Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne

Tonnerrois en Bourgogne (Le)

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communauté de communes de l’Yonne associant 52 communes et 16 500 hab. sur 78 820 ha. Tonnerre (siège) est seule à dépasser 2 000 hab. Le territoire a surtout de très petites communes.

Vireaux (140 Virotins, 1 458 ha dont 669 de bois), 14 km SE de Tonnerre, est dans un vallon du plateau; carrières à l’est, ancienne voie romaine à l’ouest.

Sambourg (80 Sambourquois, 1 244 ha dont 308 de bois), 12 km SSE de Tonnerre, étire sur le plateau son finage, traversé en longueur par la LGV qui frôle le village.

Yrouerre (160 Irratoriens, 1 428 ha dont 263 de bois), 10 km au sud de Tonnerre, est à la tête d’un vallon du plateau, sur la D944; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Viviers (130 hab., 918 ha), 9 km SSO de Tonnerre, est sur le rebord du plateau dominant les vallons tapissés de vignes de la vallée des Vaux qui descend vers le Serein; ses viticulteurs exploitent 100 ha de vignes; château du 17e avec salles de séminaires et grand pressoir. La D965 limite le finage au nord.

Serrigny (120 Serrignais, 750 ha dont 158 de bois), 8 km SO de Tonnerre, est dans un grand vallon descendant au nord vers le Cléon, affluent de l’Armançon; château du 19e avec gîtes.

Collan (180 Collanois, 1 316ha dont 140 de bois), 10 km OSO de Tonnerre, a son village dans un vallon qui descend vers le Cléon au nord; au sud, le plateau est défoncé par un groupe de vallons tributaires du Serein.

Tissey (100 hab., 597 ha dont 175 de bois), 7 km à l’ouest de Tonnerre, a son petit village sur le versant gauche du Cléon, dont la vallée est empruntée par la LGV.

Vézannes (51 hab., 901 ha dont 199 de bois), 10 km ONO de Tonnerre, est dans la vallée du Cléon, en contrebas de la LGV qui court sur son versant gauche. Un Chemin des Romains rectiligne borne son finage au NE.

Dyé (220 Dyéens, 1 700 ha dont 443 de bois), 13 km ONO de Tonnerre, a son village sur le plateau, entre la voie romaine et la LGV qui suit la vallée du Cléon au SO. Le finage a un appendice boisé vers le sud; +40 hab. après 1999.

Bernouil (110 Bernouillais, 455 ha), 15 km NO de Tonnerre, a un finage très étroit, borné au sud sur 3,3 km par la voie romaine rectiligne, étranglé (200 m de large) au nord du village et atteignant finalement, 1 700 m plus loin, le bas du versant gauche de l’Armançon et la voie ferrée qui la longe au hameau des Millois.

Flogny-la-Chapelle (1 050 Capello-Floviniens, 2 375 ha dont 936 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au NO de Tonnerre. Flogny à l’ouest et La Chapelle-Vieille-Forêt à l’est à 1 400 m, reliés par l’urbanisation de la Rue d’en bas, ont fusionné en 1971; quelques monuments, dont un marché couvert; halte nautique et base de loisirs; coopérative agricole; fêtes de la gougère (chouquettes au fromage) en mai. Flogny est sur la D905, au-dessus du canal de Bourgogne et de l’Armançon. Le finage s’étend un peu au sud sur la largeur de la vallée de l’Armançon, bien plus largement au nord où il englobe le grand bois communal de La Chapelle-Vieille-Forêt et dessine une avancée dans le département de l’Aube. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999.

Roffey (150 hab., 855 ha) a son village au pied du versant gauche de l’Armançon, dont le cours borne le finage au nord, laissant à l’extérieur le canal de Bourgogne. La voie ferrée frôle le village. la commune s’étend surtout au sud, dans les collines. La limite nord de la commune est celle du département de l’Aube.

Tronchoy (130 Tronconnais, 659 ha), 8 km NNO de Tonnerre, a son village au sud de son finage, qui atteint au nord la limite de l’Aube. Il est sur le versant droit de l’Armançon, dominant D905 et canal de Bourgogne. Tout au NO au bord de la route et du canal, hameau de l’Isle sous Tronchoy.

Cheney (240 hab., 595 ha), 7 km NNO de Tonnerre, a son village entre la D905 et le canal de Bourgogne que longe de près l’Armançon. Le finage atteint en pointe la limite du département au NE.

Dannemoine (480 Dannemoiseaux, 1 028 ha dont 321 de bois), 5 km NNO de Tonnerre, est au débouché d’un vallon qui entame le versant droit de l’Armançon, bordé à l’ouest par la D906, le canal et la rivière. Le finage s’étend dans les collines au NE mais n’atteint pas la limite départementale; +40 hab. depuis 1999.

Vézinnes (160 hab., 630 ha dont 199 de bois), 6 km NO de Tonnerre, est juste en face de Dannemoine au pied du versant gauche de l’Armançon, que suit la voie ferrée (gare).

Junay (76 hab., 363 ha), 4 km NO de Tonnerre, se niche au fond d’un petit vallon du versant gauche de l’Armançon. Le finage contient au NE une bonne fraction de la plaine de l’Armançon, limitée par le cours de la rivière et nommée la Lame, et dessine une courbe dans les collines à l’ouest, au-delà du Chemin des Romains.

Épineuil (610 hab., 621 ha dont 177 de bois) se tient face à Tonnerre, sur le haut versant droit de l’Armançon. Son finage n’atteint pas le fond de vallée, accaparé par Tonnerre, mais monte vers le NE sur un coteau viticole où sont encore une centaine d’hectares de vignes, bénéficiant d’une AOC bourgogne-épineuil (vins rouges de pinot noir). La D944 traverse le finage à l’est.

Molosmes (180 Molosmiers, 2 451 ha dont 881 de bois), 7 km NE de Tonnerre, a son village dans un étroit vallon descendant vers l’Armançon. Le finage, accidenté, atteint au nord la limite de l’Aube, au-delà de la D944 et du hameau du Grand Virey; il descend au sud jusqu’au pied du versant droit de l’Armançon.

Mélisey (260 hab., 2 217 ha dont 618 de bois), 13 km NE de Tonnerre, est dans une vallée tributaire de l’Armançon, relayé à l’ouest par le hameau de Chamelard. La commune est limitrophe de l’Aube. Un lieu-dit l’Abbaye est dans la petite plaine du méandre au SO du village.

Saint-Martin-sur-Armançon (150 Armançon-Martinois, 1 411 ha dont 503 de bois), 9 km ENE de Tonnerre, a son village sur la D952, au débouché du vallon de Molosmes, au pied de la rive concave escarpée d’un méandre abandonné de l’Armançon, qui conserve un étroit lac en demi-cercle de l’ancien lit. Le finage, complexe, a une extension au SO, où il contient un secteur du canal de Bourgogne et déborde sur la rive gauche de l’Armançon jusqu’aux sinuosités d’une ancien cours, au-delà de la voie ferrée. Au sud-ouest du village dans la petite plaine du méandre, un petit hameau porte le nom de l’Abbaye. Un peu à l’ouest, le versant raide concave offre le site de vol libre de Sur Roche et le trou de Cave Noire. Au nord-est, le finage s’étend sur plus de 4 km, englobant une section du val de Mélisey où est le petit hameau de Val de Quenouil. Le nom de l’Armançon a été rajouté à celui de la commune en 1955.

Thorey (29 hab., 693 ha dont 250 de bois), 7 km NE de Tonnerre, niche au fond d’un vallon qui descend vers le val de Mélisey. La D952 traverse le finage au sud.

Rugny (80 Ruinois, 1 389 ha dont 514 de bois), 18 km ENE de Tonnerre, a son village calé sur la D952 et un finage boisé au sud.

Trichey (44 Trichotins, 661 ha), 21 km NE de Tonnerre, limitrophe de l’Aube, occupe un vallon qui descend vers le Landion au nord, tributaire de l’Armance.

Quincerot (62 hab., 991 ha dont 271 de bois), 24 km NE de Tonnerre, a un finage qui avance dans le département de l’Aube et qui est également drainé vers le Landion; le plateau atteint 345 m au SE.

Arthonnay (150 Arthonnaisiens, 2 550 ha dont 575 de bois), 26 km ENE de Tonnerre, a son village à un carrefour de la D952. Son finage est limitrophe à la fois de l’Aube et de la Côte-d’Or. Il dessine au nord une avancée dans l’Aube. À l’est, il s’étrangle sur 160 m avant d’inclure le territoire de Panfol, petit hameau de clairière borné à l’est par la limite de la Côte-d’Or. Ce dispositif territorial semble avoir été déjà acquis dans les années 1790.

Villon (110 Villonnais, 942 ha dont 468 de bois), 22 km ENE de Tonnerre, est sur la D952; grand bois communal au sud entre des vallons.

Cruzy-le-Châtel (250 Cruzéens, 5 952 ha dont 3 376 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 21 km à l’est de Tonnerre sur le plateau. Ce chef-lieu déchu, «village de caractère» avec un château du 16e s., avait 1 400 hab. en 1806, moins de 800 en 1900 et moins de 500 en 1950. Le finage est limitrophe de la Côte-d’Or; il est traversé tout au sud par la D965 et comprend au nord le petit hameau et le château de Maulnes (16e, en forme de cube massif), qui fut aux Clermont-Tonnerre puis aux Louvois; grande forêt de Maulnes au NE, forêt communale de Cruzy à l’ouest.

Gigny (100 hab., 1 077 ha), 29 km ESE de Tonnerre, a son village au pied du plateau calcaire, qui occupe le NO du finage; la D953 et la voie ferrée passent dans la plaine à l’est, la D965 traverse au nord. La commune est limitrophe de la Côte-d’Or.

Sennevoy-le-Bas (90 hab., 869 ha dont 163 de bois), 28 km ESE de Tonnerre, est juste au sud de Gigny, sur la D953, avec un finage de plaine et aussi limitrophe de la Côte-d’Or.

Sennevoy-le-Haut (120 Sennevoysiens, 884 ha dont 239 de bois), 27 km ESE de Tonnerre, juste à l’ouest de Sennevoy-le-Bas, est au pied du coteau, son finage s’étendant sur le plateau à l’ouest.

Jully (150 Jullois, 1 976 ha dont 380 de bois), 32 km ESE de Tonnerre, est sur le bas plateau au sud des Sennevoy et en limite de département, 7 km au NE de Ravières; D953 et voie ferrée Nuits-Châtillon passent entre le hameau de la Maine (mairie) à l’est et le coteau du plateau supérieur, qui avance un promontoire au SO de la commune; hameaux de la Loge au nord, des Forges sur la route, assorti d’une petite butte-témoin du Château de Juilly, avec restes d’une abbaye des Nonnains.

Gland (44 Glandinois, 1 667 ha dont 904 de bois), 22 km ESE de Tonnerre, a son petit village à un confluent de vallons descendant vers l’ouest; la D965 frôle le finage au NE.

Pimelles (63 Pimellois, 991 ha dont 615 de bois), 18 km à l’est de Tonnerre, est au NO de Gland dans le même vallon, qu’emprunte la D965. Au sud, le finage est borné par une «Route de César».

Baon (81 Baonois, 657 ha dont 392 de bois), 14 km à l’est de Tonnerre, est en aval de Pimelles et Gland dans le même vallon, où coule le ruisseau des Froides Fontaines, qui prend le nom de Baon à l’aval et rejoint l’Armançon à Tanay. La D965 passe tout au sud.

Tanlay (1 030 Tanlaysiens, 3 866 ha dont 1 734 de bois), 10 km à l’est de Tonnerre, est à un coude de la vallée de l’Armançon, au pied du versant droit ouvert par le val de Mélisey, ici Val de Quenouil, qui a reçu à l’est celui de Baon. La D965 contourne le village par le sud; château très renommé des 16e et 17e s. (17 000 visiteurs/an), avec une cour et des appartements de grande beauté, un parc orné d’un canal de plus de 500 m et un golf (9 trous); centre d’art contemporain, base nautique et port de plaisance sur le canal de Bourgogne qui frôle le village; petite centrale électrique sur la rivière tout à l’ouest au-delà de Commissey.

Tanlay a été agrandie en 1972 en fusionnant avec Commissey en aval et Saint-Vinnemer en amont sur la même rive de l’Armançon, ce qui a fait passer sa population de 590 hab. en 1968 à 1 200 au recensement suivant; depuis, ce niveau se maintient. La fusion a également apporté à Tanlay les ruines de l’ancienne abbaye de Quincy, sa ferme et le site de la fontaine Saint-Gautier à 3 km au NE du village dans le Val de Quenouil, qui étaient dans le finage de Commissey. Le finage est traversé par la voie ferrée qui suit le versant gauche de l’Armançon, et par la D905 qui passe au SO sur le bas plateau. Au-delà de cette route, Tanlay envoie vers le SO une queue de 3 km dans les bois de l’Aillot et de Pinagot, au sud de la forêt domaniale de Tonnerre. Une autre extension à l’est englobe le bois de Vaulineuse. Commissey a 220 hab. en 2020, Saint-Vinnemer 260; au total, la commune a 160 hab. de moins qu’en 1999.

Argentenay (84 Argançais, 507 ha dont 202 de bois), 14 km ESE de Tonnerre, a son village sur la rive gauche de l’Armançon, mais la plus grande partie de son finage au nord sur le plateau.

Ancy-le-Libre (190 Ancéaquais, 2 165 ha dont 685 de bois), 15 km ESE de Tonnerre, est au bord du canal de Bourgogne au débouché d’un vallon du versant droit de l’Armançon. Le finage s’étend presque tout entier à l’est sur le plateau. La forme du nom a été confirmée en 1848, mais elle existait avant la Révolution; la Restauration avait rétabli un ancien nom disparu en Ancy-le-Serveux, qui la distinguait d’Ancy-le-Franc.

Lézinnes (690 Lézinnois, 1 596 ha dont 439 de bois), 12 km SE de Tonnerre, est sur le versant gauche d’un grand méandre de l’Armançon que suit le canal de Bourgogne. Le village est sur la D905, flanquée par la voie ferrée qui franchit les versants de l’Armançon par deux tunnels de 500 m au nord, 1 100 m au sud à la traversée du pédoncule de méandre. Le finage a une extension vers le NO, qui contient le hameau d’Angy, bois et carrières. Lézinnes a peu conservé de son ancienne abbaye cistercienne, établie sur la rive droite; un camping. Au SO entre rive droite et canal se tient la grosse cimenterie Lafarge (85 sal.) dont les carrières ont entamé le pédoncule de méandre à l’est, et le plateau à l’ouest dans la commune de Vireaux. La commune accueille les installations électriques Laurin (40 sal.), une jardinerie paysagiste Arbeo (50 sal.). La population a diminué de 110 hab. après 1999.

Pacy-sur-Armançon (200 Paciens, 1 335 ha dont 192 de bois), 15 km SE de Tonnerre, a son village sur le versant gauche d’un méandre de l’Armançon. Le canal de Bourgogne, accompagné par la D905 et la voie ferrée Paris-Dijon, suit le pied du versant droit, très adouci. Le finage s’étend surtout sur les basses collines kimméridgiennes au SO. Sur-Armançon a été ajouté en 1961.

Argenteuil-sur-Armançon (220 Argentoliens, 3 051 ha dont 1 230 de bois), 18 km SE de Tonnerre, a son village au pied du versant gauche de l’Armançon; église classée du 15e s. La voie ferrée vers Dijon dessine une grande courbe au NE en traversant la rivière. Le finage s’étend vers le sud sur le bas plateau, incluant notamment la forêt du Champ Ragot. Sur-Armançon a été ajouté en 1937.

Ancy-le-Franc (930 Ancéacquais, 1 965 ha dont 921 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 20 km ESE de Tonnerre, au pied du coteau droit de la vallée de l’Armançon, entaillé de vallons. Le village est surtout connu pour son château, construit par le Bolonais Serlio en 1546, quadrilatère à quatre tours carrées, avec beaux appartements, qui passe pour être le premier en France à représenter l’architecture renaissance classique; musée de l’attelage et musée de l’automobile; collège public; port de plaisance sur le canal du Nivernais. La voie ferrée Paris-Dijon passe à 1 200 m au sud du village, dessinant une grande courbe au pied du versant gauche de la vallée; gare et pont sont au petit village de Cusy (110 hab. en 2020), dont la commune a été réunie à Ancy en 1972. La D905 fait un contour en fond de vallée pour passer à la fois au centre d’Ancy et par Cusy. Ancy a une zone industrielle à l’est, coopérative agricole et viticole, préfabriqués OP Lafarge (20 sal.), transports Fréchot (30 sal.). Le finage s’étale vers le nord sur le plateau, et dessine au sud une queue contenant le Bois de Cusy. La population a baissé de 200 hab. depuis 1999.

Chassignelles (320 Bocquins, 1 300 ha dont 438 de bois), 22 km SE de Tonnerre, est à 2 km au sud d’Ancy-le-Franc sur le côté droit de la vallée de l’Armançon, au bord du canal de Bourgogne. Le finage se partage entre le bas plateau du Jurassique inférieur qui porte le village et celui du Jurassique Moyen boisé au nord.

Stigny (120 Sistiniens, 1 786 ha dont 817 de bois), 26 km ESE de Tonnerre, 6 km à l’est d’Ancy-le-Franc, est au fond d’un vallon qui échancre le coteau du haut plateau. Son finage est surtout dans les bois du plateau.

Fulvy (130 Fulviens, 381 ha), 24 km SE de Tonnerre est sur le coteau de rive gauche de l’Armançon, 5 km au sud d’Ancy-le-Franc; château du 18e s. D905 et voie ferrée passent au pied du village.

Villiers-les-Hauts (130 Altivillerois, 1 912 ha dont 589 de bois) est à 25 km SE de Tonnerre sur le bas plateau. Son finage pousse une pointe vers le NE qui atteint la rive gauche de l’Armançon.

Nuits (410 Nuitons, 1 158 ha dont 435 de bois), 28 km SE de Tonnerre, parfois et naguère dénommée à tort «sur Armançon» ou «sous Ravières», a un château renaissance (1560) avec parc et une porte fortifiée. Le village, sur la rive gauche de l’Armançon face à Ravières, est traversé par la D905 et la voie ferrée vers Dijon. Son finage s’étire vers le SO dans les bois.

Ravières (750 Raviérois, 2 185 ha dont 913 de bois), 30 km SE de Tonnerre, a son gros village au bord du canal de Bourgogne juste au débouché d’un large val qui éventre le coteau droit de l’Armançon et qu’emprunte D953 et voie ferrée en direction de Nuits; église à portail du 12e s.; port de plaisance; un centre d’aide par le travail; carrières (Rocamat, 45 sal.), lambris et plinthes plastiques Technoprofils (30 sal.). Le finage, limité à l’ouest par le cours de l’Armançon, s’étend largement vers le nord-est sur le bas plateau. La population a baissé de 240 hab. depuis 1999 (un quart).

Cry (180 Crycois, 1 116 ha dont 498 de bois), 33 km SE de Tonnerre, est à 5 km en amont de Nuits sur la rive gauche de l’Armançon, qui frôle ici son coteau droit: D805 et voie ferrée passent plus à l’ouest. Le village passe pour un «village de caractère»; halte nautique, pont du 16e siècle à douze arches; carrière. La commune est à la limite de la Côte-d’Or.

Perrigny-sur-Armançon (130 Perrigniens, 1 404 ha dont 836 de bois), 36 km SE de Tonnerre, est à 2 km au sud de Cry, également sur la rive gauche mais au milieu de la vallée. Son finage s’étire des deux côtés de la vallée sur 9 km; il est limitrophe de la Côte-d’Or à l’est et au sud-est.

Aisy-sur-Armançon (260 Asiacais, 1 797 ha dont 1 109 de bois), 38 km SE de Tonnerre, achève le Tonnerrois au sud-est, en limite de la Côte-d’Or. Le village est étiré entre le pied du coteau droit de l’Armançon et la voie ferrée. Le finage boisé s’étend sur le bas plateau au sud-ouest, où il est traversé par la LGV. Sur-Armançon a été ajouté en 1891.


Tonnerre

(4 760 Tonnerrois, 5 827 ha dont 2 317 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne, 35 km à l’ENE d’Auxerre. La ville est sur la rive gauche de l’Armançon et la voie ferrée Paris-Dijon-Méditerranée, à l’endroit où la vallée entre dans le plateau des calcaires portlandiens. Tonnerre est une belle ville ancienne où se visite un vaste hôtel-Dieu dit de Marguerite de Bourgogne et remontant à 1293 mais réaménagé au 17e s.; il contient notamment une célèbre Mise au Tombeau; église saint-Pierre du 16e s., fontaine vauclusienne aménagée en lavoir (fosse Dionne), quartier dit Petit Venise dans les bras de l’Armançon; collège public, lycée polyvalent, institut médico-éducatif, centre hospitalier public de 172 lits.

La vie de la ville a été un temps dominée par une grande usine de magnétoscopes du groupe Thomson, dont les effectifs ont été fortement réduits dans les années 1990 avant qu’elle ne soit définitivement abandonnée en 2002 au profit du site de Genlis. D’autres entreprises sont subi des réductions sensibles d’effectifs. Il ne reste que des entreprises de taille modeste: meubles Gruhier (80 sal.), pièces techniques en plastiques Saviplast 89 (30 sal.), panneaux solaires Roy (25 sal.), plumes et duvets Dumas (40 sal.). Tonnerre a un centre Leclerc (115 sal.) et un hypermarché Auchan (80 sal.); transports Chauveau-Andriot (30 sal.); laboratoire d’analyses médicales Med-Lab (30 sal.).

La commune englobe au sud une large portion du plateau, où naît le Cléon et que traversent du NO au SE la LGV, du nord au sud les D905 et 944; au SE s’étendent sur 1 500 ha la forêt communale de Tonnerre et le Bois de Chéron. Au NE elle n’a qu’une petite fraction des reliefs (300 ha) portant le hameau de Vaulichères. La population a assez peu varié dans le temps: 5 600 hab. en 1880, 4 400 entre 1910 et 1954, puis une reprise jusqu’en 1975; mais elle a perdu 1 520 hab. depuis 1999, presque un quart. La communauté de communes du Tonnerrois en Bourgogne, qui siège à Tonnerre, associe 52 communes et 16 500 hab. Le nouveau canton de Tonnerre se nomme Tonnerrois et a la même composition que la communauté.