Vexin-Thelle

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communauté de communes de l’Oise, à l’angle SO du département, associant 37 communes et 20 380 hab. sur 31 310 ha. Chaumont-en-Vexin (siège) est seule à dépasser 2 000 hab.

La Corne-en-Vexin (550 hab., 1 685 ha) est une commune nouvelle de 2019. La Corne était juste un lieu-dit à l’est d’Énencourt. Énencourt-le-Sec (190 hab., 599 ha), 6 km NE de Chaumont-en-Vexin, en a la mairie et un gros poste d’interconnexion électrique.

Boissy-le-Bois (190 hab., 604 ha) a son village 2 km au SE d’Énencourt, avec un château.

Hardivillers-en-Vexin (170 hab., 482 ha) est au NE d’Énencourt, avec au NO le hameau du Fayel Bocage. Au total, la population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Le Mesnil-Théribus (820 hab., 661 ha), 9 km ENE de Chaumont-en-Vexin, s’orne au nord du château de Théribus (17e s.). La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Jouy-sous-Thelle (1 060 hab., 1 278 ha), 10 km NE de Chaumont-en-Vexin, conserve une église renaissance et s’est accrue de 230 hab. (+28%) après 1999; elle a pour annexe au NO le hameau des Horgnes.

La Houssoye (610 hab., 650 ha dont 170 de bois), 12 km NE de Chaumont-en-Vexin sur la route de Gisors (D981), a un château de 1780 qui abrite une maison de repos médicalisée.

Porcheux (660 hab., 471 ha), 9 km NNE de Chaumont-en-Vexin, est un long village-rue, qui a gagné un lotissement et 400 hab. depuis 1999 (+154%); hameau-rue du Petit Boissy au NE, hameau du Saussay au nord, sur la D981.

Thibivillers (190 Thibivillois, 635 ha) est 6 km NNE de Chaumont-en-Vexin, avec une église inscrite du 16e s. à haut clocher.

Boutencourt (210 Boutencourtois, 751 ha), 8 km NNO de Chaumont-en-Vexin, est au bord de l’Aunete; château avec parc et étang.

Jaméricourt (330 Jaméricourtois, 425 ha), 5 km au nord de Chaumont-en-Vexin, complète son village juste au SO par le hameau d’Hardencourt. La D981 traverse tout le finage un peu à l’ouest. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+65%).

Énencourt-Léage (130 hab., 446 ha), 7 km NO de Chaumont-en-Vexin, est dans la vallée de l’Aunette; église inscrite du 11e s., château. La commune avait été réunie à Villers-sur-Trie de 1825 à 1832.

Villers-sur-Trie (340 hab., 405 ha) est à 8 km NO de Chaumont-en-Vexin, au nord de Trie-Château. Elle avait été réunie à Énencourt de 1825 à 1832; elle a gagné 40 hab. après 1999.

Éragny-sur-Epte (600 Éragniens, 853 ha) 12 km NO de Chaumont-en-Vexin, 4 km au nord de Gisors et limitrophe de la Seine-Maritime, est sur la rive gauche de l’Epte le long de la D918 et de la voie ferrée. Elle accueille au sud (Saint-Charles) la fabrique de bases pharmaceutiques et d’insuline Amphastar (140 sal., États-Unis, ex-Akzo). Le peintre Pissarro s’était retiré à Éragny de 1884 à sa mort en 1903; la commune entretient son atelier et son jardin. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999. La mention sur-Epte est de 1936.

Trie-Château (1 970 Trie-Châtelains, 929 ha dont 333 de bois) est à 6 km ONO de Chaumont-en-Vexin, au bord de la Troësne, affluent de gauche de l’Epte, qui y reçoit l’Aunette sur sa rive droite. La commune, limitrophe de la Seine-Maritime, est devenue comme une banlieue de Gisors, avec des lotissements résidentiels, surtout au nord dans le bois de Villers. Elle n’avait que 730 hab. en 1954, et a gagné 480 hab. après 1999 (+32%). Son centre conserve des restes de fortifications et des maisons anciennes, un château fort à grosse tour réaménagé (l’Auditoire) et assorti d’un parc public, ainsi qu’une église romane du 12e s. à décors originaux, expression d’un «roman baroque du Vexin»; plus le dolmen de la Pierre Trouée sur le coteau qui domine la Troësne. Le château Sainte-Marguerite appartient à l’assemblée des Chambres d’agriculture et sert de centre de réunions et de formation. La commune a un petit ensemble d’industries avec les ateliers de menuiserie Élysée Fermetures (120 sal.), de mécanique Sermat (40 sal.), de métallerie Métalesca (escaliers, 20 sal.); maison de retraite (Les Jardins de la Tour, 55 sal.), centre commercial Leclerc (240 sal.). La D981 et la voie ferrée passent au sud du finage, encadrant le lotissement des Plumeloux, seul sur la rive gauche de la Troësne.

Trie-la-Ville (310 hab., 455 ha), 5 km ONO de Chaumont-en-Vexin, juste à l’est de Trie-Château, s’est séparée de celle-ci en 1835 avec 370 hab. La D981 traverse le finage à l’est; manoir d’Ilioré (17e s.) isolé tout au sud, sur la rive gauche de la Troësne.

Chambors (320 Camborsiens, 665 ha dont 167 de bois), 8 km à l’ouest de Chaumont-en-Vexin, limitrophe de la Seine-Maritime, est sur la rive droite du Réveillon, sur le talus du plateau; nettoyage Deloffre (90sal.).

Delincourt (510 Delincourtois, 805 ha), 6 km OSO de Chaumont-en-Vexin, est au bord du Réveilon, affluent de l’Epte, et dans un vallon affluent de gauche, au sein d’un finage un peu accidenté; église inscrite; hameaux d’Égremont et des Cerisiers au sud.

Lattainville (170 Lattainvillois, 344 ha), 7 km OSO de Chaumont-en-Vexin, est limitrophe de la Seine-Maritime. Le village se cache dans une anfractuosité du coteau à l’est de l’Epte. La D915 traverse le finage au sud sur le plateau.

Courcelles-lès-Gisors (830 hab., 692 ha), 13 km OSO de Chaumont-en-Vexin, limitrophe de la Seine-Maritime, est dans la vallée de l’Epte à 3 km au sud-ouest de Gisors; elle a quelques petites entreprises. La commune a absorbé en 1825 celle de Beausseré, à l’ouest, dont subsistent le hameau de même nom au bord de l’Epte, celui de Mauréaumont au pied du relief.

Boury-en-Vexin (350 Bouryciens, 1 109 ha dont 215 de bois), 14 km OSO de Chaumont-en-Vexin dans les collines, est limitrophe du Val-d’Oise et de la Seine-Maritime à la fois. Elle expose un château de 1685 revu par Hardouin-Mansart; à l’ouest, elle possède une large part de la plaine de l’Epte; tout à l’est, dans une queue du finage, s’est ouvert dans les bois le parc de loisirs d’Hérouval (Baby Loisirs, 20 sal.). La mention «en Vexin» est de 1909; +40 hab. après 1999.

Vaudancourt (170 hab., 467 ha), 12 km OSO de Chaumont-en-Vexin, 6 km au sud de Gisors, a un château du 17e s., mais remanié au 19e, avec parc à l’anglaise et verger de petits fruits. Le village est sur un mamelon de la côte.

Parnes (350 hab., 1 243 ha dont 222 de bois), 14 km SO de Chaumont-en-Vexin, limitrophe du Val-d’Oise, a son village dans un vallon qui descend vers l’Epte et s’orne d’une église intéressante à fondement roman; hameaux d’Ancourt à l’ouest, de Chaudry au SE. À l’écart du village dans un bois, au SE, s’isole le grand château d’Alincourt (15e et 17e s.). Parnes est le lieu natal du dessinateur Henri Monnier (1799-1877), le célèbre créateur de Monsieur Prudhomme.

Montjavoult (490 Montjoviciens, 1 673 ha dont 267 de bois), 10 km SO de Chaumont-en-Vexin et 9 km au sud de Gisors, est limitrophe du Val-d’Oise. Le village est sur une butte, avec une église complexe à beau portail renaissance. Le nom de la commune vient du mont Jupiter (207 m), une butte qui fut un haut lieu religieux de la tribu gauloise des Véliocasses et fut probablement un mont joux (boisé) remotivé. Le finage comprend plusieurs gros hameaux, dont le Vouast et Beaugrenier à l’est sur le relief, le Bout du Bois au sud-est, Hérouval au nord au creux d’un vallon, avec un peu au nord le parc d’attraction d’Hérouval.

Montagny-en-Vexin (690 hab., 418 ha), 11 km SO de Chaumont-en-Vexin, limitrophe du Val-d’Oise, a son village à l’ouest de la butte boisée de la Molière (213 m) qui domine de 80 m le plateau du Vexin. Il s’est entouré de lotissements: les Fermettes au sud, la Maladrerie au nord-ouest; «en Vexin» est de 1897. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+23%).

Serans (210 Seranais, 879 ha dont 143 de bois) est à 12 km SSO de Chaumont-en-Vexin et limitrophe du Val-d’Oise. Le village est au sud de la butte de la Molière sur la D153, a un château du 17e s. et une église d’origine romane mais à façade flamboyante. Son finage traverse la butte en s’étranglant, et comprend ainsi au nord une assez vaste étendue où s’isole le hameau du Petit Serans.

Hadancourt-le-Haut-Clocher (380 hab., 867 ha dont 157 de bois), 10 km SO de Chaumont-en-Vexin, limitrophe du Val-d’Oise à l’est, a une église classée, et des hameaux sur le flanc oriental de la butte de la Molière, Lèvemont (ancienne commune absorbée en 1825), Damval et le Mesnil-Lance-Levée.

Boubiers (420 hab., 1 035 ha), 6 km au sud de Chaumont-en-Vexin, est à la source du Réveillon, et s’orne d’une petite église classée du 12e s. Son finage comprend au sud le hameau du Fayel sur la D915 (ex-N15). La D153 traverse le finage à l’est. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Reilly (130 Reillacois, 832 ha dont 150 de bois), 4 km au SO de Chaumont-en-Vexin, est dans la petite vallée du Réveillon qui descend vers Gisors; sur le plateau au nord, Valéo fabrique des balais d’essuie-glace (80 sal.); chapelle et moulin du manoir de Saint-Germer (14e s.) au village.

Liancourt-Saint-Pierre (610 Liancourtois, 1 269 ha), au pied de la côte éocène à 4 km SE de Chaumont-en-Vexin, a une source d’eau minérale exploitée depuis 1892 (les Grands Jardins), et une église des 11e et 16e s. Au sud, déchèterie et gare sur la voie de Pontoise à Gisors et Dieppe sur le plateau; au nord, en contrebas, cours de la Troësne et canal de Marquemont.

Loconville (340 Loconvillois, 553 ha) est à 4 km ESE de Chaumont-en-Vexin sur la D923; Grand Marais et canal de la Garenne au sud, à la limite de Liancourt; +80 hab. depuis 1999 (+30%).

Fay-les-Étangs (470 hab., 347 ha dont 135 de bois) est à 6 km ESE de Chaumont-en-Vexin. Le village est frôlé au nord par la D923 et accompagné d’un château au SE; au sud, canal de Marquemont. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+27%). La mention les-Étangs a été ajoutée en 1965, du nom d’un lieu-dit au SO qui n’a plus guère qu’un étang.

Fleury (580 hab., 629 ha), 8 km ESE de Chaumont-en-Vexin, est longée par la D3 et le ru du Mesnil; château, église inscrite du 12e au 16e s., quelques petites entreprises dont la mécanique Seremat (30 sal.) avec petite zone d’activités et hameau de Neuvillette au sud; +90 hab. après 1999.

Fresne-Léguillon (450 hab., 731 ha), 9 km à l’’est de Chaumont-en-Vexin est dans la petite vallée du Mesnil, affluent de droite de la Troësne, et traversée par la D923; église inscrite des 13e et 16e s., gros hameau de Heulecourt au sud-est, bois de Fresnes au NE.

Senots (350 hab., 625 ha), 11 km à l’est de Chaumont-en-Vexin, est au bord du Mesnil avec un camping. Le finage contient à l’est une grande extension autour du hameau de Bléquencourt, où coule le ru de Pouilly; +70 hab. depuis 1999.

Monneville (790 Monnevillais, 919 ha), 11 km au SE de Chaumont-en-Vexin sur la D3, est sur le plateau éocène. Elle possède au hameau de Marquemont, sur un promontoire de la côte éocène, une église ruinée du 13e s. issue d’un prieuré, et un vieux manoir. La Troësne et le canal de Marquemont sont en contrebas; maison de retraite Le Val Fleury (35 sal.); +40 hab. après 1999.

Tourly (170 hab., 332 ha), 18 km SE de Chaumont-en-Vexin, a son village juste au bas de la côte éocène; le canal de Marquemont est à la limite nord.

Lavilletertre (660 Villetertrois, 1 622 ha dont 400 de bois), 9 km SSE de Chaumont-en-Vexin, limitrophe du Val-d’Oise, est sur le plateau éocène à l’une des sources de la Viosne qui s’encaisse au sud et va jusqu’à Pontoise; château du 18e s., actuelle propriété des moines hospitaliers, et une église du 12e s. d’un gothique très précoce; centre d’aide par le travail des Trois Sources et des Sablons, et institut médico-éducatif. Le hameau de Romesnil est au sud-est; isolé dans un bois à la limite de l’Île-de-France, non loin de Chars, se cache le château de Saint-Cyr-sur-Chars (17e s.). La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Bouconvillers (390 Bouconvillerois, 479 ha), 11 km SSE de Chaumont-en-Vexin, est limitrophe du Val-d’Oise. Le village est sur la D915, avec une église inscrite des 12e-13e s., et au SO un château avec jardins de Le Nôtre (17e s.); transports TC (65 sal.).

Lierville (220 hab., 775 ha), 9 km au sud de Chaumont-en-Vexin est à un carrefour de routes sur l’ex-N15 (D915). Le village s’orne d’une église inscrite du 12e s. à beau portail; il a pour annexe au nord-est le hameau du Bois-Guillaume, avec le château du Boulleaume (17e et 19e s.); gros centre d’enfouissement technique à la limite NE du finage, associé à la déchèterie de Liancourt et au bord de la voie ferrée de Pontoise Gisors.