Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône

Auxonne Pontailler Val de Saône

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communauté de communes de la Côte-d’Or, associant 35 communes et 23 400 hab. sur 38 470 ha. Le siège est à Auxonne, seule à dépasser 2 000 hab.

Villers-Rotin (130 Rotiniens, 311 ha) est à 5 km au sud d’Auxonne; le village-rue est frôlé par la D905 à l’est, la voie ferrée à l’ouest.

Billey (270 Billeyois, 383 ha) est à 7 km SSE d’Auxonne. Le finage est traversé par la N5(D605) et la voie ferrée vers Dole.

Flagey-lès-Auxonne (200 hab., 791 ha dont 309 de bois), 7 km au sud d’Auxonne, a son village à la pointe nord de son finage, très boisé au sud, où il partage avec Saint-Seine-en-Bâche le vaste échangeur A36-A39.

Labergement-lès-Auxonne (330 Labergementais, 593 ha) est à 4 km au sud d’Auxonne; son finage est bordé à l’ouest par la Saône, que longe une voie verte, et traversé par l’A39.

Les Maillys (840 Maillotins, 2 979 ha dont 409 de bois), 9 km SSO d’Auxonne, est dans la plaine humide de confluence de la Tille et de la Saône. La commune est formée de quatre villages, dont Mailly-le-Château au nord, Mailly-le-Port au confluent, Mailly-la-Ville au SO (le plus petit) et au centre le plus gros, avec la mairie, dit parfois Mailly-l’Église, longé par la Tille. Des étangs de gravières se voient au nord, où passe brièvement l’A39. La population de la commune a bien diminué de 1820 (1 300 hab.) à 1920, mais n’a guère bougé depuis.

Tillenay (780 hab., 607 ha dont 142 de bois), 3 km au SO d’Auxonne sur la rive droite de la Saône, accueille la gare d’Auxonne. Le village est sur la rive droite de la Saône et s’allonge vers le nord en continuité avec l’habitat de Villers-les-Pots. La population a augmenté de 260 hab. depuis 1999, soit de moitié.

Pont (140 hab., 349 ha), 7 km OSO d’Auxonne, n’a qu’un petit village au SO de son finage; au nord a été aménagée sur l’A39 la grande aire de service de Pont-Chêne d’Argent et Pont-Val de Saône. La Tille borde le finage au sud. La commune ne doit pas être confondue avec Pont-et-Massène, à l’autre extrémité du département près de Semur-en-Auxois, où est le lac de Pont.

Champdôtre (610 Champdôsiens, 1 044 ha), 8 km OSO d’Auxonne, est sur la rive gauche de la Tille; étangs de gravières au sud. Terroir de Beauce (25 sal.) commercialise des fruits et légumes. L’A39 traverse le finage au nord; +50 hab. depuis 1999.

Tréclun (470 hab., 568 ha), 9 km à l’ouest d’Auxonne, est sur la rive gauche de la Tille, qui y reçoit l’Arnison à gauche. Le finage atteint l’Ouche au SO; au nord, il partage avec Soirans l’échangeur n°5 de l’A39. La population a plus que doublé depuis les 230 hab. de 1999.

Soirans (490 hab., 442 ha dont 201de bois), 8 km ONO d’Auxonne, a son petit village à l’ouest du finage sur la N5 et au bord de l’Arnison; il est surtout fait d’un lotissement de pavillons. S’y est installé un paysagiste (VDS paysage, 30 sal.). La partie orientale du finage est dans le grand bois de Mondragon, traversé par la voie ferrée. L’A39 le longe et croise la N5 par un échangeur à péage (n°5). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (+32%).

Villers-les-Pots (1 150 Potiers, 1 043 ha dont 545 de bois), 4 km au NO d’Auxonne, a un finage très boisé où s’étale l’habitat; il mord largement sur la forêt de Mondragon au NO. Il est traversé par la LGV et une bifurcation ferroviaire, qui se conjuguent tout à l’ouest. La commune accueille une fabrique d’extraits alimentaires (légumes, vins et vinaigres) Villers (Diana Food, 75 sal.), mais la coopérative de déshydratation d’oignon (STL) a fermé en 2014. La population communale a augmenté de 260 hab. depuis 1999 (+29%). Le nom de la commune est ancien; il est lié à une très ancienne fabrication de pots de faïence; le nom était déjà Villaris Vasorum en 1355, Villers les Pots en 1375; il y eut une manufacture de 1820 à 1910, connue pour ses pots de chambre.

Athée (790 Athéens, 943 ha dont 402 de bois), 6 km au nord d’Auxonne, est bornée à l’est par la Saône et traversée à la fois par la LGV et la voie ferrée vers Pontailler. La commune a un château renaissance et participe aux cultures de légumes; elle a gagné 180 hab. depuis 1999 (+30%). Son nom n’a rien à voir avec les religions mais, comme Athis, dérive du gaulois attigia, cabane.

Magny-Montarlot (270 hab., 594ha dont 309 de bois), 9 km NNO d’Auxonne, est un village de clairière dans la forêt de Longchamp. Montarlot est un petit hameau au nord, intégré en 1860; auparavant, la commune se nommait Magny-lès-Auxonne; +80 hab. depuis 1999.

Poncey-lès-Athée (590 hab., 653 ha), 8 km au nord d’Auxonne, a son village sur la rive droite de la Saône, au confluent d’un ruisseau pourvu d’un long étang. La LGV traverse le sud du finage. Le long de la Saône, une série de 104 puits capte les eaux, traitées depuis 1995 par une usine du groupe Suez (ex-Lyonnaise) et expédiées par conduite à Dijon. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+48%).

Lamarche-sur-Saône (1 350 hab., 3 396 ha dont 1 517 de bois), 11 km au nord d’Auxonne, a un long village sur la rive droite de la Saône, étiré le long de la D976 et flanqué par la voie ferrée vers Pontailler; pont sur la Saône, halte fluviale. Le finage s’étend assez largement sur la rive gauche, mais presque sans habitat. Rive droite, il est très boisé et lance vers sud-ouest une longue queue qui contourne Magny-Montarlot sur 4 km. Une série de trois étangs en escalier (34 ha) s’étend vers l’ouest dans la forêt, où fut jadis une grande cartoucherie au Fays. La commune a une métallerie (Cita, 30 sal.). Elle a gagné 130 hab. depuis 1999.

Vonges (350 Vongiens, 456 ha dont 156 de bois),14 km NNE d’Auxonne, est au confluent de la Saône et de la Bèze, sur la D976. C’est un ancien site de fabriques d’explosifs, depuis qu’une poudrerie y avait été installée en 1691 et plusieurs fois refaite après accidents; elle occupait jusqu’à 3 000 salariés, dont des Chinois, à la fin du 19e s. C’est encore un lieu de stockage et de fabrication, dont l’effectif a été très réduit; Titanobel (70 sal.) fabrique des explosifs; s’y ajoute un atelier de traitement de surfaces (Thomas STPI, 35 sal.). La voie ferrée traverse le finage. Le Bois de la Vervotte occupe la plaine de rive droite de la Saône.

Pontailler-sur-Saône (1 330 Pontiliaciens, 1 317 ha dont 505 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km NNE d’Auxonne, 28 km à l’est de Dijon, sur la rive droite de la Saône. Le vieux village est sur une île entre la Saône et l’ancien bras nommé Vieille Saône, mais l’habitat s’est étendu vers l’ouest. Pontailler est un relais de navigation doté d’un port de plaisance de 40 places, et un lieu de villégiature avec une maison de la pêche, une maison des arts. La commune a un collège public, un supermarché ATAC (30 sal.), une cartoucherie (Titanobel, 75 sal.) et une entreprise de forages et sondages (Sofiter, 20 sal.); conditionnement R. Laurent (20 sal.). Les environs sont horticoles (spécialité d’oignons, avec fête en juillet), mais on y trouve aussi (à Drambon au nord) une décharge très surveillée qui a servi au CEA de Valduc. Pontailler forme avec Mirebeau et Fontaine-Française la «station verte de vacances» de la Vingeanne. Elle dispose sur la rive gauche de la Saône du grand bois de Pontailler avec le lotissement du Pâquier du Bois sur la rive, un parc de loisirs avec camping. La population de la commune avait un peu augmenté entre 1950 et 1980, mais s’est stabilisée depuis.

Maxilly-sur-Saône (360 hab., 787 ha dont 203 de bois), 4 km NNE de Pontailler, est au bord du canal de Bourgogne qui y a une base nautique et y atteint la Saône canalisée; bétons et préfabriqués Stradal (60 sal.), constructions métalliques Barbot (25 sal.); au NE, beau château de 1762 avec parc; +60 hab. depuis 1999.

Heuilley-sur-Saône (340 Gaillats, 978 ha dont 375 de bois), 6 km NE de Pontailler, est au bord de la Saône canalisée, qui reçoit le canal de Bourgogne à l’angle SO du finage; camping, Maison de la Pêche (musée); +40 hab. depuis 1999.

Talmay (580 Talamarois, 2 204 ha dont 858 de bois), 7 km NNE de Pontailler, est au bord de la Vingeanne, qui atteint la Saône tout à l’est du finage dans le bois de Charmois; métallerie Francano (40 sal.). La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Sauveur (250 hab., 938 ha dont 268 de bois), 8 km au nord de Pontailler, est traversée à l’est pat la Vingeanne et le canal de Bourgogne; +40 hab. depuis 1999.

Montmançon (250 hab., 899 ha dont 285 de bois), 6 km NNO de Pontailler, a gagné 90 hab. depuis 1999 (+56%); bois à l’est, hameau de Pont Bernard au nord.

Marandeuil (110 hab., 455 ha), 9 km NO de Pontailler, est sur la rive droite de la Bèze.

Drambon (190 Drambonais, 477 ha), 7 km NO de Pontailler, est sur la rive gauche de la Bèze, doublée de petits canaux; au sud-est, grande déchèterie du groupe Suez (40 sal.).

Saint-Léger-Triey (260 Léodégardiens, 1 046 ha dont 339 de bois), 5 km ONO de Pontailler, s’étend à l’ouest dans la forêt domaniale de Saint-Léger et a plusieurs étangs de retenue, dont le Grand Étang au sud (56 ha). Saint-Léger s’est adjoint Triey en 1861 en allongeant son nom; il en reste un hameau au NE. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+73%).

Étevaux (320 Estivaliens, 867 ha dont 312 de bois), 9 km ONO de Pontailler, est sur la D961 et contient à l’est une partie de la forêt domaniale de Saint-Léger +60 hab. depuis 1999.

Cirey-lès-Pontailler (210 Cirésiens, 879 ha dont 501 de bois), 12 km à l’ouest de Pontailler, 10 km NE de Genlis, contient aussi au SE une partie de la forêt de Saint-Léger; +90 hab. depuis 1999 (+75%).

Tellecey (140 Talliciens, 507 ha dont 343 de bois), 14 km à l’ouest de Pontailler et 8 km NE de Genlis, est entourée de bois.

Binges (700 Bingeois, 1 766 ha dont 244 de bois), 13 km ONO de Pontailler, a un village étoffé sur la D961, et des silos; travaux publics Bredillet (45 sal.).

Quelques communes sont dans la plaine de rive gauche de la Saône.

Perrigny-sur-l’Ognon (660 Patriniaciens, 1 892 ha dont 723 de bois), 17 km NNE d’Auxonne, est 3 km à l’est de Pontailler sur la rive gauche de l’Ognon juste avant son confluent avec la Saône, camping. La population a augmenté de 160 hab. (+32%) depuis 1999.

Vielverge (500 Vielvergeois, 1 478 ha dont 518 de bois) est à 12 km NNE d’Auxonne; +40 hab. depuis 1999.

Soissons-sur-Nacey (370 hab., 772 ha dont 265 de bois), 11 km NNE d’Auxonne, jouxte Vielverge. Le Bief de Nacey est un petit ruisseau de drainage qui vient de Champagney à l’est; sa mention est apparue en 1937. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+42%).

Cléry (150 Clarollains, 337 ha dont 180 de bois), 17 km NE d’Auxonne, a son village sur la D959 juste à la limite sud de son petit finage.

Flammerans (440 hab., 1 655 ha dont 419 de bois), 7 km NE d’Auxonne, atteint à l’ouest la rive gauche de la Saône, dont un méandre est recoupé par un bief canalisé de 1 500 m; la LGV traverse le finage au sud; +90 hab. depuis 1999.


Auxonne

(7 710 Auxonnois, 4 065 ha dont 1 297 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or dans l’arrondissement de Dijon, 34 km ESE de la préfecture, sur la rive gauche de la Saône. Il reste quelques remparts de l’ancienne ville-forteresse à la limite des terres d’Empire, devenue ville de garnison avec des casernes (511e régiment du Train) et un arsenal, et un grand champ de tir dans la forêt des Crochères au SE; un musée Bonaparte rappelle qu’il y fut jeune officier.

Toutefois Auxonne est aussi une place d’échanges, avec tribunal de commerce et BTS de commerce, collège public et lycée polyvalent, centre hospitalier (30 lits), et fut un lieu d’industrie. La grosse usine de téléviseurs Thomson (500 sal.) a fermé en 2004; restent Global Hygiène (dont Lavancia, ouates, 30 +40 sal., issue d’une ancienne usine Monnoyeur), et quelques ateliers; supermarchés Leclerc (115 sal.), Intermarché (45 sal.), travail temporaire ADECCO (235 sal.) et CRIT Interim (40 sal.).

Auxonne est également inscrite comme «station verte de vacances», avec base nautique et port de plaisance, et a une gare monumentale, proche d’un grand carrefour ferroviaire, mais dans la commune voisine de Tillenay sur la rive droite. Les environs pratiquent le maraîchage, avec une spécialité d’oignons. Le finage est entièrement à l’est de la Saône et contient la forêt de Crochère, que traverse le champ de tir; étang de Villers Rotin (16 ha) au SO, proche du terrain militaire des Granges Hautes. Au sud-ouest, canal de dérivation de la Saône sur 2,5 km avec deux écluses, et viaduc de l’A39. La LGV Rhin-Rhône traverse le finage tout au nord. Auxonne avait atteint 7 200 hab. en 1886, puis sa population avait diminué jusqu’à 5 000 hab. en 1931, avant de remonter jusqu’en 1982; elle stagne depuis (-80 hab. après 1999). La ville est le siège de la communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône, qui allie 35 communes (23 400 hab.). Le nouveau canton d’Auxonne a 35 communes et 23 400 hab.