Communauté de communes Forêts, Seine et Suzon

Forêts, Seine et Suzon

'

Highslide JS

communauté de communes de la Côte-d’Or, associant 25 communes et 6 900 hab. sur 42 280 ha aux portes de Dijon, côté nord. Messigny-et-Vantoux en est le siège; aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Messigny-et-Vantoux (1 690 Messigniens, 3 392 ha dont 1 924 de bois), 11 km au nord de Dijon, résulte de la fusion de Messigny, au nord, et Vantoux, un peu au sud, en 1972; château de Vantoux, du 18e s., avec parc. Sur le plateau au nord, au passage de la D996, le hameau de Sainte-Anne a un village de vacances et un parc acrobatique forestier. Au NO, le finage inclut la partie aval du Val Suzon; le Suzon coule ensuite au sein du finage au sud, longé par l’aqueduc du Rosoir. Tout au nord dans un vallon débouchant sur le Val Suzon à gauche, groupe de grottes de la Combe Saint-Fol. La population croît nettement depuis les 770 hab. de 1975, après la fusion; elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+33%). La commune a une clinique de réadaptation de moyen séjour Jouvence (45 sal.), deux maisons de retraite Orpéa (50 sal.) et Colisée (45 sal); ingénierie Elabor (systèmes d’information géographique, 75 sal.); gardiennage Eurotrans Sécurité (80 sal.).

Savigny-le-Sec (860 Savinois, 934 ha dont 328 de bois), 15 km au nord de Dijon, est au pied du relief boisé, 4 km au NE de Massigny; +70 hab. depuis 1999.

Saussy (100 Salciens, 930 hab. dont 616 de bois), 19 km NNO de Dijon, est en clairière sur le plateau boisé du Bathonien, au passage de la D996.

Curtil-Saint-Seine (120 Curtiliens, 1 201 ha dont 686 de bois) est aussi en clairière sur le plateau à 19 km NO de Dijon.

Val-Suzon (210 Val-Suzonnais, 1 851 ha dont 1 445 de bois) est à 16 km NO de Dijon, sur le plateau bajocien. L’habitat se divise en deux petits villages sur la rive gauche du Suzon, Val-Suzon-Bas en aval et Val-Suzon-Haut en amont, ce dernier sur le D971 Dijon-Troyes. Le finage ne s’étend qu’au nord sur le plateau, le versant droit du Suzon fixant sa limite sud. C’est l’un des lieux de loisirs des Dijonnais à 16 km NO de la ville, jadis réputé comme refuge de brigands «pille-passants». On y avait travaillé le fer au 19e s. et bénéficié à partir de 1903 d’un tramway de Dijon à Saint-Seine; le site est classé depuis 1989. Sur le plateau, la forêt domaniale du Val-Suzon est protégée par une réserve naturelle régionale de 2 981 ha.

Étaules (300 hab., 1 671 ha dont 1 002 de bois) est à 13 km NNO de Dijon sur le plateau au sud du Val Suzon; la réserve du Val Suzon est en partie sur son territoire. Celui-ci est limité au nord et à l’est par le bas du versant droit du Suzon. Il inclut au NE le site de Jouvence, avec fontaine; grotte, source du Rosoir d’où part l’aqueduc vers Dijon.

Darois (500 Daroisiens, 812 ha dont 267 de bois) est à 11 km NO de Dijon sur le plateau, juste au sud d’Étaules; camping au NE à la limite de la réserve du Val Suzon, dont la commune a une petite partie. Juste à l’est du village sont un aérodrome (LFGI) avec aéroclub, une piste revêtue de 800 m et une en herbe de 720 m, assorti des petites usines d’aéronautique Robin (30 sal.) et CEAPR (25 sal.); négoces de matériel agricole Agriconsult (25 sal.) et de fournitures Fromm (40 sal.), maison de retraite Osiris (55 sal.). La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+38%).

Prenois (430 Pernoleis, 1 916 ha dont 695 de bois) est à 13 km NO de Dijon sur le plateau, juste au sud de Val-Suzon; le finage atteint le village de Val-Suzon-Haut. Au sud, circuit automobile de Dijon-Prenois (3 800 m, ouvert en 1972), qui a reçu des Grands Prix de Formule 1 jusqu’en 1984 (le dernier fut gagné par Niki Lauda), et qui est assorti depuis 2001 d’un circuit de karting de 1 100 m. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+34%).

Francheville (270 Franchevillois, 3 165 ha dont 1 787 de bois), 22 km NO de Dijon, est sur le plateau au nord de Val-Suzon. Le finage s’avance vers le sud-ouest où il atteint la D972 (gouffre à proximité), et inclut à l’ouest le hameau de Prairay, incorporé dès les années 1790; +70 hab. depuis 1999 (+36%).

Saint-Seine-l’Abbaye (380 Saint-Seinais, 354 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au NO de Dijon sur la N71. Le village, «petite cité de caractère», s’abrite au bout de la vallée de l’Ougne, affluent de l’Ignon. Il est l’héritier d’une abbaye du 6e s., fondée par le moine Sigo dont le nom a donné Soigne, puis Seigne et enfin Seine, sans rapport avec le fleuve mais sans doute capté par son voisinage. L’abbaye a été refaite au 13e s. dans le style cistercien, et il en reste le palais abbatial (rénové au 18e s.) et d’intéressantes peintures murales. Saint-Seine a quelques commerces, mais a tout perdu du rôle de relais qu’elle a pu avoir jadis à 7 lieues de Dijon. Le nom a été Saint-Seine-la-Montagne sous la Révolution. Sa population n’a cessé de décliner depuis les 900 hab. du milieu du 19e siècle jusqu’en 1982 (310 hab.); elle a un peu repris depuis. Le parc éolien dit e Saint-Seine (25 mâts, 50MW, au britannique RES) n’a pas une seule turbine dans la commune mais se partage entre plusieurs communes proches, sur le plateau.

Saint-Martin-du-Mont (440 hab., 3 784 ha dont 1 283 de bois) est à 27 km NO de Dijon juste au-dessus de Saint-Seine. L’habitat s’y divise en trois noyaux proches: Saint-Martin (mairie) sur un promontoire dominant Saint-Seine; Froideville juste au SE; Cestres un peu plus à l’est sur la D971. S’y ajoute au SO, un peu à l’écart, le hameau des Bordes Bricard. Le finage s’étend largement sur le plateau au sud, incluant le grand bois de Cestres et le hameau des Bordes Pillot. Le Suzon limite le finage au sud. L’ouest du finage accueille six des 25 hélices Vestas de 2 MW chacune qui font partie du parc éolien dit de Saint-Seine, apparu en 2009 (société britannique RES). La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Panges (90 hab., 606 ha dont 175 de bois), 22 km ONO de Dijon, est une petite commune avec un village-rue sur le relief au sud du haut Suzon, dont le cours borde le finage au nord.

Trouhaut (120 Troalliens, 940 ha dont 138 de bois), 27 km ONO de Dijon, 9 km SSO de Saint-Seine. Juste au nord du village, tapi dans un vallon très encaissé débouchant sur la haute vallée de l’Oze à l’ouest, s’élève le mont Tasselot (598 m), qui n’est pas le point culminant de la Montagne bourguignonne mais dont le nom sert à désigner en Bourgogne d’autres sommets semblables (tasselots); pylone protégé. Juste à l’est du mont sur le plateau à 580 m, hameau de Fromenteau, partagé avec Saint-Martin-du-Mont. À l’orée du village en amont, ancien château et série de sources. Le curieux nom du village, jadis écrit Troallum puis Truaut, a été rapporté selon l’habitude à un patronyme germanique supposé, mais pourrait bien avoir été une forme de tureau, nom fréquent de sommets en Bourgogne, équivalent de tertre.

Turcey (180 Turciens, 1 245 ha dont 155 de bois), 31 km ONO de Dijon, est au fond de la vallée de l’Oze, suivie par la D10 et la voie ferrée vers Tonnerre. Sur le plateau à l’est, neuf des 25 éoliennes du parc de Saint-Seine (18 MW, groupe RES).

Villotte-Saint-Seine (77 Villottiens, 759 ha dont 308 de bois), 35 km ONO de Dijon et 10 km à l’ouest de Saint-Seine, a son village dans un petit vallon débouchant sur la rive droite de l’Oze. Dix des éoliennes du parc de Saint-Seine sont sur le plateau, à cheval sur la limite de Bligny-le-Sec.

Bligny-le-Sec (150 Béliniens, 1 661 ha dont 553 de bois), 33 km NO de Dijon et 5 km à l’ouest de Saint-Seine, est un village du plateau, partageant avec Villotte dix éoliennes du britannique RES.

Champagny (27 Champagnyens, 712 ha), 32 km NO de Dijon, 4 km au NO de Saint-Seine, s’abrite dans un vallon du plateau; petit musée de l’école. La D971 de Dijon à Troyes traverse le finage un peu à l’ouest du village.

Vaux-Saules (180 Saulivallois, 2 789 ha dont 1 074 de bois), 30 km NO de Dijon, a son village dans la vallée de l’Ougne, rive droite, à 4 km NNE de Saint-Seine; hameau de Cheneroilles dans une cuve du versant droit de l’Ougne un peu en aval. À l’est, le finage s’étend dans la forêt domaniale d’Is-sur-Tille.

Poncey-sur-l’Ignon (78 Podentiens, 1 635 ha dont 755 de bois) est à 8 km NNO de Saint-Seine et détient au sud-ouest les sources de la Seine et de l’Ignon, toutes deux résurgentes mais orientées l’une vers l’Atlantique, l’autre vers la Méditerranée. L’Ignon est en effet un sous-affluent de la Saône par la Tille; il naît dans une cuve qui creuse le plateau à l’angle SO de la commune tout près de la D971. La source de la Seine est plus à l’ouest à Source-Seine, mais à 25 m de la limite communale. Le nom de la commune a été Poncey, puis Poncey-lès-Pellerey, sa forme actuelle est de 1885.

Chanceaux (220 Cancellois, 2 127 ha dont 923 de bois) a son village à12 km NO de Saint-Seine, sur le plateau au passage de la D971, juste au-dessus du versant droit de la haute Seine; camping. Le finage déborde un peu à l’ouest de la Seine et contient au NO le hameau de Courceau au bord du fleuve, sur la D971 qui le traverse.

Pellerey (110 Pilariens, 1 244 ha dont 776 de bois), 1 km au nord de Saint-Seine, est dans la vallée de l’Ignon, qui reçoit l’Ougne rive droite à la mite NE de la commune.

Lamargelle (160 Lamargellois, 2 575 ha dont 1 659 de bois),13 km NNE de Saint-Seine, a son village étalé au bord de l’Ignon, au passage de la D901; ancienne maison forte. Le finage envoie une queue au sud-est dans la forêt d’Is-sur-Tille, atteignant ainsi le finage de Francheville.

Frénois (87 Frasnetiens, 2 196 ha dont 1 586 de bois), 18 km NE de Saint-Seine, tasse ses quelques maisons dans une petite cuve du versant droit de l’Ignon, au bord de la D801; clairière de la Grande Montagne au sud sur le plateau, dans la forêt d’Is-sur-Tille. Au nord de l’Ignon, le finage s’étend dans la forêt domaniale du Moloy, où se cache l’ermitage troglodyte de Vermelaine.

Léry (200 Lérysiens, 1 462 ha dont 754 de bois), 16 km NNE de Saint-Seine, est dans un vallon qui descend vers l’Ignon. Le finage touche au nord aux installations nucléaires de Valduc (Salives).

Poiseul-la-Grange (62 Putéolais, 2 289 ha dont 710 de bois), à 21 km au nord de Saint-Seine et tout près de Valduc, a été distingué comme village fleuri (trois fleurs), mais sa population diminue toujours (340 hab. en 1806, 140 en 1968); restes d’une grange de l’abbaye de Fontenay. Au NO le long de la D901, sont six des 23 éoliennes Senvion (12,3 MW) du parc Bretelle-Échalot (Compagnie du Vent, groupe Engie GDF-Suez), les autres étant à Échalot et Étalantes.