Tours Métropole Val de Loire

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est une ancienne communauté d’agglomération Tours Plus promue métropole en 2017; elle a 22 communes et 293 000 hab. sur 38 920 ha. Outre Tours, Ballan-Miré, Chambray-lès-Tours, Chanceaux-sur-Choisille, Fondettes, Joué-lès-Tours, Luynes, La Membrolle-sur-Choisille, Mettray, Notre-Dame-d’Oé, La Riche, Parçay-Meslay, Rochecorbon, Saint-Avertin, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps et Savonnières dépassent 2 000 hab.

Saint-Étienne-de-Chigny (1 630 Stéphanois, 2 111 ha dont 1 400 de bois) est juste à l’ouest de Luynes, 15 km à l’ouest de Tours au nord de la Loire. Elle n’avait que 600 hab. en 1975 et croît depuis (+290 hab. depuis 1999); Chigny dérive d’un mot désignant le châtaignier. Son finage est très boisé et son habitat est formé de plusieurs éléments distincts. Le village ancien, dans la vallée encaissée de la Bresme, est nommé le Vieux Bourg; son église a été refaite au XVIe; quelques pavillons ont pris place au-dessus. Au nord-est, autour d’un étang, la vallée de la Bresme accueille les maisons de Pont Clouet et le château de Beauvois (XIXe, quelques éléments des XVe et XVIIIe), naguère Beauvais, transformé en hôtellerie (35 sal.). Quelques habitations se dispersent du côté de l’Arnerie sur le plateau des Gâtines, boisé et parsemé de mardelles. Tout au nord, au croisement des D49 et D48, s’allongent les hameaux de la Brosse et de la Queue-de-Merluche, lequel eut naguère une école un peu isolée.

Le finage est limité à l’est par le cours de la Bresme, qui toutefois ne rejoint la Loire que bien plus en aval. Le principal habitat est celui de Pont de Bresme, qui s’est développé en ligne au pied du coteau de Loire, a quelques éléments troglodytiques et s’orne du manoir d’Andigny (XVe et XVIe). Il s’accompagne d’une extension sur le rebord du plateau, où une ancienne carrière a été aménagée en théâtre de verdure, et d’équipements neufs au débouché du vallon du Vau, où sont une autre église (années 1860) et la mairie (Espace de la Maurière, avec salle polyvalente et gymnase), l’école primaire. L’ancienne île Buda, entre Bresme et Loire, prolongée par l’ancienne Île Belle-Fille, occupe la plaine alluviale et offre un espace de promenade et de loisirs.

Les autres communes de moins de 2 000 hab. sont au sud de la Loire.

Saint-Genouph (1 070 Saint-Génulphiens, 474 ha), 7 km à l’ouest de Tours, que l’on prononce Genou, a des cultures maraîchères et de nombreuses serres; la croissance de sa population est ancienne (310 hab. en 1931, 620 en 1962, 940 en 1999) et s’est modérée. Le peuplement s’éparpille parmi les serres et jardins; maison du XVe aux Montils et manoir à tourelles du Morier (XIIe et XVIe) à l’abri de la levée du Cher. Au nord, la commune déborde sur l’Île aux Bœufs.

Berthenay (710 hab., 724 ha) est en aval de Saint-Genoulph, à 13 km de Tours. Elle conserve une grange aux Moines du XIIIe et le manoir de la Baillardière (XIVe et XVIIe). Elle n’avait encore que 340 hab. en 1982 et a gagné 40 hab. après 1999. Le finage s’étire sur 7 km, pour environ 1 km de large. La pointe occidentale de la commune atteint le Bec du Cher, où a été finalement fixé le confluent du Cher et de la Loire en 1780, et où la voie ferrée franchit la Loire vers Langeais. Le rail suit la limite sud de la commune au milieu du val, ce qui fait que le finage n’atteint nulle part la rive du Cher, partagée entre Villandry et Savonnières. Un gros pigeonnier du XVIIIe siècle se voit à Portoville, ancienne grange abbatiale qui eut son port sur la Loire, d’où son nom.

Villandry (1 150 Colombiens, 1 780 ha dont 299 de bois), 17 km OSO de Tours, est inscrite dans le Parc régional et connue pour son château de 1532, réaménagé au XVIIIe et au XXe, où s’apprécient les trois corps de logis renaissance, un donjon carré hérité de l’ancien château féodal du XIVe et, surtout, les superbes jardins à la française, remarquablement dessinés et ornés de fleurs, de légumes et de vignes, qui font sa gloire, du moins depuis le début du XXe; l’ensemble accueille 340 000 visiteurs par an.

Le village s’est appelé Colombiers jusqu’en 1639, nom maintenu dans le gentilé actuel. Il s’allonge au pied du coteau de rive gauche, le long duquel coule le Vieux Cher. Villandry a une église en partie des XIe et XIIe s. Son finage s’étend dans le val du Cher des deux côtés de la rivière et englobe ainsi le confluent de la Loire et du Cher, ou Bec du Cher. Il pousse une pointe vers l’ouest entre Loire et Vieux Cher où il est traversé par l’A85 et son viaduc vers Langeais. Le manoir de Fonché (XVIe et XIXe s.) est sur la rive droite du Cher.

Toute la partie méridionale est sur le plateau d’entre Cher et Indre, où court le GR3; l’ancien centre de convalescence du Coteau est devenu un hôtel; caves dans le coteau et, à la Robichère, dans une vallée encaissée à la limite sud-ouest de la commune, menhir de la Pierre aux Joncs. Tout à l’est, les grottes pétrifiantes dites de Savonnières sont en fait à Villandry. La commune avait 610 hab. en 1968 (mais plus de 1 000 au milieu du XIXe siècle); elle a gagné 220 hab. depuis 1999 (+24%).

Druye (960 Druyens, 2 287 ha dont 900 de bois), 19 km au sud-ouest de Tours,

au sud de Villandry et de Savonnières sur le plateau, a une gare sur la voie ferrée de Tours à Chinon, un gros échangeur de l’A85, plus une aire de service à l’angle NO, à l’est un échangeur A85-D751. Le terroir, assez bien cultivé, a un paysage dégagé de Champeigne mais contient au sud-ouest la vaste forêt de Villandry, que traverse la route de Tours à Chinon (D751). Le manoir de la Becthière (ou Becquetière, XVe-XVIIe), à l’est, abrite une maison de retraite (25 sal.); église des XIIe et XVIe, travaux publics Gascheau (65 sal.). Druye avait 470 hab. en 1968 et croît depuis, gagnant 220 hab. après 1999 (+30%).