Vienne et Gartempe

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communauté de communes du sud-est de la Vienne, naguère Montmorillonnais, associant 55 communes, 41 000 hab. sur 157 300 ha, soit presque un quart du département. Le siège est à Montmorillon. Lussac-les-Châteaux et Valdivienne ont aussi plus de 2 000 hab.

Pindray (270 Pindraysiens, 2 674 ha dont 349 de bois), 11 km NNE de Montmorillon, est un village perché au bord d’un vallon débouchant sur la Gartempe, dont le cours fixe la limite orientale de la commune. Sur le coteau de la Gartempe se dédouble le hameau de la Roche Beaussaint; tout au SE sur le même coteau, hameau et curieux château de Pruniers, néogothique du 19e s. sur une base des 13e et 15e s., à trois tours et à fresques, nanti d’un très vieux pigeonnier de 1 024 boulins.

Jouhet (530 Jouhétiens, 2 553 ha dont 297 de bois) est à 8 km NNO de Montmorillon sur la rive droite de la Gartempe; une chapelle funéraire de 1502 à peintures murales; vieux moulin de la Roche en aval sur la Gartempe; château de la Contour; village de vacances. Le finage s’étend vers le sud-est, englobant le gros hameau de Rillé. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Leignes-sur-Fontaine (640 Leignois 3 237 ha dont 333 de bois), 13 km NNO de Montmorillon, 14 km au sud-est de Chauvigny, est dans un paysage vallonné par les têtes du ru de Salvert, agrémentées d’une dizaine d’étangs; église de preuré classée (12e et 17e s.), hameaux de Fontprévoir à l’ouest, Servon au sud-ouest, Tussac à l’est (avec château du 16e s.), les Chaumes et Poiroux côté nord; château de Vaucour (16e s.) isolé au NO; + 120 hab. depuis 1999.

Antigny (580 Antignois, 4 393 ha dont 764 de bois), 15 km au nord de Montmorillon sur la rive gauche de la Vienne, a une église des 12e et 14e s. et une lanterne des morts. Au sud, le château de Bois Morand a été restauré à la façon du 16e s. Le finage s’étend des deux côtés de la Gartempe, plus largement à l’ouest qu’à l’est; des chemins signalent une ancienne voie romaine qui le traverse d’est en ouest. À sa pointe nord, il contient une partie de l’habitat de Saint-Savin (la Vigne aux Moines).

Fleix (140 hab., 915 ha dont 116 de bois), 21 km NO de Montmorillon, est à 10 km ESE de Chauvigny; voie des Romains au sud du finage, N151 au nord; château du Charrault (17e-19e) au SO.

Lauthiers (70 Althériens, 816 ha), 26 km NO de Montmorillon, 9 km ENE de Chauvigny, a un habitat tout dispersé; château de la Motte (18e s.).

Paizay-le-Sec (480 Paizayins, 3 465 ha dont 180 de bois), 21 km NNO de Montmorillon et 12 km à l’est de Chauvigny sur la N151 (D951), a beaucoup perdu (750 hab. en 1954) jusqu’en 1999 mais vient de regagner 110 hab. depuis 1999; château des Clerbaudières (17e et 19e s.) et hameau de Bois-Joubert près du village au nord, manoir de Champagne (17e s.) au NO.

La Bussière (330 hab., 3 209 ha dont 440 de bois), 9 km NNO de Saint-Savin, 29 km au nord de Montmorillon, a un manoir du 17e s. avec village de vacances de 50 logements. Le finage est bordé au NE par la Gartempe, au hameau de la Berthollière équipé pour les loisirs et le nautisme; un peu en amont, le finage déborde à l’est de la Gartempe, avec un pont et un dolmen à Busserais.

Saint-Pierre-de-Maillé (900 Maillois, 7 489 ha dont 1 612 de bois), 35 km au nord de Montmorillon et 5 km OSO d’Angles-sur-l’Anglin, au bord de la Gartempe, est à la tête d’une commune étendue de part et d’autre de la Gartempe. Le finage englobe à l’ouest le bois du Chillou (760 ha), et va à l’est jusqu’aux parois escarpées de la Guignoterie au-dessus de l’Anglin (site d’escalade). Le village est sur la rive droite de la Gartempe; camping rive gauche. Au nord sur le coteau gauche de la Gartempe, se cachent les grottes des Cottets; au sud, plusieurs châteaux se montrent, dont ceux de la Guittière (13e au 19e s.) et de la Roche à Guet (15e au 18e), presque face à face et perchés au-dessus de la Gartempe. Deux parcs éoliens, l’un de 5 machines Eviag (12,5 MW), l’autre de 5 Fuhrländer (12,5 MW) ont été ouverts en 2009 au NO du finage pour l’allemand Volkswind.

Nalliers (330 Nalliérois, 1 603 ha dont 246 de bois), 23 km au nord de Montmorillon est sur la rive droite de la Gartempe mais a été doublé rive gauche par un faubourg devenu aussi peuplé que le village originel, avec château et base de loisirs. Le finage s’étend surtout à l’est, où il atteint la limite du département de l’Indre, mais non l’Anglin.

Saint-Savin (880 Saint-Savinois, 1 880 ha dont 252 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km au nord de Montmorillon, sur la rive gauche de la Gartempe. Le village est célèbre pour les fresques bibliques de son église romane à clocher carré du 11e s., sans doute le plus bel ensemble du genre existant en France; il montre en outre un logis abbatial du 15e s. (musée) et un pont gothique du 13e. La trace d’une voie romaine allant de Poitiers à Ingrandes et Le Blanc se suit par des sentiers au sud de Saint-Savin, où elle dessine une grande courbe évitant le village.

Saint-Savin, «station verte de vacances», a un collège public. Elle avait une usine de poids et de prix avec la fabrique de lingerie féminine Aubade, de plus de 300 personnes encore en 2005; la marque a été créée en 1958 par la famille Pasquier, succédant à une fabrication de corsets lancée en 1875 par le docteur Bernard; mais Aubade appartient depuis 2005 au suisse Calida, qui a procédé à des licenciements massifs en 2009 , en partie au profit d’un site tunisien, et l’effectif déclaré est tombé à 35 salariés, uniquement occupés à des expéditions et des procédures douanières. La population fut de 1 700 hab. en 1886, et encore 1 400 dans les années 1940; stabilisée vers 1 000 hab. depuis 1980, elle a encore perdu 140 hab. depuis 1999.

Saint-Germain (960 Germinois, 2 023 ha dont 334 de bois), 18 km au nord de Montmorillon, juste en face de Saint-Savin sur la rive droite de la Gartempe, ne fait qu’un avec elle et accueille les principales entreprises de la petite agglomération; bétons Tartarin (70 sal.), sacs plastiques Sak Plast (30 sal.), transports Moreau (55 sal.). Son finage, bordé au SE par la grande courbe de la voie romaine, et traversé par la D951, atteint la limite de l’Indre près d’Ingrandes; -80 hab. depuis 1999.

Villemort (110 Villemortois, 442 ha dont 115 de bois), 15 km NNE de Montmorillon, est une petite commune, avec un château des 13e et 17e s. à deux tours rondes coiffées.

Béthines (480 Béthinois, 3 702 ha dont 637 de bois), 17 km NNE de Montmorillon sur le Salleron, affluent de l’Anglin; église inscrite du 12e s., château de Lortet au sud-ouest. Le finage est limitrophe de l’Indre.

Haims (230 Haimsois, 3 225 ha dont 363 de bois) est à 9 km NE de Montmorillon; son finage touche à l’est à la vallée du Salleron.

Journet (380 Journetains, 5 851 ha dont 712 de bois), 8 km ENE de Montmorillon, a une lanterne des morts et englobe le champ de tir de Montmorillon dans une zone d’étangs au sud (les Brandes de Gardéché). Isolée au nord de la commune, l’église romane de Villesalem (12e s.), récemment restaurée, est issue d’un prieuré de Fontevraud et conserve des peintures murales et de belles sculptures. Le finage est traversé à l’est. par le Salleron, au sud par la D727. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999.

Liglet (320 Liglétiens, 5 253 ha dont 518 de bois), 21 km ENE de Montmorillon, est une commune étendue, limitrophe de l’Indre et traversée par la vallée encaissée et sinueuse de la Benaize, affluent de l’Anglin; au sud, hameau, châteaux et abbaye de Fontmorand au bord du Corcheron, affluent de droite de la Benaize, qui confllue avec elle au nord du finage. Tout à l’ouest se remarque la colline du Pilory, au passge de la D675 et à la limite de Journet.

La Trimouille (920 Trimouillais, 4 165 ha dont 253 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km ENE de Montmorillon, sur la rive gauche de la Benaize au carrefour des D675 et D727; vivarium de reptiles (l’Île au Serpent), camping. La commune a eu 1 950 hab. en 1861 et s’est lentement dépeuplée au 20e siècle; +120 hab. depuis 1999; couverture Abaux (30 sal.).

Thollet (160 Thollétois, 2 992 ha dont 126 de bois), 23 km à l’est de Montmorillon, est sur la rive droite de la Benaize à un confluent de vallon, dans un paysage très bocager à la limite de l’Indre. À l’extrême ouest, la Benaize conflue avec l’Asse.

Coulonges (240 hab., 1 835 ha), 28 km ESE de Montmorillon, est sur le plateau près du cours encaissé de la Benaize. Un hameau de Benaize complète l’habitat juste à l’ouest, au-dessus d’un méandre de la rivière. La commune est surtout connue pour la foire mensuelle aux ovins et caprins des Hérolles, un gros hameau à 5 km au NNE du village à la limite du département, avec petit centre commercial. Le champ de foire est signalé par douze modelages d’animaux grandeur nature, en tôle d’acier thermolaquée, œuvres de Frédéric Laffont et Françoise Mayéras, de 2004. La commun est à la fois limitrophe de l’Indre et de la Haute-Vienne, et à la limite du massif ancien.

Brigueil-le-Chantre (520 Brigueillais, 5 379 ha dont 346 de bois), 21 km ESE de Montmorillon, est un village perché sur étroit promontoire de méandre de l’Asse, flanqué à l’est d’un autre méandre qui porte le hameau des Vaux, au bord de l’Asse, affluent de rive gauche de la Benaize. La D675 traverse le finage un peu à l’ouest sur le plateau. Un village de vacances, maison de retraite médicale (Medica, les Budléias, 60 sal.). La commune a 90 habitants de moins qu’en 1999.

Saint-Léomer (190 Saint-Léomérois, 2 867 ha dont 357 de bois), 12 km à l’est de Montmorillon, est un petit village sur une butte au-dessus du Salleron, qui traverse toute la commune sans s’y encaisser. Le champ de manœuvre militaire de la Bodinière occupe l’ouest du finage, avec les étangs Gadoret et Grolleau; au sud, vestiges gallo-romains au Chiron.

Bourg-Archambault (200 Bourg-Archambaugeois, 2 433 ha dont 306 de bois), 12 km ESE de Montmorillon, a un château du 15e s. à grandes douves et châtelet. Le finage est limitrophe de la Haute-Vienne. Le Salleron borde la finage au SO et le traverse au nord.

Lathus-Saint-Rémy (1 240 Lathusiens, 9 828 ha), 13 km SE de Montmorillon, limitrophe de la Haute-Vienne, résulted’une fusion de 1973. La Gartempe travers le finage au SO et s’y encaisse dans le granite aux Portes d’Enfer, en un site de rapides et de parois abruptes apprécié pour l’escalade et les sports nautiques; base de plein air et maison des jeunes et de la culture; maison de retraite (La Rochette, 25 sal.) dolmens et étangs à l’est de la commune. Lathus seule, à l’est, avait atteint 2 400 hab. dans les années 1870 et son habitat s’étire le long des routes sur près de 3 km; châteaux de la Ché tout au SE, du Cluzeau à l’est, d’Ouzilly au nord; son finage est traversé par la voie ferrée de Poitiers à Limoges (arrêt au village). Saint-Rémy-en-Montmorillon subsiste comme hameau à l’ouest, au croisement des D5 et D10. La N147 traverse le finage à son extrémité sud-occidentale. La population diminue depuis, y compris après la fusion mais le mouvement semble se ralentir (-60 hab. après 1999).

Plaisance (170 Plaisançois, 1 311 ha dont 476 de bois), 12 km au sud de Montmorillon sur le plateau, a un caveau mérovingien. Le petit village est tout au NE d’un finage qui s’étire vers le SO où il atteint la N147 et englobe le dolmen de la Pierre Levée, près de l’étang de la Pierre Folle.

Moulismes (390 Moulismois, 2 906 ha dont 118 de bois), 13 km SSO de Montmorillon, est un village sur la N147. La Petite Biourde traverse le finage en direction de l’ouest.

Saulgé (1 040 Salgéens, 6 231 ha dont 737 de bois), 6 km au sud de Montmorillon, au bord de la Gartempe rive gauche, était connue pour ses moulins à papier, tour à tour transformés en minoteries ou brasseries; appareils d’éclairage SFEL (35 sal.); ruines médiévales au sud-est du village, bois de l’Hospice (420 ha) à l’ouest, avec des étangs dont celui de Beaufour (27 ha), zone protégée Natura 2000; châteaux Feydeau et Beaupuy au sud. Vers le sud-est, longue queue s’insère entre Plaisance et Saint-Rémy, en partie le long de la Gartempe. Saulgé a eu jusqu’à près de 1 600 hab. en 1886, mais sa population est à peu près stable depuis 1950. L’habitat se densifie au nord aux abords de la Gartempe à proximité de Montmorillon (le Moulin des Dames).

Sillars (640 hab., 6 079 ha dont 684 de bois), 12 km à l’ouest de Montmorillon, est traversée par la voie ferrée de Poitiers à Limoges, le long de laquelle était un camp militaire (160 ha); dolmen au sud de la commune. Au sud-ouest, château et beau parc de la Foucardière et hameau de la Bobilière. Tout à l’est, l’urbanisation de Montmorillon déborde un peu sur le finage de Sillars aux abords de la D727.

Chapelle-Viviers (600 Chapellois, 1 408 ha dont 105 de bois) est à 14 km ONO de Montmorillon; négoce de mobilier Hailo (35 sal.). Le village domine la vallée du Servon, à l’est, ornée d’un étang avec espace de loisir et camping. Au sud, plusieurs hameaux dont Gremont, Chaume; manoirs de Theil-au-Servant (18e s.) et de la Baudinière (17e s.) autour du vallon encaissé de l’Aubineau. La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+36%).

Lussac-les-Châteaux est un gros bourg à l’ouest de Montmorillon, qui sert un ensemble de communes.

Mazerolles (860 Mazerollais, 2 125 ha dont 352 de bois), 3 km à l’ouest de Lussac de l’autre côté de la Vienne, complète les activités du bourg avec de petits ateliers et a gagné 110 hab. après 1999; installations électriques Lumelec (30 sal.), bétons Tartarin (20 sal.), nettoyage Top Assistance Anjou (25 sal.). L’habitat se divise entre entre le village, au pied du coteau, et les abords du pont sur la Vienne à 1 km (le Pont, les Aubeniaux). Au nord dans la plaine de la Vienne, gros hameau de Loubressac et dolmen de la Pierre Levée. C’est à Mazerolles que la N147 et la voie ferrée de Limoges à Poitiers traversent la Vienne.

Civaux (1 220 Civaliens, 2 639 ha dont 442 de bois), 7 km NNO de Lussac sur la rive gauche de la Vienne, juste en aval de Mazerolles, a été choisie comme site de la centrale nucléaire poitevine, installée en 1998 et en production à partir de 2000 (1 450 MW, 20 GWh/an); elle emploie 880 personnes; ingénierie de radioprotection Cerap (25 sal.). Civaux était bien connue auparavant à un tout autre titre, comme village d’art et d’histoire: nécropole mérovingienne et musée archéologique associé, belle église romane du 10e s. à chapiteaux sculptés. La commune a aussi un complexe de sports aquatiques Vert Marine (30 sal.). La population s’est accrue de 360 hab. depuis 1999 (+43%).

À Lhommaizé (860 Lhommaizéens, 3 059 ha dont 865 de bois), 11 km au NO de Lussac sur la route de Poitiers (N147), se tient auprès d’un étang le château de la Forge, dans la vallée de la Dive qui longe aussi le village, et conflue avec la Vienne un peu plus loin à Valdivienne; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. La voie ferrée traverse le finage au nord.

Verrières (1 040 Verriérois, 1 958 ha), 11 km à l’ouest de Lussac, a progressé de 230 hab. depuis 1999; une petite fabrique de matériel de travaux publics (Blanchard, 35sal.). Le village est au bord de la Dive, enrichie de plusieurs étangs en amont de celui de la Forge; dolmen, château.

Saint-Laurent-de-Jourdes (210 hab., 1 796 ha dont 644 de bois), 16 km à l’ouest de Lussac, petit village drainé par le Rin, qui rejoint la Dive à Verrières, contient au nord une partie de la forêt de Verrières, au sud le grand bois des Cartes (450 ha). La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Bouresse (600 Bouressois, 3 662 ha dont 360 de bois), 10 km OSO de Lussac sur la D8 rectiligne, est à à la source de la Dive; église romane, fortifiée au 15e s., château des Vaux et, un peu au nord au bord de la Dive, donjon de la Rigaudière, du 15e s. aussi; elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Gouex (510 Gouexquis, 1 816 ha dont 322 de bois) est sur la rive gauche de la Vienne, 6 km au sud de Lussac en face du confluent des Bourdes; barrage sur la Vienne, forêt de Gouex (280 ha) à l’ouest; aire de loisirs et camping, hameau des Bordes au nord; grottes dans la vallée de Goberte au NO.

Persac (790 Persacois, 5 941 ha dont 831 de bois), 8 km au sud de Lussac, est sur l’interfluve des vallées encaissées de la Grande et de la Petite Bourde, qui aboutissent ensemble à la rive droite de la Vienne, face à Gouex. Son vaste finage est parsemé de nombreux châteaux, surtout des 15e-16e s.; hameau du Port sur la Vienne face à Queaux. La N147 traverse le finage au NE La commune a eu tout près de 2 000 hab. en 1891 et se dépeuple continûment depuis, perdant100 hab. depuis 1999.

Queaux (520 Caïocains, 5 264 ha dont 780 de bois) est à 12 km au nord de L’Isle-Jourdain, 26 km SO de Montmorillon. Le finage étendu englobe au nord-ouest le bois de la Bougrière, avec étangs, au SO celui des Maugas. Le coteau de la Vienne est un lieu de châteaux: au nord du village, Fougeret (15e-16e), les Sablonnières (19e), les Cordeliers; à l’angle SE, ruines du château de Messelière (15e). Le village est sur ce coteau gauche de la Vienne, escarpé; église romane, camping dans la petite plaine au pied. Le gentilé est une préciosité récente fondée sur une écriture possible du nom du village au 9e s. (Caioca), dont le sens est fort incertain. La commune a eu plus de 1 700 hab. vers 1880, 1 200 en 1954, a perdu 90 hab. depuis 1999.

Usson-du-Poitou (1 290 Ussonnais, 7 264 ha dont 439 de bois) est à 16 km ONO de L’Isle-Jourdain, 41 km SO de Montmorillon sur un promontoire de confluence de la Clouère, près du croisement des D741 et 727. Le nom évoque précisément une éminence. Une jolie église romane classée, plusieurs châteaux dont Arton au sud, Busseroux au nord au bord de la Clouère; hameaux de Fleuransant au SE, la Font d’Usson au nord, quelques grosses fermes comme Chanteloup au nord. De nombreux toponymes évoquent les Brandes. Au NE, groupe d’étangs de Beauregard (pêche). L’activité est animée par l’entreprise de carrières et transports Iribarren (45 et 45 sal.), l’atelier des sièges Duvivier (canapés, 65 sal.). Le nom était simplement Usson avant 1895; elle avait alors 2 600 hab. et sa population a diminué depuis, au moins jusqu’en 1975, puis s’est à peu près stabilisée; elle aurait reperdu 100 habitants depuis 1999.

Le Vigeant (740 hab., 6 436 ha dont 486 de bois) est à 4 km OSO de L’Isle-Jourdain, sur le plateau à l’ouest de la Vienne; église classée. La commune accueille au sud-ouest le siège et le gros abattoir d’ovins de la Sodem (Société des éleveurs de moutons, 110 sal., 7 000 t/an). Au sud a été dessiné un circuit d’entraînement du Val de Vienne, de 3 800 m pour autos et motos avec école de pilotage. La cité d’accueil de la Rye a hébergé des harkis à partir de 1962, sur un ancien terrain militaire, mais il n’en reste que des traces. Juste au sud, centre éducatif fermé Nouvel Horizon (AFPA). Le Vigeant a dépassé les 2 000 hab. de 1886 à 1906, et avait encore 1 400 hab. en 1968; elle en a perdu 120 depuis 1999. Le finage a de nombreux étangs collinaires; il comprend à l’est, au-dessus de la Vienne, dont le cours est alérgi par plusieurs barrages, le hameau de Bourpeuil, faubourg de pont de L’Isle-Jourdain, et le petit Port de Salles au SE. Au NO, une déchetterie a reçu une centrale photovoltaïque de 8 ha (3,7 MW, groupe Séché) dans un parc clos de 21 ha.

Saint-Martin-l’Ars (390 Saint-Martinois, 4 176 ha dont 283 de bois) à 13 km à l’ouest de L’Isle-Jourdain, est dans la vallée du Clain à la traversée de la D 741; château du 15e s., étang et espace de loisirs naturels du site du Pont Creusé. Au nord, dolmens des Bars-Villaigues près du Clain. Au sud, l’abbaye ruinée de la Réau (12e au 18e s.), qui conserve de gros bâtiments du 17e s., est au bord du Clain; non loin, gros élevage industriel d’ovins de la Sodem à la Brunetière. La Clouère traverse tout le finage à l’est.

Mauprévoir (630 Mauprévosiens, 4 859 ha dont 509 de bois), à 15 km SO de L’Isle-Jourdain, dans la vallée du Payroux, affluent du Clain, en un paysage agrémenté d’étangs et de bois qui s’étend aussi dans la partie occidentale de la commune de Pressac. Une zone humide (znieff) de 3 600 ha est ainsi définie autour de l’étang de Combourg (23 ha), connu pour ses hérons et ses poissons, et du bois de Charroux au sud. Mauprévoir a eu 1 400 hab. en 1891 et s’est constamment dépeuplée depuis. Le village a un château, et propose la Promenade des Confidences, balisée et informée; château de la Philippière à l’est , restes d’une ancienne abbaye au NO, à l’Age Pariolle, où reste un ancien four à chaux protégé près de la voie ferrée désaffectée. De nombreux lieux-dits en Tenue, dont une Tenue du Cul au nord, dominant le creux d’un vallon. Le Clain traverse le finage à l’est, longé à distance par la D741 rectlfigne. AU SO, la commune est limitrophe de la Charente.

Pressac (580 Pressacois, 4 921 ha dont 487 de bois), 20 km SO de L’Isle-Jourdain, 52 km SO de Montmorillon, est au bord du Clain au carrefour des D741, D148 et D34.et a conservé d’anciennes maisons et une église romane classée (12e s.), ainsi que quelques foires. Le massif ancien apparaît dans la vallée du Clain; nombreux étangs de retenue, château de la Jarrige au sud, rocade de la D 148. La commune est limitrophe de la Charente.

Availles-Limouzine (1 310 Availlais, 5 790 ha dont 246 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Vienne dans l’arrondissement de Montmorillon, 45 km au SO de celle-ci, 18 km au sud de L’Isle-Jourdain et limitrophe de la Charente à 13 km au nord de Confolens. Le bourg est sur la rive gauche de la Vienne dont le plan d’eau est élargi parle barrage de Jousseau, avec centrale électrique, à la limite nord du finage. Il fut une station thermale, mais a abandonné ce rôle. La principale activité est une boulangerie-pâtisserie industrielle (Nault, 80 sal.).

La commune accueille aussi un village de gîtes, avec un parc de loisirs et camping dans la petite plaine de rive droite; école de pilotage tous terrains au NE avec site Deval’kart. Elle a eu 2 300 hab. en 1901 et sa population diminue depuis. Son finage s’étend des deux côtés de la Vienne sur le massif ancien; grand étang de Fondeube (35 ha) et hameaux de Lhubert et de l’Age Voulergne au NE, hameau des Séraillères au nord à l’ouest de la Vienne, château du Bouchet au NO. La Pierre Fade est un menhir érigé en bord de Vienne, rive gauche, un peu au nord du village. La Clouère coule tout à l’ouest du finage, qui est limitrophe du département de la Charente. La commune accueille depuis 2008 un parc de 7 éoliennes Repower (14 MW) du groupe Falck.

Asnières-sur-Blour (180 hab., 3 249 ha dont 413 de bois) est à 13 km SE de L’Isle-Jourdain, à la limite de la Charente et de la Haute-Vienne; plusieurs étangs, dont celui de Villedon (40 ha) au sud-est, réputé pour ses carpes. La forêt des Vieilles Forges occupe la partie occidentale du finage. La Blourde traverse le finage au centre, accueillant à droite le Blour à sa sortie.

Luchapt (260 Luchaptais, 2 639 ha) est à 11 km SE de L’Isle-Jourdain. Le village est petit, perché sur le versant droit de la Blourde, mais relayé par plusieurs hameaux de part et d’autre de la vallée encaissée, comme Villechampagne à l’est. À la pointe nord, ferme animalière avec élevage de cervidés (Vallée des Cerfs, 54 ha); la commune avait plus de 1 000 hab. en 1900; elle en a encore perdu 40 après 1999.

Millac (570 Milhacois, 4 059 ha dont 375 de bois), 5 km au sud de L’Isle-Jourdain, bénéficie au sud d’une petite partie du lac de barrage de Jousseau sur la Vienne, avec base nautique; barrage de la Roche tout en aval juste avant L’Isle-Jourdain. Le finage atteint au NE la vallée de la Blourde. La commune a culminé à 1 260 hab. en 1856 et en avait encore plus de 1 000 dans les années 1920. Plusieurs châteaux, dont Chalais au-dessus de la Vienne au nord du village, Puyferrier et Pont de Vaux au NE; hameaux de Bregoux et des Vieilles Forges au sud; parc éolien en préparation à la Croix de Challais, à l’est.

Mouterre-sur-Blourde (170 Mouterrois, 2 018 ha dont 155 de bois) est à 6 km SE de L’Isle-Jourdain. Le village est sur le flanc gauche de la vallée de la Biourde, qui s’encaisse dans les roches anciennes du plateau limousin; château de la Rochère sur versant droit de la Blourde au nord du village, hameau de la Roche au nord et carrière de roches anciennes en fond de vallée (société Irribaren). Une centrale photovoltaïque de la société mixte Sergies (2,7 MW) est installé à proximité de la carrière sur 4 ha.

L’Isle-Jourdain (1 180 Islois, 592 ha), est un ancien chef-lieu de canton du département de la Vienne dans l’arrondissement de Montmorillon, 33 km au SO de celle-ci. Le village occupe au bord de la Vienne, uniquement du côté droit, un site rocheux attrayant et plutôt escarpé; le clocher de l’église est l’ancien donjon du lieu. Le village a un collège public, une maison de retraite médicale (Jardin des Alisiers, 35 sal.), un camping et un parc de loisrs à Chardes, à la sortie nord, où est un barrage avec centrale électrique.; atelier de tôlerie (Trametal, 35 sal.), Intermarché (40 sal.); La Poste (20 sal.). À l’est, Saint-Paixent est une ancienne paroisse, intégrée à Millac en 1820 puis à L’Isle-Jourdain en 1847. Au bout du pont sur la rive gauche, le faubourg de Bourpeuil est dans la commune du Vigeant. L’Isle-Jourdain et trois communes voisines dont Le Vigeant et Millac forment ensemble une «station verte de vacances». La population communale est stable depuis 1936, un peu au-dessus du niveau du 19e s.; elle a diminué de 130 hab. entre 1999 et 2008.

Moussac (460 Moussacois, 2 469 ha) entre Queaux et L’Isle-Jourdain, à 7 km au nord de celle-ci, est un agréable petit village au bord de la Vienne, rive droite, avec hébergement de loisirs (un camping de 40 places, un quart de résidences secondaires) et une base nautique. Le finage s’étend des deux côtés de la Vienne, dont la plaine a un bon kilomètre de large entre deux coteaux abrupts; château des Roches sur le versant raide de rive gauche, hameaux de la Vergne au sud, rive droite; barrage de Balentru au nord. Moussac avait 1 200 hab. vers 1900 et se dépeuple encore (-60 hab. depuis 1999).

Nérignac (130 Nérignacois, 446 ha) est une petite commune sur le plateau, à 10 km NNE de L’Isle-Jourdain. La Grande Blourde limite son finage à l’ouest.

Adriers (730 Adriauds, 6 809 ha dont 397 de bois), 11 km ENE de L’Isle-Jourdain, 22 km SO de Montmorillon sur la D729, sert de village-centre dans une contrée un peu isolée, et a un centre d’aide par le travail, ainsi qu’une petite fonderie d’aluminium et zinc Adial (25 sal.); mais sa population, qui avait dépassé 2 000 hab. en 1890, baisse encore et a diminué de 90 hab. depuis 1999. Le sud du finage est très bocager; à l’est, des étangs rapprochés (40 ha ensemble) servent un élevage piscicole à la Guingauderie; château et chapelle de la Combe (19e s.) au NO, châteaux de Monterban au NE, Messignac au NO sur le versant droit de la Blourde. Le signal de Prun (231 m), au nord-ouest, est le point culminant du département de la Vienne. Deux parcs éoliens sont apparus dans la commune, chacun de 5 Vestas (10 MW), l’un au NO autour de la D112 (la Bouinade) à la société Voltitalia, l’autre (Teres Froides, aux Chaumes de Valence au SO du village) à Valorem.