Communauté d’agglomération du Grand Sénonais

Sénonais (communauté d’agglomération du Grand)

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intercommunalité de l’Yonne, associant 27 communes et 58 700 hab. sur 37 500 ha. Sens (siège), Paron, Saint-Clément et Villeneuve-sur-Yonne ont plus de 2 000 hab.

Sénonais est le nom habituellement donné au pays de Sens. Le paysage est de basses collines à dominante crayeuse, couvertes par les vastes champs nus de la grande agriculture de type champenois; historiquement, le Sénonais a d’ailleurs été plus champenois que bourguignon; mais il est depuis longtemps et de plus en plus fondamentalement tourné vers Paris. Vers l’ouest, les paysages de Gâtine introduisent un peu de diversité, ainsi d’ailleurs que, vers le sud-est, les approches de l’Othe.

Saint-Martin-du-Tertre (1 610 Martinots, 691 ha dont 138 de bois) jouxte Sens sur la rive gauche. Elle est surtout résidentielle; à l’est, son territoire ne longe guère la rive de l’Yonne que sur 500 m, car au sud sa limite suit le pied du coteau, laissant à Sens la plaine alluviale, occupée par la zone industrielle des Sablons. Le finage s’étire en pointe vers le sud-ouest, où sont les petits hameaux des Caves et des Joigneaux. Sa population croît sensiblement depuis déjà un siècle (430 hab. en 1911, 1 000 en 1976); elle a gagné 130 hab. après 1999.

Courtois-sur-Yonne (790 Courtoisien, 429 ha), 5 km NNO de Sens est également résidentielle mais est bordée par l’Yonne sur plus de 3 km face à Saint-Denis. L’A19, dotée d’un viaduc, traverse la commune au nord du village. Le finage est peu étendu sur le relief. La mention sur-Yonne est de 1914.

Saint-Denis-lès-Sens (750 Dionysiens, 673 ha), 4 km au nord de Sens, étire son finage sur 5,5 km de rive droite de l’Yonne. Le village est au centre, sur l’ancienne D6. Au sud sont des restes de l’abbaye fortifiée et le petit quartier de Sainte-Colombe. Au nord du village a pris place le gros échangeur à péage A19-N6, avec un centre de gestion de la SAPRR de 130 emplois, assorti de 110 ha d’étangs de gravières et traversé par le viaduc autoroutier; hameau de Granchette au NE. La commune abrite un centre Leclerc (360 sal.); articles métalliques Ibre (30 sal.); aide à la personne Domi’services (20 sal.). La Poste déclare 220 emplois. L’abbaye de Sainte-Colombe abrite un centre de convalescence Korian pour religieuses (50 sal.) et un centre d’enseignement rural, plus un petit musée. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999. La mention lès-Sens n’a été ajoutée qu’en 2012.

Soucy (1 630 Souciats, 2 162 ha dont 645 de bois), à 7 km NNE de Sens, a son village au pied des reliefs, que frôle l’A5, dotée de l’aire de repos de Montaphilant dans le sens vers Paris et, plus loin, de celle de Montard vers Troyes. La LGV traverse le finage à l’ouest. La commune a des ateliers de mécanique (GMT, 170 sal.) et d’outillage mécanique (Primedge, 35 sal.) et matériel agricole (ERMAS, 20 sal.), un poste de la société d’autoroutes SAPRR (25 sal.) et une population en nette croissance (600 hab. en 1970), encore accrue de 250 hab. depuis 1999.

Voisines (510 Voisinats, 2 712 ha dont 575 de bois) est à 15 km NE de Sens dans les collines, et a gagné 150 hab. depuis 1999 (+42%).

Fontaine-la-Gaillarde (530 Fontainois, 1 061 ha dont 289 de bois), 9 km ENE de Sens, est à la source de la Gaillarde, affluent de l’Yonne. L’A5 traverse le nord de la commune; +40 hab. après 1999.

Saligny (700 hab., 999 ha dont 225 de bois), 7 km à l’est de Sens, étale son village dans le vallon de la Gaillarde. La fromagerie Lincet s’est spécialisée dans les fromages régionaux (115 sal.). La commune a gagné 110 habitants depuis 1999.

Villiers-Louis (470 Villersois, 1107 ha dont 238 de bois), 11 km à l’est de Sens, est dans un vallon tributaire de la Vanne; celle-ci traverse la pointe méridionale du finage accompagnée par la D660, qui a fixé le hameau du Petit Villiers; non loin, arcade de la Porte du Theil portant l’aqueduc de la Vanne à la traversée du vallon. Au nord, hameaux du Château et du Haut de Villiers. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Noé (560 Noésiens, 855 ha dont 311 de bois, 10 km ESE de Sens, espace ses maisons au pied du versant gauche de la Vanne. Son finage, traversé en diagonale par la LGV, s’étend au sud dans les collines boisées; tout au sud, menhir de la Borne Percée (ou de la Haute Borne), au SO le polissoir des Fainéants; hameau des Auberts. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+27%).

Malay-le-Petit (350 Malaisiens, 1 104 ha dont 261 de bois), 8 km ESE de Sens, est sur la rive droite de la Vanne et la D660; la LGV passe tout près en traversant le SO du finage. L’aqueduc de la Vanne, rejoint par l’aqueduc du Maroi qui vient de Chigy, suit le pied du relief; arcade de Beauregard à l’est. Le finage s’étend dans les collines au nord. La population n’a pas augmenté depuis 1999. Le nom de la commune fut un temps Mailly-le-Roi; le nom actuel est de 1848.

Malay-le-Grand (1 580 Malaysiens, 2 180 ha dont 916 de bois), 6 km ESE de Sens, a son centre entre Vanne et D660, ceint par un ancien cours de la Vanne, mais l’habitat s’est largement étalé vers l’aval rive droite, et rive gauche jusqu’au pied du versant. Trois zones d’activités se succèdent vers l’aval le long de la D660, se soudant à l’urbanisation de Sens. Au pied du versant droit passent la LGV et l’aqueduc de la Vanne (arcade de Vaumarot), rejoint par l’aqueduc de Cochepie qui vient du sud. Le finage s’étend bien davantage vers le sud dans les collines boisées; au SE, château de la Houssaye (féodal et renaissance) et hameau des Fleuris. Parmi les activités, blanchisserie Elis (80 sal.); ambulances BCG (35 sal.); transports Sanchez (85 sal.), travaux publics (Icaunaise de TP, 25 sal.). La population, en forte hausse après les 800 hab. des années 1960, est stable depuis 1999. Le nom de la commune a été Mailly-le-Vicomte avant 1848.

Maillot (1 200 Maillotins, 617 ha), à 3 km SE de Sens, a son village sur la rive gauche de la Vanne, précédé au NO par la zone d’activités du Saule Fendu. Le finage s’étire en pointe vers le SE dans les collines, à l’est de Rosoy; il est traversé par l’aqueduc de Cochepie. La limite occidentale du finage est fixé par la N6 rectiligne. Maillot a une cartonnerie (Breger, 35 sal.), un négoce de matériaux (Baudry, 110 sal.) et un magasin de bricolage (Brico Maillot, 20 sal.), une fabrique de moules (Paul Boudin, 20 sal.); traitement des eaux (30 sal.). Sa population, en croissance depuis la guerre (400 hab. en 1954), n’a gagné que 70 hab. après 1999.

Rosoy (1 150 Rosaltiens, 594 ha), 7 km SSE de Sens, est sur la rive concave d’un coude de l’Yonne au débouché d’un vallon et sur la N6 (D606). Son habitat s’étire le long de la rivière au pied des premiers reliefs, où passe l’aqueduc de Cochepie. Le finage a une extension de 130 ha sur la rive gauche de l’Yonne au NO, presque entièrement occupée par les étangs de gravières. La commune avait été réunie à Sens en 1972 et n’a repris son indépendance qu’en 2008.

Gron (1 310 Gronois, 1 173 ha dont 159 de bois), 6 km SSO de Sens dans la plaine de rive gauche de l’Yonne relaie Paron et a été équipée au bord de la rivière d’une zone industrielle de 172 ha, longée par la voie ferrée et rejointe par la rocade sud de Sens, qui accueille notamment les fabriques de câbles Prysmian (ex-Pirelli, 270 sal.), de cartons Lebhar (180 sal.), de portes de garage Tubauto (105 sal.), d’emballages plastiques Plastikpack (allemand, 60 sal.); une meunerie (Moulins Dumée, 65 sal.). La commune a aussi une maison familiale rurale. Au SO, le finage monte un peu sur les basses collines boisées; étangs de gravières à l’est, prolongeant ceux de Rosay. La population poursuit sa croissance rapide (540 hab. en 1975, +110 hab. depuis 1999.

Collemiers (680 Colombariens, 1 070 ha dont 190 de bois), 8 km SO de Sens, à l’écart des grands axes, a un finage de collines et son village dans un vallon; hameaux de Villecul à l’ouest. La population a gagné 140 hab. après 1999 (+26%).

Étigny (780 Stiniciens, 686 ha), 10 km au sud de Sens, a son village sur la rive gauche de l’Yonne, longé par la voie ferrée. L’habitat s’étire sur 2 500 m au pied du bas versant, prolongé au nord par une zone d’activités, au SO par le hameau de Serilly sur le plateau. Un pont le relie à Véron; +60 hab. après 1999.

Véron (1 990 Véronais. 1 591 ha dont 524 de bois) est à 11 km SSE de Sens au pied du coteau droit de la vallée de l’Yonne, que longe l’aqueduc de Cochepie. La N6 traverse la plaine près de l’Yonne et de ses étangs de sablières. Le finage s’étend sur plus de 5 km vers l’est, où il englobe les hameaux de Puits Botin dans un vallon et de la Houabre sur le relief. Le village conserve quelques restes d’enceinte, et s’accompagne d’une zone d’activités au sud; articles en fils métalliques et armatures Sirlam (30 sal.), Toursor (30 sal.), Armatop (35 sal.); peinture Nagla (40 sal.); confiserie-chocolaterie Hu (25 sal.). La population n’avait que 750 hab. dans les années 1930, après en avoir eu 1 200 vers 1880; elle a gagné 310 hab. depuis 1999.

Passy (350 Passycois, 574 ha), 13 km SSE de Sens, est juste au sud de Véron au pied du relief; à l’ouest, la N6 longe de vastes étangs de gravières ou sablières. Vers l’est, le finage se termine vite en pointe. Le village a un château du 17e s. servant de colonie de vacances; +40 hab. depuis 1999.

Marsangy (870 Maximiacusiens, 1 468 ha dont 383 de bois, 15 km SSO de Sens, est au débouché du vallon de Mongerin sur le flanc gauche de l’Yonne; hameau de Roussemeau en amont; +160 hab. depuis 1999 (+23%).

Rousson (420 Roussonnais, 562 ha), 17 km SSO de Sens, est au sud de Marsangy et jouxte Villeneuve-sur-Yonne. Le village est en retrait de l’Yonne, au pied de son coteau gauche; station électrique dans la plaine.

Armeau (780 Arméliens, 1 031 ha dont 348 de bois), 20 km au sud de Sens sur la rive droite de l’Yonne, 4 km au SE de Villeneuve-sur-Yonne sur la N6, en bordure de la forêt d’Othe et face à Saint-Julien-du-Sault, a un village de vacances dans le bourg. Sur le plateau au nord, hameaux épars et château de Palteau (17e et 19e s.). La commune a gagné 240 hab. (+44%) depuis 1999.

Les Bordes (560 Bordais, 1 868 ha dont 780 de bois), 22 km SE de Sens, est à 8 km à l’est de Villeneuve dans le vallon du ru Saint-Ange. Son finage s’étend vers le nord-est jusqu’au bois de Chavan. La population a augmenté de 120 hab. après 1999 (+27%).

Dixmont (940 Dixmontois, 4 218 ha dont 1 658 de bois), 25 km SE de Sens, a son village dans la vallon Saint-Ange 3 km en amont des Bordes, à l’orée de la forêt d’Othe; prieuré de 1209 (l’Enfourchure), musée-exposition forêt-faune-flore. La population a crû de 120 hab. après 1999.


Paron

(4 980 hab., 1 051 ha dont 248 de bois,) est une commune de l’Yonne dans le Grand Sénonais, dans un vallon débouchant sur la rive gauche de l’Yonne à 4 km au SO de Sens; collège public, maison de retraite Orpea (50 sal.); usine de câbles Prysmian (330 sal.) jumelée avec sa voisine de Gron; négoce alimentaire Schiever (55 sal.), ERDF (50 sal.). La ville offre une base nautique et un château du 18e s., abritant école et maison d’enfants de l’association protestante Théodore de Bèze. La population a augmenté depuis un siècle: 500 hab. en 1900, 1 000 en 1954; elle n’a gagné que 40 hab. depuis 1999.


Saint-Clément

(2 830 Clémentois, 847 ha) est une commune de l’Yonne dans le Grand Sénonais, en bordure NNE de Sens. Elle est desservie par une dérivation de la N6, qui croise la D939 par un échangeur, et envoie une longue queue vers le NE bien au-delà de la LGV; étang de la Ballastière au sud à la limite de Sens. Ses zones industrielles, à l’ouest, accueillent Valéo Vision (éclairage pour automobiles, 390 sal.); pièces plastiques Mollertech (Eurostyle, 190 sal.), produits chimiques pour traitements de surfaces Rösler (105 sal.), à une société qui a également acquis Chemetall de Sens. La commune a d’autres activités de banlieue: publicité Mediapost (25 sal.), magasins MrBricolage (30 sal.), Jardiland (20 sal.); négoce de matériel agricole Europagri (25 sal.); plus une grosse discothèque Scan 89 de 30 emplois, une maison de retraite Korian de 50 salariés. La population n’a cessé d’augmenter de 1900 à 1975 mais plafonne depuis et a même perdu 130 habitants après 1999.


Sens

(26 520 Sénonais, 2 786 ha) est une sous-préfecture du département de l’Yonne, 57 km NNO d’Auxerre, sur l’Yonne juste en aval du confluent de la Vanne. La vieille ville est sur la rive droite, et ses anciens remparts et fossés dessinent un ovale de boulevards très étiré perpendiculairement à la rivière. Sens fut une ville romaine prospère et même une capitale régionale sous le nom d’Agendicum, puis a pris le nom de la tribu gauloise des Sénones. Elle fut assez tôt archevêché, ce dont lui restent une belle cathédrale, qui fut la première en date des grandes églises du Bassin Parisien (commencée en 1135), et un vaste palais des archevêques où ont été regroupés les musées publics; celui du trésor de la cathédrale est le plus fréquenté; on visite aussi les halles et les serres municipales et Sens est «ville fleurie 4 fleurs».

La ville a trois collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, un institut de psychologie infantile, un centre hospitalier public de 341 lits et une clinique privée de 119 lits (Picquet, 150 sal.); maison de retraite (Vermiglio, 50 sal.). La proximité relative de Paris a valu à la commune de recevoir d’assez nombreuses implantations industrielles, où se distinguent: FMC (matériel pétrolier, 270 sal.); Charot (155 sal.) qui fabrique des appareils ménagers non électriques; produits chimiques pour traitements de surfaces Chemetall (65 sal., au groupe Rösler par Akzo-Nobel); produits pharmaceutiques de base Galien SPS (65 sal., ancienne usine Bayer passée par l’israélien Teva); emballages plastiques Graindorge (70 sal.), panneaux isolants Isosta (105 sal.); Pains Jacquet (75 sal.)

Sens a deux hypermarchés Carrefour (140 sal. et 50 sal.), un Auchan (145 sal.), un Intermarché (60 sal.), Bricoman (60 sal.); transports STEF (115 sal.), cars Moreau (70 sal.); nettoyages EDEN 89 (220 sal.), LIMPA (140 sal.), Omni Service (75 sal.); travail temporaire ADECCO (330 sal.), Manpower France (270 sal.), AG recrutement (150 sal.), Sup interim 89 (75 sal.), CRIT (55 sal.), Proman 204 (60 sal.), Randstad (50 sal.), Regional interim (55 sal.), Synergie (50 sal.); collecte d’ordures Coved (70 sal.); traitement des eaux Saur (55 sal.). Il reste une douzaine de mariniers. Plusieurs communes de la proche banlieue, surtout Saint-Clément en aval et Paron de l’autre côté de l’Yonne juste en amont, participent au développement des emplois.

Sens a absorbé en 1972 le village de Rosoy, à 6 km au sud sur la rive droite de l’Yonne, mais Rosoy a repris son indéendance en 2008. La population de Sens est assez stable depuis les années 1970; elle affiche 1 430 hab. de moins qu’en 1999, dont les 1 150 de Rosoy. Les quartiers Est de la ville sont classés en quartiers prioritaires. L’unité urbaine Insee est donnée pour 37 800 hab. (6 communes), l’aire urbaine pour 64 000 hab. (44 communes) sur 63 300 ha. La communauté de communes du Grand Sénonais siège à Sens et réunit 27 communes (58 700 hab.). L’arrondissement de Sens a 130 800 hab., 118 communes. Sens a deux nouveaux cantons totalisant 8 communes et 40 200 hab.


Villeneuve-sur-Yonne

(5 300 Villeneuviens, 4 000 ha dont 1 037 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne dans le Grand Sénonais, 15 km au sud de Sens sur la rive droite de l’Yonne. Création royale de 1163, elle s’appelait encore Villeneuve-le-Roi en 1848, mais la Seconde République a changé son nom. La petite ville, qui figure parmi les «villages de charme», a un centre au plan en damier, riche en monuments anciens, avec portes et tour, maisons à colombage du 16e s.; musée d’histoire locale; collège public, hôpital local (18 lits), station électrique. La N6 (D606) contourne la ville par l’est, la voie ferrée est sur la rive gauche où s’est peuplé le faubourg d’outrepont Saint-Nicolas, avec camping, base nautique et port de plaisance, complété au nord par la vaste zone industrielle et les lotissements des Sables Rouges (mairie annexe). Au sud-ouest s’élèvent deux fortes collines, l’une portant le hameau étiré de la Haute Épine sur sa crête, l’autre au sud deux châteaux dominant l’Yonne. La partie du finage à l’est de l’Yonne est beaucoup plus étendue, traversée par les deux vallons du ru Saint-Ange au nord et du ru Galant au sud. Plusieurs hameaux s’y dispersent, dont Vaufoin et Beaujard au NE, Beaudemont au sud; base de loisirs avec plans d’eau sur la rive droite de l’Yonne tout au nord; menhir des Champs Carrés sur la plaine des Égriselles au sud. L’aqueduc de Cochepie part du ru de Sant-Ange vers la Vanne qu’il rejoint à Maillot.

Plusieurs entreprises y travaillent: appareils de manutention (Matrex, 45 sal.), usine de gaz industriels de l’Air Liquide (45 sal.), colorants pour cosmétiques Melcoplast (35 sal.), métallerie Attum (35 sal.), mécanique Comey (40 sal.), escabeaux ABA (30 sal.), agencement de magasins Barre Meubles (25 sal.); supermarché Casino (20 sal.). La population, qui était supérieure à 5 000 hab. au 19e s., a connu un creux jusqu’à 4 100 dans le premier tiers du 20e, a augmenté régulièrement depuis 1936 mais a baissé de 170 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Villeneuve-sur-Yonne a 12 communes et 13 600 hab.