Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines

Creusot Montceau-les-Mines (Le)

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communauté urbaine de Saône-et-Loire, associant 34 communes et 95 100 hab. sur 74 200 ha. Le Creusot (siège), Montceau-les-Mines, Saint-Vallier, Blanzy, Montchanin, Sanvignes-les-Mines, Le Breuil, Torcy, Ciry-le-Noble et Montcenis dépassent 2 000 hab.

au sud

Perrecy-les-Forges (1 660 Perrecycois, 3 382 ha dont 945 de bois), 35 km SO du Creusot, à 13 km OSO de Montceau-les-Mines, a une belle église romane issue d’un prieuré bénédictin, une antenne de l’écomusée du Creusot. La bourgade est sur la rive droite de l’Oudrache, sur la D985 au carrefour de la D60; hameau-rue du Pré Saint-Martin au NO, nombreux bois en périphérie. Tout à l’est, le quartier de Rozelay, partagé avec Ciry-le-Noble, accueille un lotissement et a plusieurs étangs. La population a un peu diminué depuis les 2 200 hab. de 1982, et a encore perdu 200 hab. après 1999.

Génelard (1 400 Génelardais, 2 213 ha dont 313 de bois, 37 km SO du Creusot, est à 13 km au SO de Montceau-les-Mines sur la Bourbince et le canal du Centre; une gare, mécanique Metlliance, (65 sal.), collège public, château de Croix du 18e s., avec parc. La bourgade est au milieu d’un méandre de la Bourbince, fermé au SE par le canal du Centre. Elle s’est complétée de plusieurs lotissements à l’est du canal. Elle a un musée avec Centre d’interprétation de la Ligne de démarcation de 1940, une halte de plaisance. La N70 traverse le finage à l’ouest, croisant la D985 par un échangeur. Le finage a une large extension vers le sud-est. La population continue de diminuer depuis 1982 (2 100 hab.), perdant 220 hab. après 1999.

Pouilloux (1 010 Polliaciens, 1 840 ha dont 435 de bois), est à 29 km SSO du Creusot au sud de Montceau-les-Mines et à l’est de Ciry-le-Noble. Le finage atteint au NO la Bourbince et le Canal du Centre dans un quartier comportant plusieurs hameaux dont l’Essart. Le Tamaron traverse tout le territoire, avec un étang au sud du village (Pierre Poulain. À l’ouest s’étend l’aérodrome de Montceau (code LFGM), ouvert en 1945, doté d’une piste revêtue de 900 m, utilisé par l’aéroclub du Bassin Minier (ACBM). Pouilloux a gagné 170 hab. depuis 1999.

Saint-Romain-sous-Gourdon (490 hab., 1 878 ha dont 431 de bois), 27 km SSO du Creusot, jouxte Saint-Vallier au sud-est et n’a pas de vrai village. Le finage est traversé au centre par le Limon, au SO par le Tamaran. Entre les deux, le relief est boisé et monte à 462 m.

Gourdon (930 Gourdonnais, 2 541 ha dont 322 de bois), 23 km au sud du Creusot, 7 km ESE de Montceau, perche son village sur une butte que longe la D980. Au NO le finage touche à Montceau et, à la faveur de cette route, s’est peuplé de pavillons, d’une mairie annexe et d’un centre commercial avec Intermarché (25 sal.). La commune avait déjà plus de 1 000 hab. vers 1895; descendue jusqu’à 640 hab. en 1968, elle regagne des habitants depuis, mais modérément.

Mary (250 hab., 1 455 ha dont 263 de bois), 27 km SSE du Creusot; 14 km au SE de Montceau, sans vrai village, est traversée à l’ouest et au sud par la D980.

Mont-Saint-Vincent (330 hab., 1 360 ha dont 347 de bois), 25 km SSE du Creusot, 11 km au SE de Montceau-les-Mines, est un ancien chef-lieu de canton, juché à 600 m sur la crête qui domine le sillon houiller; belvédère, musée de préhistoire et d’archéologie Jean Régnier. Le finage s’élargit en éventail vers le nord-est. La commune a eu 850 hab. en 1806 et n’a guère cessé de se dépeupler depuis.

Marigny (160 hab., 2 230 ha dont 342 de bois), 17 km au sud du Creusot, 7 km à l’est de Blanzy, a un habitat très dispersé sans vrai village. Au sud, une petite butte ronde est couronnée d’un château classé, remontant au 12e s. (donjon) et repris au 19e.

Saint-Micaud (280 hab., 2 091 ha dont 319 de bois), 18 km SSE du Creusot, 12 km au SE de Montchanin, étire ses maisons le long de la D28, et y ajoute à l’ouest le petit hameau de Dieulegard. La vallée du Brennon traverse le finage, empruntée par la LGV Sud-Est; +70 hab. depuis 1999 (un tiers).

Saint-Eusèbe (1 220 Saint-Eusébiens, 2 121 ha dont 208 de bois), 14 km SSE du Creusot, est juste au sud de Montchanin. L’ancien village, minuscule, est au sud sur un petit promontoire. L’essentiel de l’habitat et au nord-est sur la D977, assorti de l’étang Berthaud (42 ha) qui fut aménagé pour le Canal du Centre. À l’ouest, la Bourbince proprement dite borne le finage. En deçà, le Canal du Centre traverse le finage en suivant l’étroite vallée du Faux Bras de la Bourbince, accompagné par la N70. Un peu au-delà passe la D601 rectiligne, flanquée au NO par la zone d’activités du Grand Bois; constructions métalliques Freyssinet (100 sal.), Isosign (80 sal., enseignes et panneaux), carrosserie Lambret (85 sal.). La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Laurent-d’Andenay (1 030 hab., 1 149 ha), 11 km SSE du Creusot, est juste au SE de Montchanin. L’ancien village se devine au nord-est, frôlé par la LGV. La D977 traverse le finage au sud. Au NO, le finage touche à Montchanin; il est longé par la N70 et le Canal du Centre qui suivent la rive nord de l’étang dit de Montchanin (25 ha), créé pour le canal. En limite de la commune au bord du canal et de l’étang est apparue la Cité des Quarts, dotée d’une mairie annexe. et d’une école.

nord

Écuisses (1 620 Écuissois, 1 338 ha dont 222 de bois), 9 km SE du Creusot, est juste à l’est de Montchanin. L’ancien village n’est qu’un hameau à l’est sur le relief, accompagné au SO par celui de Bondilly. La mairie s’est transférée au NO dans la partie la plus peuplée, aux Sept Écluses au bord du Canal du Centre, flanqué de la D974 et, un peu plus au nord, de la voie ferrée; musée du Canal tout au nord à la limite du finage, au lieu-dit la Neuvième Écluse. De petits étangs bordent le canal, mais le principal est au NO celui de Longpendu (22 ha), longé par la LGV à l’est, la N10 au sud; poste d’interconnexion électrique Henri-Paul; société d’ingénierie ATS (60 sal.), transport d’électricité RTE (60 sal.). La gare du TGV est sur le territoire communal, à la limite de celui de Montchanin. Il en est de même, plus au sud, de la centrale thermique Lucy III, au bord du canal (800 MW), qui emploie 65 personnes et qui appartient à la filiale SETNE des Charbonnages de France. La population communale a baissé de 90 hab. depuis 1999.

Saint-Julien-sur-Dheune (240 hab., 532 ha), 12 km ESE du Creusot, est au bord du Canal du Centre, accompagné par la D974 et la voie ferrée vers Dijon.

Morey (200 hab., 1 332 ha), 17 km à l’est du Creusot, disperse son habitat entre de petits hameaux, dont le chef-lieu, qui est au NE. La vallée de la Dheune, suivie par le Canal du Centre, borne le finage à l’ouest au pied d’un haut versant (337 m au Theurot de la Gagère). La D974, qui se tient entre rivière et canal, passe ainsi dans la commune.

Perreuil (580 Perreuillois, 916 ha), 12 km à l’est du Creusot, a son village sur les basses collines de la dépression liasique; son finage atteint tout juste le cours de la Dheune au SE, mais non le Canal du Centre. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Essertenne (480 Essertennois, 1 282 ha dont 142 de bois), 10 km à l’est du Creusot, a un petit village juché sur une colline. Au nord se sont étoffés les hameaux du Musseau et des Bonnardes, un peu plus proches du Creusot. Le cours de la Dheune limite le finage à l’est, ce qui laisse à Essertenne la voie ferrée vers Dijon mais non le Canal du Centre ni la D974.

Saint-Pierre-de-Varennes (870 Varennois, 2 308 ha dont 413 de bois), 7 km NE du Creusot, a son village sur une colline que longe la LGV nord-sud. Au SE, la D1 passe par le hameau des Couchets et a fixé le lotissement des Hauts de Chégnot. Au NE, hameau de Drevin. Au nord-ouest, l’étang de Brandon (44 ha, à 395 m), longé par la LGV, est d’origine ancienne et réputé pour la pêche, mais a été très agrandi en 1961 par une digue de 200 m pour l’adduction d’eau, avec station de traitement à l’ozone. Non loin au SO, à l’extrémité sud du Bois des Niolets, le château de Brandon (13e, puis 16e et 17e) est perché sur une butte où fut jadis un camp romain.

Saint-Firmin (910 hab., 1 577 ha dont 476 de bois), 5 km NE du Creusot, n’avait qu’un minuscule village au sud mais les collines voisines ont reçu un habitat épars relativement dense; la population a augmenté jusqu’en 1910 (un millier), puis baissé jusqu’en 1970 (550 hab.) et augmenté depuis. Le finage s’étend au nord, où il est boisé et s’orne de l’étang de la Tour (6 ha) à 435 m.

Saint-Sernin-du-Bois (1 850 Saint-Serninois, 1 467 ha dont 607 de bois), juste au nord du Creusot, est une commune résidentielle dans un cadre verdoyant en terrain accidenté (forêt domaniale, étang de 21 ha); musée historique Raymond Rochette dans le donjon de l’ancien prieuré.au bord de l’étang. La limite sud du finage, aussi limite nord du Creusot, est fixée par le cours encaissé du Mesvrin; +80 hab. depuis 1999.

Marmagne (1 280 Marmignauds, 3 226 ha dont 890 de bois), 7 km ONO du Creusot, a son village au bord du Mesvrin, affluent de l’Arroux, que longe la voie ferrée et que traverse la D680. Le finage s’étend un peu au sud (carrières) et surtout au nord sur le relief, où il atteint 547 m sur le plateau granitique; anciens bâtiments (18e s. surtout), église (12e s.), musée lapidaire et jardins de l’abbaye cistercienne de Fontenay; Marmagne a perdu 80 hab. après 1999.

Saint-Symphorien-de-Marmagne (860 hab., 3 731 ha dont 1 029 de bois) a son village à 10 km ONO du Creusot dans un ceux du versant gauche du Mesvrin sous le haut relief granitique de la Brosse (554 m). Il se complète, de l’autre côté du Mesvrin et de la voie ferrée, par le lotissement de la Vallée du Mesvrin. Les reliefs granitiques sont plus puissants et découpés en fortes croupes à l’ouest du finage, où ils atteignent 636 m; +40 hab. après 1999.

Charmoy (260 Carmédusiens, 3 954 ha dont 755 de bois), 12 km SO du Creusot, se partage entre massif granitique au nord (640 m à la Montagne de Niaulin), où se dresse la Tour du Bost, et la dépression Dheune-Bourbince au sud, où se disperse l’habitat, sans vrai village. La Sorme draine le finage, mais la commune ne contient qu’une petite fraction de son grand étang bifide, dont l’essentiel est à Blanzy.

Les Bizots (480 Bizotins, 2 169 ha), 10 km SSO du Creusot a son finage entièrement dans la dépression, traversé par la D980, et un bien petit village, relayé au nord par le hameau des Garcherys. Au sud-ouest, la commune contient 70 ha du plan d’eau oriental du lac de la Sorme, traversé par la D102.

Saint-Berain-sous-Sanvignes (1 120 hab., 4 507 ha dont 659 de bois), 18 km SO du Creusot, 9 km NO de Montceau, a son village sur une basse colline au bord de la vallée de l’Oudrache, relayé un peu à l’est par le hameau Villa Sirot; mais l’habitat s’est surtout développé tout à l’est, en continuité avec l’urbanisation de Montceau. L’ouest du finage est boisé; +120 hab. depuis 1999.


Blanzy

(6 290 Blanzynois, 3 995 ha dont 597 de bois) est une commune de Saône-et-Loire, juste au NE de Montceau-les-Mines, dans la communauté urbaine du Creusot Montceau-les-Mines. Elle fut une ville minière, construite surtout après 1860; elle a exploité encore récemment un puits d’où l’on extrayait 350 000 t/an. Le principal employeur est une grosse usine des pneus Michelin (1 070 emplois).

Blanzy est pourvue d’un lycée professionnel et d’un musée de la mine. La commune contient la forêt du Plessis et le grand lac de barrage de la Sorme au NO, étiré sur 360 ha en deux longues branches, servant à l’alimentation du canal du Centre et équipé d’un bassin nautique. La population communale avait atteint un premier maximum en 1901 (5 300 hab.) et un creux à 4 300 hab. en 1936, puis a remonté jusqu’en 1990 (7 600). Elle décline depuis et s’est abaissée de 1 110 hab. après 1999 (-15%). Le nouveau canton de Blanzy a 17 communes et 18 800 hab.


Breuil (Le)

(3 640 Brogéliens, 2 880 ha dont 412 de bois) est une commune de Saône-et-Loire en banlieue SE du Creusot, dans la communauté urbaine du Creusot Montceau-les-Mines, surtout résidentielle. Elle est bordée par les deux étangs de Montaubry (128 ha) à l’est et du Breuil ou Grand étang de Torcy, à l’ouest, partagé avec Le Creusot (71 ha) dans les basses collines de la dépression tectonique de Montchanin, tous deux aménagés pour l’alimentation du canal du Centre; centre d’aide par le travail, centre commercial Leclerc (240 sal.). Le petit village originel et au bout de l’étang de Torcy, mais l’essentiel de l’habitat est au nord-ouest aux Prés Calards, de part et d’autre de la D984 et en limite du Creusot. Le finage est traversé du nord au sud par la LGV. La population avait augmenté de 1881 (1 100 hab.) à 1990; elle diminue depuis, perdant encore 140 hab. après 1999.


Ciry-le-Noble

(2 310 Cirysiens, 3 307 ha dont 515 de bois) est une commune de Saône-et-Loire, 10 km au SO de Montceau-les-Mines au bord de la Bourbince et du canal du Centre; village fleuri, avec écomusée (atelier de photographe). Le village ancien s’est complété d’un grand lotissement de pavillons au NO et d’une file continue de maisons le long de la D30 vers le nord, par l’échangeur de la Coëre avec la N70. Au NO, à la limite de la commune de Perrecy-les-Forges, plusieurs lotissements s’échelonnent de Ramus au nord à un autre échangeur de la N70 au sud, par le gros lotissement de Rozelay. Le finage a une extension vers le SO, où sont des bois et les petits hameaux de l’Abergement et de Villars. La commune fait partie de la communauté du Creusot Montceau-les-Mines. Sa population diminue depuis 1968 (3 200 hab.) et a perdu 220 hab. depuis 1999.


Creusot (Le)

(21 940 Creusotins, 1 811 ha dont 232 de bois) est un ancien chef-lieu de cantons de Saône-et-Loire, 26 km au SE d’Autun. La ville est située sur le rebord du massif ancien, à l’écart (10 km) du sillon Dheune-Bourbince où se trouvent Montchanin, Blanzy et Montceau-les-Mines, et donc du canal du Centre. L’activité industrielle y a commencé à la fin du 18e s. par la verrerie royale, avant que Schneider, venu de Bazeilles en Ardennes, ne donne dans les années 1830 une impulsion décisive par la métallurgie, faisant au 19e siècle du Creusot un symbole de la puissance des maîtres de forges et des marchands de canons au même titre que de Wendel en Lorraine. Les premiers approvisionnements venaient de Couches (fer) et d’Épinac (charbon), Le Creusot regardant alors vers Autun; puis le charbon du bassin de Blanzy a été décisif, Le Creusot se spécialisant dans la métallurgie tandis que le sillon Dheune-Bourbince, de Montchanin à Montceau, devenait un «pays noir» avec un appoint dans le textile pour la main-d’œuvre féminine.

La principale firme, Creusot-Loire, a déposé son bilan en 1984. Les principaux établissements sont ceux d’Industeel (sidérurgie, 820 sal.), Alstom (matériel ferroviaire, 710 sal.), les compresseurs Thermodyn (General Electric, 420 sal.), Framatome (forge, métallurgie, 340 sal.), Creusot-Forge (300 sal., à Areva par Sfarsteel); la Snecma (Safran, moteurs d’avions, 200 sal.); NFM (tunneliers, 80 sal.), ex-Neyrpic-Framatome, passé au groupe allemand Wirth en 2001.

Le groupe nucléaire Areva a transformé le site de l’ancienne usine Framatome en un village d’entreprises dit Harfleur 2000, où ont pris place NFM, Haulotte (nacelles pour chantiers, 180 sal.), la fonderie Turbine Casting (60 sal., néerlandais Van Schaik) et d’autres ateliers de moindre taille. Cette base de métallurgie est complétée par quelques ateliers d’électronique (BSE, 90 sal., systèmes de sécurité), analyses et essais Mitras (90 sal.), installations électriques SPIE (75 sal.), récupération de déchets TMS (65 sal.). S’y ajoutent des magasins dont Intermarché (75 sal.); gardiennage Vitaris (80 sal.), aide à domicile Adhap (Selmad, 55 sal.), nettoyage BSP (75 sal.), La Poste (220 sal.).

La ville est fleurie (trois fleurs); animée par de nombreuses associations; elle a bénéficié de politiques d’aménagement suivies. Elle affiche ainsi un centre culturel Larc (scène nationale depuis 1982), un centre universitaire avec IUT, plusieurs Deug (droit, sciences, éducation physique et sports), deux licences professionnelles industrielles et un Dess de valorisation du patrimoine; résidence universitaire et bibliothèque universitaire depuis 1998; deux collèges publics et deux lycées polyvalents; maison départementale de retraite (250 emplois), hôtel-Dieu de 400 emplois (240 lits), clinique (96 lits), maison de retraite Victor Hugo (55 sal.).

Toute la partie centrale de la ville se tient dans un vallon qui descend vers l’étang de Torcy Neuf (163 ha) et qui est occupé par les bâtiments industriels, flanqués en amont par le grand château de la Verrerie. Celui-ci, ancien fief des Schneider, avec parc et théâtre, abrite le pionnier des écomusées et le siège de la communauté urbaine; une association François-Bourdon (inventeur du marteau-pilon chez Schneider) gère les archives et recherches sur le passé industriel. Vers l’aval, un énorme marteau-pilon fait figure de statue monumentale à l’entrée de la ville, près du lac. Le Grand étang de Torcy (70 ha), dit aussi du Breuil, plus ancien que l’autre, borde la ville à l’est du précédent et va jusqu’au Breuil. Un parc de loisirs des Combes a été aménagé sur 70 ha, avec un circuit de train touristique.

Le Creusot avait eu 28 000 hab. en 1876, 38 400 en 1921, son maximum historique; redescendue à 26 000 hab. vers 1950, sa population est remontée à 34 100 en 1968, avant de diminuer peu à peu. Elle a perdu 4 820 hab. depuis 1999 (-18%). Le Creusot est le siège de la communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines, instaurée dès 1970 pour faire face aux problèmes de conversion et de coordination des réaménagements, élargie ensuite aux périphéries rurales et passée de 16 communes à 34 (95 100 habitants sur 74 200 ha). L’unité urbaine Insee est estimée à 33 000 hab. (6 communes), l’aire urbaine à 36 960 hab. (11 communes). Deux nouveaux cantons portent le nom du Creusot, l’un avec une partie de la commune et deux communes voisines (11 400 hab.), l’autre avec le reste de la commune et 4 autres communes (16 400 hab.). Montceau-les-Mines a son propre canton nouveau.


Montceau-les-Mines

(18 780 Montcelliens, 1 662 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, 47 km OSO de Chalon dans le sillon houiller de la Bourbince. La commune n’a été créée qu’en 1856, sous son nom actuel, après la mise en exploitation du gisement de charbon dont les premières mines remontent à 1833. L’habitat s’est développé à l’est de l’axe formé par la rivière, le canal du Centre, la voie ferrée et la N70; la commune a atteint 29 000 hab. en 1931, 30 000 en 1962. Elle s’est dépeuplée depuis, perdant encore 2 420 habitants après 1999, mais son urbanisme s’est beaucoup amélioré et les terrains miniers ont été réaménagés; plusieurs parcs dont le grand parc Saint-Louis de 150 ha, port de plaisance, étang avec loisirs, centre culturel actif (CAR), centre national d’enseignement et d’entraînement pour gymnastes. Cinq pièces d’eau entourent le centre, correspondant à d’anciennes mines ou carrières, dont à l’est le lac du Plessis (32 ha) assorti d’installations de sports.

La ville, fleurie (trois fleurs), a de nombreux équipements: musée des fossiles avec centre géologique la Physiophile, musée-maison d’école; un hôpital (220 lits) et une clinique (70 lits), maison de retraite Jardins Médicis (35 sal.), les Séréniales (30 sal.); deux collèges et deux lycées publics et un collège privé, deux hypermarchés Leclerc (220 sal.) et Géant Casino (90 sal.) Brico-Dépôt (50 sal.), centre d’appels Webhelp (530 sal.). Les Houillères, qui employaient encore 12 000 personnes vers 1960, maintiennent quelques emplois dans une découverte de Blanzy; le charbon est brûlé dans la centrale thermique Lucy III d’Écuisses (80 sal.).

Montceau a aussi des emplois industriels, en partie issus de la reconversion, en partie de l’ancien accompagnement de la mine par l’emploi féminin: grues MHPS Cranes (140 sal.), matériel pour boucheries (Robot Coupe, 130 sal.), volets roulants Bubendorf (80 sal.), mécanique Techni Service Industrie (805 sal.) et de nombreux ateliers de moins de 50 emplois; service des eaux Creusot-Montceau-Eau (90 sal.), travaux publics Colas (65 sal.). Le textile, jadis complémentaire des emplois de la mine pour les femmes, a plus de difficulté: si les chaussettes et collants Perrin (créée en 1924) subsistent avec un personnel un peu réduit (50 sal. contre 110 en 2005) et un magasin d’usine, la plupart des autres établissements ont été rachetés puis fermés.

L’aire urbaine Insee est de 43 800 personnes (11 communes), l’unité urbaine de 38 400 (5 communes). Montceau est associée au Creusot et à Montchanin dans une communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines de 34 communes et 95 100 habitants. Le nouveau canton de Montceau-les-Mines a 2 communes (avec Saint-Barain-sous-Sanvignes) et 19 500 hab.


Montcenis

(2 160 Monticinois, 1 233 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire, en banlieue SO du Creusot (communauté du Creusot Montceau-les-Mines). Simple cité ouvrière, elle fut toutefois le pionnier de l’industrie du bassin, recevant en 1782 une manufacture royale de fonderie, en raison des ressources environnantes en fer et en charbon, ce qui contribue à expliquer ses anciennes relations avec Autun. La ville a un collège public, mais la fonderie n’a pas laissé de trace, l’industrie s’étant ensuite portée sur Le Creusot. Le village est en terrain accidenté entre trois buttes et desservi par les D980 et 680. À l’est, l’urbanisation du Creusot a débordé et comporte même un collège. La population oscille depuis 150 ans entre 2 000 et 2 500 hab.; elle est à peu près stable depuis 1975, mais avec une tendance à la baisse: elle a perdu 250 hab. depuis 1999.


Montchanin

(5 120 hab., 782 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire dans l’arrondissement de Chalon-sur-Saône, 8 km au SE du Creusot, 31 km à l’ouest de Chalon, dans la communauté Le Creusot Montceau-les-Mines. Apparue en 1854 comme cité minière à partir du finage de Saint-Eusèbe, elle est la ville la plus centrale du bassin industriel du Creusot-Montceau-les-Mines, carrefour routier et ferroviaire qui a attiré aussi la gare du TGV —mais la LGV est extérieure au finage de Montchanin et la gare sur le territoire d’Écuisses.

Montchanin dispose d’un port sur le canal du Centre. Jadis animée par la mine et les tuileries, la ville, où se remarquent des toits de tuiles vernissées, compte une base logistique des magasins Lidl (340 sal.), une fabrique de panneaux de bois Kronospan (75 sal.), les finitions de bâtiment SMPP (65 sal.), les travaux publics Guinot (170 sal.) et d moindres ateliers, notamment en métalmécanique. La ville accueille un Intermarché, un collège public, un golf au château d’Avoise, et s’orne de plusieurs étangs. La commune s’était nommée Montchanin-les-Mines en 1854, et a renoncé à son déterminant en 1958 après la fermeture des houillères. Sa population, qui avait atteint 4 900 hab. en 1886, a continué à croître et culminé à 6 400 hab. dans les années 1960; elle diminue depuis et a baissé de 560 hab. après 1999.


Saint-Vallier

(8 830 hab., 2 421 ha dont 364 de bois) est une commune de Saône-et-Loire, juste au sud de Montceau-les-Mines, à l’est du canal du Centre. Par la population, c’est la troisième ville de l’agglomération du Creusot Montceau-les-Mines, formée surtout de pavillons et de cités ouvrières. Elle avait 7 000 hab. en 1811, puis est montée à 10 400 en 1968 et baisse depuis; elle a perdu 930 hab. après 1999. La ville a un hôpital de 500 emplois, un actif espace culturel Louis-Aragon (ECLA), un centre aéré avec ferme pédagogique, un collège public, un institut médico-éducatif.

La Bourbince et le Canal traversent le finage à l’ouest. Au-delà sont l’hôpital Jean Bouveri, la voie ferrée et la N70, puis la grande cité pavillonnaire des Gautherets, enfin le bois de Morteru; en deçà au nord, la zone d’activités la Saule, avec centre commercial. Le finage atteint à l’est la D980. La commune a reçu plusieurs usines et ateliers; matériel de levage Métalliance (70 sal.); équipements de contrôle Novium (55 sal.); Intermarché (60 sal.), transports par cars Girardot (75 sal.). Le nouveau canton de Saint-Vallier a 5 communes et 18 200 hab.


Sanvignes-les-Mines

(4 400 Sanvignards, 3 548 ha dont 526 de bois) est une commune de Saône-et-Loire en banlieue ouest de Montceau-les-Mines et membre de la communauté urbaine du Creusot Montceau-les-Mines. La ville est formée de plusieurs cités ouvrières et a surtout des logements. Elle n’est «les Mines» que depuis 1924. Elle avait alors 6 600 hab., mais s’est dépeuplée depuis, du moins jusqu’en 1999. L’ancien site minier, au sud, au Baudras, a été transformé en parc aménagé avec colline artificielle, plan d’eau et théâtre de verdure; collège public; église romane du 12e s.


Torcy

(2 930 Torcéens, 1 962 ha dont 292 de bois) est une commune de Saône-et-Loire membre de la communauté urbaine du Creusot Montceau-les-Mines, juste au sud du Creusot et au nord de Montchanin. Son peuplement est en partie issu d’un programme de logements financé par la Communauté européenne du charbon et de l’acier en 1968; la commune est passée rapidement de 1 500 hab. en 1968 à 4 400 en 1975, 4 900 en 1982, puis sa population a diminué; elle a encore perdu 690 hab. après 1999. Le centre-ville jouxte Le Creusot, occupant la presqu’île entre les étangs de Torcy Neuf à l’ouest (95 ha) et le Duc à l’est (45 ha), retenus par une même digue de 400 m barrant la Bourbince et créés en 1887 pour l’alimentation du canal du Centre. Il contient notamment l’urbanisation de Torcy-Lac, classée en quartier prioritaire. Les étangs ont été aménagés pour le nautisme et ont sur leurs rives un camping et un golf; ils sont traversés par la voie ferrée du Creusot et la D28, et longés à l’ouest par la D680. Le finage s’étend au sud des étangs dans un espace beaucoup pus large et moins densément peuplé, comprenant l’ancien village de Torcy, une grande zone d’activités au sud longée par la Bourbince, un bois à l’est, où la pointe du finage est recoupée par la LGV Sud-Est et partage avec Écuisses la gare du Creusot TGV. La voie ferrée de Montceau-les-Mines à Chagny et Dijon traverse tout au sud, où se voient des restes du puits de mine Wilson.

La ville a un centre commercial avec hypermarché Géant Casino (85 sal.); transports Locatrans Genelardais (85 sal.), éléments en béton Ormapost (90 sal.), réseaux téléphoniques Setelen (120 sal.), fromagerie Girard (35 sal.); collecte et traitement des ordures Creusot Montceau Recyclage (45 sal.).