Vendômois (Territoires)

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communauté d’agglomération du Loir-et-Cher, groupant 66 communes et 54 500 hab. sur 103 960 ha. Vendôme (siège), Montoire-sur-le-Loir, Naveil, Saint-Ouen et Savigny-sur-Braye ont plus de 2 000 hab.

Saint-Firmin-des-Prés (870 Saint-Firminois, 1 389 ha dont 224 de bois), 7 km NNE de Vendôme, accueille une maison familiale rurale, une fonderie de précision (Lajoinie, 50 sal.), un transporteur (Saint-Laurent, 80 sal.). Son église romane est en partie du 12e s., avec peintures murales des 13e et 15e s. Son nom était seulement Saint-Firmin jusqu’en 1958; elle n’avait alors que 350 hab. et sa population a progressé ensuite jusqu’en 1999 avant de se stabiliser. Le village est au milieu de la plaine du Loir sur la rive gauche, entouré d’étangs d’anciennes sablières; échangeur de la N10 et gare de fret sur le plateau au nord-ouest, où s’est étoffé le hameau de la Haie de Champ et que ferment au nord des bois. Le Réveillon fixe la limite sud de la commune, où est le hameau de la Grapperie.

Rahart (330 Rahartois, 1 423 ha dont 340 de bois) est à 11 km au nord de Vendôme. Son finage est traversé par la LGV et contient au sud le hameau d’Espéreuse, au nord celui du Rouillis avec deux étangs de vallon.

La Ville-aux-Clercs (1 300 Villauclergeois, 2 661 ha dont 641 de bois) est dans la vallée du Gratte-Loup, à 14 km au nord de Vendôme et proche de la forêt de Fréteval, sur laquelle son finage déborde. Sa population a augmenté depuis les 800 hab. des années 1950 et 1960 et a gagné 90 hab. depuis 1999; château de la Gaudinière, du Second Empire; deux maisons de retraite, atelier Neuro France Implants (25 sal.).

Danzé (710 Danzéens, 4 226 ha dont 350 de bois), 13 km au nord de Vendôme, sur la N157 (D357) d’Orléans au Mans, a gagné 90 hab. depuis 1999. Le village est au-dessus de la vallée du Boulon; son finage, traversé à l’est par la LGV, s’étend largement au nord.

Azé (1 060 Azéens, 3 193 ha dont 622 de bois) est dans la vallée du Boulon à 11 km au NO de Vendôme. Son finage abonde en bois, dont une partie de la forêt de Vendôme. Des restes de l’ancien prieuré de Courtozé (12e s.) se voient dans la vallée au sud du village. La commune a plusieurs châteaux du 19e s. dont Beaulieu, les Minières, les Bellezéveries à l’orée de grands bois à l’est, qui prolongent la Forêt de Vendôme. Azé a repris quelques habitants depuis le creux des années 1950-1980 autour de 650 hab. (+60 hab. depuis 1999).

Villiers-sur-Loir (1 190 Villersois, 1 000 ha) est 6 km à l’ouest de Vendôme. L’église du 16e s. est classée pour son intérieur décoré et son mobilier; aménagements paysagers ADH (30 sal.); centre de vacances de la Caisse des écoles de Stains (100 places). L’habitat se concentre au pied du coteau de droite du Loir et dans les vallons qui l’entament; château de la Boissière et de la Vallée au nord, habitats troglodytes. La plaine du Loir a deux grands étangs d’anciennes sablières, dont le principal accueille une base de loisirs. À l’extrême nord-est, au ras de la Forêt de Vendôme, la commune a reçu la gare du TGV, dont l’accès est toutefois du côté de Vendôme. La population communale a augmenté depuis les années 1960 (750 hab.) jusqu’en 1999; mais elle dépassa 1 400 hab. dans les années 1840.

Mazangé (880 Mazagéens, 2 426 ha dont 241 de bois), 9 km à l’ouest de Vendôme, est un village au fond de la vallée encaissée de la Bourboule qui atteint le cours du Boulon juste avant son confluent avec le Loir, dans une plaine où se tient, près du hameau du Gué du Loir, le manoir de Bonaventure (renaissance) qui appartint longtemps à la famille d’Alfred de Musset; remanié au 18e s., dégradé ensuite, il est classé depuis 1966 et en cours de restauration. La vallée du Boulon, assez large, tient la partie orientale du finage, jalonnée par les hameaux de la Fosse Courtin, de Vauracon et Vauchalupeau. Le reste du finage s’étend loin vers le nord sur le plateau. La population communale a augmenté un peu depuis les 620 hab. de 1975 mais guère après 1999; elle avait dépassé 1 100 hab. dans la seconde moitié du 19e s.

Épuisay (850 Épuiséens, 2 352 ha) est 11 km au NE de Savigny, sur la N157 et la route du Mans à Blois, en position de carrefour. Une éolienne de type Bollée de 1911, classée, y a fonctionné jusqu’en 1967; hameau du Tertre au sud. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999, soit +57%.

Fortan (280 Fortanais, 598 ha) est à 10 km SE de Savigny au-dessus de la vallée de la Bourboule, qui fixe la limite orientale du finage. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (+47%).

Lunay (1 300 Lunotiers, 3 863 ha dont 715 de bois), 16 km à l’ouest de Vendôme, dans la vallée de la Boële qui descend vers le Loir, a une église du 12e s. avec des peintures classées du 14e s.; château de la Montellière, parc de loisirs et étang au nord dans la vallée. Le finage s’étend au sud-est jusqu’à une grande boucle du Loir dont il contient le coteau de rive droite, riche en habitats et caves, des Cloteriaux au nord à Asnières au sud. Le château de la Mézière et le hameau de la Prazerie se tiennent au débouché d’un ancien recoupement du méandre dans le prolongement de la vallée du Boulon, qui a fait du lobe une colline en forme d’oppidum. Au sud-ouest, le coteau du Loir dessine un grand arc de Nonais à la Barre; château de la Blotinière. Le finage est très étendu vers le nord-ouest, où il porte le bois et le château de la Vaudourière. La commune, qui a des commerçants et des artisans, un centre d’aide par le travail de l’Association des paralysés, a eu plus de 1 600 hab. de 1830 à 1900, puis sa population s’est abaissée à 1 000 hab. en 1975; elle a un peu repris ensuite, mais stagne depuis 1999.

Fontaine-les-Coteaux (340 hab., 2 211 ha dont 650 de bois), à 12 km SE de Savigny et 7 km au NO de Montoire, est dans un vallon affluent du Loir. La commune propose au hameau de la Halopperie, non loin de Montoire-sur-le-Loir, l’arboretum de la Fosse, réunissant sur 25 ha du coteau du Loir des arbres et arbustes plantés depuis le 18e siècle, plus le potager de Flore.

Cellé (250 Celléens, 1 267 ha) est à 6 km SSO de Savigny dans un vallon affluent de la Braye; château de Chauvigny en amont. Le finage est limitrophe de la Sarthe juste à l’est de Bessé-sur-Braye.

Bonneveau (470 Bonnevatiers, 1 095 ha dont 200 de bois), 11 km au SO du chef-lieu, se tient sur un promontoire au-dessus de la vallée de la Braye et s’orne d’une église protégée du 16e s. et du château de Matval (15e s.); plusieurs vallons accidentent le coteau de la Braye, démultipliant les sites d’habitat.

Sougé (490 hab., 1 688 ha dont 300 de bois), 5 km plus au sud, est au pied du coteau de rive droite du Loir près du confluent de la Braye. Un peu en aval du confluent, mais dans le finage de Couture-sur-Loir, est le site de l’Isle Verte, qu’appréciait Ronsard et où il aurait souhaité que reposât sa dépouille; +50 hab. après 1999.

Troo (310 Troïens, 1 419 ha), 7 km en aval de Montoire, est un joli village étagé au-dessus de la large vallée du Loir, avec ruelles, caves, maisons troglodytes et grotte pétrifiante, Puits qui Parle, motte féodale; ancien prieuré, avec collégiale du 12e s. C’est le haut lieu de l’habitat troglodyte, très visité; son nom serait identique à trou et s’est parfois écrit ainsi jadis. Le finage s’étend au nord du Loir.

Saint-Jacques-des-Guérets (90 Jacqueguérétois, 181 ha) est une très petite commune en face de Troo, dont le Loir fixe la limite nord.

Artins (270 Artinois, 1 172 ha), 10 km à l’ouest de Montoire, est un village triple: un Vieux Bourg sur la rive droite du Loir, l’ancien faubourg du Port sur la rive gauche, le chef-lieu au pied du coteau de rive gauche du Loir, avec une église classée (11e-12e s.) et de nombreuses grottes; parc et jardins de la Mardelle.

Les Essarts (110 Essartiens, 438 ha dont 80 de bois), 13 km à l’ouest de Montoire, est le nom d’une petite commune de plateau, proche d’Artins; caves dans les vallons qui entament le coteau sud du Loir.

Vallée-de-Ronsard (530 hab., 1 995 ha) est une commune nouvelle du Loir-et-Cher tout à l’ouest, formée en 2019 par la réunion de Couture et Tréhet. Couture-sur-Loir (420 hab., 1 430 ha) est 15 km à l’ouest de Montoire. Le village est dans la plaine du Loir. Au sud, au pied du coteau du Loir, le petit manoir de la Possonnière (début 16e s.), où vécut Ronsard, offre un beau jardin avec rosiers; l’Isle Verte, l’un des lieux favoris du poète près du confluent du Loir et de la Braye, est juste à la limite de la commune et de Sougé, de l’autre côté du Loir: «Qu’un sepulcre on me donne,… en cette isle verte, Où la course entrouverte Du Loir, autour coulant, Est acollant Là où Braie s’amie» (Ode 5 du Livre IV, 1550). Ronsard ne fut pas écouté: sa tombe s’expose dans l’ancien prieuré de Saint-Cosme, à La Riche près de Tours. Tréhet (110 Tréhétiens, 565 ha) est juste à l’ouest de Couture, avec laquelle elle partage l’étang Ronsard en bord de Loir; en aval, base de loisirs de la Coudraie dans un autre étang d’ancienne sablière. Le village est au pied du coteau de gauche, 5 km en aval de Couture, au débouché du vallon encaissé du Niclos face à Ruillé-sur-Loir qui est dans la Sarthe.

Villedieu-le-Château (420 Théopolitains, 2 965 ha dont 331 de bois) est la commune la plus occidentale du Loir-et-Cher, limitrophe de la Sarthe et de l’Indre-et-Loire. Le village est dans le vallon du Niclos. Son nom était Villedieu tout court jusqu’en 1922; il fut jadis Ville-Dieu en Beauce, et Commune-Être-Suprême sous la Révolution… On y voit des restes d’un prieuré fortifié du 11e s., et des habitations troglodytes, une cascade. Au nord du village, dominant le coteau du Loir, le château de la Ribochère est du 17e s. À la limite sud, le lieu-dit Ingrande signale la limite de l’ancienne Touraine; menhir des Cormiers à la limite du département au sud-ouest, château de la Moussardière à l’extrême ouest, à la limite de l’agglomération de La Chartre-sur-le-Loir.

Montrouveau (160 hab., 1 770 ha dont 645 de bois), 14 km OSO de Montoire, est sur un promontoire de confluence de vallons débouchant sur la Cendrine; château de la Verrerie à l’ouest. Le finage, également limitrophe de l’Indre-et-Loire, porte le grand bois de Gâtines au sud.

Les Hayes (180 Hayiens, 1 571 ha dont 250 de bois) est à 11 km SO de Montoire sur le plateau; château de Drouilly avec parc; fontaine de la Roche dans la vallée de la Cendrine au sud, dont la source est proche de la limite de l’Indre-et-Loire à la hauteur des Hermites.

Ternay (340 Ternaysiens, 1 438 ha dont 300 de bois), 9 km OSO de Montoire, a de beaux restes de l’ancien prieuré de Croix-Val dans la vallée de la Cendrine, qui rejoint le Loir à Artins et propose un jardin aménagé au château de Roc en Tuf, sur 4 ha, tout au sud; château du Bois Frêlon à l’est; la commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-des-Bois (590 Saint-Martinois, 3 640 ha dont 690 de bois), 5 km au SO de Montoire, conserve des restes de l’abbaye de Saint-Georges du Bois (12e-13e s.) et une église d’origine carolingienne; au nord, dans le val du Loir, manoir de la Chevalinière (15e s.), châteaux à douves de Ranay et de Villemalour. Le finage, étendu, va de la limite de l’Indre-et-Loire au sud, aux abords de Troo au nord. Il est drainé par le Merdreau.

Saint-Arnoult (320 Saint-Arnoldiens, 957 ha dont 139 de bois) est à 7 km au sud de Montoire dans la vallée du Longeron, qui sert d’axe S-N au finage; nombreux sites troglodytes, étang, ancienne roue de carrier à la Herse. La commune atteint au sud la limite de l’Indre-et-Loire à Monthodon.

Lavardin (190 Lavardinois, 670 ha), à 3 km SE de Montoire, a de superbes ruines féodales (11e-15e s., avec donjon rectangulaire), des maisons anciennes, un pont et un prieuré roman, qui l’ont fait classer parmi les plus beaux villages de France. La commune possède une partie de la plaine de rive droite du Loir, où sont plusieurs étangs d’anciennes sablières et des extensions pavillonnaires de Montoire. Lavardin continue néanmoins de perdre des habitants.

Villavard (130 Villavardinois, 510 ha), 4 km à l’est de Montoire dans un vallon affluent du Gondré, village au pied du coteau de gauche du Loir mais l’habitat et les caves sont en file continue dans les vallées affluentes encaissées de la Fontaine de Sasnières à l’est, du Langeron à l’ouest.

Les Roches-l’Évêque (280 Rupiépiscopiens, 240 ha), juste au nord de Montoire à 4 km, sur la rive droite du Loir, est une toute petite commune qui se signale par des habitations troglodytes et une entreprise de champignonnières (Les Roches, 40 sal.). L’habitat se cantonne au pied du coteau du Loir, surtout au sud du finage.

Saint-Rimay (290 Richemériens, 736 ha) est 5 km à l’est de Montoire au bord du Condré, qui conflue avec le Loir à l’ouest du finage; tunnel de l’ancienne voie ferrée, où circule en été le train touristique du Val de Loir, caves au pied des coteaux. La limite communale suit au nord le cours du Loir; hameau de Saint-Nicolas dans la plaine du Loir à l’ouest, avec camping au bord du Loir juste face aux Roches-l’Évêque.

Thoré-la-Rochette (900 Thoréens, 1 078 ha), sur la rive gauche du Loir 9 km à l’ouest de Vendôme, occupe un grand lobe de méandre du Loir; elle a reçu une petite zone industrielle (200 sal.), et elle est le chef-lieu du vignoble du Loir, abritant un musée de la vigne et du vin et un observatoire professionnel des vins. Les autres activités principales sont une fonderie d’acier Precicast (80 sal.), une fabrique d’enveloppes et pochettes Sodisac (40 sal.), les bétons Chavigny (30 sal.). Au bord du Loir dans la commune, le hameau de coteau de Rochambeau est flanqué du château de Rochambeau (16e, 18e et 19e s.), dans la même famille depuis le 16e s.; zone d’activités des Grands Champronds au nord, camping en bord de Loir. Le finage s’étire vers le sud-ouest le long du coteau gauche du Loir, où la Rochette a une file de caves. La commune était simplement Thoré avant 1919; sa population croît lentement depuis les 680 hab. de 1954.

Houssay (390 Housséens, 1 656 ha dont 218 de bois) est plus loin dans la vallée du Gondré, 2 km en amont de Saint-Rimay. Le finage, plus étendu, se déploie sur 9 km nord-sud, atteignant au nord le coteau de gauche du Loir; caves et habitats troglodytes, quelques vignes tout au nord, à proximité de Thoré-la-Rochette.

Sasnières (110 hab., 783 ha dont 395 de bois), 9 km SE de Montoire est un très petit village aligné dans la vallée encaissée de la Fontaine de Sasnières; jardin, parc et château du Plessis sur 11 ha, très visités. La forêt de Prunay couvre la moitié sud-ouest du finage. Sasnières avait encore 200 hab. en 1900.

Prunay-Cassereau (620 Prunaisiens, 3 285 ha dont 477 de bois), 11 km SSE de Montoire, dont le nom était seulement Prunay avant 1919, englobe au NO la moitié de la forêt de Prunay; le Cassereau est un hameau au sud-ouest du village. La commune a eu près de 1 100 hab. en 1841 et un minimum de 520 hab. en 1990; elle accueille une fabrique de plaques métalliques de signalisation et de barrières (SPL, 80 sal.).

Authon (730 Authonais, 3 226 ha dont 649 de bois) est à 14 km au sud de Montoire sur le plateau. Son finage est borné par l’Indre-et-Loire sur trois côtés, et limité à l’est par la vallée de la Brenne, où se glisse la voie ferrée de Tours à Vendôme et Chartres. Le château du Fresne (16e et 18e s.), au nord, est riche d’un parc, jardin d’agrément et orangerie, et de deux allées orthogonales de 3 ou 4 km. Le château de Blanchamp donne sur la Brenne, tout au nord-est, face à Villechauve, tandis que le château du Hêtre au sud domine le confluent de la Brenne et de son petit affluent de droite le Rondy. Non loin, l’ancienne abbaye-château de l’Étoile (12e, 15e et 19e s.) est dans le vallon du Rondy, appartient à la famille de Brantes; le président Valéry Giscard d’Estaing, époux d’Anne-Aymone de Brantes, y réside; leur fille y est inhumée.

Villechauve (280 Villacalvitiens, 1 102 ha), 15 km SSE de Montoire, au bord de la Brenne, a un musée des abeilles. La commune, limitrophe de l’Indre-et-Loire, est traversée par la voie ferrée et la N10.

Villeporcher (150 Villeporcherois, 1 210 ha dont 272 de bois), 19 km SE de Montoire et 19 km SSO de Vendôme, également limitrophe de l’Indre-et-Loire a une église du 11e s.; le sud du finage est sous la forêt de Saunay.

Saint-Gourgon (120 Saint-Gourgonnais, 1 015 ha), 17 km au sud de Vendôme, est traversée par la voie ferrée de Tours à Vendôme et la LGV Aquitaine.

Gombergean (190 Gombergeanais, 1 218 ha dont 144 de bois) est à 18 km au sud de Vendôme, en tête de vallon de la Landaise.

Lancé (480 Lancéens ,1 801 ha dont 400de bois), 13 km au sud de Vendôme, est au bord de la Brenne dont les têtes convergent vers le village; église et ancien prieuré du 12e s., bois au sud; +60 hab. depuis 1999.

Saint-Amand-Longpré (1 250 Saint-Amandinois, 2 137 ha), ancien chef-lieu de canton, est à14 km au SSO de Vendôme. La commune est traversée par la N10, le TGV Aquitaine, et dispose d’une gare sur la voie ferrée entre Tours et Vendôme, qui croise la LGV Aquitaine au sud du finage; collège public; fabrique de pièces pour automobiles (Traven, 40 sal.), transports et travaux publics Chavigny (85 sal.); négoce de pare-brise VitroService (170 sal.). La commune s’est nommée d’abord Saint-Amand, puis Saint-Amand-de-Vendôme en 1892, et a pris son nouveau nom en 1965 à la faveur de sa fusion avec Longpré (60 hab.), dont l’ancien village est à 6 km au sud-ouest, sur la Brenne comme Saint-Amand; son ancien finage ajoute une longue queue à celui de Saint-Amand sur la droite de la Brenne. La population communale n’a que légèrement augmenté après la fusion et s’est stabilisée depuis 1982, puis s’est accrue de 190 hab. après 1999.

Ambloy (190 hab., 1 316 ha dont 168 de bois) est à 12 km au SO de Vendôme; le village a un château.

Huisseau-en-Beauce (430 Huissellois, 898 ha), 8 km SO de Vendôme, abrite le château du Plessis-Saint-Amand, du 17e s., avec parc et jardin d’agrément; église du 12e s., dolmen des Hauts de Bretagne au NE, menhir et dolmen des Gâts Fleuris au nord. La commune, traversée par la N10, a gagné 110 habitants depuis 1999.

Villiersfaux (260 hab., 722 ha) est à 10 km au SO de Vendôme; la LGV longe le village et son finage à l’est; la commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Marcilly-en-Beauce (360 Marcilliaciens, 639 ha dont 130 de bois) est un petit village de plateau à 8 km OSO de Vendôme. L’habitat principal est au nord-est, où les hameaux de Bordebeurre et la Higaudière sont au-dessus d’une belle courbe du coteau du Loir, dont le pied fixe la limite nord du finage; s’y ajoute une enclave au sud, le long de la LGV (les Bordes). La commune a gagné 130 hab. depuis 1999, soit 56%.

Villerable (530 Villerablais, 1 681 ha) est 6 km au SO de Vendôme mais son territoire jouxte celui de la ville au nord-est. Il est traversé par la N10 et porte les gros hameaux de Chanteloup et Orgie au nord; la voie ferrée traverse l’ouest du finage.

Nourray (110 Nourréens, 1 217 ha) est à 10 km au sud de Vendôme; église du 12e s. assortie d’un polissoir; dolmen sous tumulus au Beignon, à l’ouest du village.

Sainte-Anne (470 Saintannois, 513 ha dont 82 de bois) est à 4 km de Vendôme, juste au sud; le village a gagné 190 hab. depuis 1999 (+68%).

Crucheray (400 Cruchérois, 2 543 ha dont 240 de bois) est à 9 km au sud de Vendôme; le finage est traversé au nord-est par la D957 et boisé au-delà (Bois de Villemalin); le finage est limitrophe de celui de Vendôme.

Pray (300 Prayens, 1 048 ha dont 400 de bois) est à 16 km SSE de Vendôme; église du 12e s. Dans les bois à l’ouest, Pray a des «fosses» et mares (mardelles) d’origine karstique, ainsi que Lancé et Gombergean.

Tourailles (140 Tourailllons, 746 ha),16 km SE de Vendôme, est un village de Beauce nue, avec deux fermes écartées.

Villeromain (240 Villeromanois, 1 308 ha) est à 10 km SE de Vendôme sur le tracé de la D957, qui contourne le village.

Villemardy (280 hab., 1 217 ha) est à 12 km SE de Vendôme; gros hameau de Villamoy au sud.

Périgny (180 hab., 1 041 ha dont 180 de bois) est juste au nord de Villeromain, 10 km SE de Vendôme; château du Coudray au NO, avec un grand bois longé par la Houzée, qui traverse d’est en ouest le finage.

Selommes (830 Selommois, 2 801 ha), 12 km au SE de Vendôme, est un ancien chef-lieu de canton; église des 11e-12e s., dolmen de Cornevache à l’ouest du village, centre de loisirs et maison de retraite; silos avec embranchement ferroviaire. La commune conservait à peu près le même nombre d’habitants depuis près de deux siècles; elle en a gagné 60 après 1999.

Faye (250 hab., 870 ha dont 154 de bois), 10 km à l’est de Vendôme, est un village-rue verdoyant; des bois au nord, dans la continuité du massif de Bricsard.

Villetrun (330 Villetrunois, 683 ha), 8 km à l’est de Vendôme, a gagné 60 hab. depuis 1999.

Coulommiers-la-Tour (570 Columériens, 1 212 ha dont 222 de bois), 6 km à l’est de Vendôme, conserve une tour ruinée dans un cercle de douves en eau; un tronçon ferroviaire vers Selommes, une industrie du bois (charpentes Ermac, 65 sal.). Elle a gagné 90 hab. depuis 1999. L’Houzée coule encaissée à l’ouest du finage et fixe sa limite méridionale; tout en aval apparaît le château d’Huchigny (18e-19e s.).

Areines (840 hab., 484 ha dont 113 de bois) jouxte Vendôme à l’ENE, au confluent de la Houzée et du Loir; église du 11e s., site archéologique au SO (théâtre gallo-romain) et menhir de la Grosse Pierre d’Huchigny au SE dans la vallée encaissée de l’Houzée. La commune accueille le lycée agricole de Vendôme; hameau de Tournebride au débouché de la Houzée dans la plaine du Loir. La commune n’avait que 230 hab. en 1962.

Meslay (320 hab., 718 ha dont 336 de bois), 4 km au NE de Vendôme sur la rive gauche du Loir, est à la limite des finages de Saint-Ouen et d’Areines; château de Meslay juste au nord du village. Le finage s’étend vers l’est, en partie occupé par le grand Bois de Meslay.

Rocé (220 Rocéens, 1 027 ha dont 196 de bois), 7 km ENE de Vendôme, a son finage limité au nord par le cours encaissé du Réveillon, et boisé à l’ouest dans la forêt de Meslay.