Communauté de communes Sud Nivernais

Sud Nivernais

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communauté de communes de la Nièvre, associant 20 communes et 21 400 habitats sur 52 720 ha. Le siège est à Decize, qui a plus de 2 000 hab., comme Imphy et La Machine.

Saint-Léger-des-Vignes (1 930 Léogartiens, 918 ha dont 329 de bois) est l’extension de Decize côté nord, au-delà de la Loire et du chemin de fer et à l’extrémité du canal du Nivernais, au confluent de la Loire et de l’Aron; gare et entrepôts portuaires, complexe de sports et loisirs, collège et lycée privés; transport de voyageurs Gonin (70 sal.). La commune n’a pas de pont sur la Loire mais, à l’est, sur l’Aron. Tout le nord du finage est dans la forêt domaniale des Minimes. La population a baissé de 190 hab. depuis 1999.

Champvert (810 Champivertins, 4 612 ha dont 1 254 de bois), 5 km ENE de Decize, a un petit village dans la vallée de l’Aron au bord du canal du Nivernais, augmenté de lotissements. Il a une base nautique et, tout à l’ouest, un petit port de plaisance avec un bassin du canal à la Copine. En ce lieu avait été installée en 1923 une centrale thermique, qui a été démolie en 1978. Au nord-ouest à Pré Charpin, subsistent des terrils à la limite de La Machine, dans un secteur où se manifestent des affaissements de terrains jadis miniers. À l’est, la vallée de l’Andarge limite le finage. Le hameau de Bussières est au nord, la forêt de Vanzé à l’est. La D981 et la voie ferrée passent sur le bord gauche (sud) de la vallée de l’Aron. Au-delà, le finage est moins étendu qu’au nord et comprend le Bois de Faye. À l’extrême sud-ouest de la commune sur le site de Brain au bord de la D981, s’était installée en 1890 la fabrique des Carrelages de Decize, juste à la limite de Decize mais sur le territoire de Champvert, qui occupa jusqu’à 450 salariés; restent sur place une petite fabrication et de vastes bâtiments. La population diminue; elle avait 1 000 hab. en 1962 et a encore perdu 60 hab. après 1999.

Verneuil (310 hab., 2 686 ha dont 705 de bois), 12 km ENE de Decize, associe trois habitats en ligne sur le plateau bordé au sud par la vallée de l’Aron: Verneuil tout à l’ouest (château), l’Usage au centre (mairie, école), les Barbiers à l’est. Le Bois d’Avril s’étend au nord. Le canal du Nivernais est au pied du talus du plateau, la D981 et la voie ferrée sont au sud de l’Aron. Au sud, le finage est borné côté ouest par le cours du Donjon, et s’achève en pointe boisée; château et hameau de Faye. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Devay (500 Devaysiens, 1 208 ha), 9 km ESE de Decize, a un village qui éparpille ses maisons sur la terrasse entre Loire et Aron, traversé par la D979 et dominant de 40 m la plaine de la Loire. Celle-ci, vide, porte les traces des divagations du fleuve, dont l’étang de Dormant, en arc de cercle.

Lamenay-sur-Loire (61 Lamenayais, 1 153 ha dont 198 de bois), 11 km ESE de Decize à l’est de Cossaye, est dépourvue de village. Son territoire s’étire du nord au sud le long de la limite du département de l’Allier. Il dépasse un peu le cours actuel de la Loire au nord, est traversé en diagonale par le canal latéral à la Loire et a quelques maisons dispersées, un château du 19e s. en style Louis XIII. Le nom de la commune était Lamenay tout court avant 1937; elle avait 260 hab. en 1906 et n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1999.

Cossaye (730 Cossayais, 5 117 ha dont 1 068 de bois), 10 km au sud de Decize, a son village au bord de la vallée de l’Acolin, avec un étang. L’Ozon rejoint l’Acolin un peu plus au sud; château des 18e et 19e s. au confluent. Le finage contient à l’est la forêt de Reugny puis atteint et même dépasse un peu la Loire au NE; une extension au SE contient des étangs et le petit hameau des Ouillères. La commune avait 1 800 hab. en 1891, 1 100 en 1968, 930 en 1990 et a encore perdu 40 hab. après 1999.

Lucenay-lès-Aix (1 000 Lucenayais, 5 505 ha dont 452 de bois), 16 km SSE de Decize, a son village au bord de l’Ozon. L’Acolin traverse le finage à l’est. La limite du département de l’Allier le borne sur trois côtés. C’est un ancien pays de tuileries et fleuri (trois fleurs); depuis 1964 une verrerie ex-Wheaton du groupe Alcan, devenue Nipro pharmapackaging France (70 sal., japonais) fait du verre étiré pour tubes et ampoules de pharmacie et cosmétiques. Un gisement de charbon a été découvert dans les années 1980 et pourrait être mis en exploitation pour alimenter la centrale thermique de Lurcy. La commune a 70 hab. de moins qu’en 1999.

Toury-Lurcy (440 Touryçois, 2 554 ha dont 638 de bois), 11 km SSO de Decize, est traversée par l’Abron et par la D979. La commune résulte d’une fusion de 1823 entre Toury-sur-Abron au sud et Lurcy-sur-Abron au nord. Le village de Toury, central mais très petit, est sur le versant gauche de l’Abron. Lurcy n’apparaît plus que comme le nom d’un manoir. Le principal habitat, les Oudilles, est tout au NE sur la D979; quelques bois en périphérie.

Saint-Germain-Chassenay (330 hab., 2 403 ha dont 598 de bois), 9 km SO de Decize, est bordée au NE par l’Acolin et traversée par l’Abron; entre les deux s’allonge le Bois de Beauvoir; le château de Beauvoir est sur la rive droite de l’Abron au sud. Le village, un peu à l’ouest de l’Abron, sur le plateau, est au bord de la D978.

Avril-sur-Loire (270 Avrilois, 2 486 ha dont 766 de bois), 9 km à l’ouest de Decize, a un petit village au bord du canal latéral à la Loire au passage de l’Abron. Au nord, la Loire reçoit presque côte à côte l’Acolin et l’Abron; halte nautique sur le canal latéral à la Loire. Vers l’ouest, une large extension du finage contient le Bois de Neuville.

Fleury-sur-Loire (230 Fleurissois, 1 974 ha dont 710 de bois), 14 km ONO de Decize, a son petit village sur le bas relief que borde le canal latéral à la Loire (halte nautique). Le finage atteint la Loire au NE et se déploie au sud dans les bois, où s’éparpille le hameau des Bruyères de Fleury; la commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Les autres communes sont au nord de la Loire.

Sougy-sur-Loire (640 Sougyçois, 3 292 ha dont 1 361 de bois) est à 9 km ONO de Decize, traversée par la D981. Elle a plusieurs châteaux, une scierie de 200 emplois (Bois et sciages de Sougy du groupe Monnet-Sève). Son territoire englobe la plus grande partie du bois des Frétys. Le centre est à 2,5 km du fleuve, que borde le hameau de Tinte; la voie ferrée vers Nevers suit le bord de la plaine alluviale. La population a crû de 100 hab. depuis 1999. La mention sur-Loire est de 1936.

Druy-Parigny (330 Druydes, 2 512 ha dont 647de bois), 12 km ONO de Decize et 12 km OSO de La Machine, est sur le plateau, mais son finage atteint la Loire au sud-ouest; étiré sur 10 km, il va jusqu’à la Sardolle. L’ancienne commune de Parigny-sur-Sardolles, au nord, a été intégrée en 1856 mais n’a que quelques maisons éparses.

Béard (160 Béardais, 771 ha dont 229 de bois), est à 16 km OSO de La Machine et à 15 km ONO de Decize. Le petit village aux maisons éparses, avec une belle église romane classée, à clocher carré (12e s.), est sur le relief dominant la rive droite de la Loire, traversé par la D981 et longé par la voie ferrée en bord de Loire. Le nord du finage est boisé.

Saint-Ouen-sur-Loire (570 Audonniens, 2 371 ha dont 1 002 de bois), 17 km à l’ouest de La Machine, 19 km ONO de Decize, 6 km d’Imphy, a son village perché sur un promontoire dominant la Loire, entre route et voie ferrée. Un peu au nord, un ensemble d’habitations comprend au NO le hameau du Port des Bois, à l’est sur la D981 l’école et la mairie (La Chapelle Gond). Le finage est très boisé et comprend en clairière au NE le hameau des Essarts; +90 hab. depuis 1999. Sur-Loire a été ajouté au nom en 1961.

La Fermeté (660 Fermetois, 3 602 ha dont 1 643 de bois), 17 km ONO de La Machine, éparpille ses maisons sur le plateau qui domine la rive droite de l’Ixeure. Son curieux nom est une déformation de La Ferté (la forteresse); une tour du 15e s. subsiste en amont (ancien château de Cigogne); au SE, hameau de Thiernay; en aval, château de Prye (renaissance, 17e et 19e s.) et site de la Petite Forge, au nom caractéristique. Tout au nord s’isole le château de Cigogne (15e). La population a gagné 130 hab. depuis 1999.

Thianges (170 Thiangeois, 1 280 ha dont 479 de bois), 4 km NE de La Machine, est une commune sans village, avec de petits hameaux épars. Le finage est étiré d’est en ouest le long de celui de La Machine, au nord, et presque coupé en deux par un étranglement de 140 m qui isole à l’ouest le Bois de Thianges.


Decize

(5 580 hab., 4 822 ha dont 616 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Nevers, 35 km au SE de la préfecture sur la rive gauche de la Loire, et membre de la communauté du Sud Nivernais. Le site est celui de la confluence de la Loire et de l’Aron, ainsi que de la connexion du canal latéral à la Loire et du canal du Nivernais, ce qui vaut à Decize une base nautique avec port de plaisance. Toutefois la renommée de la ville vient bien plus de l’industrie, même réduite aujourd’hui pour l’essentiel à une grande manufacture d’articles en caoutchouc (Anvis, Sumiriko, Hahn 300 sal.). Le reste se limite à une menuiserie métallique (Décométal, 45 sal.) et des activités de bâtiment et du tertiaire: réseaux électriques et de télécommunications (l’Entreprise électrique 30 sal.); négoce de matériaux Vertine (25 sal.); trois supermarchés Leclerc (90), Carrefour Market (50) et Intermarché (40), négoce de vins et boissons (Caves du val d’or 20 sal.); travail temporaire Manpower (140 sal.); transports Charrier (60 sal.), ambulances Perrot (30 sal.). La source minérale sulfatée sodique Saint-Aré, au sud de la ville près du château de Saulx (18e et 19e s.) n’est pas exploitée.

La ville, considérée comme «petite cité de caractère», a un centre historique intéressant, avec maisons anciennes, promenade des halles, restes de l’enceinte médiévale et tour de l’Horloge; lycée polyvalent et un collège publics, centre hospitalier (170 lits); centre d’aide par le travail. Decize avait 5 000 hab. vers 1900, 5 000 en 1954 et a crû un peu ensuite, montant à 7 500 en 1975, mais perd des habitants depuis: sa population a baissé de 1 140 hab. après 1999. Le nouveau canton de Decize a 9 communes et 10 900 hab.


Imphy

(3 390 Imphycois, 1 662 ha dont 490 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Nevers, 12 km au SE de la préfecture, dans la communauté du Sud Nivernais. C’est une déjà ancienne cité industrielle, étirée sur près de 3 km de rive droite de la Loire, qui a grandi autour des forges et dont le nom a été porté par des entreprises. Elle reste dominée par la métallurgie et dépendante d’un seul employeur. Une grosse usine du groupe Ugine-Savoie-Imphy (lui-même à Arcelor par Usinor) fournit 200 000 t/an de tôles et aciers spéciaux et inoxydables; le groupe emploie un bon millier de salariés, mais il est divisé en deux entités principales, environ 800 à Ugine-Précision devenue APERAM Alloys Imphy (alliages, groupe indien Mittal), 110 à Ugitech (fils, et ressorts de l’ancienne Sprintmetal, groupe suisse Schmolz-Bickenbach); une autre est filiale d’Aubert & Duval. (180 sal., alliages, groupe Eramet). Se signalent en outre une installation de réseaux électriques et d’adduction d’eau pour le bâtiment CEME (25 sal.), une fabricant d’équipements de contrôle des processus industriels (TRAAM 30 sal.); un transporteur (Grenin, 35 sal.). Imphy a un collège public. La D981 longe l’agglomération à l’est, l’Ixeure la traverse avant de confluer avec la Loire. Au sud s’allonge le faubourg du Grand Vernay, tandis que le quartier nord (la Turlurette) est dans la commune de Sauvigny-les-Bois.

La commune n’avait que 400 hab. au début du 19e s. et était parvenue à 2 800 à la fin du siècle; elle a continué à croître jusqu’à 5 200 hab. en 1968, et a perdu des habitants depuis, dont 700 (17%) après 1999. Le nouveau canton d’Imphy a 9 communes et 10 200 hab.


Machine (La)

(3 400 Machinois, 1 795 ha dont 257 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Nevers, à 34 km ESE de la préfecture et 8 km au nord de Decize, dans la communauté du Sud Nivernais. La ville a commencé comme houillère, lancée par Colbert sur un gisement connu de longue date; le nom vient d’une puissante machine mue par des chevaux, et installée en 1670 pour l’extraction du charbon; musée de la mine et puits des Glênons. Le centre-ville, réduit, est entouré d’une série de «cités», quartiers de pavillons aux rues parallèles édifiés à la grande époque de l’activité minière et industrielle. À l’ouest, un vallon encaissé est garni d’étangs. Au sud-est, l’étang Grenetier (5 ha) a une base de loisirs avec camping.

La commune n’avait encore que 800 hab. au début du 19e siècle, puis elle a atteint 5 000 en 1886, et 6 200 en 1962, avant de se dépeupler sensiblement; elle a encore perdu 400 hab. depuis 1999. La ville a un Intermarché (35 sal.) et quelques ateliers, dont Mignon (moules et modèles 25 sal.); bétons VGB (30 sal.); mais le groupe de cités est maintenant un satellite de Decize; collège public.