Communauté d’agglomération Grand Belfort

Belfort (Grand)

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communauté d’agglomération du Territoire de Belfort, associant 52 communes et 105 000 hab. sur 26 200 ha. Belfort (siège), Bavilliers, Châtenois-les-Forges, Cravanche, Danjoutin, Essert, Évette-Salbert, Offemont, Valdoie ont plus de 2 000 hab.

Au sud

Buc (290 Bucains, 244 ha), 8 km OSO de Belfort, est limitrophe du Doubs.

Urcerey (240 Urceroys, 339 ha dont 135 de bois), 6 km SO de Belfort, a un fragment de la forêt domaniale de Belfort à la limite du Doubs.

Argiésans (470 Argiésanais, 273 ha), 5 km SSO de Belfort, est traversée par la D83 et la voie ferrée, qui encadrent au NE une zone d’activités; nettoyage Net O Sol (70 sal.); échangeur de la N1019 au SO. Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Banvillars (290 Banvillardais, 467 ha dont 151 de bois), 7 km SSO de Belfort, est traversée au nord par la voie ferrée et la N1019 qui y a un échangeur partagé avec Argiésans. Le finage est boisé au sud; ancien fort du Haut Bois au SO et terrain militaire au sud à la limite du Doubs; +40 hab. après 1999.

Dorans (760 Doranais, 377 ha), 7 km au sud de Belfort, a un village agrandi de lotissements; échangeur de la D1019 à l’est. Une petite extension du finage à l’est est traversée par la D1019, l’A36 et le canal de Montbéliard à la Haute-Saône. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+36%).

Bermont (400 Bermontois, 274 ha dont 136 de bois), 8 km au sud de Belfort, a son village au nord du finage, longé à l’est par la Savoureuse, le canal de Montbéliard à la Haute-Saône et l’A36; grand fort du Bois d’Oye et stand de tir au SO. La LGV traverse le sud du finage; +100 hab. depuis 1999.

Botans (250 Botanais, 229 ha), 6 km au sud de Belfort, est longée à l’est et au nord par canal de Montbéliard à la Haute-Saône, à l’ouest par la D1019 et à l’est par l’A36, qui ont induit un double échangeur au sud; zone d’activités de la Paigre à l’est. Le village a un écomusée agricole départemental et un port de plaisance sur le canal; quelques ateliers et commerces; plusieurs étangs de sablières à l’est.

Andelnans (1 220 Andelnanais, 417 ha dont 176 de bois), 3 km SSE de Belfort juste au sud de Danjoutin, prolonge l’agglomération de Belfort. Le village ancien est au bord de la Savoureuse au passage de la voie ferrée vers Delle et la Suisse. La vallée de la Savoureuse accueille les deux grandes zones d’activités des Prés au nord, des Saules au sud; l’A36 passe juste à l’ouest. Au-delà, le finage est boisé sur le Moramont, mais y a reçu les urbanisations de Froideval, longées par canal de Montbéliard à la Haute-Saône. La commune a un grand centre commercial avec un hypermarché Cora (270 sal.) et des magasins comme Leroy-Merlin (150 sal.) ou Boulanger (30 sal.); travaux publics Roger Martin (65 sal.). La croissance d’Andelnans est récente: 400 hab. en 1968, 1 500 en 1982; la population a un peu diminué ensuite et reste étale depuis 1999.

Sevenans (720 Sevenanais, 202 ha), 7 km SSE de Belfort, a accueilli au bord de la Savoureuse et près du carrefour des Œufs Frais le centre de l’Université technologique Belfort-Montbéliard (UTBM), créée en 1999, avec son Institut Polytechnique, issu d’une filiale de l’université de Compiègne installée en 1985. L’Université dispose également d’implantations à Belfort et à Montbéliard. Sevenans a aussi quelques magasins dont But (40 sal.). Le finage est traversé au SO par la N1019 et au NE par la voie ferrée de Delle. La commune n’avait que 160 hab. en 1954, 200 en 1982; sa population a crû ensuite jusqu’en 1999.

Meroux-Moval (1 340 Mervalois, 1 001 ha dont 375 de bois), 7 km SE de Belfort, est une commune nouvelle de 2019 créée par fusion.Meroux (890 Miroutains, 885 ha dont 338 de bois) est traversée par la LGV, qui y a établi la gare de Belfort-Montbéliard, assortie du parc d’activités de la Jonxion; informatique CapGemini (110 sal.), ingénierie EFOR (120 sal.). Le village est au nord, accompagné par le Fort Ordener et une redoute; tout le sud du finage est boisé. Meroux avait fusionné en 1972 avec la petite Moval (330 hab., 116 ha), mais elles se sont séparées en 1996, mettant fin à la commune de Meroux-Moval, qui était passée de 480 hab. en 1975 à 890 en 1990. Puis les deux communes ont refusionné en 2019, Moval ayant alors 450 hab. Moval est traversée au sud par la N1019 (sans accès) et la LGV. Les deux ensemble ont 420 hab. de plus qu’en 1999 (+46%).

Trévenans (1 280 Trévenanais, 596 ha), 10 km au sud de Belfort, est une commune apparue en 1972, dont le nom artificiel a été habilement formé par emprunts de syllabes aux noms des deux communes fusionnées. Les deux sont sur l’axe sud de Belfort, associant l’A36 et le canal de Montbéliard à la Haute-Saône. Trétudans est au nord, avec un hôpital, et traversée par la LGV; son territoire inclut au SO la cité du Maroc. Vourvenans est au sud, avec pour annexe au nord le grand lotissement des Combattes; grand étang de sablière au SO, avec petite zone d’activités de la Verte Comtoise. Trévenans accueille un centre commercial Conforama (30 sal.) et un Intermarché (30 sal.), les finitions de bâtiment Cabete Façades (40 sal.). Elle est limitrophe du Doubs au sud. Elle a gagné 220 hab. depuis 1999.

Bourogne (1 920 Bourignais, 1 371 ha dont 250 de bois), 12 km SE de Belfort, est limitrophe du Doubs et bornée à l’ouest par le cours de l’Allan. Le village est sur la rive droite de la Bourbeuse, affluent de l’Allan, au passage de la D19. Le canal du Rhône au Rhin traverse le finage au sud, flanqué de la grande zone d’activités Bourogne-Morvillars. La N1019 le traverse au nord et à l’est, la voie ferrée de Belfort en Suisse par Delle passe à l’est. À l’ouest le grand Bois de la Duchesse est bordé au nord sur 50 ha, aux Fougerais, par le quartier militaire Ailleret, avec un régiment d’artillerie. Le finage a plusieurs étangs de sablières au centre et au NE, un arboretum au SO sur le versant droit de la Bourbeuse, assez bien marqué (60 m de haut).

La commune a un centre culturel multimédia avec exposition permanente des lithographies de Bernard Gantner (Espace Gantner); trois lavoirs du 19e s. Parmi les entreprises se remarquent General Electric pour turbines à gaz (480 sal.), les articles de pêche Normark (60 sal.), les transports Perrenot (65 sal.). De plus de 1 000 hab. entre 1875 et 1900, la population s’était abaissée à 630 en 1931, avant de remonter continûment. La population municipale compte 530 hab. de plus qu’en 1999 mais la population totale en a 140 de moins, ces écarts tenant en grande partie au changement dans la définition de la population comptée à part (ici les militaires), passée de 670 à 25…

Méziré (1 360 Mézirois, 391 ha dont 148 de bois), 18 km SE de Belfort, est limitrophe du Doubs et bornée à l’ouest par l’Allan. Le village s’allonge sur la D23; il a pour annexe au nord le hameau des Forges, qui touche à la zone industrielle de Bourogne. Le finage est boisé au sud, avec le hameau de la Truche. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Morvillars (1 100 Morvellais, 527 ha dont 193 de bois), 15 km SE de Belfort et 3 km NO de Grandvillars, s’étend de part et d’autre de l’Allan et de la voie ferrée vers Delle. S’ajoute tout au nord la zone d’activités des Tourelles, qui touche au canal du Rhône au Rhin. La N1019 traverse au NE. Au sud, le finage a une queue dans le bois de la Voivre. La commune accueille un collège public, une fabrique d’hameçons depuis 1910 (VMC Pêche, 140 sal.). La population a augmenté de 120 hab. après 1999.

Charmois (340 Charmoyens, 417 ha), 13 km SE de Belfort, est bornée au sud par le cours de la Bourbeuse, qui y reçoit le ruisseau de l’Étang; +70 hab. depuis 1999.

Autrechêne (290 Autrechênois, 296 ha), 11 km ESE de Belfort, est formée par la juxtaposition de trois hameaux, Rechotte au nord (mairie), Eschêne au SO le long de la D13, Autrage à l’est. Elle résulte de la réunion en 1973 des communes d’Eschêne-Autrage et Rechotte, avec un nom fabriqué à partir de ceux des composantes. À l’est, la réunion des ruisseaux de la Madeleine et de la Saint-Nicolas forme la Bourbeuse, qui limite le finage au sud. La population a crû de 80 hab. après 1999.

Montreux-Château (1 200 Montreusiens, 466 ha), 13 km ESE de Belfort, est sur le trajet de la voie ferrée Paris-Bâle et du canal du Rhône au Rhin; un collège public, maçonnerie TTT (50 sal.). Montreux-Château fait partie d’un triplet qui comporte également Montreux-Vieux et Montreux-Jeune, toutes deux proches de part et d’autre du canal du Rhône au Rhin, mais de l’autre côté de la limite départementale, en Haut-Rhin. Le finage est borné à l’est et au sud par la Saint-Nicolas. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Petit-Croix (310 Petitcruciens, 379 ha), 11 km ESE de Belfort, est traversée au sud par la voie ferrée vers Bâle, avec raccordement de la LGV; bois de Chèvremont au nord.

Fontenelle (130 Fontenellois, 175 ha), 8 km ESE de Belfort, est une très petite commune traversée par la voie ferrée vers Bâle, et bornée à l’est par la Madeleine. Elle avait fusionné avec Chèvremont en 1973 mais s’en est séparée dès 1977.

Novillard (300 Novelais, 379 ha dont 126 de bois), 9 km ESE de Belfort, est traversée par la LGV au NO, juste avant son raccordement à Paris-Bâle. Le finage a une étroite queue dans les bois au SO. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Vézelois (970 Vézeloisiens, 943 ha dont 360 de bois), 6 km SE de Belfort, étire son village le long de la D13: son finage est boisé à l’est, où passe la LGV;+250 hab. depuis 1999 (+35%).

nord

Pérouse (1 200 Pérousiens, 490 ha dont 152 de bois), 3 km à l’est de Belfort, est une banlieue résidentielle de Belfort, traversée par la D419 et, au nord, par l’A36, les deux communiquant par un échangeur juste à l’ouest, près du fort des Hautes Perches. La commune a 280 hab. de plus qu’en 1999. (+30%).

Chèvremont (1 640 Chèvremontois, 883 ha dont 197 de bois), 6 km à l’est de Belfort, a un habitat de lotissements très étalé. La voie ferrée vers Bâle traverse le finage au sud. La commune a un collège privé avec internat, une gare et quelques réservoirs d’hydrocarbures dans la forêt tout à l’est; installations électriques Steim (45 sal.), mécanique Somiram (25 sal.). Un fort et des blockhaus sont à l’ouest. La commune n’avait que 520 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 360 hab. depuis 1999 (+28%).

Bessoncourt (1 280 Bessoncourtois, 780 ha dont 274 de bois), 7 km ENE de Belfort, est traversée au nord par la D419 et l’A36, ce qui lui vaut deux échangeurs, proches d’un ancien fort de 1875 (Sénarmont). Elle abrite à l’ouest un centre informatique du groupe PSA (300 sal.) et un grand centre commercial avec l’hypermarché Auchan (280 sal.) et des magasins associés. La moitié orientale du finage contient une partie de la forêt domaniale de Belfort. La population communale a bien augmenté depuis les 270 hab. de 1958, et a encore gagné 330 ha après 1999 (+35%).

Frais (240 Fraisiers, 281 ha), 12 km ENE de Belfort, est sur la D419, avec un petit finage boisé à l’ouest et traversé à l’est par la Saint-Nicolas.

Cunelières (370 hab., 202 ha), 15 km à l’est de Belfort, a un village aligné sur la D11 et borné à l’est par la Saint-Nicolas. La population a augmenté de 140 hab. après 1999 (+61%).

Foussemagne (940 Foussemagniens, 510 ha dont 124 de bois), 14 km à l’est de Belfort, a son ancien village sur la D419, augmenté de lotissements. La Saint-Nicolas traverse le finage, qui est pourvu d’une dizaine d’étangs; atelier d’électronique (Câblage Connectique Européen, 50 sal.). La commune a gagné 330 hab. depuis 1999, soit +54%.

Fontaine (620 Fontainiens, 696 ha dont 165 de bois) est un ancien chef-lieu de canton 14 km ENE de Belfort. Le village s’étire sur 2 km le long de la D11, un peu à l’est du ruisseau de la Saint-Nicolas; bois du Fay à l’ouest. Un grand aérodrome de l’Otan, fermé en 1966, a été repris par le département qui y a aménagé une zone d’activités Aéroparc de 240 ha où les transporteurs Dentressangle (95 sal.) et l’entreposage Atlantic Logistique (130 sal.) se sont installés; métalleries Voestalpine (220 sal.) et WM (85 sal.), pièces en plastique pour automobiles Plastic Omnium (140 sal.) et Adler (65 sal.). Fontaine avait 290 hab. en 1968; elle a gagné 90 habitants après 1999.

Reppe (350 Reppois, 338 ha), 16 km ENE de Belfort, juste à l’est de Fontaine, a un village-rue le long de la Loutre; la population a crû de 110 hab. depuis 1999 (+46%).

Vauthiermont (220 hab., 474 ha dont 135 de bois), 19 km ENE de Belfort, est écornée au NO par l’A36.

Angeot (350 Angelois, 656 ha dont 226 de bois), 16 km ENE de Belfort, espace ses maisons le long de la Saint-Nicolas. Le finage est traversé à l’est par l’A36, qui y a une double aire de repos et une aire d’autoroute; plus 70 hab. depuis 1999.

Larivière (310 Lariviérous, 484 ha dont 126 de bois), 14 km ENE de Belfort, a un petit village-rue complété au SO par le hameau du Faubourg. Elle est traversée par l’A36, qui y a une ample gare de péage; +110 hab. depuis 1999 (+55%).

Lagrange (130 Lagrangeois, 93 ha), 12 km ENE de Belfort a un minuscule finage avec étang, un arboretum et un village-rue.

Bethonvilliers (260 Bévillois, 190 ha) est à 11 km NE de Belfort. Le finage est longé au nord par le D83, au sud par l’A36; +40 hab. depuis 1999.

Lacollonge (240 Lacollongeois, 192 ha), 9 km ENE de Belfort, traversée par la Madeleine, a un finage contourné, presque divisé en deux par une avancée de celui de Phaffans à la traversée de l’A36; ce dessin existait déjà au début du 19e siècle, lié à un partage forestier.

Menoncourt (410 Menoncourtois, 470 ha), 7 km NE de Belfort, a son village au SO du finage; au nord, le hameau des Errues est sur la D83. La Madeleine borne le finage à l’est, sauf au sud-est où une queue du finage accompagne le tracé de l’A36, séparant Béthonvilliers de Lacollonge; +50 hab. depuis 1999.

Éguenigue (280 Éguenignons, 249 ha), 6 km NE de Belfort, a un centre d’aide par le travail (Adapei) de 290 personnes, mais en plusieurs sites; travaux publics Colas (65 sal.). Le village est au sud de son finage, que traverse au centre la D83. Au nord, le territoire s’élargit un peu dans les bois sur les premiers reliefs.

Phaffans (460 Phaffanais, 324 ha), 6 km ENE de Belfort, est traversée par l’A36 et a deux extensions vers l’est. Au NE, le quartier de la Forêt coupe presque en deux le finage de Lacollonge et accueille une demi-aire de repos de l’autoroute; au SE, une queue contient une partie de la forêt domaniale de Belfort. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (644%).

Denney (790 Dennessiens, 348 ha), 5 km ENE de Belfort, est traversée par la D83 qui y a un échangeur communiquant avec celui de l’A36 à Bessoncourt. Le village est au NE du finage. Au NO le long de la D83 s’est développé tout un ensemble de pavillons avec la zone d’activités de la Baroche. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+23%).

Roppe (1 060 Roppois, 743 ha dont 124 de bois), 6 km NE de Belfort, sur la N83, comprend un ensemble de lotissements dans la plaine. Au nord, le relief boisé enserre un lac de barrage sur l’Autruche (12 ha) et atteint 511 m au fort de Roppe, assorti d’un vaste champ de tir; transports Sintax (60 sal.), deux instituts médico-éducatifs. Roppe a gagné 360 hab. depuis 1999 (+51%).

Vétrigne (660 Vétrignois, 246 ha), 6 km NNE de Belfort, a plusieurs ensembles de pavillons au pied du relief. Le nord, boisé, atteint les étangs Rodolphe et monte à 470 m; +210 hab. depuis 1999 (+47%).

Éloie (970 Éloyens, 555 ha dont 190 de bois), 8 km NNE de Belfort, a un habitat de lotissements espacés dans un paysage encombré d’étangs et de bois dont la partie méridionale est dans le champ de tir de Roppe.

Sermamagny (880 Sermamagniens, 790 ha dont 224 de bois), 7 km NNO de Belfort, traversée par la Savoureuse, a de grands étangs à l’est et à l’ouest, surtout ceux de la Véronne (42 ha) et du Malsaucy (55 ha), en partie aménagés en base de loisirs et de nautisme; maison départementale de l’Environnement; supermarché Colruyt (35 sal.). La population est stable depuis 1999.


Bavilliers

(4 840 Bavillardais, 480 ha dont 151 de bois) est une commune du Territoire de Belfort, juste au SO de Belfort, dans le Grand Belfort. La commune est traversée par le canal de Montbéliard à la Haute-Saône et par la Doucette et n’est pas urbanisée à l’ouest. Cette banlieue fait partie des villages fleuris (trois fleurs), a un lycée professionnel public (outillages), un hôpital psychiatrique et de nombreuses petites entreprises dont les fabriques de portes de garage Novoferm (50 sal.) et d’automatismes de contrôle Innovelec (35 sal.); boulangeries Demeusy (40 sal.) et UPB Sobagel (30 sal.), négoce de produits pharmaceutiques (Cerp, 85 sal.); plusieurs entreprises de bâtiment dont Curti (peinture, 40 sal.), installations électriques Eiffage Forclum (35 sal.), travaux publics SPIE (160 sal.), Eurovia (60 sal.); supermarché U (30 sal.).

Bavilliers avait 1 500 hab. vers 1900, plus de 2 000 en 1950 et a continué à croître ensuite, mais très modérément depuis 1999 (+ 140 hab.). Le nouveau canton de Bavilliers a 5 communes, 14 900 hab.


Belfort

(48 420 Belfortains, 1 703 ha dont 434 de bois) est la préfecture du Territoire de Belfort. La ville est au bord de la plaine d’Alsace et commande la fameuse «Trouée», ce qui lui vaut d’être desservie par la voie ferrée de Mulhouse et Bâle, et par l’autoroute A36. Elle s’étire de part et d’autre de la vallée de la Savoureuse qui, venue du Ballon d’Alsace, tranche les reliefs de grès sous-vosgiens du Salbert et de Roppe qui dominent la ville et sont couronnés de forts, et précédés de buttes calcaires émergeant de la plaine.

La ville fut autrichienne du milieu du 14e s. à 1636, date de la conquête française, entérinée par le traité de Westphalie (1648). Devenue sous-préfecture du Haut-Rhin en 1790, elle est restée française après 1871, en raison de sa résistance aux armées allemandes et du fait que son environnement était francophone. Ainsi s’est-elle retrouvée à la tête d’un territoire particulier en 1871, commençant à sortir de l’enceinte dans laquelle elle s’était trouvée confinée avant 1870, puis préfecture d’un petit et nouveau département en 1922 qui prit alors le nom de Territoire.

La commune se divise en plusieurs parties distinctes. Au nord, le mont Salbert (651 m) s’étend sur 450 ha boisés, presque entièrement séparé du reste de la commune auquel il n’est rattaché, à l’est, que par un étranglement de 100 m de large sans passage: la commune de Cravanche s’interpose entre Salbert et la ville de Belfort. Le Salbert est un crêt des terrains triasiques très relevés de la bordure méridionale des Vosges, qui ferme au sud le bassin permien de Giromagny et domine Belfort au nord-ouest. Il fut le domaine d’un camp militaire, retranché et fortifié par Vauban, puis au 19e s. par le général Haxo; il devint le haut lieu de la résistance de la ville en 1871, sous l’autorité du colonel Denfert-Rochereau —Belfort a reçu symboliquement pour cela le fameux lion sculpté de Bartholdi, élaboré entre 1875 et 1880. Le mont Salbert conserve son grand fort Lefebvre et arbore une puissante tour de télécommunications; il a deux grottes.

La vieille ville est dans l’enclos de l’ancienne citadelle en pentagone sur la rive gauche de la Savoureuse, où elle conserve l’hôtel de ville et la cathédrale. Le centre-ville moderne qui l’entoure a été complété par la cité administrative et l’hôtel du département au sud, le marché, le centre de congrès et l’école des beaux-arts au nord. Les quartiers industriels se sont développés en plaine, sur la rive droite de la Savoureuse au nord-ouest de la citadelle, de part et d’autre de la voie ferrée. La D83 dessine une grande rocade parmi les habitations et divers équipements urbains. La partie orientale de la ville est plus diversifiée, sur des reliefs modérés où sont le fort de la Miotte et le fort de la Justice, des zones d’activités et une partie du grand étang de la Forge partagé avec Offemont, où Belfort dispose d’une base nautique.

La ville a depuis 1962 une école d’ingénieurs qui fait partie du complexe universitaire Belfort-Montbéliard, un IUT (1968), une école supérieure de technologie et des affaires (1996), deux «facultés» (économie-droit et sciences) et au total 6 000 étudiants. Le centre hospitalier de 1 700 salariés est à Montbéliard mais Belfort a l’un des établissements de la clinique de la Miotte (170 sal.), l’autre étant aussi à Montbéliard. La ville s’est dotée d’une Maison du Temps et de la Mobilité, qui fonctionne à l’échelle de l’aire urbaine Belfort-Sochaux-Montbéliard, en liaison avec l’Université technologique et avec le Politecnico de Milan. Belfort a cinq collèges publics et deux privés, cinq lycées publics et cinq privés. La ville organise un festival international de musique universitaire (Pentecôte), un festival de rock «les Eurockéennes de Belfort» en juillet; elle dispose de plusieurs musées (Cabinet d’un amateur, Art et histoire) et théâtres.

Belfort a bénéficié de grosses implantations industrielles dès les années 1870 grâce au repli de capitaux industriels alsaciens, fondant notamment en 1879 l’Alsacienne de constructions mécaniques, dont le nom a partiellement survécu dans Alsthom après une fusion avec Thomson-Houston, puis dans Alstom, nouvelle orthographe adoptée en 1998. La firme a employé plus de 6 000 personnes mais a dû procéder ensuite à un rude plan social de réduction de l’emploi. Elle est divisée en plusieurs établissements (centrales thermiques et nucléaires, turbines, matériel de transport, alternateurs, plus des ateliers spécialisés de moindre taille). L’une des branches, fabriquant des turbines à gaz, a été vendue à General Electric. Se signalent GE Energy Products avec 990 sal. pour les turbines et moteurs, 390 pour les moteurs et alternateurs, GE Steam Power 640 sal. pour les turbines à vapeur, GE Hydro 90, GE International 110 pour l’ingénierie; GE Energy Power Conversion 180 pour l’ingénierie, GE Steam Power 330; Alstom Transport annonce 490 sal., Alstom Hydro 90 sal.; soit au total environ 3 400 emplois.

Un autre héritier de la frontière de 1871, la firme textile alsacienne DMC, avait dû fermer, laissant place à l’électronique de Bull, qui a disparu à son tour en 1992. Le site a été utilisé par diverses entreprises, notamment d’informatique; mais le milieu est très mobile, ainsi que l’a montré la disparition controversée d’une fabrique de disques durs (Gigastorage) en 1997. Belfort abrite aussi des établissements de moindre taille, comme l’entreprise de mécanique LGE (Logistique Globale Européenne, 65sal.).

Dans les services apparaissent notamment les ingénieries et conseils Altran (340 sal.), Assystem (200 sal.), ESDI (150 sal.); fourniture de chaleur Dalkia (90 sal.); OPHLM (250 sal.); aide à domicile A2Micile (110 sal.); travail temporaire Adecco (120 sal.), Triangle (125 sal.), Manpower (210 sal.), Randtsad (180 sal.), Kelly (55 sal.); réseaux Bouygues (60) gardiennage Cosecur (70 sal.); nettoyage Net Eco (140 sal.); centres d’appels Téléperformance (Vivendi, 160 sal.), Carlson Wagons-Lits Travel (110 sal., groupes Accor et Carlson); distribution de produits pharmaceutiques Cerp (100 sal.), plusieurs magasins de ville dont Vitalaire (médicotechnique, 75 sal.). La SNCF Voyageurs déclare 120 agents, Orange 220, EDF 580, La Poste 190.

Belfort compte deux quartiers prioritaires ex-«zones urbaines sensibles»: les Glacis à l’est du centre-ville et le grand ensemble des Résidences à l’ouest, qui a reçu un statut de zone franche urbaine (96 ha). Un parc technologique et plusieurs zones d’activité ont été aménagés autour de la ville, dont l’activité déborde sur plusieurs communes voisines comme Offemont à l’est, Danjoutin, Andelnans et Sevenans au sud, Bavilliers au SO, Essert et Cravanche à l’ouest, Évette-Salbert et Valdoie au nord. Belfort avait 4 700 hab. en 1820, mais 15 000 dès 1875 et 32 600 en 1901; sa population a augmenté jusqu’en 1975 (54 600 hab.) mais a perdu plus de 6 000 hab. depuis, dont 4 080 après 1999. La communauté d’agglomération du Grand Belfort réunit 105 400 habitants pour 52 communes. L’Insee compte 80 000 hab. pour l’unité urbaine (16 communes) et 112 800 pour l’aire urbaine (67 communes). Les trois nouveaux cantons de Belfort partagent la commune.


Châtenois-les-Forges

(2 810 Châtenais, 867 ha dont 360 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Territoire de Belfort, 8 km au sud de Belfort et 6 km au nord de Sochaux, juste à l’ouest de l’autoroute et du canal du Rhône au Rhin (CA du Grand Belfort). La principale implantation industrielle, divisée en trois unités, naguère au groupe Allevard et reprise par Styria (autrichien), repris par l’états-unien Hendrickson (130 sal.) se consacre aux ressorts pour véhicules dans un ancien site industriel Vermot remontant au 19e siècle. Le château Bellevue accueille une secte Krishna. Le nom de Châtenois a été complété en 1933; la population communale a assez régulièrement augmenté au cours des deux derniers siècles, plafonné après 1975 puis repris 80 habitants après 1999. Le nouveau canton de Châtenois-les-Forges a 16 communes, 14 60 0hab.


Cravanche

(2 010 Cravanchois, 135 ha) est une commune du Territoire de Belfort en banlieue NO de Belfort, dans le Grand Belfort. La commune a son territoire presque totalement enclavé dans celui de Belfort, au pied de la montagne de Salbert, qu’elle sépare presque complètement du reste de la ville. Elle abrite l’une des usines d’Alstom devenue GE Steam Power aux Ailettes (700 sal.), où se conçoivent et se fabriquent des trains à grande vitesse. La population a augmenté jusqu’en 1990; elle avait perdu une centaine d’habitants ensuite, puis a remonté (+110 hab. après 1999).


Danjoutin

(3 780 Danjoutinois, 565 ha dont 123 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Territoire de Belfort, dans le Grand Belfort en banlieue SE de Belfort, traversé par la Savoureuse, au passage de l’autoroute A36 équipée d’un gros échangeur complexe à l’ouest de la Savoureuse, et à une bifurcation ferroviaire. Elle contient le fort des Basses Perches, au nord et celui de Bosmont au SE, un hôpital, un collège public, un centre d’aide par le travail. Elle a reçu la zone industrielle du Grand Bois à l’ouest et de nombreuses petites entreprises de services et de commerces; mécanique AE2I (55 sal.), maçonnerie Albizzati (80 sal.), Régie des Transports du Territoire de Belfort (180 sal.); nettoyages Net Franche-Comté (55 sal.) et GSF (110 sal.). La population communale avait atteint 2 300 hab. en 1900; elle a lentement augmenté ensuite jusqu’en 1975, puis s’est un peu tassée; elle a repris 350 hab. depuis 1999.


Essert

(3 300 Essertois, 701 ha dont 231 de bois) est une commune du Territoire de Belfort en banlieue ouest de Belfort, sur la N19 qui longe le canal de Montbéliard à la Haute-Saône. Elle adhère à la communauté d'agglomération du Grand Belfort. Toute la partie orientale de la commune est urbanisée; magasin Super U (45 sal.). Au nord émerge la butte du Coudrai (461 m), au sud-ouest celle de la Côte (465 m), couronnée par une redoute. Essert avait 870 hab. en 1901, 1 200 en 1954 et a crû assez vite depuis; sa population a encore augmenté de 480 hab. depuis 1999.


Évette-Salbert

(2 120 Évalbertois, 916 ha) est une commune du Territoire de Belfort, dans le Grand Belfort à 5 km au NO de Belfort de l’autre côté de la montagne de Salbert, sur la plaine marécageuse et lacustre au pied des Vosges. Elle partage avec Sermamagny l’usage du grand étang de Malsaucy (base de loisirs) et a intégré en 1972 l’ancienne commune de Salbert, au pied du Mont Salbert, qui avait alors 300 hab. L’habitat est très dispersé en divers lotissements le long des chemins dans un paysage parsemé d’étangs. On peut distinguer Bas-Évette au NE au passage de la voie ferrée et près de la base nautique; les Égrins et le Thiamont au SO. La commune, principalement résidentielle, avait 580 hab. avant la fusion, 1 400 dès 1975, et a crû depuis; mais elle a perdu 90 hab. après 1999.


Offemont

(4 200 Offemontois, 555 ha dont 178 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Territoire de Belfort, en banlieue NE de Belfort au pied de la montagne de Roppe (Grand Belfort). Le grand étang des Forges (24 ha), au SO, est partagé avec Belfort. Le petit quartier d’Arsot, au NE, est «zone urbaine sensible». L’habitat s’est fortement densifié au SO au Martinet, à la limite de Belfort. Le finage culmine au nord au Mont Rodolphe (494 m). Le groupe Citele (50 sal.) travaille en mécanique, notamment pour l’automobile; installations thermiques MDTE (40 sal.), transports MNT (50 sal.). La commune n’avait que 520 hab. en 1900, 900 en 1936; elle est passée à 1 500 en 1955 et a crû ensuite; elle a encore gagné 130 hab. après 1999.


Valdoie

(5 540 Valdoyenst, 466 ha dont 156 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Territoire de Belfort, dans le Grand Belfort dans le défilé de la Savoureuse entre Salbert et Roppe, en banlieue nord de Belfort, traversée par la voie ferrée et la D465. Banlieue résidentielle, accueille quelques activités belfortaines: La Poste (320 sal.), supermarché U (80 sal.), Crédit Mutuel (25 sal.); un collège public. Au NE, lotissement des Prés d’Aumont et des étangs; forêt de l’Arsot et étang Lagace à l’est sur le relief. Valdoie n’avait encore que 700 hab. en 1872; elle est passée à 2 600 en 1900, 3 500 en 1950 et sa population a continué à augmenter depuis; elle s’est encore accrue de 590 hab. après 1999. Le nouveau canton de Valdoie a 8 communes, 15 700 hab.