Communauté de communes Entre Beauce et Perche

Beauce et Perche (Entre)

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communauté de communes d’Eure-et-Loir, associant 33 communes et 21 200 hab. sur 21 245 ha. Illiers-Combray (siège) et Courville-sur-Eure ont plus de 2 000 hab.

Saint-Éman (110 Émanois, 460 ha dont 100 de bois), 5 km NO d’Illiers-Combray, a perdu une quarantaine d’habitants depuis 1999; son finage a des bois dispersés, et le château des Patis à l’ouest du village; église du 16e s. à porche remarqué.

Méréglise (100 Méréglisiens, 441 ha), 5 km OSO d’Illiers, a un château de 1730, et des étangs dans la vallée de la Thironne.

Montigny-le-Chartif (630 Montignois, 2 596 ha dont 80 de bois), 12 km au nord de Brou, inclut le bois du Grand Parc. La commune a gagné 170 hab. depuis 1999 (+37%). Le village s’étire sur le coteau qui domine la Thironne, avec château et étang. L’A11 traverse le SE du finage; celui-ci s’étend loin vers le nord-ouest, sous un habitat très dispersé.

Mottereau (170 Mottérois, 879 ha dont 181 de bois), 6 km au nord de Brou, a un château avec parc au village, et de petits hameaux dispersés; Bois de Mottereau en quasi-enclave à l’ouest.

Vieuvicq (490 Vieuvicquois, 1 562 ha) 5 km SSO d’Illiers, a une ancienne gare avec silos; quelques petits hameaux, dont le principal, la Certellerie, est tout au nord, au-delà de l’A11. Elle a gagné 90 hab. depuis 1970.

Saint-Avit-les-Guespières (370 hab.,1 264 ha dont 150 de bois), 5 km SE d’Illiers, est sur la rive gauche du Loir; château de Rabestan (12e au 16e s., avec pigeonnier et douves) au nord du village, hameaux de Montfoulon au nord, de Monbeau à l’ouest; au SO, château et bois d’Éguilly au bord de la Foussarde qui descend vers le Loir. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Charonville (320 Charonvillois, 966 ha) est 6 km à l’ESE d’Illiers; hameau d’Écurolles au NE. L’allée couverte de Quincampoix est au bout d’une queue du finage au sud-ouest, près du Loir. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999 (un tiers).

Ermenonville-la-Petite (190 Ermenonvillois, 512 ha) est 9 km à l’est d’Illiers.

Luplanté (390 Luplantéens, 1 668 ha dont 100 de bois), 13 km à l’est d’Illiers, a gagné 70 hab. depuis 1999; hameaux d’Aufferville au NO, de Montligeon au SO.

Épeautrolles (200 Speltérollitains, 931 ha) est à 8 km ENE d’Illiers. Le finage est traversé par l’A11 et contient trois petits hameaux. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999 (un tiers).

Blandainville (280 Blandainvillains, 1 368 ha), 4 km ENE d’Illiers, a un centre médical de la Caisse régionale au château de Beaurouvre au NO (160 sal.). Le finage est traversé au sud par l’A11; hameaux du Favril et du Fresne au NE, de Prétouville au SO; +80 hab. depuis 1999.

Bailleau-le-Pin (1 590 Baillolais, 1 654 ha), 11 km NNE d’Illiers sur la route de Chartres, a un musée des vieux outils plaisamment dénommé «la Sueur de grand-père». La population communale a presque doublé de 1954 (780 hab.) à 1990, et a gagné 110 hab. après 1999; vergers, hameaux de Romigny au nord, Hauville à l’est, Pommeray et Harville au SO.

Magny (670 Magnycois, 1 303 ha), 7 km au nord d’Illiers, a gagné 140 hab. depuis 1999 (+26%); hameaux du Tremblay et de Benfol au NE, de Mousseaux au sud.

Les Châtelliers-Notre-Dame (140 Castellariens, 1 087 ha dont 235 de bois) est à 7 km NO d’Illiers. Le village est prolongé vers le nord par le hameau-rue du Frou et, plus loin, celui de Fausserville; le finage a quelques bois; sa limite orientale suit le haut vallon du Loir.

Marchéville (490 Marchévillois, 1 238 ha), 9 km au nord d’Illiers, est traversé par le haut Loir; hameaux du Breuil et de Buglou au SO. Un parc de six éoliennes Vestas (13,2MW), au portugais EDP, a été aménagé en 2019-2020 après de longues négociations dues à la proximité du site classé d’Illiers. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Les autres communes sont au nord du chef-lieu.

Cernay (90 Cernéens, 789 ha), 11 km au nord d’Illiers, est traversée par le haut Loir; château du Bois Hinoust au nord, hameau de la Gouëthière à l’ouest.

Villebon (76 Villebonnais, 216 ha), 9 km SSO de Courville, a un joli château de brique rose (14e au 17e s.), à douves, étangs et parcs; haut vallon sec du Loir.

Saint-Denis-des-Puits (140 Dionysiens, 1 353 ha dont 539 de bois), 9 km SO de Courville, a un double habitat de part et d’autre du haut vallon sec du Loir, dont la partie septentrionale est partagée avec Fruncé. Le finage ne s’étend qu’au sud du Loir, englobant le grand parc de Villebon. Toute sa partie occidentale est occupée par le grand Bois de la Gâtine, avec des étangs dans le haut vallon du Loir.

Le Thieulin (490 Thieulinois, 1 171 ha dont 157 de bois) est à 10 km SO de Courville. Au SO, le finage au dessin compliqué inclut un secteur de sablières du haut vallon du Loir; hameau de la Chapelle à l’est. La commune s’est accrue de 150 hab. depuis 1999, soit +45%.

Fruncé (410 Fruncéens, 1 697 ha) est 5 km au sud de Courville, aux sources du Loir; hameau de Villeneuve à l’ouest, au-delà duquel le finage s’allonge jusqu’au Bois de la Gâtine. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+40%).

Orrouer (310 hab., 1 325 ha), 6 km SE de Courville, a pour village principal Serez, au centre; hameau de Jorand à l’ouest; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Luperce (920 hab., 1 435 ha), 7 km ESE de Courville au bord de l’Eure, contient plusieurs étangs; château de Blanville (17e-18e s.) au SO, hameau de Hartencourt de l’autre côté de l’Eure, hameau de Loulappe à l’ouest avec piste d’ULM (LF2823, piste en herbe de 500 m); menuiserie Allard (35 sal.). La commune n’avait que 530 hab. en 1975 et croît depuis (+40 hab. après 1999).

Saint-Germain-le-Gaillard (360 Saint-Germinois, 813 ha) est 4 km au SE de Courville; hameaux du Charmois à l’ouest, du Plessis Fèvre au nord, du Plessis Franc au sud, flanqué d’une ferme-manoir à douves (la Sablière); à l’est, isolée, Éronville est une autre ferme-manoir à douves. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+46%).

Chuisnes (1 150 Chuisnois, 2 298 ha dont 253 de bois) est 2 km à l’ouest de Courville. Son village est dans la vallée de l’Eure, encombrée d’étangs, sur la rive gauche; son annexe de la Butte, au sud, rive droite, est sur la D923 (Voie de la Liberté); hameaux de la Colline tout à l’est aux abords de Courville sur la même route, qui traverse ceux de la Closure et surtout des Châtelets à l’ouest. L’habitat se complète des hameaux de Chailleau au sud, le Bois Saint-Père au SO, la Closure à l’ouest. L’ensemble a gagné 320 hab. depuis 1999 (+39%).

Friaize (250 Friaizois, 1 053ha dont 557 de bois), 9 km OSO de Courville, a un habitat dispersé dans la moitié SE de la commune, l’autre moitié étant occupée par la forêt de Champrond; +40 hab. depuis 1999.

Le Favril (370 Favrillois, 2 380 ha dont 1 335 de bois), à 8 km ONO de Courville, est un petit village entouré de bois, dont la forêt domaniale de Montécot à l’ouest; hameau du Boulay au SO; la commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (+32%).

Pontgouin (1 430 Gonipontins dont 290 comptés à part, 2 516 ha dont 622 de bois) est à 7 km ONO de Courville. Tout à l’ouest, le domaine de l’immense château des Vaux au bord de l’Eure, construit au 19e s. à la façon Louis XIV, est pourvu de 300 pièces; une institution religieuse y abrite un internat avec collège, lycée et lycée agricole (700 élèves); un parc de 120 ha et 2 ha de jardins. De ce site devait jadis partir un canal apportant les eaux de l’Eure au château de Versailles, mais Vauban, qui avait fait construire les écluses de Boizard (classées) à Pontgouin, a fini par y renoncer. Pontgouin a aussi une maison de retraite et un atelier de textile pour gaines électriques (Lejeune, 20 sal.) et s’est accrue de 210 hab. depuis 1999; quelques petits hameaux, château de la Rivière au bord de l’Eure au NO du village; tout l’ouest du finage est boisé.

Landelles (650 Landellois, 1 035 ha dont 152 de bois) est à 4 km ONO de Courville et a augmenté de 110 hab. depuis 1999. Le village, traversé par la D920, disperse ses maisons sur le talus de rive gauche de la vallée de l’Eure, dont le fond a de grands étangs et qui est traversée par la voie ferrée de Chartres au Mans; hameau de Châtillon au SO.

Billancelles (330 Billancellois, 1 195 ha) est à 6 km NNO de Courville; à l’ouest, hameaux de Guimonvilliers à l’ouest, partagé avec Pontgouin, et de Méraubry au nord; la commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+50%).

Saint-Arnoult-des-Bois (910 Saint-Arnolphiens, 2 067 ha dont 111 de bois), 7 km NNE de Courville, rassemble plusieurs hameaux: au nord les Rostys, Chigneaux, Besnez et Goinville, au sud le Tronchay, le Brosseron, Fleurfontaine. La commune s’est accrue de 230 hab. (+33%) depuis 1999.

Fontaine-la-Guyon (1 700 Guidofontanais, 1 459 ha dont 321 de bois), 7 km NE de Courville, a reçu un Intermarché (25 sal.) et une maison de retraite; métallerie Octe (25 sal.). L’ancien château de 1684 abrite la mairie; son parc de 12 ha avait été en grande partie détruit pour le passage du canal de l’Eure vers Versailles, qui y a été restauré sur 250 m en 1999. La commune n’avait encore que 490 hab. en 1968 et poursuit sa croissance, gagnant 620 hab. depuis 1999 (+57%); grand bois de Fontaine au nord; hameaux d’Orébin au NO, de Flonville au sud.


Courville-sur-Eure

(2 910 Courvillois, 1 113 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Chartres, 20 km à l’ouest de la préfecture dans la vallée de l’Eure (CC Entre Beauce et Perche). Le bourg a quelques maisons anciennes, une église classée, un collège public, deux maisons de retraite. Il est desservi par la N23 et la voie ferrée Paris-Brest. Une usine Metalor (AEMC, groupe suisse du Locle) fait des contacts électriques, aux deux tiers exportés, et occupe 330 personnes; équipements d’emballage Nova (50 sal.), métallerie ELI (25 sal.), produits chimiques et pharmaceutiques Seratec (20 sal.), magasin Super U (45 sal.), transports Franck (25 sal.) et Parsy (25 sal.). La commune avait 1 700 hab. en 1931 et sa population augmente depuis (+150 hab. après 1999).


Illiers-Combray

(3 390 Islériens, 3 360 ha dont 253 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Châteaudun, 29 km NO de celle-ci et 25 km au SO de Chartres au bord du Loir. Illiers a obtenu en 1971 d’ajouter à son nom celui sous lequel Marcel Proust l’a souvent évoquée; elle utilise à plein la célébrité de l’œuvre de l’écrivain: maison-musée de tante Léonie (5 400 visiteurs par an) avec association des Amis de Proust et école de musique, tandis que le département, qui en est propriétaire, a fait classer (avec la promenade de la Citadelle) le site du Pré Catelan et son jardin de 1850, dessiné par un oncle de Marcel Proust: «Les lilas à demi cachés par la petite maison en tuiles appelée maison des Archers, où logeait le gardien, dépassaient son pignon gothique de leur rose minaret. Les nymphes du printemps eussent semblé vulgaires auprès de ces jeunes houris qui gardaient dans ce jardin français les tons vifs et purs des miniatures de la Perse.». (Du Côté de chez Swann).

Illiers se veut «petite cité de caractère», avec une église classée (14e-16e s.); elle dispose d’un collège public, d’un centre de rééducation (35 sal.), un centre de cure antialcoolique (Calme, 30 sal.), deux maisons de retraite. La bourgade, qui eut une tradition d’industrie textile, a une zone d’activité et des ateliers de mobilier et agencement de magasins Fapec (160 sal.), menuiserie métallique Puyenchet (20 sal.), cartonnages Cartonex (70 sal.), emballages plastiques Cabaplast (35 sal.), Intermarché (50 sal.); La Poste (25 sal.).

Le finage a une longue extension vers l’ouest, qui inclut le hameau des Dauffrais et, tout au bout, celui du Petit Grand Bois et le bois de Reuse; au nord, hameau des Perruches près du Loir. Le sud est agrémenté par la vallée sinueuse et verdoyante de la Thironne qui conflue avec le Loir et offre piscine et camping à Montjouvin, et traversé par l’A11 qui y a une double aire de repos (la Charonnerie, la Leu). La population communale n’a guère changé en deux siècles. Elle avait baissé légèrement depuis le maximum atteint en 1975 (3 400 hab.) mais a repris 110 hab. depuis 1999.

La ville est le siège de la communauté de communes Entre Beauce et Perche (47 communes, 21 200 hab.). Le nouveau canton (40 communes, 227 000 hab.) additionne à peu près les anciens cantons d’Illiers-Combray et de Courville-sur-Eure.