Communauté de communes du Pays Châtillonnais

Châtillonnais (communauté de communes du Pays)

'

Highslide JS

intercommunalité de la Côte-d’Or, associant 107 communes et 20 200 hab. sur 181 390 ha. Le siège est à Châtillon-sur-Seine, seule à dépasser 2 000 hab. Très étendu, le territoire est en partie inclus à l’est dans le Parc national des Forêts.

Buncey (390 Buncéens, 2 702 ha dont 1 559 de bois), 5 km au sud de Châtillon, est sur la rive droite de la Seine, sur la D971; le finage est traversé au NO par la D980 et dans la forêt domaniale de Châtillon au SE.

Chamesson (280 Chamessonnais, 1 576 ha dont 975 de bois), 10 km au sud de Châtillon, est aussi sur la rive droite de la Seine; forêt domaniale de Chamesson à l’est et à l’ouest de la Seine.

Ampilly-le-Sec (360 Ampilliaciens, 2 440 ha dont 990 de bois), 7 km SSO de Châtillon, a son village sur le plateau, dominant le versant gauche de la Seine au passage de la D980 rectiligne; restes classés d’anciennes forges, château du 18e.

Balot (90 Baielois, 1 554 ha dont 342 de bois) est à 15 km SO de Châtillon.

Bissey-la-Pierre (76 Bisséens, 844 ha dont 145 de bois), est à 12 km à l’ouest de Châtillon 6 km à l’est de Laignes; ferme-musée. La limite nord du finage suit le tracé de la D965.

Marcenay (100 hab., 949 ha), 14 km à l’ouest de Châtillon, 4 km ENE de Laignes, est dans la dépression des marnes oxfordiennes nommée la Vallée; c’est un petit lieu de séjour avec un grand étang (54 ha), ancien bassin de pisciculture créé par les moines de Molesmes mais en partie envasé, assorti d’équipements de loisir, d’un camping et d’un héliport, une forêt Felissimo plantée par une firme japonaise, une maison du terroir et l’une des plus vieilles églises romanes de la région (en partie du 6e s.); voie ferrée et D965 traversent le finage.

Laignes (710 Laignois, 4 002 ha dont 987 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km OSO de Châtillon-sur-Seine et 28 km au nord de Montbard. Sur le plateau du Châtillonnais dans la Vallée, Laignes est juste à la source-résurgence de la Laignes, rivière qui s’était perdue 16 km au SSE et coule vers le nord en direction de la Seine. Le village a des maisons anciennes et quelques restes de murailles, église du 12e s., lavoirs; collège public; voie ferrée de Châtillon à Nuits-sous-Ravière. Le Café des Chiens Blancs est connu pour sa façade (milieu du 19e) très décorée et dont la porte est surmontée de deux chiens blancs assis; il a été transformé en bibliothèque municipale en 2008, scierie (Mendoza, 25 sal.). La population de la commune a lentement diminué au cours du dernier siècle (1 200 hab. en 1890, 1 000 en 1975), perdant encore180 hab. après 1999.

Griselles (90 Grisellois, 1 237 ha dont 464 de bois), 3 km au nord de Laignes, est à l’entrée de l’entonnoir de percée de la Laignes dans la côte du Jurassique supérieur.

Nicey (110 Nicetois, 2 386 ha dont 1 000 de bois) est à 5 km NO de Laignes au pied de la côte. La commune est limitrophe de l’Yonne.

Channay (67 hab., 1 333 ha dont 560 de bois), 6 km NNO de Laignes, est dans une anfractuosité de la côte et étend son finage sur le plateau, où il atteint la limite départementale.

Vertault (57 Vertellois, 1 927 ha dont 966 de bois), 10 km au nord de Laignes et 21 km ONO de Châtillon, a son petit village dans la vallée encaissée de la Laignes; fouilles du site gallo-romain de Vertillum. Le finage comprend à l’est un beau méandre recoupé de la Laignes, orné d’une butte résiduelle en son centre (la Motte); il confine à l’ouest aux départements de l’Aube et de l’Yonne à la fois.

Villedieu (71 hab., 1 414 ha dont 800 de bois) est juste en face de Vertault, à 20 km ONO de Châtillon, son village à la racine d’un ancien promontoire de méandre presque recoupé, que traverse la D953. Au sud-est, l’étang Bailly (24 ha) est entouré d’une file de pavillons pour les loisirs.

Molesme (270 hab., 2 842 ha dont 1 670 de bois), 24 km ONO de Châtillon, s’écrit sans s final depuis 1997. Le village est sur le versant droit de la Laignes, 13 km au nord de Laignes. Il fut le site de la célèbre abbaye ruinée de Molesmes, fondée en 1075, avant Cîteaux, qui fut l’une des plus puissantes de France et dont les ruines et les jardins ont été en partie restaurés. La Laignes entre en Champagne (Aube) au nord du village; forêt domaniale des Brosses au nord-est.

Larrey (90 hab., 1 851 ha dont 976 de bois) est au pied de la côte, 13 km ONO de Châtillon; son nom signifie d’ailleurs la côte; château du 13e, église inscrite du 16e, forêt de l’Hôpital au nord. Elle partage avec Marcenay l’étang de Marcenay, et avec Villedieu l’étang Bailly.

Poinçon-lès-Larrey (200 Poinçonnais, 1 042 ha), 11 km ONO de Châtillon, 10 km ENE de Laignes, a son village au pied de la côte et un finage étiré du nord au sud, traversé sur le bas plateau par D965 et voie ferrée.

Bouix (160 Buxiens, 1 564 ha dont 546 de bois), 9 km ONO de Châtillon, est au pied de la côte à un angle, avec un finage plus étendu sur le haut plateau que sur le bas, et boisé dans sa corne septentrionale.

Cérilly (240 hab., 1 390 ha dont 276 de bois), 6 km à l’ouest de Châtillon, a son finage tout entier sur le bas plateau, boisé au sud et traversé par la D965 et la voie ferrée.

Sainte-Colombe-sur-Seine (960 Colombins, 1 616 ha dont 350 de bois), 3 km à l’ouest de Châtillon, a une tréfilerie Tréfilunion (groupe indien Mittal, ex-Châtillon-Gorcy, 40 sal.) et un musée consacré aux «Canadiens nord-bourguignons», la contrée ayant été un foyer d’émigration.

Étrochey (230 Étrocheyens, 321 ha), 6 km au NO de Châtillon, a son village étiré le long de la rive gauche de la Seine, et une entreprise de carrières (SCB, 80 sal.) sur le versant droit de sa vallée.

Vix (110 Vizerons, 353 ha), 8 km NO de Châtillon, est célèbre par le Mont Lassois (307 m), butte-témoin de la côte du Rauracien, arquée et boisée, haute de 100 m et longue de 1 000 m, dominant la rive gauche de la Seine; parking avec point de vue, chapelle. C’est à son pied qu’a été découverte la tombe princière ornée du vase de Vix, qui est au musée de Châtillon. Le petit village est au bord de la Seine.

Montliot-et-Courcelles (310 hab., 865 ha), 4 km NNO de Châtillon, est issue d’une fusion ancienne (1813) entre Courcelles au nord, près de la Seine, et Montliot au sud, sur la D971. Le finage a un appendice au NE, montant sur le rebord du plateau rauracien dans la Grande Montagne. Au sud, il contient une partie de la zone d’activités Sequana de Châtillon.

Massingy (160 Massingiens, 949 ha dont 204 de bois), 7 km NNE de Châtillon, a son village au pied de la côte, avec un musée Ampelopsis. Le haut plateau est boisé; sur le bas plateau, traversé par la D965 et la voie ferrée, qui passent entre la petite butte ronde dite le Jumeau de Massingy et une autre butte résiduelle nommée le Jumeau de Chassaigne, qui est dans la commune voisine de Pry-sur-Ource.

Chaumont-le-Bois (90 hab., 754 ha dont 425 de bois) est dans une échancrure du haut plateau à 10 km au nord de Châtillon, avec un finage très boisé et accidenté, et un musée du vigneron. La commune a eu 450 hab. en 1806.

Vannaire (56 Vannairois, 350 hab.) a un tout petit village au pied de la côte, 9 km au nord de Châtillon.

Obtrée (80 Albestréens, 517 ha dont 275 de bois), 8 km au nord de Châtillon, est un peu en avant de la côte dans la Vallée. Le finage, traversé par la D971, est garni d’étangs à l’ouest, un peu au nord de Vix.

Villers-Patras (100 Patrasiens, 630 ha dont 340 de bois), 11 km NNO de Châtillon, a son village en pied de côte sur la D971. Le finage, très boisé sur le haut plateau, atteint à l’ouest le cours de la Seine.

Pothières (210 Pothiérois, 1 786 ha dont 611 de bois), 10 km NO de Châtillon, est au milieu de la Vallée et de l’entonnoir de percée de la Seine dans le plateau du Jurassique supérieur, au bord de la Petite Seine, courte dérivation de la Seine (3 km); la Seine borne le finage à l’est. Le château de Pothières est le reste d’une abbaye du 18siècle, propriété des Petits Frères des Pauvres.

Charrey-sur-Seine (150 hab., 1 268 ha dont 625 de bois), 13 km NO de Châtillon, est le premier village dans la large vallée encaissée de la Seine, à droite du fleuve et sur la D971. La mention sur-Seine est de 1985.

Noiron-sur-Seine (73 hab., 1 138 ha dont 884de bois), 15 km NO de Châtillon, a son petit village reculé dans un fond de vallon du versant gauche de la Seine. Le finage, limité à l’est par le cours de la Seine, s’étend vers l’ouest sur le plateau, incluant la forêt domaniale du Charme Boullerain.

Gomméville (140 hab., 983 ha dont 548 de bois), 16 km NO de Châtillon, est à la limite de l’Aube juste au sud de Mussy-sur-Seine, sur la rive gauche de la Seine. La D971 court sur la rive droite. Le finage est allongé des deux côtés de la Seine le long de la limite départementale.

Nord-Est du Châtillonnais

Grancey-sur-Ource (200 Grancéens, 2 394 ha dont 1 474 de bois), 24 km NNE de Châtillon, dessine une avancée de la Côte-d’Or dans l’Aube, 26 km au SE de Bar-sur-Seine. Le village est dans la vallée de l’Ource, rive gauche. L’Ource était déjà dans son nom dans les années 1790.

Autricourt (130 Astricurtois, 2 677 ha dont 1 406 de bois), 21 km NNE de Châtillon, est un peu en amont de Grancey mais rive droite, avec un château des 14e-16e et 19e s. Le finage s’allonge du SO au NE, où il atteint la limite de l’Aube; forêt domaniale du Val du Puits au sud-ouest.

Riel-les-Eaux (100 Rielois, 2 577 ha dont 993 de bois), 18 km NE de Châtillon, est dans le vallon du ruisseau des Anguets, qui rejoint l’Ource, rive droite, un peu en aval mais dans la commune de Belan; base de loisirs et camping un peu en aval du confluent. Le finage s’étend au nord dans la forêt domaniale de Beaumont, dont la ferme éponyme est dans la commune, à la limite du département. La mention les-Eaux était déjà présente en 1790. La commune est à la fois limitrophe de l’Aube et de la Haute-Marne.

Belan-sur-Ource (260 Belannais, 2 044 ha dont 914 de bois), 14 km NE de Châtillon, tient une position comparable à celles de Montigny et de Châtillon, mais dans l’entonnoir de percée de la vallée de l’Ource, moins ample que ceux de l’Aube et surtout de la Seine; château (19e) et église (15e) inscrits.

Thoires (64 hab., 1 022 ha dont 483 de bois), 13 km NE de Châtillon, a son petit village sur la rive droite de l’Ource au pied du haut plateau, sur lequel s’étend son finage.

Mosson (72 Mossonnais, 741 ha dont 163 de bois), 9 km NE de Châtillon, se tient au pied de la côte; la D965 limite son finage au sud; château (14e et 16e).

Brion-sur-Ource (250 Brionourciens, 1 401 ha dont 406 de bois), 10 km NE de Châtillon, espace ses maisons des deux côtés de l’Ource que traversent la D965 et la voie ferrée. Un peu au sud, l’Ource dessine un méandre allongé. Le sud du finage monte sur le relief dans les bois.

Bissey-la-Côte (130 Biccéens, 1 993 ha dont 719 de bois), 15 km NE de Châtillon, a son village au pied d’une avancée de la côte en forme de longue butte nommée la Montagne (344 m). Le finage s’étire au nord sur le plateau; il est plus ample au sud, où il contient le hameau de Layer sur Roche. La D965 contourne le promontoire de la Montagne.

Courban (170 Courbanais, 1 762 ha dont 456 de bois), 17 km NE de Châtillon, est un autre village de pied de côte, allongé jusqu’à la D965. Au NO, la ferme d’Épailly conserve la chapelle classée d’une ancienne commanderie d’Hospitaliers.

Montigny-sur-Aube (260 hab., 950 ha dont 798 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or, 23 km au NE de Châtillon-sur-Seine et 40 km au SO de Chaumont. Le village est au bord de l’Aube, dans l’entonnoir qui marque son entrée dans le plateau; château renaissance avec parc; ancien pont de l’Abattoir. Au nord dans la vallée, étangs d’anciennes gravières et château de Beauregard. Montigny avait 760 hab. en 1880, 505 en 1931 comme en 1962, et sa population diminue encore (-70 hab. après 1999).

Gevrolles (180 Gévrollais, 2 705 ha dont 1 616 de bois), 28 km NE de Châtillon, 5 km au nord de Montigny, est en bordure de la Haute-Marne. Le village est au pied du versant gauche de la vallée de l’Aube et un étang de 48 ha est juste en aval dans la vallée.

Veuxhaulles-sur-Aube (210 Veuxhaullois, 1 924 ha dont 567 de bois) est à 2 km SE de Montigny sur la rive gauche de l’Aube; château du Fourneau à l’aval. La D965 traverse le finage au sud; coopérative agricole. Le territoire, limitrophe de la Haute-Marne, enveloppe à moitié la petite commune de Boudreville. La mention sur-Aube est de 1928.

Boudreville (70 Boudrevillois, 795 ha dont 314 de bois), est sur la D965 juste au sud-est de Veuxhaulles, le long de la limite départementale, avec un très petit village sur la rive gauche de l’Aube. Une partie du finage est dans le nouveau parc national des Forêts.

Louesme (110 Legismiens, 1 892 ha dont 671 de bois), 18 km ENE de Châtillon et 6 km au sud de Montigny, est un petit village du bas plateau, dont le sud-est du finage est inclus dans le Parc national des Forêts.

Prusly-sur-Ource (160 Prusliens, 1 574 ha dont 360 de bois) est à 9 km ENE de Châtillon. Le village est au pied du versant gauche de la vallée de l’Ource. Son finage s’étend sur le bas plateau à l’ouest, jouxtant celui de Châtillon et atteignant au nord la voie ferrée et la D965. Le nom a d’abord été Prusly-et-Crépan, Crépan étant de nos jours une ferme au nord de Prusly; le nom actuel était acquis en 1801.

Villotte-sur-Ource (110 Villottois, 949 ha dont 585 de bois), 10 km à l’est de Châtillon, a son village amont de Prusly mais rive droite, et un finage boisé sur le bas plateau à l’est. La mention sur-Ource était acquise en 1801.

Maisey-le-Duc (90 hab., 1 267 ha dont 636 de bois), 10 km ESE de Châtillon, est sur la rive gauche de l’Ource; le finage a une queue vers le nord-est et s’étend surtout au sud-ouest dans la Forêt domaniale de Châtillon, au sein du Parc national des Forêts.

Vanvey (240 hab., 1 680 ha dont 1 054 de bois), 13 km ESE de Châtillon, est sur la rive gauche de l’Ource; travaux publics Schmit (55 sal.); l’usine de meubles (GMT, 80 sal.) a fermé en 2015. La commune a perdu 80 hab. (un quart) depuis 1999. Un cimetière militaire est au SE, sur la butte Saint-Phal.

Villiers-le-Duc (87 Ducivillerois, 8 434 ha dont 7 603 de bois) est une commune très étendue mais presque entièrement occupée par la Forêt domaniale de Châtillon. Le petit village est dans un vallon du versant gauche de l’Ource à 15 km ESE de Châtillon, avec un château Renaissance classé (16e au 18e s.). Tout au fond d’un long vallon au SE s’était cachée l’abbaye du Val des Choues; elle est ornée de jardins et d’un parc animalier, accessibles par la route forestière qui va jusqu’à Essarois.

Voulaines-les-Templiers (300 Voulainais, 2 313 ha dont 1 398 de bois) est à 20 km ESE de Châtillon sur la rive droite de l’Ource, face au confluent de la Digeanne; château du 14e qui fut prieuré hospitalier, église du 19e inscrite. Le finage boisé s’étend au nord dans la forêt domaniale du Bois aux Moines (Parc des Forêts). Le village forme une petite agglomération avec Leuglay, à 1 km; il perdu 90 hab. depuis 1999; il dépassait 700 hab. vers 1850. Le nom était seulement Voulaines jusqu’en 1968.

Leuglay (310 Leugléens 2 456 ha dont 1 713 de bois), 21 km ESE de Châtillon dans la vallée de l’Ource à 7 km au NO de Recey, a une entreprise de carbonisation du bois (Bordet, 25 sal.) ainsi que les pépinières et le reboisement Naudet (40 et 45 sal.); ancienne chartreuse et forêt domaniale de Lugny à l’est du village, centre d’interprétation de la forêt. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999.

La Chaume (100 Chaumais, 3 310 ha dont 2 552 de bois), limitrophe de la Haute-Marne, est à 9 km NNE de Leugley, au bord du Coupe-Charme, dont les eaux se perdent dans le plateau avant de rejoindre l’Aube à Veuxhaulles; forêt domaniale, dans le Parc national.

Lucey (61 Lucettois, 1 868 ha dont 1 315 de bois) est à 12 km NE de Leugley au bord du Coupe-Charme.

Faverolles-lès-Lucey (31 hab., 1 008 ha dont 626 de bois) est à 10 km NE de Leugley et 8 km au nord de Recey-sur-Ource, dans la haute vallée du Coupe-Charme, qui y nourrit un étang de barrage.

Recey-sur-Ource (370 Recéens, 2 669 ha dont 1 532 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 65 km au NNO de Dijon, 28 km ESE de Châtillon-sur-Seine. Le village est sur le versant droit de l’Ource. Il conserve des restes de fortifications et de maisons du 16e s., et des témoignages anciens (oppidum et chantier de fouilles). Il est le pays natal de Lacordaire (1802-1861), à qui a été consacré un musée; un collège public. Le village est fleuri; en amont, un petit étang de barrage sur l’Ource s’accompagne d’une base de sports et d’un camping. Au SO, la ferme Creuse est un centre de vacances et de découverte. La commune a dépassé les 1 000 hab. en 1881 et en avait encore plus de 700 en 1954 mais sa population diminue toujours (-70 hab. depuis 1999).

Six très petites communes sont dans l’arrière-pays de Recey à la limite de la Haute-Marne et dans la vallée de l’Aubette, leurs bois relevant du Parc national des Forêts.

Lignerolles (51 hab., 1 354 ha dont 1 057 de bois) est à 20 km au nord de Recey sur la rive droite de l’Aubette, qui rejoint l’Aube, rive gauche, juste au nord de la commune mais en Haute-Marne.

Les Goulles (12 Goulois, 893 ha dont 616 de bois) est à 17 km NNE de Recey, rive gauche.

Gurgy-la-Ville (37 Gurgyçois, 1 277 ha dont 874 de bois) est à 12 km NNE de Recey sur la rive droite de l’Aubette.

Gurgy-le-Château (44 Castelgurgissois, 1 765 ha dont 1 200 de bois) est à 9 km NE de Recey dans un vallon et sur un promontoire débouchant à gauche sur l’Aubette; église classée du 13e, issue des Templiers, menhir de la Pierre qui Vire à l’ouest dans les bois.

Buxerolles (36 Buxerollois, 1 197 ha dont 635 de bois) est sur le versant gauche de l’Aubette, 8 km NE de Recey.

Chambain (27 Abanicampiens, 975 ha dont 439de bois), 6 km NE de Recey, est à la source de l’Aubette; menhir le Cheval Gris au nord.

Au sud-est du Châtillonnais.

Menesble (10 Menesblois, 551 ha dont 151 de bois) est à 4 km à l’est de Recey sur versant droit de l’Ource, à la limite de la Haute-Marne.

Chaugey (17 hab., 689 ha dont 312 de bois), 12 km ESE de Recey, est aussi limitrophe de la Haute-Marne.

Bure-les-Templiers (130 hab., 3 503 ha dont 1 812 de bois), 6 km SE de Recey, est dans la vallée de l’Arce qui atteint l’Ource à Recey, à un petit confluent; église classée d’une ancienne commanderie de Templiers. Le finage atteint la limite départementale au nord et à l’est, entourant la commune de Chaugey. Au sud, le petit hameau de Romprey, avec château (1500, inscrit), est une ancienne commune absorbée dans les années 1790.

Beneuvre (100 Benovrois, 1 540 ha dont 768de bois), 13 km SE de Recey, est limitrophe de la Haute-Marne. Le village est sur la D959, dans un vallon qui descend vers l’Ource; petite butte du Mont Aigu à l’est, avec aire de repos et table d’orientation (492 m).

Terrefondrée (64 Terrefondréens, 1 389 ha dont 696 de bois) est à 7 km au sud de Recey dans la vallée de la Groëme, qui atteint l’Ource à Recey. En aval au nord, le hameau de la Forêt est plus étendu. Au sud-ouest, une extension du finage englobe le hameau de Châtellenot, dans la vallée de la Digeanne.

Essarois (90 Essaroyens, 1 825 ha dont 1 275 de bois) est à 7 km SO de Recey, 28 km SE de Châtillon, dans la vallée de la Digeanne qui descend vers l’Ource. Elle confine au Val des Choues au NO.

Montmoyen (80 Montmoyennais, 1 920 ha dont 1 299 de bois), 31 km SE de Châtillon, 10 km au SO de Recey, est à un confluent de la Digeanne; château des 17e-18e s., étang d’une ancienne forge; hameau de Hierce à l’ouest.

Saint-Broing-les-Moines (200 hab., 2 009 ha dont 892 de bois), 37 km SE de Châtillon, 11 km au sud de Recey, se tient dans un vallon donnant sur la Digeanne; arbre à palabres. Son finage contourné inclut au NO le site de l’ancien hameau de Villarnon. Les bois sont dans le Parc national des Forêts, ainsi que ceux de ses voisines Essartois, Montmoyen et Moitron.

Moitron (66 Mentronnois, 1 538 ha dont 721 de bois), 40 km SE de Châtillon, 7 km à l’est d’Aignay-le-Duc, est sur le plateau dans une cuve de tête de vallon au bord de la D954, avec un finage contourné au nord, vers 450 m.

Minot (140 hab., 3 618 ha dont 1 153 de bois), 43 km SE de Châtillon, 11 km à l’est d’Aignay-le-Duc, est un village du Plateau de Langres, hors du Parc national; le finage est traversé par la haute vallée de la Digeanne.

Échalot (100 Échalotais, 2 765 ha dont 1 354 de bois), 14 km SE d’Aignay-le-Duc, a son village en clairière sur le Plateau de Langres, à la source du Brevon; parc de huit éoliennes Sanvion (16,4MW, à la Compagnie du Vent, groupe GDF-Suez), plus une Enercon de 2MW au chinois CGNEE.

Étalante (160 Stalentais, 3 915 ha dont 1 047 de bois), 7 km SE d’Aignay-le-Duc, a son village dans la vallée de la Coquille, dominé par le petit mais vigoureux Cirque de la Coquille; au sud le long de la D901, deux parcs éoliens totalisent dix turbines (20 MW) dans le prolongement de celui de Poiseul, également pour GDF-Suez; ferme fortifiée de la Pothière à l’ouest (16e).

Aignay-le-Duc (290 Aignacois, 2 486 ha dont 775 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 37 km au SE de Châtillon-sur-Seine (60 km NO de Dijon). Ce vieux village dans la petite vallée de la Coquille, affluent de la Seine, fut une châtellenie avec forteresse, et a gardé des maisons anciennes, des lavoirs et une église du 12e s. Il avait 1 000 hab. au milieu du 19e s., quand on y trouvait tissages, forges et scieries, et sa population n’a cessé de diminuer, perdant encore 120 hab. depuis 1999. Il n’est à présent qu’un très petit centre de services: le collège est à Recey-sur-Ource, à 27 km au NE.

Sud-Ouest du Châtillonnais

Duesme (54 Duesmois, 1 333 ha dont 190 de bois), 7 km SO d’Aignay-le-Duc, est un très petit village sur la rive gauche de la Seine; ruines d’un château fort ducal, avec jardin anglais, sur un promontoire dominant la Seine. En face sur le versant droit, hameau de Gronet. La mention de la seigneurie du Duesmois figure encore dans les noms des communes de Fontaines-en-Duesmois et Villaines-en-Duesmois.

Orret (16 Audératiens, 1 137 ha dont 608 de bois), 11 km SSO d’Aignay-le-Duc, juste à l’est de Baigneux-les-Juifs, est un petit village sur le plateau; son finage est limité à l’ouest par le cours de la Seine, et porte au nord la forêt domaniale de Duesme.

Oigny (38 hab., 1 484 ha dont 601 de bois), 14 km SSO d’Aignay-le-Duc, est sur la rive droite de la Seine avec des restes d’une abbaye; mais l’habitat principal est le hameau des Granges sur le plateau, avec la mairie. Oigny a eu 220 hab. en 1806, 90 en 1906.

Billy-lès-Chanceaux (60 hab., 2 229 ha dont 1 180 de bois), 17 km SSO d’Aignay-le-Duc, est au fond de la vallée de la Seine, sur les deux rives; fabrique de bicyclettes et divers matériels pour personnes à mobilité réduite (Benoît, 35 sal.).

Poiseul-la-Ville-et-Laperrière (170 hab., 2 164 ha dont 249 de bois), 17 km SO d’Aignay-le-Duc et 6 km au sud de Baigneux, a un village en plusieurs petits noyaux et, au NE sur la grand-route (D971), le hameau de Laperrière; les deux habitats ont été réunis dès le 10e siècle.

Baigneux-les-Juifs (290 Bagnolais, 1 247 ha), 34 km SSE de Châtillon, est un ancien chef-lieu de canton, 28 km à l’est de Montbard (50 km NO de Dijon). Le village tire son nom de ce qu’une colonie de Juifs avait été autorisée à résider au 13e s. — ce qui n’a pas empêché des persécutions ultérieures et leur expulsion en 1420. Il est situé sur le plateau calcaire, un peu à l’écart de la vallée encaissée de la Seine et de la N71 Dijon-Troyes. Le finage est bordé à l’est par le cours de la Seine; église à peintures murales, zone artisanale (matériaux de construction), active maison familiale rurale; sources de la Laignes tout à l’ouest. La population, d’environ 350 hab. entre les deux guerres, était montée à 450 hab. en 1968, puis a diminué.

Étormay (72 Stolmariens, 1 276 ha dont 222 de bois), est 7 km à l’ouest de Baigneux sur le plateau.

Chaume-lès-Baigneux (90 Calmois, 1 266 ha dont 195 de bois), 8 km NO de Baigneux, a un finage étiré S-N et traversé par la Laignes, au nord de laquelle sont les restes d’une huilerie classée.

Jours-lès-Baigneux (80 Jorsiens, 1 120 ha dont 241 de bois), 7 km NO de Baigneux, s’étire également dans le sens S-N; tout au sud, sur la Laignes, petit hameau de Cessey avec étang, château et chapelle. Le nom était seulement Jours jusqu’en 1967.

Ampilly-les-Bordes (84 Ampilliens, 1 448 ha dont 148 de bois), 6 km NNO de Baigneux, est dans un vallon, avec le hameau d’Ampilly-Haut sur la D971 un peu à l’est. Au nord-est, sont à la fois les hameaux de la Folie et Meursauge, le menhir de la Grande Borne et le menhir de Toutifaut («tout y manque»).

Quemigny-sur-Seine (100 Cuminiaculiens, 2 134 ha dont 444 de bois) est à 10 km au nord de Baigneux, 9 km à l’ouest d’Aignay-le-Duc et 29 km SSE de Châtillon dans la vallée de la Seine au confluent d’un vallon du versant gauche. Au SO, le hameau de Quemignerot est dans ce vallon.

Beaunotte (19 Beaunottais, 850 ha dont 226 de bois) est à 3 km NO d’Aignay-le-Duc au bord de la Coquille sur la D901.

Meulson (33 hab., 785 ha dont 186 de bois), 5 km NO d’Aignay-le-Duc, a son finage entièrement sur le plateau.

Mauvilly (70 Mavilléens, 1 531 ha dont 610 de bois), 8 km au NNO d’Aignay, est aussi un village de plateau; il a conservé un château médiéval très remanié aux 16e, 18e et 19e s.

Beaulieu (31 hab., 666 ha dont 372 de bois), 11 km au nord d’Aignay-le-Duc et 29 km SE de Châtillon, a son village dans la vallée du Brévon.

Rochefort-sur-Brévon (40 Rochefortiens, 1 198 ha dont 827 de bois), 27 km SE de Châtillon, est au bord du Brévon juste en aval de Beaulieu; château néorenaissance du 19e. Le finage est en partie dans le Parc des Forêts. Sur-Brévon a été ajouté en 2003.

Saint-Germain-le-Rocheux (80 Rocagermanois, 766 ha dont 280 de bois), 25 km SE de Châtillon, a son village sur le plateau; le Brévon limite le finage au sud.

Busseaut (50 Busseautois, 1 062 ha dont 538 de bois), 22 km SE de Châtillon, perche son village sur un étroit promontoire de confluence du versant gauche du Brévon. Au nord, hameau de la Grange Didier.

Bellenod-sur-Seine (78 Bellenodiens, 1 459 ha dont 316 de bois), 27 km SSE de Châtillon, a son petit village sur le versant droit de la Seine; son finage s’étend des deux côtés de la vallée sur le plateau, incluant au SO le hameau de Vaux sur le versant gauche de la Seine; la D901 suit la Seine, rive droite. Le nom a été un moment Bellenod-sous-Origny; la forme actuelle a été rétablie en 1952.

Origny (54 hab., 516 ha dont 180 de bois), 26 km SSE de Châtillon, a son village sur un replat du versant droit de la Seine; le finage se limite au plateau au nord.

Magny-Lambert (90 hab., 1 278 ha dont 433 de bois), 26 km au sud de Châtillon, et dans un vallon du plateau à l’ouest de la vallée de la Seine; carrières au nord.

Saint-Marc-sur-Seine (110 hab., 840 ha dont 283 de bois), 23 km au sud de Châtillon, est sir la rive gauche de la Seine juste en aval du carrefour des D901 et 971. Le finage monte sur les plateaux de part et d’autre du fleuve.

Semond (23 hab., 597 ha dont 250 de bois), 20 km au sud de Châtillon, a son petit village sur le rebord du plateau qui domine la Seine; le finage s’étend vers l’ouest et n’atteint ni la Seine ni la D971 à l’est.

Brémur-et-Vaurois (50 Bréviens, 931 ha dont 502 de bois) disperse son habitat au confluent de la Seine et du Brévon. Brémur est sur le versant droit de la Seine, avec le château classé de Rocheprise (15-16e et 19e s.). Vaurois est à l’ouest, sur un petit promontoire de rive gauche de la Seine.

Aisey-sur-Seine (180 Aiseyens, 1 272 ha dont 767 de bois), 15 km au sud de Châtillon, est sur la rive gauche de la Seine; château de Chavanes (18e s.). Le finage s’étend des deux côtés sur le plateau; petit hameau de Bon Espoir à l’ouest; à l’est, une partie des bois est dans le Parc des Forêts. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Nod-sur-Seine (220 Nodéens, 2 486 ha dont 1 388 de bois) est à 13 km au sud de Châtillon sur la rive droite de la Seine, au passage de la D971 Troyes-Dijon. Le finage s’étend surtout à l’est, dans le Parc national des Forêts; au SE, le hameau de Voisin est au centre d’une petite clairière; taille de pierres (Sogepierre, 40 sal.).

Coulmier-le-Sec (270 Colombins, 3 229 ha dont 910 de bois), 14 km SSO de Châtillon, est sur la D980.

Villaines-en-Duesmois (260 Villenéen, 3 395 ha dont 1 469 de bois), 22 km SSO de Châtillon sur le plateau, étiré sur le talus de rive gauche de la Laignes, est née d’une ancienne villa romaine; il reste quatre tours d’un château ducal en cours de restauration, avec exposition sur les pierres du Châtillonnais; hameau de Vaugimois au NO; un gouffre au NE; scierie-menuiserie (Barbier, 25 sal.).

Fontaines-en-Duesmois (120 Dubifontains, 1 790 ha dont 455 de bois) est à 26 km SSO de Châtillon; la Laignes passe au NE du village; hameau d’Émorots au SO.

Puits (130 hab., 2 079 ha dont 616 de bois), 17 km SSO de Châtillon, a un village en plusieurs noyaux, longé par la D980, et une forêt communale au sud.

Savoisy (200 Savoisiens, 2 477 ha dont 635 de bois), est à 21 km SO de Châtillon et 15 km de Laignes; elle a eu 640 hab. en 1806, 410 en 1906 et a perdu 50 hab. depuis 1999. Le finage forme une excroissance de la communauté du Châtillonnais dans celle de Montbard, et comporte au NO une quasi-enclave de 530 ha, contenant le Bois de la Buchaille et qui n’est rattachée que par un étroit de 150 m, sans route.


Châtillon-sur-Seine

(5 720 Châtillonnais, 3 315 ha dont 302 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or, 31 km au NE de Montbard. Châtillon s’est établie près de la belle résurgence de la Douix (600 l/s), qui sort au pied d’une muraille calcaire et relève d’un coup le débit d’une haute Seine jusque-là un peu maigre. La ville est ainsi dans la dépression monoclinale de l’Oxfordien, la Vallée, face à la percée que fait la Seine dans la côte du Portlandien (rauracien), et au milieu de laquelle s’isole la butte résiduelle du mont Lassois.

Cette situation fait de Châtillon depuis longtemps un carrefour local. La découverte du vase de Vix dans la vallée de la Seine au pied du mont Lassois témoigne sans doute de l’ancienneté des portages et des trafics par la haute Seine; ce vase, une urne de 206 kg et 164 cm de haut, datée du 6e s. av. JC et qui semble être venue d’Orient, est conservé au musée local d’archéologie. Châtillon est un bourg de services à rayonnement relativement étendu, avec collège public, deux lycées publics, un collège-lycée privé, un lycée agricole au SE (la Barotte) et un centre hospitalier public de 147 lits, plus une clinique de 12 lits; centre d’aide par le travail, institut médico-éducatif.

La ville est née de la réunion d’une cité épiscopale (de l’évêque de Langres) et d’un domaine seigneurial (Chaumont, aux ducs de Bourgogne), flanqués d’une abbaye d’augustins au 12e s., et de remparts, dont il reste des témoins; maisons anciennes, églises classées Saint-Vorles (surtout 17e s., où se tiennent des «semaines médiévales») et Saint-Nicolas (12e s.), musée d’archéologie (23 000 visiteurs/an), musée Marmont (souvenirs du général). Le bourg se veut «station verte» et dispose d’un aérodrome de loisirs (code LFQH) juste au sud, avec une piste gazonnée de 950 m et un aéroclub.

Châtillon a une fabrique de capsules et bouchons métalliques (Crown-Metalbox, 210 sal., firme états-unienne), une fabrique de panneaux de bois (Brugère, 70 sal.), un atelier de plasturgie (Compreforme, 25 sal.); magasins Auchan (80 sal.) et Intermarché (55 sal.), foresterie Herbomez (35 sal.), carrières aux environs. La population de la commune a crû entre 1954 (4 600 hab.) et 1982 (7 600) mais a chuté depuis, perdant encore plus de 1 000 hab. après 1999 (6 790 hab.). En pays de faible peuplement, le bourg est à la tête de la plus ample communauté de communes de Bourgogne, mais non la plus peuplée, celle du Pays Châtillonnais (107 communes, 20 200 hab.). Le nouveau canton de Châtillon-sur-Seine a 107 communes et 20 000 hab.

La Forêt domaniale de Châtillon est au sud-est sur le bas plateau, étendue sur 8 875 ha, principalement dans la commune de Villiers-le-Duc. Elle fait partie du nouveau Parc national des Forêts. La commune de Châtillon n’en a qu’une petite fraction (170 ha)