Communauté de communes du Châtillonnais en Berry

Châtillonnais en Berry

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communauté de communes de l’Indre, associant 10 communes et 6 090 hab. sur 27 6000 ha. Le siège est à Châtillon-sur-Indre, seule à dépasse 2 000 hab. Limitrophe de l’Indre-et-Loire, son territoire s’étend des deux côtés de la vallée de l’Indre.

Saint-Cyran-du-Jambot (370 hab. dont 220 à part, 1 421 ha dont 222 de bois) est à 6 km au NO de Châtillon, limitrophe de l’Indre-et-Loire. Le village est au pied du coteau droit de l’Indre et abrite dans un château, depuis 1941, un gros lycée agricole catholique, aussi peuplé que le reste de la commune et spécialisé dans la filière équestre; châteaux de la Coquanderie et de Chaudenay à l’est. Le cours de l’Indre limite le finage au sud. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Fléré-la-Rivière (560 Fléréens, 2 531 ha dont 320 de bois) est à 7 km NO de Châtillon à la limite du département. Le village est dans la plaine de l’Indre sur la D943 (Tours-Châteauroux); camping avec étang, hameau de la Bataillerie au SE. Depuis 1968, la population reste au même niveau, mais a baissé de 60 hab. depuis 1999.

Cléré-du-Bois (250 Cléraciens, 3 613 ha dont 383 de bois) est à 10 km au sud-ouest de Châtillon, et limitrophe de l’Indre-et-Loire. Le paysage a des allures de Champagne, mais la Brenne est proche; château des Effes à l’ouest. La commune a eu plus de 800 hab. autour de 1850, mais l’érosion de la population semble bloquée depuis 1999.

Murs (130 Muriens, 2 305 ha dont 180 de bois) est à 8 km au sud de Châtillon; la population, qui a fortement chuté depuis 1954 (340 hab.), vient de se stabiliser. Le village est à la limite de la Brenne et flanqué d’étangs côté sud. Il a révélé des restes d’un habitat gaulois (oppidum dit camp de César, sur la côte du Crétacé).

Clion (1 040 Clionnais, 3 353 ha dont 354 de bois), 7 km SE de Châtillon, est du côté droit de l’Ozonce qui y conflue avec l’Indre au NO. Elle fut un marché gallo-romain (Claudiomagus) et a des restes de théâtre romain et de temples. La D943 fait un détour pour passer au village; petits ateliers de confection et d’agro-alimentaire (chocolaterie Jean Hervé, 30 sal.; huilerie Vigean, 35 sal.), maison pour enfants en difficulté et apprentis, maison de retraite. Au nord, au bord de l’Indre, au hameau du Vernet, se dresse le château de l’Île-Savary, carré à tours d’angle (15e et 17e); à l’est, hameau de Luché. Clion avait encore 1 750 hab. en 1954 et décroît depuis, perdant 130 hab. après 1999.

Le Tranger (180 Trangerois, 2 226 ha dont 380 de bois), 7 km SE de Châtillon, est au pied du coteau droit de l’Indre, juste au nord de Clion; petit château de la Mardelle au NO, hameau de Semblançay à l’ouest. La commune avait 540 hab. en 1872, 150 en 1999.

Saint-Médard (48 Marsiens, 1 260 ha dont 418 de bois), 8 km ENE de Châtillon, est une petite commune d’habitat dispersé, touchant au NO à la limite du département; bois des Palulais à l’est. Elle avait encore 150 hab. dans les années 1950, 220 en 1900; on dit Saint-Mar.

Palluau-sur-Indre (800 Palludéens, 4 155 ha dont 640 de bois), 13 km ESE de Châtillon, est un village perché sur le coteau droit de l’Indre dominé par un château féodal remanié aux 15e et 16e, flanqué de deux églises classées (12e au 14e); camping au pied du village sur la rive droite de l’Indre; château de Paray (19e) avec bois et petits étangs au nord-ouest. Le site est inscrit sur 75 ha. Le relief monte au nord sur le plateau de la Gâtine; château de la Joubardière au NE. La commune se dépeuple depuis 1954, où le nombre de ses habitants atteignait 1 500 (-40 hab. depuis 1999).

Arpheuilles (230 hab., 2 249 ha dont 132 de bois), 13 km SE de Châtillon, est au sud des précédentes. Son finage est traversé à l’ouest par l’Ozonce, qui y reçoit le Rideau, au bord duquel est le village. La commune a eu 680 hab. en 1851 et sa population baisse depuis.


Châtillon-sur-Indre

(2 620 Châtillonnais, 4 530 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Indre dans l’arrondissement de Châteauroux, 50 km ONO de la préfecture sur la rive gauche de l’Indre. Cette bourgade, aux confins SO de la Gâtine de Valençay et au passage du Berry en Touraine, fut nommée Indremont en 1793. Elle conserve de son rôle de place forte, sur une butte centrale, un donjon circulaire du 12e dit tour de César, des restes de fortifications et un château refait au 15e, à terrasse; une église classée des12e-13e; label deux fleurs. Elle a un hôpital local (5 lits médicaux, 280 en tout), un collège public et un collège privé, et quelques ateliers de mécanique (Mécaprécis, 45 sal.), pièces en catouchouc (Aflex, 40 sal.); installations électriques (Marteau, 25 sal.), magasins Intermarché (35 sal.) et Bricomarché (30 sal.), négoce d’habillement DPL (20 sal.); maçonnerie Viano (65 sal.); La Poste (25 sal.). Au sud, châteaux de Pouzieux et des Aulxjouannais, celui-ci dominant un long étang de barrage sur le Poinsonnet, qui devient la Parelle en aval, puis le Grand Rys avant le confluent avec l’Indre à la pointe NO de la commune. Le finage s’étend loin au nord de l’Indre, où il atteint le château et bois de Chaillou. La population communale est restée entre 3 400 et 3 900 hab. au cours des deux derniers siècles, mais a tendance à diminuer depuis 1970; elle a encore perdu 550 hab. depuis 1999. La commune est le siège de la communauté du Châtillonnais en Berry.