Communauté de communes de l’Agglomération Migennoise

Migennoise (communauté de communes de l’Agglomération)

'

Highslide JS

intercommunalité de l’Yonne associant 8 communes et 15 000 hab. sur 6 420 ha. Migennes (siège) et Cheny ont plus de 2 000 hab.

Laroche-Saint-Cydroine (1 280 Larochois, 895 ha) est juste à l’ouest de Migennes sur la rive droite de l’Yonne. Elle a longtemps prêté son nom à l’appellation «Laroche-Migennes» qui s’était attachée à la gare; son nom fut Saint-Sidroine, puis Saint-Cydroine-Laroche jusqu’en 1891. L’habitat se limite au versant droit de l’Yonne et à ses abords, où passe la D945. La rivière limite le finage au sud; un pont. La population a baissé de 110 hab. depuis 1999.

Épineau-les-Voves (760 Spinoliens, 705 ha) est à 4 km SO de Migennes, limitée au nord par l’Yonne. Le village est près de la N6 au centre, la voie ferrée dans la plaine au nord, séparée du village par un groupe d’étangs de gravières d’environ 70 ha. Épineau était au nord sur la rive gauche de l’Yonne mais n’est plus représenté que par une ferme. Les Voves était un hameau au sud au pied du relief, devenu le village principal (mairie) et dont le nom vient du celte vidu (bois, forêt). Plusieurs lotissements complètent l’habitat au NE (les Longues Raies). La population a augmenté de 100 hab. après 1999.

Charmoy (1 170 Charmoisiens, 702 ha) se tient sur la N6 au sud-ouest de Migennes; château du 18e s. L’Yonne limite à l’est le finage, qui monte sur les premières collines au sud-ouest. L’espace s’est peuplé de pavillons entre le village et le Port de Migennes au NE (pont). La population avait sauté de 600 à 1 200 hab. au cours des années 1960, mais ne croît plus (-60 hab. après 1999).

Bassou (890 Bassoliens, 408 ha), 5 km au sud de Migennes entre la rive gauche de l’Yonne et la N6, soigne une réputation gastronomique avec un festival annuel de l’escargot (avril) et la fabrique de conserves et plats préparés Billot (Française de Gastronomie, 40 sal.); boulangerie la Fournée Dorée (145 sal.). Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Bonnard (890 Bonnartois, 402 ha) est face à Bassou sur la rive droite de l’Yonne à 5 km au sud de Migennes. Son finage jouxte au sud celui de Cheny et la voie ferrée vers le sud le traverse. Il est borné au sud par le cours du Serein, dont le confluent avec l’Yonne est dans la commune. Bonnard a une gare et une fabrique de cartonnages Ondul'Yonne (30 sal.); sa population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999.

Chichery (500 Chicheriens, 678 ha), 2 km au sud de Bassou, est bornée par l’Yonne à l’est; la N6 passe dans la plaine mais le village est sur les premiers reliefs un peu à l’ouest.


Cheny

(2 530 Chinyacutiens, 972 ha) est une commune de l’Yonne dans la communauté Migennoise, sur la rive gauche de l’Armançon juste en amont du confluent avec l’Yonne et à l’orée SE de Migennes. Elle est surtout résidentielle; usine électrique; étangs avec aire de loisirs au SO. La population a augmenté de 1900 (1 000 hab.) à 1975 puis est restée au même niveau.


Migennes

(7 350 hab., 1 658 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne dans l’arrondissement d’Auxerre, 20 km au nord de la préfecture au confluent de l’Yonne et de l’Armançon, sur la rive droite de celui-ci. La ville a largement tiré parti de cette position de bifurcation, surtout quand elle lui a valu un actif branchement ferroviaire sur la grande ligne du PLM; la SNCF attachait encore 400 emplois à la gare de Laroche vers 2000, mais ces effectifs se sont réduits; La Poste en compte 60.

L’éventail d’industries est large: métallurgie pour l’automobile (allemand Benteler ex-Vandelle, 350 sal.), citernes Charlatte (90 sal.), structures métalliques Sassi (25 sal.), cartonnages CLP (Chesapeake, 85 sal.), armoires métalliques Efirack (35 sal.), éléments en béton Stradal, (90 sal.). Dans l’agro-alimentaire, se distinguent une Sicarev de 290 sal. (abattoirs coopératifs)et une coopérative d’élevage de 60 sal. La ville est bien équipée en commerces, dont un supermarché Leclerc (145 sal.) Elle offre deux collèges et un lycée professionnel publics.

L’espace urbanisé occupe 560 ha dans la vallée de l’Armançon, rive droite, le cours de la rivière limitant le finage au sud. La voie ferrée, la D945 et le canal de Bourgogne sont parallèles dans sa traversée. Cheny prolonge l’agglomération sur la rive gauche de l’Armançon. Le confluent marque sa limite occidentale. La ville a aménagé une «maison de la Nature» dans un parc; port de plaisance; jardin botanique, Arbre de la Paix, camping. La population de la commune avait atteint 2 000 hab. en 1898, 5 000 en 1931, puis avait encore grimpé entre 1954 et 1976; mais elle ne croît plus et a même perdu 1 080 hab. depuis 1999 (-13%). La communauté de communes de l’agglomération Migennoise associe 8 communes (15 000 hab.). Le nouveau canton de Migennes a 10 communes et 16 500 hab.