Communauté de communes du Pays d’Alésia et de la Seine

Alésia

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au long Communauté de communes du Pays d’Alésia et de la Seine, intercommunalité de la Côte-d’Or associant 24 communes et 7 600 hab. sur 31 590 ha. Elle a pris le nom du célèbre site gaulois supposé être dans son périmètre. Le siège est à Venarey-les-Laumes, seule commune de plus de 2 000 hab.

Alise-Sainte-Reine (590 Alisiens, 383 ha) est juste à l’est de Venarey, sur le flanc occidental de l’oppidum du mont Auxois (407 m), généralement considéré comme le site d’Alésia (assiégé par César en 52 av. J.-C.). Ce relief se tient entre l’Oze au nord et l’Ozerain au sud, qui confluent avec la Brenne à Venarey. Sur le mont, borne milliaire et sites archéologiques. La commune a reçu un musée et un théâtre à l’antique, une statue de Vercingétorix; on y enregistre plus de 30 000 visiteurs/an; Alise a également un hôpital local. La commune a perdu 100 hab. depuis 1999.

Grignon (220 Grignolains, 1 168 ha dont 130 de bois) est à 3 km NO de Venarey. Le vieux village est perché sur une butte dominant la vallée de la Brenne et le canal de Bourgogne, avec chapelle et château. L’habitat principal est au pied, près du canal, avec un musée de la Tuilerie. Le finage s’étend un peu sur le plateau à l’ouest.

Ménétreux-le-Pitois (440 Ménétriers, 662 ha), 3 km au nord de Venarey, a son village sur les pentes d’un petit cirque du plateau dominant le confluent de l’Oze et de la Brenne. La D905 et la voie ferrée sont dans la vallée, traversant le hameau de Ménétreux-le-Bas.

À l’est, sur le plateau, la limite communale suit un Chemin des Romains.

Grésigny-Sainte-Reine (140 hab., 706 ha), 5 km ENE de Venarey, est au débouché du vallon du Rabutin dans la vallée de l’Oze, face au mont Auxois. Le finage monte au sud sur le flanc nord du mont.

Bussy-le-Grand (320 Bussynois, 2 969 ha dont 324 de bois), 7 km NE de Venarey, a son village sur le versant nord du vallon du Rabutin, complété en contrebas par les hameaux de la Rue du Vau, de la Rue de Pissot et du château de Bussy-Rabutin. Le château, des 15e, 16e et 17e s., a deux tours rondes et des jardins et reçoit plus de 30 000 visiteurs/an. En 1994 s’est ouvert le musée du dessinateur états-unien Douglas Gorsline (1913-1985), qui s’était installé au village en 1965. Bussy propose aussi le jardin de la maison Lang et une église du 12e siècle. La commune avait près de 1 000 hab. en 1806, 400 en 1931; pourtant la décroissance semble arrêtée depuis 1990 et la population a même gagné 50 hab. après 1999.

La Villeneuve-les-Convers (53 hab., 888 ha) est sur le plateau à 12 km ENE de Venarey; elle propose un musée de la guerre 1914-1918 et de petits musées du chien et du matériel agricole; un tumulus à la limite sud-est.

Darcey (350 hab., 1 891 ha dont 450 de bois), 10 km à l’est de Venarey, est dans la vallée du Vau, affluent de droite de l’Oze, empruntée par la voie ferrée. Au confluent, hameau et château de Munois, arrêt ferroviaire.

Corpoyer-la-Chapelle (29 hab., 416 ha), 13 km à l’est de Venarey, a un tout petit village sur le versant droit du Vau.

Frôlois (190 hab., 3 477 ha dont 856 de bois), 16 km ESE de Venarey, se distingue par un village perché sur un promontoire de la vallée du Vau et son gros château à puissantes enceintes, d’origine féodale mais remanié au 17e et au 18e siècle. En contrebas, hameaux du Vallon (campig) et de Corpoyer-les-Moines et, plus au sud au bord du Vau, hameau de Vaubuzin.

Source-Seine (70 hab., 1 642 ha dont 635 de bois), 21 km ESE de Venarey, a été formée en 2009 par la réunion de Blessey et de Saint-Germain-Source-Seine, dont le nom avait été fixé en 1873 à partir de Saint-Germain-la-Feuille. Les deux très petits villages sont sur le plateau, vers 450 m, Blessey au SO de Saint-Germain. Tous deux donnent sur le bassin du Vau; mais la Seine naissante creuse sa vallée à la limite orientale de la commune. La source officielle est à 446 m, accessible par le D103 et assortie d’une petite base de loisirs, dotée d’un surprenant monument en rocaille par la Ville de Paris. Les deux communes totalisant 430 hab. vers 1820.

Salmaise (140 Salmaisiens, 1 312 ha dont 536 de bois), 22 km SE de Venarey est un village perché, qui fait partie des «villages de caractère» et des «villages de charme» et qui est doté d’une vieille église classée (11e s. en partie), de restes d’un château et d’une halle du 12e s.

Verrey-sous-Salmaise (290 hab., 821 ha dont 246 de bois) est à 25 km SE de Venarey, au fond de la vallée de l’Oze, au confluent de la Drenne et juste en amont de Salmaise; elle a une autre gare et un château du 18e s.

Charencey (33 hab., 620 ha dont 140 de bois) est juste en amont de Verrey dans la vallée étroite de la Drenne, divisée en un Charencey-Bas au bord de la rivière et un Charencey-Haut sur le versant gauche.

Boux-sous-Salmaise (130 Bouxois, 1 464 ha dont 270 de bois), 18 km SE de Venarey, est dans la vallée de l’Oze en aval de Salmaise; église inscrite du 13e, château de Bouzot. Le finage atteint à l’est la vallée du Lavau.

Thenissey (120 hab., 1 025 ha dont 359 de bois), 16 km ESE de Venarey, 3 km en aval de Boux sur la rive droite de l’Oze, a une gare, plus une église du 12e s. et un château du 18e.

Gissey-sous-Flavigny (89 hab., 1 029 ha dont 173 de bois), 13 km ESE de Venarey, est dans la vallée de l’Oze, qui traverse tout le finage et que suit la voie ferrée; silos; château dit Tour Marmont (13e-16e).

Jailly-les-Moulins (80 hab., 929 ha dont 140 de bois), 15 km SE de Venarey, est au fond de la vallée de l’Ozerain Au NO, grotte de Deugnan sur la retombée de l’Armançon (483 m).

Hauteroche (80 hab., 1 328 ha dont 310 de bois), 11 km SE de Venarey, est un pittoresque village perché à flanc de coteau droit de l’Ozerain, qui eut 600 hab. au 19e s.; ancien château féodal en partie restauré, site de vol libre au SE du village sur les rochers dominant l’ancienne ferme de Grissey et dans lesquels s’abrite la grotte du Maquis Bernard. Une ancienne voie romaine court sur la crête et limite le finage à l’est. En face, sur le flanc oriental de la Petite Montagne (455 m), se tient le hameau d’Écorsaint.

Flavigny-sur-Ozerain (310 Flavigniens, 2 779 ha dont 644 de bois), 7 km au SE de Venarey, est un intéressant village perché, classé parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme». Il est issu d’une abbaye bénédictine de 719, et riche d’un musée (cryptes de l’abbaye), de maisons anciennes et de remparts. Les célèbres pastilles rondes à l’anis, inventées en 1923, y sont toujours fabriquées par la maison Troubat (30 sal.); mais le village s’est bien dépeuplé: 1 300 hab. vers 1780, encore un millier en 1900, 600 en 1960. Le finage atteint au nord le confluent de l’Ozerain et de la Brenne tout près de Venarey. La mention sur-Ozerain a été ajoutée en 1848.

Quatre autres petites communes au sud-ouest font partie de la communauté d’Alésia.

La Roche-Vanneau (150 hab., 1 319 ha dont 309 de bois) est juste au sud de Flavigny dans un vallon affluent de droite de la Brenne, encadrée par les hameaux de Clirey en amont, de Leugny en aval. À l’ouest, la D905 suit la rive droite de la Brenne.

Marigny-le-Cahouët (330 hab., 1 928 ha dont 232 de bois), 10 km au sud de Venarey, est dans la vallée de la Lochère au bord du canal de Bourgogne, qui profite d’un entonnoir ouvrant la côte de l’Auxois pour passer du bassin du haut Armançon dans celui de son affluent la Brenne; halte nautique, butte-témoin du mont Cernon (399 m) à l’ouest et lambeau de plateau à l’est entre Lochère et Brenne (451 m aux Perrières Blanches); château et église inscrits. La commune avait 700 hab. avant 1900.

Pouillenay (560 hab., 1 504 ha dont 132 de bois), 4 km au SSE de Venarey, est au pied des reliefs au confluent de la Brenne et de la Lochère et en bordure du canal de Bourgogne. Le finage monte sur les reliefs au sud et à l’ouest.

Mussy-la-Fosse (90 hab., 445 ha) a son village à 2 km au sud de Venarey, tapi dans une petite cuve du rebord du plateau, qui mont à 423 m à la Montagne.


Venarey-les-Laumes

(2 920 Laumois, 1 023 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Côte-d’Or dans l’arrondissement de Montbard, 14 km au SE de Montbard. La bourgade est dans un petit bassin de plaine où confluent l’Armançon, la Brenne, l’Oze et l’Ozerain, et où passent le canal de Bourgogne et la voie ferrée de Paris à Dijon. Le nom de la commune était Venarey tout court avant 1961, mais l’habitat est bien double. Le village ancien est à l’ouest du canal, qui offre un petit port de plaisance; l’urbanisation principale, aux Laumes, est née de la route (le Bourg) puis de la gare (1851) et de son dépôt, installé en 1900. Cimenterie et tuilerie étaient apparues dans la seconde moitié du 19e s. et la firme Bel a eu une grosse fromagerie jusque vers 1990.

La principale entreprise est une usine de tubes en acier, en titane (Neotiss France 110 sal.), et Vallourec Umbilicals (Vallourec, 60 sal.). La confection, qui employa 300 femmes, a disparu. Le dépôt de chemin de fer maintient 300 emplois, après avoir atteint 700. S’ajoutent quelques ateliers, dont les viandes (Bigard, 85 sal.).

La commune, qui a le label «station verte de vacances», accueille un collège public et un golf, un supermarché U (80 sal.). Sa population était de 1 500 hab. en 1900, 3 000 en 1950, et a augmenté jusqu’en 1970 surtout, pour se stabiliser ensuite vers 3 500 hab.; elle a perdu 450 hab. depuis 1999, soit environ 14%. La ville est le siège de la communauté de communes du Pays d’Alésia.