Vernou-sur-Brenne

(2 750 Vernadiens, 2 591 ha dont 283 de bois) est une commune d’Indre-et-Loire juste à l’est de Vouvray, et comme elle dans la communauté Touraine Est Vallées; 4 km séparent les bourgs. Le centre est dans la vallée de la Brenne, à son débouché dans le val de Loire. Vernou, qui est «sur Brenne» depuis 1959 et dont le nom est en rapport avec les aulnes, participe activement au vignoble de Vouvray, et cultive 630 ha de vigne (42 vignerons). Le finage, traversé par la LGV, atteint au sud la rive droite de la Loire, et s’étend sur 10 km sud-nord, de part et d’autre de la vallée de la Brenne, sur un plateau vallonné couvert de vignes.

Au nord-ouest, le plateau est profondément entaillé par les vallées de Vaugondy et de Cousse, hauts lieux du vignoble de Vouvray, qu’elles prolongent très au nord, accueillant quelques files de villas; manoirs du Clos de Pouvray (XVIe) et du Bas Cousse (XVIe). Entre les deux, le château privé de Jallanges (XVe au XVIIIe), avec chapelle, parc et jardin renaissance sur 10 ha, reçoit plus de 10 000 visiteurs par an. L’Hôtel Noble (XVIIIe et XIXe) est sur le versant droit de la Brenne un peu au NO du bourg, dans un grand parc. La partie à l’est de la Brenne est beaucoup plus restreinte, et entaillée par la vallée des Quarts, occupée par les habitations de la Rue Neuve.

La commune contient au sud une large part de la plaine de la Loire, traversée par la Cisse avec laquelle conflue la Brenne, et par la voie ferrée Tours-Orléans; un petit hameau, Richebourg, est apparu auprès de l’ancien arrêt. Au bord de la Loire, au pied de la levée qui porte la D952, ancienne île du Gros Ormeau et camping à l’Aître des Simoneaux.

Le bourg offre une chapelle classée dite des Archevêques (XIVe-XVe) et une église en partie du XIIe, des restes gallo-romains. Un groupe scolaire est au Bourg, un autre dans la vallée de Cousse; Super U (45 sal.), maison de retraite le Clos (en partie du XVIe) et centre d’aide par le travail (ESAT); Closerie de l’Étoile (XVIIIe) sur le promontoire de confluence Brenne-Cisse à l’est du bourg, manoir des Madères (XVIIe) un peu à l’est sur le coteau. Le pied du coteau droit de la Brenne fixe une file de maisons, du hameau du Petit Vouvray au sud à l’Hôtel Noble au nord. La population communale a peu changé: autour de 1 900 hab. au XIXe, descendue à moins de 1 600 dans les années 1920 et 1930, elle s’est tenue vers 2 000 hab. de 1965 à 1985 et augmente depuis (+280 hab. après 1999).