Communauté d’agglomération Pays de Montbéliard Agglomération

Montbéliard Agglomération (communauté d’agglomération du Pays de)

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intercommunalité du Doubs, associant 72 communes et 140 000 hab. sur 44 910 ha. Le siège est à Montbéliard. Dix-sept autres communes dépassent 2 000 hab.: Audincourt, Bart, Bavans, Bethoncourt, Étupes, Exincourt, Fesches-le-Châtel, Grand-Charmont, Hérimoncourt, Mandeure, Mathay, Pont-de-Roide-Vermondans, Seloncourt, Sochaux, Valentigney, Vieux-Charmont, Voujeaucourt.

Nommay (1 680 Foyens, 319 ha), 8 km NE de Montbéliard, a son noyau villageois sur la rive droite de la Savoureuse, complété par de vastes lotissements au nord et surtout au sud-ouest (résidences René-Lambert). À l’est, la plaine de la Savoureuse associe bois et étangs et contient la réserve naturelle régionale de la Basse Vallée de la Savoureuse (42 ha). La D437 traverse le finage du nord au sud; nettoyages Lustral (220 sal.) et ISS Abilis (110 sal.), maçonnerie GCC (25 sal.). La rayotte de Nommay est une spécialité de pomme appréciée localement. La commune avait 300 hab. vers 1930 et a passé le millier en 1966; elle en a gagné 160 depuis 1999.

Dambenois (780 Dambenoisiens, 328 ha), 10 km NE de Montbéliard, a son habitat résidentiel sur le bas versant gauche de la Savoureuse, borné à l’ouest par le canal de Montbéliard à la Haute-Saône et l’A36 qui le longe, avec une demi-aire de repos. Juste à l’ouest sont des étangs de sablières du fond de la Savoureuse, dont un de 22 ha avec base de ski nautique. Au NE, le relief s’élève dans les bois jusqu’à 425 m. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+22%). Elle est limitrophe du Territoire de Belfort.

Brognard (490 Brognardais, 290 ha), 9 km ENE de Montbéliard juste au nord d’Étupes entre Allan et Savoureuse, a reçu au sud une extension du parc d’entreprises Technoland et accueille notamment les équipements pour automobiles Trevest (110 sal., groupe Trèves), TI Group (tubes d’acier, 20 sal.). métallerie Metalhome (100 sal.), ingénierie Segula Matra (260 sal.), GRDF (60 sal.), négoce de pharmacie Zimmer Biomet (75 sal.), transports Pedretti (45 sal.). Le finage est traversé au sud et à l’ouest par le canal de Montbéliard à la Haute-Saône, à l’ouest par l’A36 qui a un échangeur. Plusieurs étangs de sablières sont dans la plaine de la Savoureuse, dont celui du Pâquis (23 ha) avec base nautique. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Allenjoie (750 Allenjoyeux, 656 ha dont 168 de bois), 11 km ENE de Montbéliard, limitrophe du Territoire de Belfort, a son village dans la plaine de l’Allan, traversée par le canal du Rhône au Rhin, l’Allan fixant la limite orientale et méridionale de la commune. Au SO, une extension du Technoland d’Étupes; maroquinerie Perrin (50 sal.), installations électriques Cegelec (60 sal.), transports EEE (35 sal.). Au nord le relief est boisé et atteint 419 m. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+27%).

Taillecourt (1 430 Taillecourtois, 186 ha), 5 km ESE de Montbéliard juste au nord d’Audincourt, a un village allongé en rue vers l’est, borné à l’ouest par la D437; quelques bois au SE prolongeant ceux d’Étupes, une discothèque de 20 emplois (Le Monde de la Nuit). Sa population a presque doublé depuis les 770 hab. de 1999.

Dampierre-les-Bois (1 660 Dampierrois, 472 ha dont 219 de bois), 11 km à l’est de Montbéliard et 5 km à l’est d’Étupes sur le plateau, limitrophe du Territoire de Belfort, inclut une partie de la petite vallée de la Feschotte où s’illustra le groupe Japy et où est le parc d’activités du Moulin. La commune compte plusieurs ateliers: plastiques CGR Bedeville (60 sal., groupe Alma Concept), câblage électrique Eurocade (50 sal.), un Intermarché (30 sal.). Le village est plus à l’ouest où il mord sur les bois. Sa population n’a pas beaucoup changé depuis 1900, gagnant toutefois 90 hab. après 1999.

Badevel (830 Badevellois, 373 ha dont 163 de bois), 14 km à l’est de Montbéliard, fait une pointe dans le Territoire de Belfort à l’est de Beaucourt, le long de la Feschotte; +90 hab. depuis 1999.

Dasle (1 450 Daslois, 567 ha dont 217 de bois), 12 km ESE de Montbéliard, a une usine du groupe Lisi (Former) de Delle (frappe à froid des écrous pour automobiles, ancienne usine Beley, 120 sal.), et de petits ateliers de mécanique. L’habitat rejoint à l’est celui de Beaucourt (Territoire de Belfort). Au nord, des bois prolongent ceux d’Étupes. La population de Dasle est stable depuis 1960 et n’a augmenté que de 80 hab. après 1999.

Vandoncourt (860 Vandoncourtois, 857 ha dont 448 de bois), 14 km ESE de Montbéliard, au sud de Dasle, est également limitrophe du Territoire de Belfort; Forêt Hollard au SE. La population a augmenté de 220 hab. (+34%) depuis 1999.

Abbévillers (1 060 hab., 1 118 ha dont 375 de bois), 17 km SE de Montbéliard, est à fois limitrophe du Territoire de Belfort au NE et de la Suisse au SE. Le village est sur le plateau à 585 m, traversé par la D34 vers Porrentruy. Au sud, la Doue a sa source et de hauts vallons boisés encaissés dans le plateau. Le relief atteint 603 m au SE près de la frontière et des petits hameaux de la Chaifferie. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999.

Meslières (370 Meslièrois, 299 ha) 16 km SE de Montbéliard, 3 km au sud d’Hérimoncourt, a son village dans la vallée profondément encaissée du Gland; quelques ateliers (décolletage, mécanique) dont la fabrique d’outillage à main FMX (55 sal.). Sur le plateau à l’est, hameaux des Fourneaux et de Rombois.

Glay (340 Liais, 649 hab. dont 321 de bois), 18 km SE de Montbéliard, est dans la vallée du Gland, au confluent des vallons de la Doue qui vient de l’est et de la Creuse qui descend de l’ouest. L’industriel Jeanperrin s’y illustra au 19s. La commune est frontalière et propose un centre de rencontre, avec maison familiale de vacances.

Dannemarie (110 Dannemariens, 225 ha), 20 km SE de Montbéliard, est une commune frontalière. Son petit village est à 475 m, à la tête d’un vallon affluent du Gland par la Doue. L’altitude monte à 675 m au sud à la frontière.

Villars-lès-Blamont (450 hab., 695 ha dont 301 de bois), 21 km SSE de Montbéliard est une autre commune frontalière au sud-est de Blamont, mais son habitat est sur le plateau à 605 m, au passage de la D73 qui se dirige aussi vers Porrentruy. Le relief monte à 791 m au sud-est au Poil de Chien. Au SO, ancienne batterie et panorama de la Roche Jella à 816 m. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Pierrefontaine-lès-Blamont (480 Pétrofontaniens, 896 ha dont 471 de bois), 20 km SSE de Montbéliard, a son village sur le plateau à 557 m au SO de Blamont, sur la D73; grotte de Tante Airie au NE. Au sud, le relief s’élève dans les bois sur le flanc nord du Lomont, dont la longue crête culmine à 835 m. La population a crû de 170 hab. depuis 1999 (+55%). La mention lès-Blamont n’a été ajoutée qu’en 1962.

Blamont (1 250 Blamontais, 1 006 ha dont 427 de bois), à 18 km SSE de Montbéliard, a son village perché à 555 m sur un étroit promontoire dominant les profonds vallons de tête de la Creuse; un collège public, maison de retraite dans l’ancien fort de Blamont. L’habitat s’est étendu à l’ouest et au nord sur le plateau, desservi par la D35. Le finage comprend à l’est, au-delà du ravin de la Creuse, un autre élément de plateau (Pâture de Danache) où s’ouvre le gouffre du Trou de la Chèvre. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999.

Roches-lès-Blamont (650 Abbanais, 544 ha dont 190 de bois), 16 km SSE de Montbéliard, a son village sur le plateau à 550 m, en bordure des vallons de tête de la Combe de Vau qui descend à l’est vers le Gland. La D35 passe à l’ouest du village, longeant au SO le lotissement Ès Combe Benoît. La mention lès-Blamont n’a été ajoutée qu’en 1961.

Autechaux-Roide (530 Autechaliens, 656 ha dont 280 de bois), 19 km SSE de Montbéliard, associe un village de plateau, à 500 m entre deux vallons, à un village de fond de vallée, étiré sur 2 km le long du Roide, affluent de droite du Doubs et soudé à l’agglomération de Pont-de-Roide; fabrique Zurflüh-Feller (mécanismes de volets roulants,160 sal.). Le nom de Roide n’a cependant été ajouté à celui d’Autechaux qu’en 1923. La vallée du Roide était vide dans la première moitié du 19e siècle.

Écurcey (280 hab., 743 ha dont 323 de bois), 18 km SSE de Montbéliard, a son village sur le plateau à 572 m, au-dessus d’une profonde cuve en tête de vallon descendant vers Roide.

Thulay (220 Renards, 223 ha), 13 km SSE de Montbéliard, est une très petite commune accrochée à 504 m sur le plateau au-dessus d’un grand vallon boisé; +50 hab. depuis 1999.

Bondeval (460 hab., 468 ha dont 229 de bois), 11 km SSE de Montbéliard, étire son finage du nord au sud su un lambeau de plateau entre la vallée du Doubs à l’ouest et un vallon à l’est. Le village s’allonge sur 1 500 m le long de la D35 vers 450 m juste au sud de Seloncourt et en continuité avec son urbanisation.

NO

Arbouans (950 Ours, 132 ha), 4 km au sud de Montbéliard, a un très petit territoire sur la rive droite du Doubs et jouxtant Montbéliard. Il est traversé par l’autoroute A36, qui y a un accès, et borné à l’ouest par l’aérodrome de Montbéliard; ensemble de terrains de sports, station d’épuration. La commune a perdu 180 hab. après 1999.

Courcelles-lès-Montbéliard (1 320 Courcellois, 240 ha) jouxte Montbéliard au SO. Son territoire est borné au NO par l’Allan, au sud par le Doubs. Il est traversé au nord et à l’ouest par le canal du Rhône au Rhin, au centre par la voie ferrée. L’habitat occupe le nord du finage, flanqué au sud par le bois du Chênois. La commune porte au sud dans la plaine du Doubs l’aérodrome de l’agglomération (code LFSM, 110 ha), doté de deux pistes (1 700 m en béton, 850 m en herbe), d’une petite aérogare et accueillant un aéroclub, des hélicoptères, quelques avions d’affaires et des activités de parachutisme: 700 passagers par an de 2015 à 2017, moins de 100 en 2018 et 2019, environ 14 000 mouvements dont 30 commerciaux et 3 000 voyages privés; négoce pharmaceutique Protheos (20 sal.).

Sainte-Suzanne (1 550 Feunus, 159 ha) 3 km à l’ouest de Montbéliard, a une partie de son habitat dans la plaine de l’Allan le long de la D633, avec une fonderie d’acier (FWF, 85 sal.) spécialiste de plateaux pour semi-remorques et une partie plus résidentielle sur le plateau qui domine d’environ 80 m cette plaine (les Chenailles), le reste du plateau à l’ouest étant boisé. La commune a gagné 170 hab. après 1999.

Dung (650 Cobis, 322 ha dont 150 de bois), 5 km OSO de Montbéliard, a son centre dans la vallée du Rupt, qui rejoint l’Allan à Bart, et plusieurs lotissements sur le plateau à l’ouest. Le nom semble venir d’une écriture ancienne de dun (hauteur avec défenses), le gentilé désignant des chevriers. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Allondans (260 Amondanais, 514 ha dont 306 de bois), 5 km ONO de Montbéliard, est dans la vallée du Rupt, que suit la D37, dans un finage boisé au nord et au sud; +70 hab. depuis 1999.

Issans (250 Coucous, 272 ha), 8 km ONO de Montbéliard, étire son village dans la vallée du Rupt le long de la D37.

Raynans (340 hab., 403 ha dont 187 de bois), 9 km au NO de Montbéliard, a son village sur le versant gauche du Rupt. En amont au SO, l’étang des Princes s’allonge sur plus d’un kilomètre au fond de la vallée du Rupt. Sa population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999.

Semondans (310 Bouerottes, 277 ha), 12 km ONO de Montbéliard, est dans la plaine drainée par le Rupt et que traverse la D683. À l’est, la butte boisée des Épaisses monte à 414 m; +70 hab. depuis 1999.

Échenans (160 Loups, 170 ha), 11 km ONO de Montbéliard, est traversée par le Rupt à l’est et a une partie amont de l’étang des Princes.

Saint-Julien-lès-Montbéliard (170 Limôsins, 381 ha dont 160 de bois), 9 km à l’ouest de Montbéliard, a son village dans un creux des collines boisées, qui atteignent 444 m au sud. Le nom était seulement Saint-Julien jusqu’en 1962.

Présentevillers (470 Pientevellais, 383 ha dont 167 de bois), 7 km OSO de Montbéliard, à l’ouest de Bart et au nord de Bravans, est à la source du Moine qui a rejoint le Rupt à Bart, sur la D33.

Sainte-Marie (700 hab., 717 ha dont 311 de bois), 10 km à l’ouest de Montbéliard, est sur la D55 et accueille les transports Cordier (60 sal.). Au sud, une échine de relief porte la forêt du Mont Bart qui culmine à 446 m.

Montenois (1 540 Montenois, 803 ha dont 316 de bois), 13 km OSO de Montbéliard, à 415 m, occupe un petit bassin entouré de collines boisées ne dépassant pas 470 m, dont le Mont Truchot au SO; golf au SE. La commune n’avait que 390 hab. en 1954 et a passé le millier en 1990; elle a crû de 420 hab. depuis 1999 (+38%).

Bretigney (73 hab., 183 ha), 15 km OSO de Montbéliard, a un très petit finage à l’ouest de Montenois.

Beutal (280 Gravalons, 578 ha dont 273 de bois), 17 km OSO de Montbéliard, a son village à la tête d’un vallon descendant vers le Doubs, parmi des collines boisées. La D683 longe le finage à l’ouest à la Guinguette; +80 hab. depuis 1999 (+40%).

Longevelle-sur-Doubs (700 Longevellois, 831 ha dont 366 de bois), 16 km OSO de Montbéliard, est sur la rive droite du Doubs, avec un finage étiré le long de la principale route (D663) et des collines boisées au nord (413 m au bois du Fays); hameau des Beussières à l’ouest. La mention «sur-Doubs» est de 1923. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Lougres (790 Lougrois, 597 ha dont 350 de bois), 13 km OSO de Montbéliard, a son finage borné au sud par le Doubs mais son village est un peu plus au nord à l’écart de la rivière, au passage de la D663. La cité Beau Soleil est toutefois proche, avec une passerelle vers Colombier-Fontaine; pont routier à l’angle SO du territoire; +90 hab. depuis 1999.

Étouvans (840 Étouvans, 656 ha dont 275 de bois), 12 km OSO de Montbéliard, atteint au nord le cours du Doubs, longé rive gauche par le canal du Rhône au Rhin, la D126 et la voie ferrée, passant au hameau de la Raydans. Le village est un peu plus au sud dans un large vallon en continuité avec l’habitat de Dampierre. Le finage est boisé au sud, où il monte à 475 m et s’arrête juste au nord de l’A36; +90 hab. depuis 1999.

Dampierre-sur-le-Doubs (470 Dampierrois, 316 ha), 10 km OSO de Montbéliard, a son village au bord du canal et du Doubs, avec halte nautique, D126 et voie ferrée. Au NO, la plaine alluviale entre canal et Doubs interpose une série de petits bassins d’anciennes gravières. Au sud le finage est très étroit mais contient un golf aux Petits Bans et atteint l’A36.

Berche (570 Berchois, 311ha), 8 km SO de Montbéliard, contient au nord la rive gauche du Doubs, le canal, la route, une petite zone d’activités et la voie ferrée. Le village est un peu en retrait juste au sud. Au-delà vers le sud, le finage monte dans les bois et les carrières de la Clavière et atteint l’A36. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+30%).

SO

Colombier-Fontaine (1 290 Cros, 766 ha dont 337 de bois), 14 km SO de Montbéliard, est dans la plaine de rive gauche du Doubs. La rivière est flanquée par le canal du Rhône et Rhin et la voie ferrée Besançon-Belfort. La commune marque l’extrémité SO de l’agglomération de Montbéliard; elle accueille plusieurs ateliers, dont une fonderie d’acier Castmetal (Safe Metal, anc. Aciéries et Fonderies de l’Est), 170 sal.), fondée par Peugeot en 1907 mais revendue aussitôt et qui ne travaille plus guère pour l’automobile; toitures MS Couverture (25 sal.). Au sud, le relief monte un peu dans les bois, jusqu’à 469 m. La commune avait 440 hab. en 1900, 950 en 1954 et a crû ensuite, mais elle a perdu 210 hab. après 1999.

Saint-Maurice-Colombier (930 hab., 1 329 ha dont 514 de bois), 16 km SO de Montbéliard est à l’ouest de Colombier-Fontaine, au sud du Doubs. Son village est dans la plaine du Bief, touchant à son confluent avec le Doubs au quartier de Colombier-Châtelot. Le Doubs dessine un double méandre, suivi par le canal du Rhône au Rhin, tandis que la voie ferrée va droit vers l’ouest; traces d’une ancienne voie romaine sur la rive gauche du Doubs. Le sud du finage est très boisé, et traversé par l’A36, qui utilise la trouée de la vallée du Bief; elle a une gare de péage à l’est. Tout au sud-est s’isole en clairière le hameau de l’Échelotte. La commune de Saint-Maurice s’est nommée Saint-Maurice-Échelotte en 1922, puis a fusionné avec Colombier-Châtelot à l’ouest, en 1972, en changeant à nouveau de nom. Elle a gagné 200 hab. après 1999.

Villars-sous-Écot (360 Creuillots, 1 148 ha dont 484 de bois), 15 km SO de Montbéliard, aligne ses maisons dans la vallée du Bief et dans un vallon affluent à l’est. L’A36 traverse le finage au nord en empruntant la vallée du Bief puis un vallon affluent vers le NE, qui accueille aussi un circuit de motocross à Bonvaux. Le finage s’étend sur le plateau en partie boisé, qui atteint 522 m tout au sud.

Écot (510 Escotais, 1 102 ha dont 474 de bois), 13 km SSO de Montbéliard, a son village à 530 m sur le plateau. La commune fut le lieu d’un foyer de la Résistance, détruit par l’ennemi le 8 juillet 1944; mémorial tout au SE au Mont Pourron à 562 m. Elle accueille au nord une double aire de service de l’A36 et le grand bois des Meix au sud. Elle a gagné 110 hab. depuis 1999.

Bourguignon (940 Bourguignons, 556 ha dont 231 de bois), 14 km au sud de Montbéliard, a son village sur la rive gauche du Doubs, étalé dans la plaine alluviale et longé par la D437, avec un faubourg de rive droite (le Chainois). La limite communale s’arrête au pied du versant droit du Doubs; un grand étang de gravière, tout au nord, est partagé avec Mathay. À l’ouest, le plateau est boisé au Mont Pourron (562 m). Située entre Pont-de-Roide et Mathay, la commune participe à l’activité industrielle de la vallée du Doubs, au moins par l’habitat ouvrier. Sa population est restée stable après 1999.

Goux-lès-Dambelin (280 hab., 890 ha dont 265 de bois), 23 km SO de Montbéliard, est une commune du plateau, avec des limites qui s’arrêtent au sommet des vallons qui l’échancrent. Le village est à 530 m; belvédère de la Roche du Châtelard à l’ouest (590 m). La commune s’appelait seulement Goux jusqu’en 1961; elle a gagné 40 hab. après 1999.

Dambelin (500 Dambelinois, 1 243 ha dont 615 de bois), 24 km SO de Montbéliard, est au pied du plateau de Goux dans une large dépression drainée vers l’est et le Doubs par la Ranceuse, qui y a ses sources. À l’ouest sur la D73, le hameau de Mambouhans est issu d’une ancienne commune absorbée en 1976 avec 50 hab.; poste d’interconnexion électrique au sud. Le relief atteint 760 m au sud sur la côte boisée du Lomont. La commune a gagné 110 hab. depuis de 1999.

Rémondans-Vaivre (240 hab., 919 ha dont 511 de bois), 22 km SO de Montbéliard est dans la large vallée de la Ranceuse à l’est de Dambelin, au pied du versant septentrional du Lomont et résulte d’une fusion de 1976. Vaivre est un hameau à l’ouest de Rémondans, qui n’avait pas 40 hab. à cette date; au NE, zone d’activités du Moulin. Le finage monte au nord sur le plateau, où se découvrent le gouffre du Puits Battant et, à l’extrémité NE du finage, celui du Trou de la Charbonnière. L’altitude atteint 773 m tout au sud sur la crête du Lomont. La population a augmenté d’un tiers (+60 hab.) après 1999.

Neuchâtel-Urtière (200 hab., 621 ha dont 457de bois), 20 km SSO de Montbéliard, occupe un fond de vallon profondément encaissé dans le versant nord du Lomont, et affluent de la Ranceuse; un promontoire porte l’ancien château de Neuchâtel. Le finage monte à 820 m au SO. Il est pourvu au nord, après un étranglement, d’une annexe occupant un petit vallon encaissé au-delà de la Ranceuse, la Combe d’Hyans. Le nom d’Urchère a été ajouté en 1961. La commune n’avait guère que 60 hab. entre 1900 et 1975.

Solemont (160 hab., 809 ha dont 371 de bois), 28 km SSO de Montbéliard, est à 5 km à l’ouest de Noirefontaine sur un replat du versant sud du Lomont, à 514 m. Au sud s’encaisse en gorge la vallée de la Barbèche. Tout au NE sur le Lomont vers 830 m ont été installées 5 éoliennes Vestas (10 mW, groupe britannique Energy Power Resources) dont une sur le territoire de Feule.

Feule (180 hab., 376 ha dont 215 de bois), 26 km SSO de Montbéliard, 3 km à l’ouest de Noirefontaine, est sur le même replat que Solemont mais plus proche de la vallée encaissée de la Barbèche, avec un relief plus accidenté; charpenterie Raymond (25 sal.).

Villars-sous-Dampjoux (370 hab., 306 ha dont 142de bois), 24 km SSO de Montbéliard, 5 km au sud de Pont-de-Roide à 366 m, est sur la rive gauche du Doubs au confluent de la Barbèche. Le finage est allongé dans la basse vallée de la Barbèche et, vers le nord, sur le versant gauche du Doubs jusqu’aux portes de Pont-de-Roide; petit hameau de Rochedane tout au nord; Mont Bonnot au NO comme partie du Lomont, vers 720 m.

Noirefontaine (370 Noirifontains, 335 ha dont 159 de bois), 22 km SSO de Montbéliard, est face à Villars sur la rive droite du Doubs. et traversé par la D437. Au sud, le hameau du Poset a une centrale hydroélectrique sur le Doubs, sous le belvédère du Rocher de Poset (545 m). Le finage s’étire sur 5,3 km le long du versant droit du Doubs, jusqu’à la limite de Pont-de-Roide.

Trois communes du Doubs au NO du territoire intercommunal de Montbéliard ont choisi d’adhérer à la communauté de communes d’Héricourt en Haute-Saône.

Laire (410 Niauds, 317 ha dont 130 de bois), la plus orientale, est voisine d’Héricourt et de Vyans, et traversée au nord par la LGV Rhin-Rhône.

Aibre (480 Tyintières, 450 ha dont 215 de bois), 8 km OSO d’Héricourt, est sur la D683 et traversée par la vallée du Rupt. Au nord, la LGV sort du tunnel de Chavanne.

Le Vernoy (170 Moines, 330 ha dont 125 de bois), 11 km OSO d’Héricourt, est la plus occidentale et fait une avancée dans la Haute-Saône, jusqu’à dépasser la D9 au NO; le village est tout au sud au bord du Rupt.


Audincourt

(13 570 Audincourtois, 876 ha dont 282 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs à 6 km SE de Montbéliard, dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), sur la rive droite du Doubs à sa sortie des reliefs du Jura. Le finage est limité à l’ouest par le Doubs, dont la rive gauche est à Valentigney. C’est un des piliers de l’agglomération industrielle de la Porte de Bourgogne. L’états-unien Flex N Gate (propriété du milliardaire Shahid Kha, d’origine pakistanaise) emploie 850 personnes à la fabrication de pare-chocs et planches de bord dans une usine qui fut à Faurecia (groupe PSA) puis était passée à Plastic Omnium. Elle entraîne quelques ateliers de sous-traitance. Audincourt a aussi un Super U (80 sal.) et quelques négoces: nettoyage Onet (75 sal.), La Poste (200 sal.).

La ville a deux lycées professionnels publics et un collège public, de nombreux équipements culturels et sportifs, une clinique (30 lits), un multiplexe de cinéma Mégarama; église en béton de 1932, belle église de 1951 avec des œuvres de Jean Bazaine et Fernand Léger, ancien château Peugeot converti en centre régional d’arts plastiques. Un quartier prioritaire a été délimité sur le plateau à l’est de la ville, correspondant au grand ensemble d’HLM des Champs Montants (1 800 hab.). Le finage contient des bois à l’est La commune était passée de 4 300 hab. en 1876 à 7 300 en 1901 et a crû jusqu’en 1975 (18 600 hab.); elle a beaucoup perdu depuis, dont 2 220 hab. après1999.

Le nouveau canton d’Audincourt réunit 9 communes et 29 500 hab.


Bart

(2 030 Bartois, 384 ha) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 4 km au SSO de la ville au bord de l’Allan et du canal du Rhône au Rhin, au confluent du Rupt et juste en amont du confluent avec le Doubs; le Doubs limite son finage au sud-est. Elle est dominée par le mont Bart (487 m), au sud, dont le fort est toutefois sur le territoire de Bavans. Une usine Peugeot de 1 000 emplois était au bord du canal et du chemin de fer (site de la Roche), mais elle a fermé et le site, racheté par la Communauté d’agglomération de Montbéliard, est l’objet de rénovation pour l’accueil d’ateliers. La commune a un collège public et quelques ateliers. Bart n’avait que 600 hab. vers 1900; sa population est montée à 1 000 en 1954 et a crû jusqu’en 1990; elle a perdu 110 hab. après 1999.


Bavans

(3 700 Bavanais, 883 ha dont 364 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 5 km au SO de la ville. Elle s’étire au bord de la rive droite du Doubs et au pied du Mont Bart, que couronne un ancien fort à 487 m. Elle fait partie des villages fleuris (trois fleurs); recherche et développement Faurecia (groupe PSA, systèmes d’échappement, 500 sal.). Une «zone urbaine sensible» devenue quartier prioritaire a été délimitée au SE de la ville, au bord du Doubs (Champerriet). La commune n’avait qu’un millier d’habitants avant 1950 et sa population a fortement augmenté ensuite (2 600 hab. en 1975), culminant à plus de 4 100 hab. dans les années 1980; elle diminue depuis et a encore perdu 300 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Bavans réunit 71 communes et 31 200 hab.


Bethoncourt

(5 730 Bethoncourtois, 654 ha dont 229 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), à 3 km NNE de Montbéliard, dans la vallée de la Lizaine, que suivent la voie ferrée de Besançon à Mulhouse et la D438. Le finage est en trois parties: l’agglomération principale au centre, étendue dans le quartier de Champvallon au NE; le Petit Bethoncourt à l’ouest de la Lizaine, très urbanisé aussi; au nord une étendue vide avec le bois de la Voiranne. Tout au nord dans les bois passe la LGV et se voient les traces de l’ancienne mine de fer. La ville a reçu un théâtre pour jeunes publics (l’Arche), un collège public, un lycée professionnel, un centre de formation d’apprentis (modelage mécanique). La commune est surtout résidentielle, avec quelques ateliers. La population était passée de 1 800 hab. dans les années 1930 à 11 000 en 1936 mais elle a nettement chuté depuis: elle était de 7 400 hab. en 1990 et a encore perdu 1 270 hab. depuis 1999 (-18%). L’ensemble d’habitations de Champvallon (2 900 hab. sur 42 ha) est déclaré «zone urbaine sensible» puis «quartier prioritaire».

Le nouveau canton de Bethoncourt réunit 11 communes et 30 800 hab.


Étupes

(3 790 Erbatons, 987 ha dont 490 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 6 km à l’est de la ville, juste à l’ESE de Sochaux au pied du plateau de Caux. La commune est traversée par l’Allan et le canal du Rhône au Rhin, bordés de zones d’activités, et frôlée au NO par l’autoroute Comtoise; elle fait partie des villages fleuris (trois fleurs); grand poste électrique au NO au confluent Allain-Savoureuse-canal. Au SE, le finage reste très boisé. La Communauté urbaine y a aménagé un nouveau centre d’activités Technoland; hôtel-pépinière d’entreprises, atelier pour handicapés de l’Adapei. Le quartier de la Montagne est un quartier prioritaire (ex- «zone urbaine sensible»). La commune a un collège public; elle n’avait que 800 à 900 hab. dans la première moitié du 20e siècle; elle est passée à 2 500 en 1962, 5 300 en 1975 et a nettement décliné depuis, mais a gagné 200 habitants depuis 1999.

Elle abrite les fabriques Trecia (garnitures de portes d’automobiles, issue de Trèves et Faurecia, 240 sal.), Snop (Noiséenne, outillage de presse, 250 sal.), métallerie Technitube (100 sal.); et de nombreux ateliers, surtout de métallurgie et sous-traitants pour l’industrie automobile, dont un centre d’aide par le travail (esat de l’Adapei) fabriquant des câbles de batteries pour le groupe PSA; automatismes de contrôle Firac (80 sal.); ingénieries EIMI (90 sal.), Assystem (140 sal.) et MSR (80 sal.), siège du groupe EIMI (installations électriques et thermiques, 75 sal.); négoce de fournitures industrielles Mabeo (55 sal.); nettoyages Houberdon (360 sal.) et Derichebourg (85 sal.); transports Gefco (groupe PSA, 150 sal.), Geodis (160 sal., ex-Begey); publicité Mediapost (65 sal.) et Adrexo (120 sal.), télécommunications Ciret (65 sal.), gardiennage Securits (150 sal.)


Exincourt

(3 270 Exincourtois, 345 ha) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), juste à l’ouest d’Étupes et au sud de Sochaux, sur la rive gauche de l’Allan et le canal du Rhône au Rhin. Le finage déborde un peu sur les zones d’activités de la rive droite, que traverse l’A36, dotée tout au NE d’un échangeur avec la D457(N87). Tout l’espace est urbanisé sauf un petit périmètre à l’est au-delà du château Sahler (1714). La commune a eu des mines de fer, des ateliers d’horlogerie et des filatures Japy, et conserve quelques cités ouvrières protégées. Elle est fleurie (trois fleurs), et héberge plusieurs ateliers, un hypermarché Géant Casino (150 sal.) et un Hyper U (130 sal.), un magasin de meubles Mobalpa (Frei Sodiam, 55 sal.); autocars Maron (75 sal.), transports Roux-Voisard (75 sal.). Exincourt avait 500 hab. en 1900, 2 600 en 1931; la population a augmenté jusqu’en 1968 (4 300 hab.) et diminue depuis (-100 hab. après 1999).


Fesches-le-Châtel

(2 220 Feschois, 346 ha dont 158 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 5 km ENE d’Étupes dans la vallée de l’Allan au confluent de la Feschotte. L’habitat est tassé au nord; une zone d’activités au NO est partagée avec Étupes et assortie d’une halte fluviale du canal du Rhône au Rhin. Tout à l’est dans la vallée de la Feschotte à la limite de la commune, une ancienne usine Japy de vis et boulons, montée au début du 19s., s’y était transformée en «casserie» spécialisée dans la fabrication d’articles de cuisine en métal, surtout des casseroles, plus des plaques émaillées, et même des casques pendant la première guerre mondiale; elle a périclité ensuite et a fermé en 1979, puis a été reprise par d’anciens salariés en coopérative ouvrière, enfin en société anonyme sous le nom de Cristel (famille Dodane), devenant alors un chef de file français de la production d’articles de cuisine en inox (65 sal.). La commune accueille aussi la fabrique d’appareils de mesure JRI (50 sal.) et de plus petits ateliers. Elle avait déjà 2 000 hab. en 1900 et sa population a peu changé, atteignant son plafond en 1962 avec près de 2 500 hab. et diminuant lentement ensuite, du moins jusqu’en 1999.


Grand-Charmont

(5 770 Charmontais, 456 ha dont 166 de bois) est une commune du Doubs juste au nord-est de Montbéliard et dans son agglomération (Montbéliard Agglomération). La population n’a progressé que lentement jusqu’aux années 1950 (890 hab. en 1946), à partir desquelles la commune a été complètement intégrée dans l’espace résidentiel de Sochaux, recevant trois grandes cités et atteignant 5 500 hab. en 1962, 7 900 hab. en 1975; puis elle a perdu des habitants, mais a repris 560 hab. depuis 1999.

Elle a subi de fortes fluctuations liées aux restrictions d’emploi du bassin, et certains quartiers connaissent des difficultés, comme la zone urbaine sensible des Fougères, vers le nord à proximité de Bethoncourt. La commune est fleurie (trois fleurs) et s’orne d’une église d’architecture moderne de 1966, d’un temple et du fort la Chaux (1885) avec point de vue et aire de loisirs de 9 ha, couronnant une butte isolée qui domine au sud la plaine sochalienne du Doubs; collège public, institut médico-éducatif; on a jadis exploité du fer dans la commune. Au nord, le finage est boisé et à la limite de la Haute-Saône; l’altitude y atteint 425 m.


Hérimoncourt

(3 690 Hérimoncourtois), 729 ha dont 373 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 15 km au SE de celle-ci dans la vallée encaissée du Gland, petit affluent du Doubs. L’habitat occupe le fond de vallée sur 3,8 km sud-nord et se complète d’un vaste lotissement sur le plateau juste à l’est; l’altitude monte à 549 m au SE au bois de la Boulaye. La ville a un collège public, trois instituts médico-éducatifs, un musée Roger Comte, dans la maison du peintre contemporain (1913-2006). La population communale a assez peu varié depuis 1900 (3 700 hab.) mais a progressé depuis les 3 000 hab. de 1936-1950. Elle a toutefois baissé de 300 hab. après 1999.

C’est le pays d’origine de la famille Peugeot, dont l’activité a commencé au moulin de Sous-Cratet en 1810. Le groupe y avait une fabrique d’outillage électroportatif (FOE, 300 sal.), issue de l’usine d’outillage à main de Terre-Blanche, apparue en 1833; mais il s’est dégagé de cette activité dès 1981; elle a été cédée à Stayer, puis au groupe germano-bulgare Sparky, avant d’être finalement liquidée en 2001. Une autre usine de même taille, apparue en 1962, a été consacrée à la rénovation de moteurs puis, par Faurecia, filiale de PSA, aux filtres et échappements (Mécanique et Environnement, 280 sal.); elle a été reprise directement par Peugeot (PSA) en 2011.


Mandeure

(4 970 Mandubiens, 1 513 ha dont 726 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), juste au sud de Valentigney, de l’autre côté du Doubs. Étirée le long de la rive droite du Doubs, Mandeure est l’une des plus anciennes cités comtoises, nommée Epomanduodurum à l’époque gallo-romaine et qui était alors la ville de la Porte de Bourgogne, disparue au temps des invasions barbares; il lui en reste des éléments d’un théâtre qui était plus grand que celui d’Orange (145 m de diamètre). Le nom serait formé sur durum (fort) et epomand qui aurait le sens de petit cheval… L’habitat s’étire sur 3,5 km dans la plaine du Doubs, le long de la D437 et sur 500 m de large; Mandeure même est au NO dans un méandre du Doubs, mais est complétée par les quartiers de Courcelles au centre, Beaulieu à l’est, ce dernier avec usines et cités. Tout le sud a un relief accidenté et boisé, qui se termine à l’ouest par un versant raide et rectiligne à l’est du Doubs, marqué au milieu par belvédère, table d’orientation, site de vol libre et sentiers, plus un gouffre sur le plateau; promontoire du Châtelet. La commune très fleurie (quatre fleurs).

Une usine Peugeot Motocycles, centenaire, vient d’y être rénovée et agrandie; elle fabrique les véhicules motorisés à deux roues du groupe (320 sal., contre 970 en 2005) dans le quartier de Beaulieu. Les autres principaux établissements sont une fabrique d’éléments de direction d’automobiles Fuji Autotech (340 sal.) et la papeterie de Mandeure (90 sal.), au groupe vosgien Exacompta Clairefontaine depuis 1990; supermarché U (40 sal.); un collège public, une maison familiale rurale. La ville a eu 2 000 hab. en 1900, 5 100 en 1954, et sa population a culminé à 6 600 en 1975; elle a perdu 380 hab. depuis 1999


Mathay

(2 200 Mathéens, 1 485 ha dont 618 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 12 km SSO de celle-ci sur la rive gauche du Doubs au SO de Mandeure; Mathay a des restes romains liés à l’ancien site voisin de Mandeure, et des ateliers. Les principaux sont la confection Epau Nova (35 sal.), spécialiste d’épaulettes, l’ingénierie SETAP (25 sal.); magasin Colruyt (30 sal.). Mathay s’est agrandie en fusionnant avec Lucelans, dont reste un hameau au sud-ouest sur le relief. L’habitat occupe la plaine de rive gauche du Doubs, dont le cours limite le finage à l’est; les D437 et 438 s’y rejoignent. Toute la partie occidentale du finage est sur le plateau boisé, avec quelques clairières et carrières. L’A36 frôle la limite au NO et y a un échangeur circulaire avec la D53. Mathay avait 600 hab. en 1900, 850 en 1954, et croît depuis; elle a gagné 160 hab. depuis 1999.


Montbéliard

(25 980 Montbéliardais, 1 501 ha dont 292 de bois) est une sous-préfecture du Doubs, au nord-est, au bord de l’Allan en amont de son confluent avec le Doubs. Elle est le siège de la communauté Pays de Montbéliard Agglomération. Cette ancienne ville forte, apparue sous le nom de Mons Beliardae en 985, à la tête d’un comté au 11s., s’est trouvée appartenir aux ducs de Wurtemberg en 1397 par mariage. Elle a connu un vif développement au 16s., et un sommet architectural autour de 1600, sous l’autorité de l’architecte W. Schikhardt. Fief protestant et relevant de l’Empire, elle a été active, mais longtemps comme une enclave: la France a favorisé le développement de sa voisine et rivale Belfort après 1648, et Montbéliard n’est devenue française qu’en 1793. Elle s’est développée à nouveau au 19s. avec l’installation des groupes Japy et Peugeot, dès avant l’installation définitive des usines d’automobiles de Peugeot à Sochaux, commune voisine de l’autre côté de la Lizaine.

Elle est restée le centre commercial et administratif d’une agglomération qui dépasse 100 000 habitants: 140 000 dans la communauté d’agglomération (72 communes, 44 900 ha), 106 000 dans l’unité urbaine Insee (21 communes), 158 700 dans l’aire urbaine (121 communes). Un nouveau centre de services a été aménagé côté SE, dans le quartier de la Petite Hollande, au-delà de l’Allan et près de l’autoroute A36, avec l’université, le palais de justice, un centre commercial, une piscine et des stades, sur un site qui avait dû être classé parmi les «quartiers sensibles». Le centre universitaire est un élément de l’Université technologique Belfort-Montbéliard; il compte ici 1 200 étudiants (plus 600 en BTS et classes préparatoires), dans un IUT et plusieurs sections de facultés (sciences de la vie, environnement, industrie), ainsi que des centres de recherche avec formations doctorales; Montbéliard a reçu une école des Douanes en 1938 et enregistre 4 600 lycéens et 1 700 collégiens dans trois collèges publics et un privé, cinq lycées publics dont deux professionnels.

La vieille ville, au nord, entoure l’ancien noyau fortifié. Le château des ducs de Wurtemberg, doté de deux grosses tours rondes anciennes et d’un grand bâtiment du 18e siècle, domine la ville sur un promontoire allongé, aux parois à pic. Il abrite un musée avec une galerie d’histoire naturelle de Cuvier (né dans la ville en 1769), mais le site a été ravagé par un incendie en 1999. Au centre se voient également un grand temple protestant de 1604, le musée d’art et d’histoire, la belle halle fermée des 16e-17s., des maisons anciennes. Ce centre est embelli par des ravalements qui restaurent des façades colorées, et par l’ouverture de l’Espace Velotte (1997).

Montbéliard figure parmi les «villes d’art et d’histoire» et aux premiers rangs des villes fleuries (4 fleurs); le parc de Près la Rose (10 ha) s’est ouvert à la culture scientifique et technique, et propose un labyrinthe végétal. Un canal inachevé, commencé en 1882 et interrompu par la guerre de 1914, devait relier Montbéliard à la Haute-Saône; seuls 30 km des 83 prévus avaient été mis en eau. Deux «quartiers porioritaires» ex- zones urbaines sensibles» ont été reconnues, les grands quartiers de la Chiffogne au nord-ouest du centre-ville, de la Petite Hollande au sud du Doubs.

Entourée d’espaces industriels, Montbéliard n’accueille elle-même qu’assez peu d’ateliers, si ce n’est un établissement de Faurecia pour les sièges de voitures (Siedoubs, 350 sal.), filiale d’équipement de PSA. Ses emplois sont donc fondamentalement dans le tertiaire: centre hospitalier (630 lits), polyclinique (120 sal., 98 lits) et clinique Laennec (90 sal., 66 lits), maisons de retraite des Ophéliades (60 sal.) et Korian Doubs Rivage (80 sal.); Football-Club de Sochaux-Montbéliard (120 sal.); gros centres commerciaux avec hypermarchés Cora (210 sal.) et Leclerc (300 sal.), magasins Décathlon (50 sal.), Brico-Dépôt (55 sal.); négoce de plomberie Tereva (60 sal.).

Montbéliard accueille aussi les ingénieries Segula Matra (180 sal.) et Bertrandt (80 sal.); constructions Baticoop (60 sal.), travaux publics Eurovia (80 sal.) et Parietti (60 sal.), gestion immobilière Neolia (ex-SAFC, 180 sal.); conseil Coopilote (65), aide à domicile A2Micil (80 sal.), plusieurs agences de travail temporaire; nettoyage ACM (130 sal.), gardiennages MultiPtotection Sécutité (120 sal.) et Est Sécurité (110 sal.).

La ville a un port de plaisance lié au canal du Rhône au Rhin, et un aérodrome à Courcelles-lès-Montbéliard de l’autre côté du Doubs. La commune avait 4 500 hab. en 1820, 10 000 en 1900 et jusqu’en 1926; elle est passée à 17 000 en 1954 et a crû jusqu’en 1982 (31 800 hab. sdc), puis se dépeuple; elle a perdu 2 790 hab. depuis 1999.

L’arrondissement a 176 100 hab., 168 communes.

Le nouveau canton de Montbéliardréunit 4 communes et 30 200 hab.

La montbéliarde est une race bovine laitière très appréciée, issue de la pie-rouge continentale (robe fauve et blanche), seule admise (avec la simmental) pour la production du fromage comté. Le troupeau total est estimé à 700 000 têtes; en expansion, il s’est diffusé dans tout le Centre-Est de la France et en Auvergne. Le siège de l’union professionnelle est à Velesmes-Essarts (Doubs); centres de production de semence à Ceyzeriat (Ain) et Crançot (Jura).


Pont-de-Roide-Vermondans

(4 260 Rudipontains, 1 358 ha dont 810 de bois) est une commune du Doubs, membre de l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), issue d’une fusion de 1973. Vermondans (880 hab. lors de la fusion, 1 110 en 2020) est juste à l’ouest de Pont-de-Roide dans la vallée de la Ranceuse et leurs habitats se confondent. Toutefois, son nom n’a été ajouté qu’en 2014, plus de quarante ans après la fusion. Pont-de-Roide est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement et l’agglomération de Montbéliard, 17 km au sud de celle-ci dans la vallée du Doubs au pied du Lomont; collège public. C’est un ancien haut lieu du groupe Peugeot, spécialisé en métallurgie mais un peu déchu; les familles Peugeot, Jackson puis Wéité y ont installé des ateliers d’outillages à partir de 1843. La ville actuelle compte plusieurs fabriques: aciers spéciaux et laminage de précision Arcelormittal Aperam Stainless (ex-Ugine-Imphy, 220 sal.), métallerie et ressorts Metalis (ex-Falconnet, 110 sal.), métalleries Sideo RDT (Roide et Doubs Techniques, 75 sal.), Savreux-Clausse (110 sal.); Intermarché (65 sal.). Autechaux-Roide, qui jouxte la ville, concourt aussi à l’activité de l’agglomération industrielle.

Outre une plage équipée sur le Doubs, la ville bénéficie d’un environnement attractif grâce aux contreforts du Lomont (fort des Roches, escalade, vol libre) et un site préhistorique d’abris sous roches qui fut occupé voici dix à douze millénaires. Au sud-est a été délimitée la réserve naturelle régionale du Crêt des Roches (43 ha), montant à 738 m mais excluant le fort. La population communale avoisinait les 3 000 hab. entre 1875 et 1950, puis a augmenté et même atteint 4 400 hab. en 1968, 5 400 en 1975, avant de baisser un peu; elle a perdu 600 hab. depuis 1999.


Seloncourt

(5 920 Seloncourtois ou Cossis, 792 ha dont 279 de bois) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 9 km au SE du chef-lieu dans la vallée de la Creuse, juste au sud d’Audincourt. Ville industrielle et ouvrière, mais enrichie d’anciennes belles demeures patronales, elle s’est équipée d’un centre culturel et tient un salon d’art annuel; un collège public, un lycée professionnel privé, un institut médico-éducatif. Seloncourt, qui n’avait que 450 hab. au début du 19s., est passée à 3 600 à la fin, puis a poursuivi sa croissance durant tout le 20s., franchissant le cap des 5 000 dès 1965; elle plafonne depuis 1999. Le finage est à l’est du Doubs mais n’atteint pas la rivière, même au pont de Valentigney; au sud sur le relief s’étend le bois de l’Essart Bourguignon; sur 250 ha.

Une tradition de culture de citrouilles donne lieu à des compétitions et fonde un gentilé-sobriquet, les Cossis, du nom local du légume. La commune abrite le centre technique Faurecia (sécurité automobile, échappements) associé au site industriel d’Hérimoncourt, et plusieurs usines et ateliers: maroquinerie de La Manufacture de Franche-Comté (220 sal.), traitement de surfaces Galvanoplast (70 sal.), école du Football-Club de Sochaux (30 sal.) dans un ancien château Peugeot; transport de voyageurs ADJ (40 sal.). Le château Boname est celui d’un patron horloger du 19s.


Sochaux

(3 990 Sochaliens, 217 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), face à celle-ci de l’autre côté de la petite vallée de la Lizaine et sur la rive droite de l’Allan. Le site de la ville est encadré par la voie ferrée à l’ouest, le canal du Rhône au Rhin au sud et l’autoroute à l’est, la forte butte et le fort de la Chaux qui la couronne au nord. Sochaux a été transformée par l’installation de Peugeot en 1912, et ses agrandissements successifs. Elle avait 440 hab. en 1900, mais déjà 3 600 en 1931, et elle a culminé à 7 600 en 1962; elle a perdu 560 hab. après 1999.

La firme PSA occupe toute la plaine de l’Allan sur 265 ha. Elle emploie encore sur place 7 300 personnes (contre 35 000 en 1972) et sort 1 750 véhicules par jour (360 000 en 2010, surtout des 308), en incluant le site de développement et expérimentation du Centre technique de Belchamp (1 340 sal.) sur 430 ha protégés en forêt, à 5 km au sud dans la commune de Valentigney. La filiale de transport Gefco a 110 salariés, l’entreposage Geodis Automotive 370; équipements d’automobiles Eurifitting (60 sal.), nettoyage PMS (60 sal.) soutien entreprises Veolia (220 sal.); construction TED (60 sal.). Un musée de «l’aventure Peugeot» a été installé à Sochaux, dont la prestigieuse équipe de football est également associée à la firme, mais siège à Montbéliard; la commune a un collège public.


Valentigney

(10 890 Boroillots, 974 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 6 km au SE de la ville sur la rive gauche du Doubs. La ville est très liée à la vie des usines Peugeot, qui y eurent leur grande usine d’outillages, sur un site maintenant réaménagé où subsiste l’usine Peugeot-Japy (140 sal.), spécialiste de crémaillères de direction et axes de boîtes de vitesses, passée en 2011 au groupe Maike Automotive, issu du décolletage de Haute-Savoie. Pourtant elle n’a elle-même que relativement peu d’emplois, en entreprises de petite taille, si ce n’est une usine Faurecia pour les échappements (330 sal., site de Beaulieu), passée au groupe japonais Koyo Seiko en 2004; métalmécanique et découpage Schligler (65 sal.); magasin Super-U (30 sal.), transports Vecatel (75 sal.).

Le Doubs borde la commune sur trois côtés. Valentigney a deux collèges et un lycée général publics; elle est fleurie (trois fleurs) et propose une ferme-musée de la paysannerie et des vieux métiers; une piste d’essais de Peugeot est établie dans la forêt sur le plateau qui domine la ville à l’ouest (site de Belchamp, en partie sur Voujeaucourt). Le grand ensemble d’habitation des Buis, sur ce plateau au nord, est considéré comme «zone urbaine sensible». Valentigney a eu 2 000 hab. en 1876, 4 100 en 1900, 5 700 en 1954 et a bondi à 11 200 en 1962, 14 900 en 1975; elle se dépeuple lentement depuis et a perdu 1 850’habitants après 1999.

Le nouveau canton de Valentigneyréunit 15 communes et 28 700 hab.


Vieux-Charmont

(2 800 Charmontais, 251 ha) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 3 km au NE de la ville le long de la Savoureuse, qui y a des étangs de sablières; l’A36 traverse le finage au SE. La commune a eu quelques petits ateliers textiles au 19s., puis une usine d’horlogerie Fritz Marti après 1871, transformée en 1965 en Industrielle de Précision Marti (IPM), fabricant d’axes de pistons pour automobiles, qui occupait 230 personnes; passée sous la coupe de Floquet et ainsi de l’états-unien Dana, elle a été abaissée à 55 sal.; restent quelques ateliers et dépôts de grande distribution, les stores Courvoisier (35 sal.), les transports IEM (100 sal.). La ville a connu une assez forte croissance, mais moins spectaculaire que celle de Grand-Charmont: 800 hab. en 1926, 1 600 en 1954, 3 200 en 1975 et un repli ensuite, assorti d’un net vieillissement de la population; elle a toutefois regagné 230 hab. depuis 1999.


Voujeaucourt

(3 260 Voujeaucourtois, 945 ha) est une commune du Doubs dans l’agglomération de Montbéliard (Montbéliard Agglomération), 6 km au SO de celle-ci, sur la rive gauche du Doubs. La commune est au confluent du Doubs et de l’Allan, que flanque le canal du Rhône au Rhin. Elle est traversée au sud par l’A36, qui y a un échangeur tout au SO, un autre tout au NE à Belchamp à son franchissement du Doubs. Elle a des bois au SE et partage avec Valentigney au NE la piste d’essais du groupe Peugeot (Centre d’études automobiles de Belchamp). La commune a plusieurs entreprises notables, dont les transports urbains de Montbéliard (Marfina 200 sal.), Bourbon Automotive Plastics (75 sal.), lngénierie Segula Matra (70 sal.), les travaux publics Climent (145 sal.), le service des eaux Veolia (80 sal.). Voujeaucourt est dotée d’un collège public et fait partie des villages fleuris (trois fleurs); elle avait 1 500 hab. en 1900, 2 100 en 1954 et sa population a augmenté jusque dans les années 1990; elle plafonne depuis.