Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges

Gevrey-Nuits (communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges)

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intercommunalité de la Côte-d’Or associant 55 communes et 29 800 hab. sur 19 115 ha. Nuits-Saint-Georges (siège) et Gevrey-Chambertin ont plus de 2 000 hab.

Vosne-Romanée (360 Vosniers, 369 ha) est 3 km au nord de Nuits au pied de la Côte; l’AOC communale ne porte que sur 58 ha, mais c’est là que se concentrent les grands crus les plus cotés de Bourgogne: la Romanée (0,8 ha, env. 30 hl/an), Romanée-Conti (1,8 ha, 50 hl/an), Romanée Saint-Vivant (9,4 ha, 300 hl), Richebourg (8 ha, 250 hl), La Tache (1,5 ha plus 4,5 dans la commune de Nuits, 170 hl/an), La Grande Rue (1,6 ha, 60 hl). Les vignerons de Vosne-Romanée exploitent au total 388 ha de vignes. Vosne a ajouté Romanée à son nom dès 1866; sa population a diminué depuis 1962, où elle avait atteint un maximum de 660 hab. Elle a encore baissé de 110 hab. depuis 1999.

Vougeot (180 Vougeotins, 88 ha dont 31 de vignes) est une minuscule commune 5 km au nord de Nuits, au pied de la Côte. Le village est dominé par le château du Clos de Vougeot, qui a des parties du 12e s., de la Renaissance et du 19e s., et appartient à la confrérie du Tastevin depuis 1944; c’est là que se tiennent ses réunions ordinaires et la première des journées les Trois Glorieuses de fin novembre. Le Clos viticole lui-même, qui fut créé par les moines au 12e s., est un grand cru de 77 ha, mais partagé entre 70 propriétaires. Hors du grand cru, l’AOC communale porte sur 17 ha seulement, dont 4 premiers crus. La population de la commune a assez peu varié en deux siècles.

Chambolle-Musigny (300 Chambollois, 757 ha dont 144 de vignes et 271 de bois), 7 km au nord de Nuits, a son village à la sortie d’un vallon qui échancre la Côte. Elle bénéficie d’une AOC communale réputée de 152 ha, en vins rouges, avec de nombreux premiers crus et deux grands crus, Bonnes Mares (15 ha) et Musigny (10,6 ha); en tout, les vignerons de la commune cultivent 223 ha de vignes. La combe d’Ambin offre des sites d’escalade. La commune se nommait seulement Chambolle avant 1878; elle avait alors 500 hab. et s’est lentement dépeuplée depuis.

Morey-Saint-Denis (680 hab., 783 ha dont 251 de bois et autant de vignes), est à 8 km au nord de Nuits au pied de la Côte viticole où elle côtoie Chambolle-Musigny. Elle est dotée d’une AOC viticole communale de grande réputation, sur 109 ha, avec de nombreux premiers crus et 5 grands crus: Bonnes-Mares (partagé avec Chambolle-Musigny), Clos de Tart (7,5 ha), Clos-Saint-Denis (6,2 ha), Clos de la Roche (16 ha), Clos des Lambrays (8,2 ha). La commune se nommait Morey simplement avant d’ajouter le nom du climat de Saint-Denis en 1927. Sa population a modérément fluctué: 700 hab. en 1886, moins de 500 dans les années 1920, puis une croissance jusqu’à 1968 (740 hab.), un déclin et encore une reprise; est stable depuis 1999.

Flagey-Échézeaux (490 Flageotins, 806 ha) est à 5 km NE de Nuits. Le village est un peu à l’écart de la Côte et ses terres s’étendent surtout dans la plaine de la Saône, où passe l’autoroute A31; mais le finage déborde la N74 à l’ouest, atteignant ainsi au pied de la Côte les terroirs les plus réputés de la Bourgogne. Les deux grands crus Échézeaux (34 ha, 1 200 hl/an) et Grands-Échézeaux (9 ha, 300 hl) y voisinent avec ceux des Romanée et du Clos de Vougeot; ils relèvent de l’AOC vosne-romanée, ainsi que trois premiers crus et quelques autres parcelles. Les vignerons de la commune ne déclarent que 19 ha de vignes, l’essentiel du vignoble étant travaillé par les Vosniers. La commune s’est d’abord appelée Flagey, puis Flagey-lès-Gilly; le nom actuel est de 1886.

Gilly-lès-Cîteaux (710 Gillotins, 1 103 ha dont 248 de bois), 6 km au nord de Nuits, dans la plaine, assez éloignée de l’abbaye en dépit de son nom, a une gare tout près de Vougeot, et une hôtellerie de château (50 sal.), au bord de la Vouge. Elle n’a guère que 20 ha de vignes, à l’ouest. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (un quart).

Brochon (780 Brochonnais, 746 ha dont 329 de bois) est juste au nord de Gevrey au pied de la Côte; elle est connue pour une fabrication de fromage d’Époisses (Gaugry, 30 sal.) et a un collège public et un lycée général avec internat, une maison de retraite (25 sal.), ainsi qu’un supermarché U (80 sal.); elle n’a pas d’AOC communale mais participe aux côte-de-nuits-villages; ses vignerons déclarent 76 ha de vignes. Elle allonge son finage dans la plaine, avec une zone d’activités et un parc de loisirs de l’autre côté de la D974 et une fraction du triage ferroviaire dit de Gevrey-Chambertin, au NO, site d’escalade de la Combe de Brochon.

Fixin (780 Fixinois, 1 012 ha dont 413 de bois, est à 3 km au nord de Gevrey, au pied de la Côte viticole. Le village est accompagné au nord par le hameau de Fixey sur la Côte, à l’est dans la plaine par le lotissement des Sarottes et, le long de la D974, par une zone artisanale; au-delà, une fraction de la gare de triage, bois et étang. La commune bénéficie d’une AOC communale viticole de 100 ha dont 21 en premier cru, le reste relevant de l’AOC côtes-de-nuits-villages ou de l’AOC bourgogne; tout est en vin rouge, sauf un clos. Parc et musée Noisot (souvenirs de l’Empire), site d’escalade de la Combe de Fixin, grotte dans la Combe Laveau; transports GRG (180 sal.) et Pensieier (20 sal.), négoce de fournitures de ménage BHE (25 sal.), maçonnerie Ducherpozat (25 sal.). La population de la commune avait augmenté de 1900 (450 hab.) à 1982 (880) et baisse un peu depuis.

Couchey (1 150 hab., 1 270 ha dont 534 de bois), à 4 km au nord de Gevrey et juste au sud de Marsannay, déjà en grande banlieue de Dijon, a une zone industrielle au bord de la N74; industries agro-alimentaires Européenne de Condiments (110 sal.) et conserves Mack (30 sal.), publicité Adrexo (100 sal.). Elle cultive 118 ha de vignes d’AOC marsannay. Une queue du finage dans la plaine traverse la gare de triage et atteint l’A31; à l’ouest, un espace de sauvegarde botanique avec brebis sur 33 ha de plateau, site d’escalade dans la Combe Laveau au SO.

Plusieurs communes se partagent la plaine au sud de Dijon. Leur superficie est petite au nord, plus étendue vers le sud.

Saulon-la-Rue (710 hab., 453 ha) est à 13 km au sud de Dijon sur la D996; elle a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Saulon-la-Chapelle (980 Saulonnais, 999 ha dont 152 de bois), à 14 km SSE de Dijon, partage au NE un triage ferroviaire avec Bretenière; carrosserie de remorques de tourisme Erdé (60 sal.), créée en 1946; négoce agricole Bresson (30 sal.), plâtrerie Noiraut (30 sal.); +40 hab. depuis 1999.

Barges (630 Bargeois, 385 ha), 14 km au sud de Dijon, étire son village au bord du Chairon. Elle a 290 hab. de plus qu’en 1999 (+85%).

Saint-Philibert (480 Saint-Philibertins, 472 ha), 13 km SSO de Dijon, est juste à l’est de Gevrey-Chambertin. Sa limite orientale rectiligne suit le tracé d’une voie romaine. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.

Broindon (210 hab., 464 ha dont 138 de bois), 16 km au sud de Dijon, est de l’autre côté de la voie romaine et n’avait que 60 hab. en 1999.

Noiron-sous-Gevrey (1 120 hab., 656 ha dont 164 de bois) est à 17 km au sud de Dijon sur la D996, 11 km ESE de Gevrey. Elle a 400 hab. de plus qu’en 1999 (+56%).

Corcelles-lès-Cîteaux (830 hab., 675 ha dont 305 de bois), 19 km SSE de Dijon et 13 km SE de Gevrey, est traversée par la D996 et surtout faite de lotissements. Sidel (360 sal., au groupe suédois Tetra-Laval), y a une fabrique de machines d’emballages. Le finage est boisé au SE. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Savouges (380 Savougeois, 309 ha) est à 15 km au sud de Dijon; cette petite commune n’avait que 180 hab. en 1999.

Épernay-sous-Gevrey (190 hab., 547 ha dont 225 de bois) est à16 km au sud de Dijon, 10 km SE de Gevrey. Le finage est borné à l’ouest par la voie romaine; bois de Fol Chétif au sud. La mention de Gevrey a été introduite en 1938.

Saint-Bernard (450 hab., 369 ha) est à 18 km u sud de Dijon 9 km NE de Nuits, sur le tracé rectiligne de la voie romaine; +160 hab. depuis 1999 (+56%).

Boncourt-le-Bois (290 hab., 758 ha dont 355 de bois), 5 km à l’est de Nuits, a un finage étiré jusqu’au vignoble au NO, où il est traversé par la voie ferrée et l’A31 et contient le château de la Berchère. Au SE, il est dans les bois, avec quatre étangs de barrage dont un de 10 ha. La population a gagné 80 hab. depuis 1999 (+38%).

Villebichot (400 Villebichotains, 1 036 ha dont 283 de bois) est 9 km à l’est de Nuits; étang de 11 ha au nord; +130 hab. après 1999 (+48%).

Saint-Nicolas-lès-Cîteaux (440 Nicocistelliens, 2 893 ha dont 1 173 de bois), 12 km à l’est de Nuits, dessine une clairière où subsistent au bord de la Vouge les maigres restes de la célèbre abbaye, créée en 1112, mère de nombreuses abbayes dites cisterciennes du 12e siècle; il s’y fait aujourd’hui des fromages. Le nom vient de cistels, les roseaux. Le village est à 4 km à l’ouest du site. Le finage a un dessin très contourné; plusieurs étangs dont l’Étang Neuf (22 ha) allongé au centre-sud; ferme de la Loge au nord. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999.

Gerland (440 Gerlandais, 2 068 ha dont 1 228 de bois), 7 km SE de Nuits, est traversée par la voie romaine et comprend à l’est une partie de la forêt domaniale de Cîteaux; +70 hab. après 1999.

Agencourt (510 Agencourtois, 420 ha) est à 2 km à l’est de Nuits. Elle n’est pas viticole mais a une maison familiale rurale et une maison d’accueil spécialisée. Elle n’avait que 180 hab. en 1962 et a crû jusqu’en 1999, plus guère depuis.

Quincey (520 hab., 557 ha), 4 km SE de Nuits, est traversée à l’ouest par l’A31, sans accès. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Argilly (530 Argilliens, 3 412 ha dont 1 834 de bois), 11 km au SE de Nuits, englobe la Haute Forêt de Cîteaux, ainsi qu’un étang sur le Meuzin, affluent de la Dheune, et le hameau d’Antilly au NO. L’autoroute la Comtoise (A36) passe au sud de la commune, avec une double aire de repos à l’orée des bois. La population augmente depuis les 260 hab. de 1970; +100 hab. après 1999.

Villy-le-Moutier (350 Villymonastériens, 2 013 ha dont 881 de bois) est à 12 km SSE de Nuits. Le finage est traversé par l’A36 Comtoise et occupé à l’ouest par la Forêt domaniale de Borne; hameaux de Longvay au nord, de Villy le Brûlé au SE; plusieurs étangs. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+59%).

Le reste du territoire intercommunal s’étend sur la Côte au sud de Nuits et sur les plateaux de la Montagne à l’ouest.

Prémeaux-Prissey (400 Prémeliens, 905 ha dont 163 de bois et 198 de vignes), juste au sud de Nuits à 3 km et issue d’une fusion de 1972, Premeaux étant au pied de la côte et Prissey dans la plaine. Elle participe aux AOC nuits-saint-georges et côte-de-nuits-villages avec onze premiers crus; plans d’eau aménagés en base de loisirs à partir d’anciennes sablières; une source thermale (Fontaine Courtavaux) et deux campings à Prissey. L’A31 traverse le finage à l’est entre des étangs et à côté d’un autocross.

Comblanchien (650 hab., 361 ha), 5 km au SSO de Nuits, a son village au bord de la D974 tout en bas de la Côte. La commune est connue pour ses carrières d’une pierre qui se taille suffisamment bien pour concurrencer le marbre dans les revêtements d’immeubles. Elle fait également partie de l’appellation côte-de-nuits-villages et cultive 69 ha de vignes. Le finage atteint l’A31 au sud-est.

Corgoloin (920 Corgolinois, 1 258 ha dont 128 de vignes, gare), voisine de Comblanchien au sud, participe à ces mêmes activités, avec 128 ha de vignes et la société de pierres Rocamat (50 sal.). Le village est au bord de la voie ferrée. Le finage s’étend largement en plaine, où sont les deux hameaux et châteaux de Cussigny et de Moux, et une fraction du Bois de Bornotte.

Chaux (490 Chauxois, 704 ha dont 214 de bois), 4 km OSO de Nuits, est un village du plateau, avec quelques vignes; +130 hab. depuis 1999 (+36%).

Villers-la-Faye (400 Fayavillois, 584 ha dont 191 de bois, 150 de vignes) est sur le plateau à 9 km SO de Nuits, avec des vignes et la butte ronde du Mont Saint-Victor (route et chapelle au sommet).

Magny-lès-Villers (260 Magnotins, 383 ha), 10 km SO de Nuits, a un relief accidenté et moins de vignes (128 ha).

Marey-lès-Fussey (80 hab., 397 ha), 9 km OSO de Nuits, est dans un vallon de la Montagne; 134 ha de vignes.

Fussey (130 hab., 773 ha dont 249 de bois) est à 11 km OSO de Nuits à 470 m. Le relief monte à 602 m à l’ouest dans les bois au Télégraphe de Bouilland.

Arcenant (530 Arcenantais, 1 012 ha dont 450 de bois, 79 de vignes), 11 km à l’ouest de Nuits, a un relief très accidenté par le vallon du Raccordon, qui rejoint le Meuzin à Meuilley. Plusieurs grottes dont le Trou du Duc et le Puits Groseille, des puits à terre destinés à récupérer les terres à vignes emportées par le ruissellement, site galloromain de l’Écartelot, monument du Maquis (bataille du 15 juin 1944); petit musée du scoutisme laïque; +70 hab. après 1999.

Chevannes (160 Chevannais, 629 ha dont 344 de bois), 10 km ONO de Nuits, juste au nord d’Arcenant, se tient au creux d’un vallon qui débouche à Meuilley. Dans la commune au-dessus du village, dans la forêt domaniale de Détain-Gergueil, le point culminant de la Montagne bourguignonne monte à 636 m, d’où il domine le petit hameau de Bruant.

Collonges-lès-Bévy (100 hab., 539 ha dont 337 de bois), 12 km ONO de Nuits, est sur un relief assorti d’un château, au-dessus de Messanges. Le relief monte à 636 m à l’ouest; au bord de la D109; aire de loisirs au pied du Chêne Marchand, arbre signalé.

Bévy (150 Belvesiens, 526 ha dont 358 de bois), 13 km NO de Nuits, a son village sur une étroite terrasse face au sud.

Meuilley (480 Meuillotins, 610 ha dont 194 de bois, 53 de vignes) se tient dans une petite plaine de confluence de vallons, 7 km à l’ouest de Nuits, drainée par le Meuzin qui limite le finage au nord-est; +50 hab. depuis 1999.

Villars-Fontaine (120 Fontanivillois, 289 ha), 7 km ONO de Nuits, a son village au bas du vigoureux escarpement de la Montagne de Villars au SO; 72 ha de vignes. Le finage, borné au sud par le Meuzin, contient la Montagne, dont le sommet plat monte à 490 m.

Segrois (47 hab., 229 ha) est au pied de l’escarpement occidental de la Montagne de Villars, 9 km NO de Nuits.

Messanges (250 Messangeots, 305 ha dont 130 de bois) est à 10 km ONO de Nuits dans la vallée du Meuzin, dont le cours limite son finage à l’est; moulin de Chevalier sur le Meuzin. Au-dessus du village, la grande butte triangulaire du Plateau de Myon porte la forêt de Messanges, à 487 m; +50 hab. depuis 1999.

Curtil-Vergy (140 hab., 270 ha), 11 km NO de Nuits, a son village au pied de l’étroite butte de Vergy, qui porte des ruines de l’ancienne abbaye de Saint-Vivant; musée privé de la vigne et du vin, hameau de Pellerey au SO au nord du Meuzin; +50 hab. depuis 1999.

L’Étang-Vergy (230 hab., 265 ha),12 km NO de Nuits, est dans la vallée du Meuzin, dominée à l’est par la butte de Vergy; +50 hab. après 1999.

Reulle-Vergy (140 Reullois, 613 ha dont 278 de bois) est à 14 km NO de Nuits. Le petit village est sur le col où s’abaisse la crête de Vergy. Sur celle-ci, tout au sud, où elle culmine à 511 m, sont les ruines du château de Vergy et de la tour Saint-Denis, et l’église. Le château fut jadis célèbre et a inspiré un opéra de Donizetti (Gemma di Vergy). La commune contient à l’est sur le relief (518 m) une grande part de la Forêt domaniale de Mantuan; +40 hab. après 1999.

Curley (140 hab., 575 ha dont 306 de bois) est un petit village à 12 km NNO de Nuits, vers 430 m au bas et au nord de la forêt de Mantuan.

Chambœuf (390 Chambutaires, 1 125 ha dont 450 de bois) est à 16 km NNO de Nuits sur le plateau, ouvert mais entouré de buttes boisées, dont la Motte au sud (537 m); camping; forêt domaniale de Chambœuf, en plusieurs petits massifs sur les reliefs; +110 hab. depuis 1999 (+39%).

Valforêt (330 hab., 2 204 ha dont 1 246 de bois) est une commune nouvelle créée par fusion en 2019 à 19 km NNO de Nuits. Elle réunit au nord Clémencey (120 hab., 1 072 ha dont 687 de bois) et au SO Quemigny-Poisot (210 hab., 1 132 ha dont 559 de bois), dont le hameau de Poisot est à la pointe NO du finage. Le relief monte à 571 m tout au nord de Clémencey sur le Plateau de Fiat. Juste au-dessus de Clémencey, le promontoire escarpé du Plain du Haut Mont (576 m) se termine en pointe, suivi par la butte à corniche du Châtelet (547 m).

Urcy (150 hab, 793 ha dont 451 de bois), 24 km NO de Nuits, est désormais séparée du reste du territoire intercommunal par la fusion de Valforêt. Le finage contient à l’ouest la grosse butte du bois de Ménageon (569 m), au nord-ouest le château de Montculot (15e et surtout 18e, inscrit) qui fut quelque temps propriété de Lamartine.

Semezanges (100 hab., 814 ha dont 497 de bois) est à 17 km NO de Nuits, avec un finage étiré vers l’ouest.

Ternant (90 hab., 1 635 ha dont 1 100 de bois), 15 km NO de Nuits, est dans une cuve au pied d’un escarpement de la Montagne. Le finage s’étend à l’ouest dans la forêt domaniale de Détain-Gergueil, où l’altitude atteint 630 m; aven dans un vallon au sud, dolmen de Ternant au NO, grotte de la Roche Chèvre à l’extrême ouest.

Détain-et-Bruant (140 hab., 1 548 ha dont 1 003de bois) est à 20 km ONO de Nuits. Le village est à 588 m; Bruant est un petit hameau tout au sud, réuni dans les années 1790. La forêt domaniale de Détain-Gergueil occupe le nord du finage. La population, qui atteignait 350 habitants avant 1850, et qui était tombée à moins de 70 en 1965, remonte depuis cette date.


Gevrey-Chambertin

(3 130 Gibriaçois, 2 477 ha dont 463 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or à 14 km OSO de Dijon, dans la communauté Gevrey-Nuits. La ville se tient au pied de la Côte, au débouché de la Combe Lavaux, vigoureusement entaillée dans le plateau. Elle a quelques restes anciens, notamment en remparts et tours carrées, et des emplois assez diversifiés: électronique Tyco ex-Simel (250 sal., États-Unis), carrosserie SDS (160 sal.), informatique Atol (120 sal.), transports Schenker (75 sal.) et TEE (260 sal.), entreposage Juva (85 sal.).

Mais elle est surtout connue pour son vignoble des côtes-de-nuits; l’AOC communale porte sur 400 ha, comptant une trentaine de premiers crus et 9 grands crus, un record en Bourgogne: Chambertin 16 ha (500 hl), Chambertin-Clos de Bèze (13 ha, 400 hl), Chapelle-Chambertin (4,7 ha, 140 hl), Charmes-Chambertin (1 000 hl, très liée à Mazoyers-Chambertin), Griotte-Chambertin (5,5 ha dont la moitié en production, 100 hl), Latricières-Chambertin (7 ha, 250 hl), Mazis-Chambertin (12,5 ha dont 8,4 en production, 350 hl), Ruchottes-Chambertin (3 ha, 100 hl). La commune a eu 1 500 à 1 800 hab. entre 1870 et 1954, puis est passée aux alentours de 3 000 à partir de 1970; elle a perdu 150 hab. après 1999.


Nuits-Saint-Georges

(5 580 Nuitons, 2 050 ha dont 414 de bois et 455 de vignes) est un ancien, chef-lieu de canton de la Côte-d’Or dans l’arrondissement de Beaune, à 16 km NNE de Beaune et 22 km SSO de Dijon, au pied de la côte viticole, dans la communauté Gevrey-Nuits. Il se trouve à l’extrémité méridionale de la partie la plus réputée du vignoble bourguignon, celle qui compte le plus de grands crus, relayée au nord par Gevrey-Chambertin.

La commune même a une AOC particulière depuis 1972, portant sur près de 400 ha, qui inclut 41 premiers crus (15 000 hl, presque tout en vins rouges). Elle est au centre des appellations côte-de-nuits (1961) et côte-de-nuits-villages. La première est un terme général qui groupe les 8 appellations communales de fixin, gevrey-chambertin, morey-saint-denis, chambolle-musigny, vougeot, vosne-romanée, nuits-saint-georges et marsannay. La seconde porte sur 170 ha des communes de Brochon, Comblanchien, Corgoloin, Prissey et Fixin et a été définie en 1964. L’ensemble des climats peut également revendiquer les appellations plus générales du bourgogne. Il existe aussi une AOC bourgogne-hautes-côtes-de-nuits, définie en 1961 et qui concerne une quinzaine de communes des hauteurs à l’ouest de Nuits. Les cépages sont le pinot noir pour les rouges et le chardonnay pour les blancs. C’est à Nuits qu’est née en 1934, comme forme de réaction à la crise des revenus, la compagnie des Chevaliers du Tastevin. Celle-ci organise fin novembre les «trois glorieuses», le samedi au Clos de Vougeot, le dimanche à la vente des Hospices de Beaune, le lundi en festivités à Meursault.

Outre de grandes maisons de vins comme Boisset (300 sal. au total), Moillard-Grivot (80), Labouré-Roi (70), Louis Max (60), Nuits compte des producteurs de liqueurs de cassis (Pagès-Védrenne, 65 sal.); imprimerie Georges Paris (55 sal.), cartonnages Parnallaud (groupe irlandais Smurfit, 75 sal.), Groupement expéditeur de grands vins (120 sal.). Nuits a aussi une métallerie d’aluminium Constellium (170 sal.); Intermarché 65 sal.); travail temporaire Manpower (100 sal.) et Supplay (55 sal.); gardiennage Challancin (55 sal.); services à la personne 1.2.3 Services A Dom (50 sal.).

La ville a des maisons anciennes, un beffroi, un musée (archéologie, histoire locale, vins), et depuis 2001 un Cassissium (musée-boutique du cassis de la maison Védrenne); collège public et hôpital local (31 lits); aérodrome. Le nom de Nuits a été honoré par le baptême d’un cratère lunaire par la mission Apollo-15, dénommé cratère Saint-Georges avec dépôt d’étiquettes d’une cuvée spéciale Terre-Lune 1969 élaborée à l’occasion du passage des astronautes à Nuits, et en souvenir du livre de Jules Verne qui avait imaginé un siècle auparavant les futures astronautes dégustant une bouteille de Nuits. Le nom de la commune était Nuits-sous-Beaune avant de se transformer en Nuits-Saint-Georges en 1892; Nuits a absorbé en 1970 le territoire de Concœur-et-Corboin, village lui-même double sur le premier plateau de la Montagne au nord-ouest de la ville. Celle-ci avait 3 600 hab. à la fin du 19e siècle, et encore en 1954; sa population a augmenté entre cette date et 1990 et diminue depuis; elle a perdu 80 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Nuits-Saint-Georges a 34 communes et 20 800 hab.