Communauté de communes du Grand Châteaudun

Châteaudun (Grand)

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communauté de communes d’Eure-et-Loir, associant 24 communes et 40 900 hab. sur 80 270 ha. Châteaudun (siège), Commune nouvelle d’Arrou, Brou, Cloyes-sur-le-Loir et Saint-Denis-Lanneray dépassent 2 000 hab.

Jallans (840 Jallanais, 899 ha), en banlieue est de Châteaudun sur le plateau, est juste au-delà de la rocade, avec un habitat de pavillons assez ramassé à l’ouest d’un finage de champs, à l’exception du hameau de Jumeaux tout au nord-est. Elle a un centre médical (les Sorbiers, 35 sal.). Sa population a augmenté depuis les 250 hab. des années 1930, du moins jusqu’en 1990; elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Villemaury (1 430 hab., 7 615 ha) est une commune nouvelle créée en 2017 par la fusion de quatre commues à l’est de Châteaudun. Son nom est emprunté à celui d’un ancien hameau de Saint-Cloud, jadis Villemort, Villemor ou Villemaure, qui a totalement disparu. Civry (350 hab., 1 789 ha) est à 14 km ENE de Châteaudun; hameau de Harville à l’ouest, trois proches hameaux de Nobleville, Villentière et Mosny au sud. Le cours sinueux de la Conie borde son finage au nord-est; + 60 hab. depuis 1999. Lutz-en-Dunois (410 hab., 2 748 ha), 9 km à l’est de Châteaudun, a une église classée (12e et 14e s.) et le dolmen de la Pierre Coquelée (à Éteauville); hameaux d’Éteauville au nord, Menainville et Moireville à l’est, Boirville au SO près des installations de l’ancienne base aérienne; silos sur la voie ferrée. Ozoir-le-Breuil (470 Oratoriens, 2 230 ha), 14 km SE de Châteaudun, conserve le moulin à vent de Frouville-Pensier (19e s.) et a gagné 70 hab. depuis 1999; son territoire est limitrophe à la fois du Loiret et du Loir-et-Cher; hameaux d’Auvilliers à l’’est, Harbouville et Porcheronville au SE, Orme Sec au SO, Niverville et Morgues à l’ouest, Morenneville au NO, Villeloup au nord. Saint-Cloud-en-Dunois (240 Clodoaldiens, 878 ha) est à 15 km ESE de Châteaudun; hameau de Chattonville au nord; elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Yèvres (1 680 Yèvrois, 4 175 ha), qui a une église romane du 13e s., prolonge Brou vers l’est autour de l’Ozanne, faisant avec Brou une agglomération de plus de 5 000 hab.; découpage et outillages Erode (35 sal.). Yèvres avait 2 000 hab. au début du 19e s., mais seulement 1 600 en 1900, 1 200 en 1968; sa population a augmenté ensuite, mais a baissé de 60 hab. après 1999. Le finage comprend les hameaux de la Saudière au nord, d’Issay et Montemont à l’est le long de l’Ozanne, Mifoucher au SE, Loisville et Esse au sud; plusieurs autres sont au SO, dont le Saussay et le Grand Épinay.

Villampuy (310 hab., 1 671 ha), 16 km ESE de Châteaudun sur la route d’Orléans, a gagné 70 habitants depuis 1999 (un tiers); hameaux de Pareau et Dessainville au nord, Juvrainville au sud. Le finage est limitrophe du Loiret.

Conie-Molitard (420 Moliconays, 1 517 ha dont 163 de bois), 12 km NE de Châteaudun, est en deux parties: Molitard à l’ouest dans la plaine de la Conie, rive droite; Conie plus à l’est sur le relief, rive gauche; les deux avaient fusionné en 1829. La commune a gagné 70 hab. sur 1999.

Moléans (480 Moléanais, 1 109 ha dont 645 de bois), 8 km NE de Châteaudun, a un habitat en deux parties: une file de maisons sur rive gauche de la Conie (Moléans, la Roche) en continuité avec Donnemain, le hameau-rue de Valainville au SE sur la route principale (D111); le finage est étiré du nord au sud. Moléans a un château des 16e et 18e s.

Saint-Christophe (160 hab., 613 ha dont 124 de bois) est à 7 km NNE de Châteaudun sur la rive droite d’un méandre du Loir. Le site en fait un village remarqué, rehaussé par les châteaux de la Perrine face au village, de l’Aulnaie au NE sur la rive gauche du Loir. Un site classé de 891 ha s’étend en partie sur les communes voisines de Moléans, Donnemain et Marboué, depuis 1989.

Donnemain-Saint-Mamès (700 Mamésiens, 1 278 ha) est à 5 km NNE de Châteaudun. Le village se tient sur le rebord de plateau qui domine la Conie, juste en amont de son confluent avec le Loir. L’habitat est complété par le hameau de Dheury sur la rive droite de la Conie, celui d’Orsonville au sud sur le plateau. La population a crû entre 1954 (360 hab.) et 1990, et a gagné 70 hab. depuis 1999.

Marboué (1 180 Marbouésiens, 2 656 ha dont 344 de bois), 5 km au nord de Châteaudun dans la vallée du Loir, est un village de plaine sur la rive droite du Loir au passage de la N10; clocher classé du 15e s.; zone d’activités sur la rive gauche, hameaux du Plessis, du Tronchet et d’Anouillet à l’ouest sur le plateau, bois et château des Coudreaux (18e s.) au NE; meunerie Ebly (125 sal.), espaces verts Del Paysage (40 sal.), carrosserie d’automobiles JCR (25 sal.), constructions métalliques France Métal (30 sal.). La population communale n’a guère changé depuis les années 1950.

Logron (590 Logronais, 2 264 ha dont 225 de bois) est à 10 km NO de Châteaudun sur la route de Brou; château de Chantemesle (15e et 18e s.) avec douves, parc et étang; hameaux de Villars au sud, Villardon à l’ouest, Fréville au NE, Juday à l’est. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999.

Gohory (330 hab., 947 ha) est à 7 km SE de Brou; elle a gagné 100 hab. depuis 1999 (+44%). Son finage comprend plusieurs hameaux, dont Chênelong au SO, Deury et le Saussay au nord du village, le Bois Girard au SE.

Dampierre-sous-Brou (470 Dampierrois, 1 456 ha dont 168 de bois) est à 4 km à l’ouest de Brou au bord de l’Ozanne. Son finage mord au nord sur les collines du Perche Gouet et accueille une aire de service de l’autoroute A11 (HRC Courtepaille, 30 sal.); bois et château de la Cochardière (18e s.).

Unverre (1 220 Unverrois, 6 233 ha dont 156 de bois), 7 km à l’OSO de Brou, a un très grand finage, doté de deux longues queues vers le NO et vers l’ouest. Elle eut 2 500 hab. en 1846 et encore 2 100 vers 1900; elle n’avait cessé de perdre des habitants depuis, mais elle aussi en a regagné, dont 220 hab. depuis 1999. Le village est au bord de l’Ozanne: il est accompagné de nombreux petits hameaux, et de fermes éparses; château de la Camusière à douves au SE.

Moulhard (140 Moulhardais, 1 117 ha), 11 km à l’ouest de Brou, a un finage étiré au sud de l’Ozanne; la limite méridionale rectiligne suit un ancien chemin, dit de Henri IV mais romain ou préromain. Le village, au sud-est, s’étire le long de cette voie, aménagée comme D137.

La Bazoche-Gouet (1 240 Bazochiens, 3 744 ha dont 210 de bois), 21 km SO de Brou au bord de l’Yerre, est un village-centre où commerçants et artisans sont nombreux, et qui contient une église classée (13e au 16e s.), un écomusée du Grand Moulin, une maison de retraite Aquarelle (Orpea, 35 sal.) et un centre aéré; châteaux des Linières à l’est, de Beauregard à l’ouest, camping au bord de l’Yerre; élevage de porcs et atelier de charcuterie CHB (Cochonnailles du Haut Bois, 65 sal.), transports Legendre (80 sal.). Jadis Authon a été nommée la Gueuse et Bazoche la Pouilleuse, ce qui révèle la difficulté de vivre en ces pays de marges, maintenant plus ouverts. Le paysage est de bocage et d’habitat dispersé. La population communale a culminé à 2 300 hab. en 1851 et perd des habitants depuis.

Chapelle-Guillaume (190 Castelguillaumois, 1 986 ha dont 706 de bois), 7 km au sud-ouest de La Bazoche, dans le vallon de la Bécanne qui va vers l’Yerre, est en pointe avancée dans le département du Loir-et-Cher. L’Yerre, qui draine la moitié nord du finage ornée de plusieurs étangs collinaires, y a sa source; forêt de Montmirail. La commune a eu plus de 900 hab. entre 1820 et 1855 et s’est dépeuplée depuis; elle en avait encore 500 vers 1950.

La Chapelle-du-Noyer (1 210 Noyocapellois, 1 331 ha) est 5 km au sud de Châteaudun. Le village est minuscule mais doté d’un assez grand finage, qui accueille au sud le château de la Touchebredier (18e s.), à l’ouest le hameau de la Fringale et Beauvoir. Au nord-est, un vaste camp de munitions est entre la N10 et la voie ferrée, ainsi que des installations de la coopérative agricole du Dunois (80 sal.). Au nord-est, au contact de Châteaudun est le lycée agricole privé (Nermont). Au nord-ouest, l’urbanisation de la Varenne-Ferron s’est étendue dans la plaine d’un ancien méandre du Loir. La commune n’avait que 570 hab. en 1954 mais plafonne depuis 1999.

Thiville (350 Thivillois, 2 780 ha dont 350 de bois), 6 km SSE de Châteaudun, s’orne des châteaux de Mondésir (19e s.) à l’ouest et de Champromain (18e s., classé) au sud, celui-ci accompagné dès l’origine d’un beau parc à la française sur 16 ha; hameau et bois de Bapaume au SO.


Brou

(3 440 Broutains, 1 983 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir dans l’arrondissement de Châteaudun, 38 km au SO de Chartres, dans la communauté du Grand Châteaudun. La bourgade a été précédée par un monastère du 5e s. et s’est nommée Brou-le-Château-Gouët. Elle fut au 11e s. le chef-lieu fortifié de Guillaume de Gouët, titulaire de cinq baronnies, qui laissa son nom à la contrée; restes d’enceinte. C’est une bourgade de marchés, avec une gare, un collège public et un collège privé, une maison de retraite, des lotissements et des ateliers (dont un atelier protégé), notamment au parc de Villoiseau: matériel de manutention Denis (depuis 1855, 135 sal.), caoutchouc Latty (150 sal.), imprimerie Claircell du groupe Clairefontaine (55 sal.), plastiques Grepa (30 sal.), magasins Super U (50 sal.), Intermarché (60 sal.), armurerie Vouzelaud (30 sal.); restauration Autogrill (30 sal.); La Poste (35 sal.).

Brou est «station verte de vacances» et un parc de loisirs avec camping et golf a été aménagé à la faveur d’un étang dans la vallée de l’Ozanne en amont du bourg; il reçoit 15 000 visiteurs par an; un autre camping est en aval. La commune avait 2 900 hab. au début du 20e s. et encore en 1954 après le creux des années 1920 et 1930; sa population a augmenté jusqu’en 1982, puis s’est un peu tassée et a encore perdu 320 habitants après 1999. Brou était la principale commune de la communauté du Perche Gouët, pour l’essentiel intégrée dans la communauté du Grand Châteaudun (Châteaudun (Grand)) en 2017. Elle est bureau distributeur du nouveau canton de Brou, étendu à l’ouest et au sud de Châteaudun (25 communes, 23 700 hab.) où il intègre les anciens cantons d’Authon-du-Perche et de Cloyes; sa moitié orientale est en Beauce; l’autre moitié, d’habitat dispersé, annonce le Perche.


Châteaudun

(13 520 Dunois, 2 848 ha dont 232 de bois) est une sous-préfecture d’Eure-et-Loir, 46 km au SSO de Chartres. Déjà cité romaine (Castrodunum) et ancienne place forte au centre du comté Dunois, la ville domine la rive gauche du Loir par un puissant promontoire souligné au sud par un ravin. Sa partie ancienne est très bien conservée autour de son gros château (monument national, 20 000 entrées par an) à donjon rond (12e s.), deux ailes des 15e et 16e s., grands escaliers et une sainte-chapelle flamboyante, jardins renaissance. Châteaudun compte de nombreuses maisons anciennes en dépit d’un grave incendie en 1723 qui a fait refaire son centre sur un plan régulier d’axe OSO-ENE. Elle offre des musées des beaux-arts (8 000 entrées) et d’histoire naturelle; on visite aussi en ville la grotte du Foulon (27 000 entrées par an).

La ville est fleurie (trois fleurs) et bien équipée à son niveau (médiathèque, espace Malraux, théâtre, écoles des beaux-arts et de musique); centre hospitalier public (460 lits dont 175 médicaux), trois collèges publics et un collège privé, un lycée public et un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif de 80 places, des maisons de retraite. Le centre-ville est encore resserré dans le périmètre des anciens remparts, mais la ville s’est étendue vers l’est en plaine de Beauce; au nord-est a été reconnue une assez grande zone urbaine sensible (Beauvoir, 4 200 hab.).

L’ensemble occupe un site de grand arc de méandre au pied duquel se dédouble le Loir; entre les deux bras, l’île porte un village-rue (les Communes) et un camping; grotte du Foulon et site archéologique sur la rive gauche tout près du centre-ville. Au nord, sur les basses pentes de rive droite, faubourg de Saint-Jean; plus loin au nord, le hameau de Chatenay, au nord-ouest celui de Crépainville. Sur le plateau, l’habitat et les zones d’activité se sont surtout développés vers l’est jusqu’aux abords de la grande rocade orientale, où siège depuis 1991 une prison de 600 places (150 emplois). Au-delà de la rocade, le finage s’étend loin vers le sud-est, où s’isole le hameau de Nivouville et où, plus à l’est, s’étale la base aérienne 279, qui sert surtout au stockage des avions et a fonctionné de 1934 à 2014; son aérodrome (LFOC), doté d’une piste en béton de 2 350 m, est ouvert aux activités civiles, avec aéroclub. Les installations débordent un peu sur les communes voisines de Jallans et Lutz.

Châteaudun a conservé de son passé une foire annuelle aux laines. La fonction de centre agricole se sent à la dimension des bureaux des mutuelles agricoles ou des entrepôts d’Ébly, filiale du groupe coopératif Valbeauce dont le siège est à Châteaudun; laboratoire d’essais agricoles Galys (25 sal.); le lycée agricole privé de Nermont (400 élèves) conforte cette position.

Outre d’assez nombreux ateliers en métallurgie, électronique, plastiques et textile surtout, Châteaudun compte plusieurs usines: Paulstra (Vibrachoc) du groupe Hutchinson (560 sal., moulages en caoutchouc), Safran Zodiac (350 sal., valves pour l’aéronautique, ex-L’Hydraulique), Lachant Spring (70 sal., ressorts), SMC (pièces pour automobiles, 80 sal.), métallerie Lam Inox (35 sal.), menuiserie Brachet (25 sal.).

Dans le tertiaire, un Intermarché (55 sal.) et un Decathlon (45 sal.), gestion d’immobilier OPH (40 sal.), nettoyage Teixeira (84 sal.), transports Jumeau (45 sal.) et autocars Cars Dunois (60 sal.); La Poste (75 sal.); location de véhicules Axereal Services (160 sal.); vente par correspondance Alltricks (50 sal.); mais une partie des activités se situe dans les communes voisines.

La commune a eu 6 000 à 7 000 hab. au 19e siècle, puis 10 000 en 1956, 15 300 entre 1974 et 1983, avant de décliner un peu; elle a perdu 1 860 habitants depuis 1999.

La ville est le siège de la communauté de communes du Grand Châteaudun (24 communes, 40 900 hab., 80 270 ha). L’unité urbaine Insee est donnée pour 17 200 hab. (4 communes), l’aire urbaine pour 20 400 hab. (10 communes). L’arrondissement a 59 000 hab., 61 communes. Le nouveau canton de Châteaudun a 25 communes, 31 300 hab.


Cloyes-les-Trois-Rivières

(5 790 hab., 11 919 ha) est une commune nouvelle de l’Eure-et-Loir, tout au sud, formée par l’union de neuf anciennes commune en 2017. Elle est dans la communauté du Grand Châteaudun et dans le nouveau canton de Brou. Cloyes-sur-le-Loir (2 750 Cloysiens, 1 985 ha dont 398 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir, 12 km au SO de Châteaudun dans la vallée du Loir, proche de la N10. La bourgade se veut une «station verte de vacances» et «petite cité de caractère». Elle a aménagé dans la plaine, près de grands étangs de gravières, un parc de loisirs avec camping qui reçoit près de 20 000 visiteurs par an; collège public, maison de retraite; église romane et 15e s., et chapelle classée de l’ancien prieuré (12e s.). La bourgade est dans le val du Loir, où son habitat s’est diffusé en tous sens, jusqu’à Yron et la Crotte au sud, avant de grimper sur les coteaux et promontoires à l’ouest. La N10 passe à l’est sur le plateau, où un échangeur a fixé la zone industrielle Saint-Séverin au SE du bourg, et où passe aussi la voie ferrée; quelques bois dans les vallons à l’ouest du finage. L’Egvonne s’encaisse dans le plateau occidental, mais devient l’Yron en arrivant à son confluent avec le Loir à Cloyes. La bourgade a une fabrique d’aspirateurs (Vorwerk-Semco, 400 sal., groupe allemand), un magasin Intermarché (30 sal.); transports Mauffrey (80 sal.). Le nom de Cloyes avait été complété en 1938; il pourrait venir de cleta, clède, palissade.

Autheuil (190 Autheuillois, 1 607 ha dont 250 de bois) est à 6 km ENE de Cloyes; le petit village est isolé sur le plateau cultivé; église du 12e s.; bois de Teillay à l’est, petits hameaux des Bordes à la pointe NE, de la Bourdinière au NO.

Charray (110 Charréens, 1 098 ha) est à 10 km ESE de Cloyes; le village domine la vallée de l’Aigre, dont le cours fixe la limite nord du finage; château de Thierville au SO.

Douy (570 Douysiens, 684 ha), 6 km au NE de Cloyes en amont sur le Loir, est proche de Châteaudun (6 km) et s’orne de trois châteaux, plus un prieuré des 11e et 12e s. Le petit village est sur le rebord du plateau dominant le Loir, suivi au sud par le château d’Ancise. Dans la plaine à l’est, plusieurs bras du Loir, château du Prieuré et hameau des Rues; au-delà à l’est, l’habitat s’est étendu au pied du coteau de gauche du Loir, autour de Jargué et le Buisson, suivi au sud par le château de la Boulidière. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

La Ferté-Villeneuil (380 Fertois, 841 ha), 10 km à l’est de Cloyes, commande la belle vallée de l’Aigre et s’est dotée d’un Écomusée de la vallée de l’Aigre; le village est perché au-dessus du coteau droit de l’Aigre, exposé au sud; il a aussi une église des 12e-13e s. classée, à peintures murales; maison de retraite, hameau de la Fontaine Saint-Georges à l’est.

Le Mée (270 Mésiens, 1 911 ha dont 137 de bois) est 16 km à l’est de Cloyes; transports FP Express (30 sal.); à l’ouest, le gros hameau de la Motteraye est sur le coteau de rive droite de l’Aigre; au nord, château (18e s.) et hameau de Villebeton. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Montigny-le-Gannelon (470 Montrongnons, 895 ha dont 250 de bois) est, juste en amont de Cloyes, un petit village pittoresque, perché au-dessus du coteau nord du Loir, «petite cité de caractère» qui a gardé des traces de fortifications et un beau château des 13e, fin du 15e et 19e s. avec parc animalier et musée de machines agricoles anciennes (7 000 visiteurs par an); grand étang de gravières. Le finage s’étire vers l’ouest sans atteindre la limite départementale. La population a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Romilly-sur-Aigre (470 Romillons, 1 214 ha dont 138 de bois) est 5 km ESE de Cloyes sur le versant gauche qui domine la vallée de l’Aigre et se complète sur l’autre rive par le hameau de la Rivière; château du Jonchet (16e au 18e s.) en fond de vallée avec douves; ancien prieuré de la Bouche d’Aigre (16e s.) en aval à l’ouest, au confluent du Loir; tout en amont dans la vallée à l’est, hameau de Saint-Calais. Enfin, Saint-Hilaire-sur-Yerre (560 hab., 1 684 ha dont 176 de bois) est à 5 km NE de Cloyes. Le village est sur la rive droite de l’Yerre juste avant son confluent avec le Loir et son habitat déborde sur la rive droite; le finage s’étire loin vers l’ouest jusqu’à atteindre la limite du Loir-et-Cher; hameaux de Reculay et Montauban au centre, Mersantes et Baronville à l’ouest.


Commune nouvelle d’Arrou

(3 870 hab. 14 530 ha) est une commune nouvelle d’Eure-et-Loir (Grand Châteaudun). Son nom singulier et peu imaginatif résulte d’une fusion de six communes en 2017. Arrou (1 580 Arroutains, 6 498 ha dont 524 de bois) est à 19 km à l’ouest de Châteaudun sur le plateau, juste au nord de la vallée de l’Yerre où sont étang et camping. Le village est un centre de services local, situé à un carrefour ferroviaire où bifurque en deux branches le TGV Atlantique; ateliers de plastiques pour aéraulique (Hamon, 50 sal.) et mécanique (Gavard, 20 sal.); centre d’appel Ascom Cetre (50 sal.). Arrou offre une église fortifiée à vitraux du 19e s., un reste de château fort du 12e s. Elle a perdu 210 habitants depuis 1999; sa population avait dépassé 3 000 hab. au début du 19e s. et en avait encore 2 700 au début du 20e s. Le finage dessine une large avancée vers l’ouest au sein du Loir-et-Cher; hameau des Bois Besnard et forêt du Bois Ruffin à l’ouest, tour ruinée de Bois Ruffin; hameau de Saint-Benoist au-delà vers l’ouest; petits hameaux et nombreuses fermes au nord.

Courtalain (610 Courtalinois, 247 ha) est à 3 km SE d’Arrou au bord de l’Yerre, avec un château des 15e et 19e s. au vaste parc et une maison de retraite, une gare; polissoir des Griffes du Diable aux Bordes, à l’ouest. La LGV et la voie ferrée Tours-Chartres se croisent au nord du finage près d’Arrou. La population a gagné 40 hab. depuis 1999. Saint-Pellerin (350 Pellerinois, 1 368 ha dont 109 de bois) est à 4 km SSE d’Arrou sur un promontoire dominant la vallée de l’Yerre au NO et un vallon affluent au SE; le village est prolongé à l’ouest par le hameau de la Diane, menant à la gare, où a été établi un triage; quelques fermes éparses; le finage est limitrophe du Loir-et-Cher.

Boisgasson (120 Boisgassonnais, 750 ha) est à 8 km SSE d’Arrou; le château de Villemesle (17e-18e s.) est au SO du village. Langey (350 Langéens, 1 948 ha dont 400 de bois) est à 10 km SE d’Arrou; la vallée de l’Yerre sinueuse s’encaisse au nord-est du finage; hameau de Clairbois à l’est. Châtillon-en-Dunois (860 Châtillonnais, 3 719 ha) est à 7 km ENE d’Arrou et a une église classée des 12e et 16e s., un écomusée; 130 habitants de plus qu’en 1999. Le finage est traversé par la LGV et abonde en fermes et menus hameaux, dont les plus étoffés sont Plafus au SO et Libouville au SE.


Saint-Denis-Lanneray

(2 300 hab., 4 043 ha dont 1 075 de bois) est une commune nouvelle d’Eure-et-Loir dans la communauté du Grand Châteaudun, formée en 2019 par la fusion de deux communes. Saint-Denis-les-Ponts (1 730 Pontois, 1 382 ha dont 372 de bois), au bord du Loir à 3 km à l’ouest de Châteaudun, se tient dans la plaine du Loir mais en unités distinctes. La mairie est dans une île, l’essentiel des activités et une partie de l’habitat sont dans la plaine de rive gauche vers Châteaudun (la Samaritaine, les Récollets). Une autre partie de l’habitat, en lotissements pavillonnaires, est rive droite sur le bas plateau (Moncelair, les Roncettes). Le bois de la Roche-Bernard ferme la commune à l’ouest. Saint-Denis accueille le centre Leclerc de l’agglomération casteldunoise (240 sal.), un magasin d’habillement Gemo (45 sal.); constructions métalliques Brisard Noguès (30 sal.), fabrique de matériel agricole (Serm, 30 sal.). Elle n’avait que 770 hab. en 1954; sa population a augmenté ensuite, gagnant encore 150 hab. depuis 1999.

Lanneray (570 hab., 2 663 ha dont 703 de bois), 9 km ONO de Châteaudun, s’orne au sud-ouest du château de la Touche-Hersant (16e et 18e s.) et englobe à l’est le Bois Bertrand et le château de Bois Bertrand, au sud le château Bourgoin, tous deux du 19e s. Au nord, le bois des Goislardières abrite deux éléments d’enceinte gallo-romaine, dont un est dénommé Camp Romain; château de Sainte-Radegonde et hameau du Coudray juste à l’ouest du village; hameau de Touchémont au sud. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.