Métropole Orléans Métropole

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intercommunalité du Loiret à statut de métropole, 22 communes, 282 800 hab. Orléans (siège), Boigny-sur-Bionne, Chécy, Fleury-les-Aubrais, Ingré, La Chapelle-Saint-Mesmin, Mardié, Olivet, Ormes, Saint-Cyr-en-Val, Saint-Denis-en-Val, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Saran et Semoy ont plus de 2 000 hab.

Chanteau (1 490 Chanteausiens, 2 885 ha dont 2 251 de bois), 10 km NE d’Orléans, a son village en clairière dans la forêt d’Orléans; son territoire très boisé a quelques gouffres au nord, près du château Ambert (19^e s.), et abrite dans les bois au sud-ouest un camp militaire avec stand de tir. Chanteau n’avait encore pas 190 hab. en 1968; elle en a gagné 270 après 1999 (+22%).

Marigny-les-Usages (1 900 hab., 966 ha dont 253 de bois), 13 km ENE d’Orléans, abrite un établissement pour handicapés; la commune n’avait que 300 hab. en 1962 et a crû rapidement jusqu’en 1999. La D2152 fixe la limite de la commune au sud; deux étangs au SO dans le Bois de la Charbonnière.

Combleux (520 Combleusiens, 110 ha) n’a qu’un très petit finage au sud de Saint-Jean-de-Braye, sur la rive droite de la Loire au confluent de la Bionne et à l’arrivée du Canal d’Orléans. Elle n’avait que 200 hab. en 1999.

Bou (940 Boumiens, 629 ha) occupe un lobe de méandre de la Loire à 13 km ESE d’Orléans, juste au sud de Mardié; église classée des 11^e, 12^e et 15^e s. Le finage occupe près de 7 km de rive. Bou avait 430 hab. en 1954 et a gagné 80 hab. après 1999.

(2 180 Boignaciens, 753 ha dont 279 de bois) est une commune du Loiret à 9 km ENE d’Orléans, membre d’Orléans Métropole. Elle accueille la direction régionale de l’Office National des Forêts (25 sal.), une institution pour autistes et participe au parc d’activités d’Orléans-Charbonnière. La principale entreprise est IBM (informatique, 340 sal.); Alstef fabrique des équipements de manutention, surtout pour aéroports (135 sal.); mécanique Washtec (50 sal.); transports XPO (210 sal.), négoce de matériel agricole Lemken (45 sal.), jardinerie Jardibric (40 sal.); centre d’appels The Marketing Group (250 sal.). Boigny est «sur Bionne» depuis 1933; elle n’avait alors que 200 hab. et s’est peuplée de lotissements formant un grand village de pavillons; sa population a fait un bond de 1968 (275 hab.) à 1975 (1 600 hab.); elle a gagné 270 hab. depuis 1999.

(10 550 Chapellois, 896 ha) est une commune du Loiret dans la Métropole d’Orléans Métropole, à l’ouest. Son territoire est bordé au sud par la Loire et encadré par les autoroutes A10 au nord et A71 à l’est (échangeurs à l’est du finage) et desservi par la N152, traversé par la voie ferrée. Elle a une gare, un collège public, une maison de retraite du centre hospitalier régional, en bord de Loire près de la mairie, une autre Korian (Les Bégonias, 50 sal.) et plusieurs usines. La commune avait 1 500 hab. en 1906, 2 600 en 1954 et sa population a augmenté ensuite sensiblement, avant de ralentir le rythme à partir de 1985; elle a gagné 1 410 hab. depuis 1999.

La verrerie Duralex (200 sal.), ancienne verrerie d’un vinaigrier puis usine de flaconnages du parfumeur Coty, a été rachetée en 1934 par Saint-Gobain qui l’a convertie au verre trempé en 1946, employant jusqu’à 1 500 salariés dans les années 1960; puis, le procédé et la marque déclinant, Saint-Gobain l’a vendue à un groupe italien en 1997; plusieurs propriétaires se sont succédé depuis (en redressement judiciaire fin 2020); conserves Maingourd (35 sal.). La ville héberge aussi une centrale d’achats MrBricolage (300 sal.) et divers services: assurances Collecteam (160 sal.), bureau Veritas (70 sal.), magasin Metro (55 sal.), installations thermiques MCI (85 sal.), nettoyage OMS (500 sal.).

(8 840 Caciens, 1 547 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans la Métropole d’Orléans Métropole, 8 km à l’est d’Orléans sur la rive droite de la Loire. La commune est au départ de l’ancien canal d’Orléans, qui longe le centre-ville. Elle avait une tradition de culture de la vigne, ce qui lui vaut un musée de la Tonnellerie, et plusieurs châteaux (17^e-19^e s.), dont celui de la Prêche (17^e s.); mais elle a reçu de nombreux petits lotissements et elle est entièrement dans la zone périurbaine d’Orléans; un collège public, centre de convalescence, camping. La vigne a presque disparu (3 ha) mais la culture des asperges reste active.

Chécy a un parc d’activités (Chécy-Val d’Affaires) au NE, entre la voie ferrée et la D2060 (échangeur) et plusieurs lotissements au-delà de la voie rapide, ainsi qu’aux hameaux de Bourgneuf au NO. Elle accueille des installations de la coopérative agricole Terr’Loire (négoce de fruits et légumes, 80 sal.), atelier métallurgique Franciaflex (fermetures, stores, 110 sal.), transports Comap (35 sal.); hypermarché Leclerc (170 sal.). Chécy avait moins de 1 600 hab. dans les années 1930 (contre 2 000 autour de 1850) mais a entamé une croissance assez rapide à partir de 1950, ralentie dans les années 1990 mais qui s’élève à 1 500 hab. depuis 1999.

(21 310 Fleuryssois, 1 012 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret en banlieue nord d’Orléans, membre de la Métropole Orléans Métropole. La commune est née d’un monastère issu de celui de Fleury-sur-Loire, d’où le nom, qui était Fleury-aux-Choux jusqu’en 1857. Elle a été connue ensuite comme lieu de la principale gare d’Orléans et du triage des Aubrais, un peu excentrés, et les cheminots ont formé jusqu’au quart des travailleurs de Fleury. Elle s’est équipée de cinq zones d’activités, surtout d’entrepôts, commerces et transports; un parc industriel est partagé avec Saran, dans lequel est l’usine de machines agricoles John Deere (820 sal.), tandis que la zone d’activités Dessaux (du nom d’une ancienne vinaigrerie) longe la gare de triage sur son flanc ouest sur 2 km.

Fleury a ainsi un centre de recherche sur les tabacs de la Seita (Imperial Tobacco par Altadis, 110 sal.), une usine Thales Air Defence (ex-Thomson-CSF, 320 sal.), devenue fabrique de radars et centre de distribution des radars et armes du groupe; les pompes pour l’industrie Espa (200 sal.), la fabrique de lingerie Socoloir du groupe Simone Pérèle (160 sal.), les emballages en bois Soflog (CGA, 60 sal.).

Fleury accueille aussi au nord de la commune le complexe des abattoirs Tradival (270 sal.) et les viandes hachées Moy Park (150 sal.). négoce alimentaire Agriberia Pinto (65 sal.). Dans d’autres domaines se signalent Orange (480 sal.) et un centre d’appels Téléperformance (330 sal.); informatique Neosoft (60 sal.), gardiennage Lynx (140 sal.) et Securis (125 sal.), publicité Adrexo (280 sal.); travaux publics Eurovia (190 sal.) et Sogea (65 sal.); récupération de déchets Prodia (95sal.); hypermarché Leclerc (330 sal.), La Poste (330 sal.)

La commune abrite aussi deux collèges publics et un lycée professionnel public, une clinique (160 sal., 115 lits), une maison de convalescence, des maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et, à sa pointe nord-est, en bordure de la forêt d’Orléans, l’hôpital psychiatrique (980 sal., 500 lits et places). Comme pour faire honneur à son nom, la commune est très fleurie (quatre fleurs). Elle est entièrement urbanisée; au nord-est, elle est traversée pat la D2060 qui sert de rocade nord d’Orléans (deux accès). La population comptait 1 100 hab. au milieu du 19^e s., 2 000 à la fin, puis est passée à 6 000 en 1931, 8 500 en 1954, 13 000 en 1968 et a crû jusqu’en 1990, et aurait encore gagné 430 hab. depuis 1999.

(9 310 Ingréens, 2 082 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans la Métropole d’Orléans Métropole, en banlieue ouest de la ville, traversée par l’A10 et comptant l’échangeur à la naissance de l’A71. Ingré avait près de 3 000 hab. au début du 19^e s., un peu moins de 2 000 en 1926; sa population augmente depuis; elle est passée par 5 000 hab. vers 1980 et poursuit sa progression, gagnant 1 780 hab. depuis 1999 (+22%). Elle a un collège public et un lycée public, un centre d’aide par le travail, et partage avec Saint-Jean-de-la-Ruelle une vaste zone industrielle, mais elle a peu d’ateliers hors de la métallerie Steva (65 sal.); électronique de transmissions Scopelec (85 sal.). En revanche, elle accueille de notables activités de banlieue: installations électriques Industheo (70 sal.) et Clemessy (Eifage, 65 sal.), étanchéification Smac-Acieroid (65 sal.); nettoyage Derichebourg (490 sal.) et Qualinet (55 sal.), magasins Leroy-Merlin (150 sal.), négoce de parfumerie du groupe L’Oréal (70 sal.); services à domicile ADom Intex (60 sal.); transports XPO (120 sal.), Allard (90 sal.), Étoile routière (60 sal.); Enedis (55 sal.), La Poste (95 sal.).

(2 870 hab., 1 728 ha dont 556 de bois) est une commune du Loiret dans la Métropole d’Orléans Métropole, 12 km ESE d’Orléans à l’est de Chécy, 3 km à l’est du chef-lieu sur l’ancien canal d’Orléans; église en partie du 12^e s.; métallerie Lhuillier (50 sal.). Le finage atteint au sud-est la rive droite de la Loire à Latingy, et s’étire vers le nord à l’est de Chécy, où il dépasse le D2060 (double aire de service des Grillons et des Breteaux), et englobe tout au nord les lotissements des Breteaux et le château Plissay. La commune avait 880 hab. en 1962 et croît depuis. Elle a gagné 470 hab. depuis 1999 (+20%).

(22 470 Olivetains, 2 339 ha dont 352 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret en banlieue sud d’Orléans, membre de la Métropole Orléans Métropole. Sa croissance spectaculaire (4 800 hab. en 1946, 7 600 en 1962, 12 800 en 1975, 17 600 en 1990, + 2 020 depuis 1999) est en partie due au développement des installations hospitalières et universitaires d’Orléans-la Source, une quasi-ville nouvelle ainsi nommée parce que l’on y trouve la source du Loiret, agrémentée d’un parc floral du Poutyl (3,5 ha) qui reçoit 125 000 visiteurs par an. La ville elle-même est très fleurie (quatre fleurs). La population s’est à peu près stabilisée depuis 1999.

L’activité d’Olivet ressortit très largement au secteur tertiaire, qui comprend notamment un pôle santé et facultés, deux collèges publics et un collège privé, un lycée professionnel public; clinique de l’Archette (235 sal., 125 lits) avec centre d’hémodialyse (45 sal.); deux maisons de retraite (50 et 40 sal.), un centre d’hospitalisation à domicile (80 sal.), les services à la personne ARAIR (65 sal.), et un centre d’aide par le travail, un institut médico-professionnel. La commune a un gros centre commercial Auchan (400 sal.) et un centre Leclerc (360 sal.), plus un Leclerc Drive (60 sal.); ingénierie GAM (220 sal.) et Antea (65 sal.), informatique ATOS (520 sal.); nettoyage GSF (200 sal.); travaux publics Eiffage (65 et 50 sal.), transports Phone Express (90 sal.); La Poste (55 sal.); hôtel-restaurant La Reine Blanche (55 sal.).

Néanmoins Olivet, située au sud du cours du Loiret, est principalement résidentielle. Le vieux centre est sur la rive gauche du Loiret; en aval s’ouvrent des espaces verts avec des moulins et le château de Fontaine; château du Rondon (17^e s.) avec parc d’agrément (18^e s.). À l’ouest passe l’A71, qui dispose d’un échangeur dans les bois, près du complexe sportif du Donjon; l’échangeur de Belle-Croix, plus à l’est, donne accès à la N20. À la limite sud de la commune, où commencent les bois de Sologne, s’est établie l’armée: quartier Valmy (6^e-12^e régiments de cuirassiers, équipés de chars Leclerc), hôpital militaire, résidence Maréchal-Foch et, au-delà, le site de Maison-Fort dans la commune d’Ardon. Le nouveau canton d’Olivet a 3 communes, 30 800 hab., 4 638 ha; les deux autres communes sont Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, de part et d’autre du Loiret.

(119 090 Orléanais, 2 748 ha) est la préfecture du Loiret. La ville a pour origine l’antique cité gallo-romaine de Cenabum, l’autre chef-lieu des Carnutes avec Chartres, dont le nom est devenu Aurelianus au 3^e s., et qui fut un moment capitale du royaume franc des Mérovingiens. Orléans a été souvent associée aux vicissitudes de la royauté et fut reprise aux Anglais en 1429 par les généraux qui accompagnaient Jeanne d’Arc, laquelle y gagna le titre de Pucelle d’Orléans. La ville fut active aux 16^e-17^e s.; c’était en partie grâce à la navigation sur la Loire, qui en faisait un port… de Paris: Orléans se tient en effet au point où la Loire est la plus proche de Paris. Cela lui valut entre autres une spécialisation dans la vinaigrerie, traitant les vins abîmés qui avaient circulé sur le fleuve.

Orléans était encore la 7^e ville de France vers 1860. Puis la nouvelle révolution industrielle et les chemins de fer ont promu d’autres régions, et pendant longtemps Orléans a été davantage victime des aspirations parisiennes que servie par sa proximité de la capitale: il a fallu attendre les desserrements des années 1960 pour voir Orléans prendre une tout autre allure en recevant de nouvelles activités. La commune a eu 50 000 hab. dans les années 1850, 67 000 en 1900, 73 000 en 1936; elle est passée à 76 000 en 1954, 95 000 en 1968, 105 000 en 1990. Elle a augmenté de 2 630 hab. après 1999.

La ville s’est établie sur la rive droite de la Loire. Le centre-ville y offre un quadrillage régulier, hérité de la ville romaine, autour de l’ensemble formé par la cathédrale, l’hôtel de ville, l’hôtel de région et la préfecture, où sont aussi quelques belles maisons anciennes. Il est au sein d’un polygone de 2 000 m O-E et 1 000 m N-S dessiné par les boulevards et qui conserve à l’ouest l’ancien hôpital. Ce centre reçu l’empreinte de l’urbanisme du 18^e s. dans la place du Martroi et la rue Royale, nord-sud, qui file droit jusqu’au pont Georges-V, et dans le tracé très apparent des boulevards qui ont succédé aux anciens remparts; en outre, il a dû être en partie reconstruit après les bombardements de la dernière guerre, ce qu’a réussi l’architecte P. Abraham. La cathédrale des 13^e et surtout 16^e s. domine ce centre d’une ville riche en musées: beaux-arts, histoire et archéologie, maison et centre Jeanne d’Arc, muséum d’histoire naturelle, centre Charles-Péguy, centre d’exposition de l’ancienne collégiale Saint-Pierre-le-Puellier. L’Astrolabe pour la musique, la Médiathèque, le Carré Saint-Vincent pour les spectacles et plusieurs jardins jalonnent les boulevards. La gare en cul-de-sac, l’hôtel du département et le muséum sont juste au-delà des boulevards côté nord.

Le territoire communal est officiellement divisé en six quartiers calqués sur les cantons: quatre au nord de la Loire (73 000 hab.), plus Saint-Marceau (19 000 hab.) et la Source (21 000 hab.) au sud. La ligne A du tramway, inaugurée en 2000 et longue de 20 km, en est la nouvelle artère principale, de Fleury-lès-Aubrais à la Source par l’axe Martroi-Royale du centre-ville et le pont central (George-V). Au nord-ouest, s’étendent des quartiers militaires et le gros centre commercial de la Libération, desservi par le tram; au nord-est, des quartiers populaires se calent entre les grandes zones industrielles des Aubrais et de Saint-Jean-de-Braye; le quartier de l’Argonne y fait partie des zones urbaines sensibles et a reçu un statut de zone franche urbaine.

Au sud de la Loire, la commune dessine une longue et étroite bande, formée par intégrations successives de banlieues. Saint-Marceau était le faubourg de rive gauche; il a été prolongé jusqu’au Loiret le long de la nationale 20, où sont le Parc des expositions et le Zénith. Au-delà d’un étranglement qui réduit à quelques mètres la largeur du territoire communal, Orléans a annexé en 1959 le domaine de la Source, nommé à partir de la source du Loiret et qui occupait 407 ha. La source est entourée d’un superbe parc floral avec roseraies, créé en 1963 sur 35 ha. Le domaine universitaire et des laboratoires de recherche ont pris place au sud du parc, et plus loin le centre hospitalier, des bureaux (Chèques postaux, Centre informatique des impôts, etc.) et des quartiers d’habitation agrémentés par un lac. Toutefois la Source figure aussi parmi les quartiers sensibles, du moins pour l’ensemble de HLM qui jouxte le campus universitaire au sud-ouest.

La commune d’Orléans a surtout des activités tertiaires. Elle a reçu la préfecture de la région Centre et le siège du Conseil régional, ainsi que la plupart des administrations de niveau régional; elle héberge l’état-major de la 2^e Brigade Blindée, ainsi que le 43^e bataillon de transmissions de l’armée de terre. Elle a un centre hospitalier régional (1 100 lits, 1 500 avec le long séjour) et trois cliniques dont la Reine Blanche (190 sal., 110 lits) et la Cigogne (50 sal.), une maison de convalescence (les Buissonnets, 95 sal.), des maisons de retraite (60 et 50 sal.), 8 collèges publics et 5 collèges privés, 5 lycées publics et 5 lycées privés, un lycée professionnel public. Orléans dispose d’un large équipement de salles de spectacle et organise de nombreuses festivités comme le festival de Loire, les rencontres d’architecture Archilab, les journées Ville handicap, des rencontres de piano, de jazz, un carnaval des écoles, les fêtes de Jeanne d’Arc (ou Johanniques). Le musée de sciences naturelles reçoit 72 000 visiteurs par an, record régional; celui des beaux-arts 46 000, la maison de Jeanne d’Arc 24 000, le centre Charles Péguy 11 000.

Orléans avait eu une Université, créée en 1306 par le pape et fermée en 1793, qui fut réputée pour le droit. L’actuelle Université d’Orléans a été créée en 1961, et dispose de trois facultés: droit, économie, gestion (27% des effectifs); lettres, langues, sciences humaines (19%); sciences (19%). S’y ajoute une unité de sports (Staps, 7%), les IUT comptant pour 21% mais avec les trois départements de l’Eure-et-Loir (Chartres), du Cher (Bourges) et de l’Indre (Châteauroux et Issoudun). Contrairement à Tours, cette université n’a cependant pas d’enseignement de médecine-pharmacie. Elle a monté une École polytechnique (7% des effectifs étudiants) qui regroupe les anciennes écoles d’ingénieurs Esem (énergie et matériaux), Espeo (procédés électroniques et optiques), Iav (arts visuels) et pilote des enseignements supérieurs dans l’Eure-et-Loir, le Cher et l’Indre. Elle totalise 19 000 étudiants, son personnel compte au total 2 000 personnes.

Dans les services financiers ressortent BNP-Paribas (180 sal.), la Société générale (1 100 sal.), le Crédit Lyonnais (70 sal.), ainsi que les assurances Sogecap (490 sal.), Allianz Vie (65 sal.) Spheria Vie (65 sal.) et le conseil Staffmach (70 sal.); dans d’autres services, les informaticiens Ausy (180 sal.), CGI (140 sal.), Umanis (80 sal.) Cap Gemini (70 sal.); services aux entreprises Neeria (120 sal.), Orléans Gestion (80 sal.); analyses Apave (60 sal.); ingénierie Beg (90 sal.), gestion comptable Orcom (65 sal.), cabinet de géomètres Axis (65 sal.); quotidien La République du Centre (65 sal.); France-Télévision (180 sal.), radio France Bleu (60); télécommunications Acem (Hexatel, 50 sal.), Phone Régie (60 sal.) centre d’appels Everest (50 sal.), Orange (260 sal.); formation d’adultes Orsys (180 sal.), travail temporaire Adworks (310 et 270 et 170 sal.), Côté Emploi (65 sal.), aide à doicile Viadom (50 sal.).

Les services au bâtiment et au logement comportent la production de chaleur Dalkia (110 sal.), les installations électriques Ineo (150 sal.), les services des eaux de la Lyonnaise (Suez, 100 sal.), de gaz GDF Suez (85 sal.), d’électricité Enedis (210 sal.), les constructions BTPO (140 sal.) et Eiffage (85 sal.), les finitions Gauthier (80 sal.), Jean (75 sal.) et Gimonet (65 sal.), les gestions immobilières Valloire Habitat (200 sal.), BNP Real Estate (120 sal.), Logemloiret (95 sal.), Foncia (50 sal.), Immobilière 3F Val-de-Loire (55 sal.) et HLM France-Loire (50 sal.); nettoyages Limpa (840 sal.), Inetex (90 sal.), CVS (55 sal.).

Dans la distribution, se remarquent un hypermarché Carrefour (190 sal.) et un supermarché Auchan (70 sal.), des magasins Decathlon (80 et 80 sal.), le magasin des Galeries Lafayette (90 sal.), la Fnac (60 sal.), Chronodrive (50 sal.); négoces de matériel de bureau Lexmark (65 sal.), de matériaux BMCE (110 sal.), de matériel agricole Kongskilde (70 sal.); La Poste (750 sal.).

Le bassin orléanais participe à la Cosmetic Valley de Chartres avec quelques-uns des plus grands établissements (Christian Dior à Saint-Jean-de-Braye, Shiseido et Gemey à Ormes). La plupart des gros établissements industriels sont en effet dans les communes de banlieue. La commune d’Orléans accueille cependant quelques établissements de production: dans la pharmacie et les cosmétiques Famar (850 sal. groupe grec), Delpharm (580 sal.), la recherche pharmaceutique Servier (280 sal.); dans les métaux la fonderie de métaux légers Sifa (160 sal.), l’outillage Sandvik (260 sal.), les soupapes pour automobiles Federal Mogul Valvetrain du groupe TRW (130 sal.), les machines d’imprimerie Komori-Chambon (85 sal.); plus les lasers de recherche Cilas (240 sal.).

La commune est entièrement urbanisée, et entourée de toute une couronne de communes de banlieue qui sont devenues autant de villes et hébergent la plupart des zones d’activité de l’agglomération: Fleury-les-Aubrais, Semoy et Saint-Jean-de-Braye , voire Chécy au NE et à l’est, Ormes, Saran, Ingré, Saint-Jean-de-la-Ruelle et La Chapelle-Saint-Mesmin au NO; et, de l’autre côté de la Loire, Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, Olivet, Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Cyr-en-Val et Saint-Denis-en-Val (v. ces noms).

La communauté d’agglomération d’Orléans-Val de Loire est devenue Orléans Métropole en 2018. Elle associe 22 communes et 282 800 hab. sur 33 400 ha. L’unité urbaine Insee est donnée pour 279 000 hab. (19 communes, 28 900 ha), l’aire urbaine pour 435 200 hab. (134 communes, 313 300 ha). L’arrondissement a 444 700 hab., 121 communes.

Les 4 nouveaux cantons d’Orléans divisent la commune et y ajoutent Ormes et Saran. V. sur Orléans dans Mappemonde l’article illustré de J. Mirloup, «https://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M402/Mirloup.pdf.

Le canal d’Orléans a été aménagé de 1677 à 1692 et rejoint le Loing un peu en aval de Montargis; il fut construit à l’initiative d’un marchand de bois, et passa ensuite dans les domaines du duc d’Orléans. Au 18^e s., de nombreux bateaux remontaient la Loire depuis Nantes et atteignaient Paris en passant par le canal. Le canal, devenu bien national en 1793, a supporté encore un peu de trafic au 19^e s., a été prolongé entre Combreux et Orléans de 1908 à 1921, mais a fini par être déclassé en 1954; en 1978, une vingtaine de communes riveraines et le département se sont associés pour le remettre en service et il accepte désormais des bateaux de plaisance entre Fay-aux-Loges et Combreux; il mesure 77 km de long et comporte 10 écluses côté Loire, 17 côté Seine. La forêt d’Orléans, divisée en plusieurs massifs, s’étend sur 35 000 ha au NE de la ville; c’est la plus vaste forêt domaniale de France.

(4 200 Ormois, 1 818 ha dont 243 de bois) est une commune du Loiret à 8 km au NO du centre d’Orléans, membre de la Métropole Orléans Métropole. Ville fleurie (trois fleurs), elle a été équipée d’un grand parc d’activité à dominante logistique (Pôle 45) partagé avec Saran, qui accueille de nombreux transporteurs et entrepôts, mais a aussi des usines: parfums et cosmétologie Gemey-Maybelline-Garnier du groupe L’Oréal (320 sal.) et logistique associée (90 sal.), parfums et cosmétiques Shiseido (290 sal.); fabriques de matériel agricole Honda (110 sal.) et John Deere (115 sal., une autre usine à Saran), de matériel de distribution électrique Vergnet (140 sal.), de palettes Burban (100 sal.), de pièces plastiques Ageplast (35 sal.), mécanique Malichaud (45 sal.), Hombert (50 sal.), maintenance de matériel de levage Fenwick-Linde (60 sal.); assurances Gras-Savoye (140 sal.), La Caisse d’Épargne (290 sal.), Enedis (40 sal.), imprimerie Jouve (30 sal.), traitement de données Swiss Post Solutions (30 sal.), SAS entreprise adaptée pour le conditionnement (70 sal.); transports Kuehne & Nagel (220 sal), Deret logistique (70 sal.); constructions OBM (45 sal.), nettoyage Pro Impec (230 sal.), collecte des ordures ménagères Suez RV (45 sal.); Faceo, au groupe Vinci pour la maintenance de bâtiments (120 sal.). Ormes n’avait que 590 hab. en 1936 et 800 en 1968, puis a entamé une rapide croissance, qui se poursuit (+1 110 hab. depuis 1999, soit +36%).

(3 380 Saint-Cyriens, 4 423 ha dont 1 205 de bois) est une commune du Loiret, au sud de la Loire à 10 km SSE d’Orléans, membre de Métropole Orléans Métropole. Étendue, bien qu’elle ait perdu le domaine de la Source au profit d’Orléans, elle a conservé une active agriculture dans le val de Loire (serres), tandis que la partie méridionale, boisée et déjà enfoncée en Sologne, a commencé à accueillir des lotissements et une zone industrielle. Le village ancien est sur le rebord de la terrasse au pied duquel coule la Dhuy; le château de Cormes (16^e s.) est plus au sud dans les bois de Sologne. La commune est très fleurie (quatre fleurs) et abrite un camp naturiste. Une gare et la zone industrielle de la Saussaye jouxtent Orléans-la Source. La commune possède une petite enclave de l’autre côté d’Orléans-la-Source, autour du château des Quatre Vents. Elle n’avait que 930 hab. en 1962 et sa population a augmenté jusqu’en 1999, ne gagnant que 60 hab. depuis.

L’éventail de productions reste large. Les ateliers juxtaposent des fabriques de moteurs électriques Guinault (110 sal.), de films plastiques Semoflex (40 sal.) et emballages LGR Leguay (65 sal.), de pansements Tetra-Médical 50 sal.); découpe de volailles pour restauration rapide du groupe Cargill (245 sal.).

Dans les services et commerces divers, négoces d’électroménager NES (135 sal.), de pharmacie Movianto (75 sal.); entreprises de bâtiment JLC45 (100 sal.), Thévenin (350 sal.), Restauration Orléanaise Construction (70 sal.); travaux publics Colas (135 sal.), entreposage FM France SA (130 sal.), transports Prelocentre (65 sal.); nettoyage ISS Propreté (620 sal.); Pépinières Travers (40 sal.).

(7 690 Dionysiens, 1 711 ha) est une commune du Loiret à 5 km SE d’Orléans, au sud de la Loire, dans la Métropole Orléans Métropole. Son territoire borde la Loire au sud et contient de vastes installations de serres, et des étangs de gravières, en amont d’Orléans Elle a 4,4 km de la rive gauche de la Loire, avec des étangs de gravières; ruines du château de l’Isle en bord de Loire (16^e s.); châteaux Lumina et Melleray (19^e s.); travaux publics Augis (45 sal.); maison de retraite. La commune avait 1 200 hab. en 1954, 3 500 en 1975, a crû à bon rythme jusqu’en 1999 et s’est accrue de 370 hab. depuis.

(3 120 Hilairois, 1 412 ha dont 400 de bois) est une commune du Loiret, dans la Métropole Orléans Métropole, juste au SO d’Orléans et à l’ouest d’Olivet, sur la rive gauche du Loiret qu’elle suit presque jusqu’au confluent. Le centre-ville est au bord du Loiret, avec une église à clocher et porche protégés (16^e s.). Le sud est dans le bois de Sologne, autour du château de Folleville (19^e s.). La commune, banlieue résidentielle, cultive quelques vignes (43 ha); elle accueille un institut médico-éducatif. La réunion des deux villages est du 18^e siècle. Leur population avait approché 1 500 hab. dans les années 1840 puis était descendue à 900 en 1931; elle augmente depuis et s’est accrue de près 710 hab. après1999 (+29%).

(21 350 Abraysiens, 1 370 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret, en banlieue est d’Orléans et dans la Métropole Orléans Métropole. La ville est sur la rive droite de la Loire, que longe la partie la plus récente de l’ancien canal d’Orléans. La commune a deux collèges, un lycée général et un lycée professionnel, tous publics, un institut de rééducation F. Oury et deux maisons d’accueil spécialisées (la Devinière et le Petit Cormier), la polyclinique des Longues Allées (200 sal., 160 lits), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite.

Elle dispose d’un grand parc industriel à l’ouest, en limite de la commune d’Orléans, et accueille ainsi une partie des industries orléanaises: la seule usine de parfumerie Christian Dior (1 680 sal., au groupe LVMH), Leroy-Somer (moteurs électriques, 300 sal.), portiques de lavage d’automobiles Washtec (170 sal.); menuiserie Croixmarie (65 sal.); conditionnement TPC (200 sal.) et Transport routier de voyageurs (Cars Dunois 165 sal.), Transdev Loiret (250 sal.).

Le Crédit agricole y a un gros centre de traitement qui emploie un millier de salariés, IBM des bureaux; surveillance vidéo SERBAER (135 sal.); génie thermique Axima (95 sal.), chauffage Caldeo (Total, 100 sal.); aide à domicile DG Help (60 sal.); nettoyage AMSP (195 sal.); supermarché Auchan (60 sal.). La commune avait 2 000 hab. en 1911, 4 100 en 1954 et a crû rapidement ensuite jusque vers 1995; elle a gagné à nouveau 700 hab. de 1999 à 2007. Le nouveau canton de Saint-Jean-de-Braye a 7 communes, 39 000 hab.

(16 580 Stéoruellans, 610 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret en banlieue ouest d’Orléans, et dans la Métropole Orléans Métropole. La ville est sur la rive droite de la Loire, avec un échangeur et la bifurcation des autoroutes A10 et A71 et de la rocade d’Orléans. La ville est très fleurie (quatre fleurs) et a deux collèges publics, un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif de 110 places, un centre d’accueil pour les troubles auditifs, une maison de retraite; centre aquatique et Maison de la musique et de la danse.

Une vaste zone industrielle partagée avec Ingré accueille les usines Brandt (électroménager, 480 sal.) du groupe espagnol Fagor, Federal Mogul (équipement pour atomobiles, 235 sal.), Thermor (300 sal., appareils de chauffage). Dans les autres activités: négoce, génie thermique Gallier (170 sal.) et Hervé (110 sal.), gardiennage Fiducial Private Security (140 sal.) et sécurité privée Main Sécurité (170 sal.), publicité Mediapost (90 sal.), nettoyages Onet (360 sal.), Samsic (140 sal.) et Toutenet (100 sal.); gros centre commercial des Trois Fontaines avec un hypermarché Auchan (410 sal.) et des magasins dont Darty (65 sal.); bureaux de la Caisse d’Épargne (300 sal.); négoces de fournitures Orexad-Fimatec (90 sal.), de quincaillerie Sofi (60 sal.), de papier-peint et peinture PPG Distribution (65 sal.); RTE transport d’électricité (90 sal.).

En bordure de la zone industrielle, le quartier de la Salmonerie est zone urbaine sensible. Le nouveau canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle a 3 communes (avec Ingré et La Chapelle-Saint-Mesmin) et 35 700 hab. La population communale est passée par 1 000 hab. en 1876, 2 000 en 1926, 3 800 en 1954 puis a rapidement augmenté jusqu’en 1975; elle s’est accrue de 430 hab. depuis 1999.

(8 920 Albijohaniciens, 766 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret, dans la Métropole Orléans Métropole, face à Orléans sur la rive gauche de la Loire. C’est une banlieue surtout résidentielle et fleurie (trois fleurs). Elle a un collège public, une maison de retraite (40 sal.), une base de loisirs de l’île Charlemagne à partir d’un étang de gravière, ainsi que des commerces et quelques ateliers; Unibéton ex-Monier (25 sal.), marquage de textiles Brodelec (40 sal.), travaux publics et espaces verts Gabriel (35 sal.), constructions CPR (50 sal.), ascenseurs Otis (30 sal.), parc des expositions au sud, Intermarché (40 sal.), Schneider electric France (20 sal.). La commune a eu 1 000 hab. en 1862, 2 000 en 1931 et a poursuivi après 1950 une croissance accélérée jusqu’en 1999; elle a augmenté de 260 hab. depuis. Le nouveau canton de Saint-Jean-le-Blanc a 25 400 hab., 9 communes.

(5 900 Pryvatains, 887 ha) est une commune du Loiret en banlieue SO d’Orléans, dans la Métropole Orléans Métropole, entre la Loire et le Loiret, qu’elle accompagne jusqu’au confluent. Elle a de nombreuses serres horticoles; théâtre de l’En Vie, hippodrome de l’île Arrault, réserve naturelle. Les principales entreprises sont l’atelier protégé de la Couronnerie (140 sal.), le négoce de matériel de chantier SOMTP (35 sal.), le nettoyage Diamant (195 sal.); maison de retraite (Emera, 60 sal.).

La commune est traversée par l’A71; son territoire touche au sud-ouest à la rive droite du Loiret par le quartier de Santin, et en contient plus de 7 km jusqu’au confluent du Loiret. Son territoire détient toute la péninsule entre Loire et Loiret, où est délimitée la réserve naturelle de l’Île à l’ouest de la traversée de l’A71 (263 ha). Saint-Pryvé avait absorbé en 1824 Saint-Nicolas-Saint-Mesmin, elle-même issue d’une réunion antérieure; elle a changé son nom à cette occasion. Elle a eu 800 hab. de 1850 à 1921, puis sa population a augmenté, lentement d’abord (1 500 hab. en 1954), un peu plus vite ensuite jusqu’en 1999; elle a gagné 200 hab. après 1999.

(16 570 Saranais, 1 965 ha dont 363 de bois) est une commune du Loiret en banlieue nord d’Orléans, dans la Métropole Orléans Métropole, mais au-delà de Fleury-les-Aubrais et de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Elle supporte tout un ensemble d’échangeurs entre l’A10, l’A71, la N20 et la rocade d’Orléans, et des zones industrielles dont la plus vaste, à l’est, est partagée avec Fleury-les-Aubrais et une autre, à l’ouest, dite Pôle 45, est commune avec Ormes. La commune a eu 1 300 à 1 400 hab. de 1876 à 1921, puis s’est mise à croître, passant par 2 500 hab. en 1954, 8 800 en 1975; sa population a augmenté de 1 520 hab. après 1999.

La ville, fleurie (trois fleurs), a un collège public, un centre d’aide par le travail, la polyclinique des Longues Allées (330 sal.) et la clinique de la Reine Blanche (225 sal.), un centre de convalescence La Cigogne (65 sal.), et de nombreux emplois de bureaux, dont le site des assurances GMF (370 sal.) et la BNP (420 sal.) plus le courtage d’assurances Téléassurances (85 sal.) et le siège de Sephora (parfumerie, 150 sal.); constructions Sogea (100 sal.), gardiennages Securitas (300 sal.).

Saran a un hypermarché Carrefour (325 sal.), et un Brico Dépôt (70 sal.), des négoces de bois et matériaux Gérondeau (GBC, 95 sal.), de matériel électrique Cadélec (55 sal.), de chariots élévateurs Still (85 sal.); gestion informatique Econocom Infogérance systèmes (100 sal.). Au domaine logistique s’ajoutent les transports TFE (150 sal.), Calberson (140 sal.), Robinet (140 sal.), les entrepôts et transports Amazon Logistique (1 600 sal.) et Deret Logistique (820 sal. en quatre unités), Centre France Portage (75 sal.), Colis Privé (55 sal.); enlèvement de déchets Orvade (70 sal.).

(3 250 Semeyens, 778 ha dont 339 de bois) est une commune du Loiret en banlieue NE d’Orléans au-delà de la rocade de la N60, membre de la Métropole Orléans Métropole. La partie NE de son finage est dans la forêt d’Orléans. La commune héberge des fabriques de produits pharmaceutiques Merck (400 sal.); conseil en affaires Documenthom (60 sal.), informatique Datacard (35 sal.), transports Panon (100 sal.); échangeur de la N60 et de la rocade d’Orléans. Semoy, qui n’avait que 360 hab. en 1900, est passée à 800 en 1954, 1 800 en 1975; elle a gagné 320 hab. depuis 1999.