains, 1 013 ha dont 635 de bois), 4 km NNO de Selongey, est traversée par la Venelle encaissée. le village est sur la rive droite.

Vernois-lès-Vesvres (180 Vernoisiens, 1 151 ha dont 796 de bois), 8 km NNO de Selongey, est limitrophe de la Haute-Marne et traversée par la Venelle. En fond de vallée, le village et le lotissement de la Forge sont près du petit étang de Vernois. Le finage monte au NE dans la forêt de Champberceau; il y est bordé à l’est par l’A31.

Cussey-les-Forges (140 hab., 2 332 ha dont 1 590 de bois), 12 km NO de Selongey, n’a plus de forges mais a conservé de vastes forêts; le nom est ancien et la commune avait 450 hab. en 1820. Le village est dans la vallée de la Tille de Villemoron, qui atteint la Tille de Bussières puis la Tille tout court tout au sud du finage. La commune est limitrophe de la Haute-Marne.

Avot (190 hab., 2 167 ha dont 1 415 de bois), 20 km ONO de Selongey, a son village dans la vallée de la Tille, empruntée par la D19; 50 hab. depuis 1999.

Grancey-le-Château-Neuville (260 hab., 2 755 ha dont 1 249 de bois, 23 km NO de Selongey, est un ancien chef-lieu de canton 48 km au nord de Dijon (25 km au NO d’Is-sur-Tille), dans un vallon descendant vers la vallée de la Tille de Bussières; château classé des 13e et 18e s., porte de ville. La commune résulte d’une fusion de 1972 entre Grancey-le-Château, appelée auparavant Grancey-en-Montagne, et Neuville-lès-Grancey, 3 km au NO, qui n’avait qu’une vingtaine d’habitants. Elle est limitrophe de la Haute-Marne.

Courlon (85 Courlonais, 986 ha dont 449 de bois), 21 km ONO de Selongey, est traversée par la Tille de Bussières.

Busserotte-et-Montenaille (28 hab., 656 ha), 24 km ONO de Selongey, deux minuscules habitats, Montenaille sur le plateau et Busserotte dans la vallée de la Tille de Bussières, face à Bussières. Leur fusion est des années 1790.

Bussières (41 Buxenois, 631 ha), 25 km ONO de Selongey, a son village sur le plateau qui domine le cours de sa Tille.

Fraignot-et-Vesvrotte (63 hab.,1 173 ha dont 213 de bois), 26 km ONO de Selongey, associe deux hameaux de plateau, Fraignot en tête de vallon au centre, Vesvrotte un peu plus bas à l’est. Ils ont été réunis dès 1790.

Barjon (43 Barjonais, 457 ha), 24 km à l’ouest de Selongey, est sur un replat du versant de gauche de la Tille, sous le mont Mercure (469 m). Le finage s’étire un peu vers le nord.

Le Meix (50 hab., 1 061 ha dont 527 de bois), est dans un vallon de rive droite de la Tille, 26 km à l’ouest de Selongey à l’est de Salives.

Salives (210 hab., 4 785 ha dont 1 905 de bois), 28 km à l’ouest de Selongey, 40 km au NNO de Dijon, est à un confluent des têtes de la Tille, avec la source principale de la rivière; ruines du 13e s. et des remparts du 15e, une colonie de vacances; petits hameaux de Montarmet au NE, de Prégelan au SO. Tout au sud-ouest au fond d’un vallon le château de Valduc est issu d’une ancienne abbaye isolée. C’est sur le plateau qui domine le site à l’ouest qu’a été installé en forêt le principal centre français de fabrication d’armes atomiques, qui emploie 1 200 personnes, non recensées sur place: «un maillon essentiel de la mission de défense nationale consistant à garantir notre force de dissuasion» (http://www-dam.cea.fr). Ce centre, auquel ont été transférées les installations de Bruyères-le-Châtel (Essonne), a été créé en 1957 dans une propriété forestière de 588 ha acquise par le CEA (Commissariat à l’Énergie atomique), agrandie ensuite à 750 ha et dont il utilise directement 180 ha. Il a disposé de plusieurs réacteurs et peut même en cas de nécessité fournir de l’électricité au réseau. Il a une forte activité de recherche, de montage, démontage et entretien de têtes nucléaires, et de considérables problèmes de déchets, notamment au tritium. Mais rassurons-nous: «Le centre de Valduc met les préoccupations environnementales au cœur de ses activités. Il a notamment mis en place un système de management environnemental» (Ibid.). Un golf a été aménagé tout au NO la commune près du hameau de Larçon, loin de toute ville et visiblement à l’usage des travailleurs du centre. Ceux-ci ne résident pas sur place mais viennent tous les jours en bus d’Is-sur-Tille (24 km) et de Dijon (45 km). La commune a eu plus de 700 hab. avant 1850 et sa population a décru jusqu’en 1990.