Communauté d’agglomération Caux Seine Agglo

Caux Seine Agglo

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communauté d’agglomération de la Seine-Maritime, associant 50 communes et 76 800 hab. sur 57 400 ha. Outre Lillebonne (siège), Arelaune-en-Seine, Bolbec, La Frénaye, Gruchet-le-Valasse, Port-Jérôme-sur-Seine, Rives-en-Seine et Terres-de-Caux ont plus de 2 000 hab. La communauté s’est agrandie en 2017 en intégrant les 15 communes de l’ancienne communauté du Cœur de Caux.

Saint-Jean-de-Folleville (850 Follevillais, 1 373 ha dont 309 de bois), juste à l’ouest de Lillebonne, se partage entre une fraction de plateau au nord, où est le centre communal, et une large portion de la plaine de Seine au sud-ouest (600 ha hors Seine), dont les installations portuaires de Radicatel, dépendant du Port Autonome de Rouen, où sont deux entreprises de manutention et entreposage portuaire Logistique Val de Seine (Katoen Natie, 140 et 95 sal.) et RM Services (20 sal.); enlèvement d’ordures Oréade (30 sal.). Radicatel est un hameau au pied du coteau de Seine au nord-est, sous la Table du Mal Dîner, longé par la D982. La commune de ce nom a été absorbée par Saint-Jean en 1833. Sur le coteau face à Lillebonne, aux Champs Nigauds, on accède aux cavernes du Cheval Blanc. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Tancarville (1 310 Tancarvillais, 742 ha dont 132 de bois) est à 9 km SO de Lillebonne. Le village occupe un éperon entre deux anciennes courbes de méandres. Ici la Seine touche le coteau, qui fait face au Marais Vernier; c’était un excellent site pour un château fort: il reste des tours et des parties de l’enceinte de l’ancienne forteresse du 12e s., remaniée au 15e s. et complétée au 18e s. par un nouveau château et un parc. Au pied, s’est développé un hameau de route nommé les Alluvions. Une étroite queue du finage remonte dans le vallon encaissé de la Rivière de Tancarville à l’est. La commune avait 560 hab. en 1931 et sa population a crû ensuite, atteignant 1 250 hab. en 1999; gardiennage SPGO (95 sal.).

Le pont de Tancarville, ouvert en 1959, a 1 410 m de long; il est formé de trois travées dont une de 608 m de portée à 51 m au-dessus du fleuve, et s’appuie au nord sur l’éperon de Tancarville. Il est emprunté par la N182 et reçoit au nord les apports des D982 au pied du coteau, de la D910 qui traverse le plateau. Le canal de Tancarville commence juste sous le pont, avec un petit port, et file jusqu’au port du Havre dans la plaine puis le long du coteau, sur 25 km, facilitant la navigation des péniches de Seine; il date de 1887 et a bénéficié de quelques aménagements depuis: la nouvelle et grande écluse de Tancarville (200 m de long) permet le passage de convois poussés de 10 000 t. Tancarville est néanmoins incluse dans le parc naturel régional.

Saint-Nicolas-de-la-Taille (1 550 Scolatissiens, 925 ha dont 243 de bois), 7 km OSO de Lillebonne, est sur le plateau entre Tancarville et Sant-Jean-de-Folleville. Elle aligne ses maisons sur 3 500 m le long d’une échine entre le coteau de Seine et le profond val d’Églantier, qui la sépare de Tancarville. Elle contient aussi au NO le hameau de Beaufils. Sa limite septentrionale suit le tracé rectiligne de la D81, bordé de maisons; gardiennage Lancry (320 sal.); une grosse fabrique de joints pour automobiles de GDX Automotive (440 sal. en 2005, groupe états-unien GenCorp) a été fermée en 2008. La commune est incluse dans le parc régional. La population a augmenté de 490 hab. depuis 1999 (+46%).

Petiville (1 160 Petivillais, 1 674 ha) est à 8 km au SE de Lillebonne, au-delà de Port-Jérôme. Le village est sur la fin du talus d’une terrasse de la Seine, avec pour annexe au nord le Petit Ourville au-delà d’un vallon. La plus grande partie du finage est dans la plaine, bordée par la Seine sur 6 300 m et presque vide; elle se termine en amont face au Vieux-Port (Eure). La commune envoie surtout des ouvriers à la raffinerie voisine; elle n’a guère qu’une fabrique de béton Cube (30 sal.) assortie de la location de camions GT Béton Services (95 sal.); réparations de matériels Dufour (20 sal.) et ETME (20 sal.); camping. La population a gagné 160 hab. depuis 1999.

Saint-Maurice-d’Ételan (320 Saint-Mauriçais, 1 424 ha), 9 km ESE de Lillebonne, prolonge vers l’est l’urbanisation de Petiville, sur un relief de terrasse un peu plus élevé. Celui-ci accueille plus à l’est le beau château d’Ételan, commencé en 1494, restauré, de style renaissance au décor flamboyant, au murs de brique et pierre alternés, et flanqué d’un parc de 20 ha; il fait face à la forêt de Brotonne et il est un élément de l’écomusée du parc régional. Au nord, le finage monte sur le coteau de Seine par le hameau de Canteleu. Au sud, il s’élargit jusqu’à inclure 4,5 km de rive de Seine, mais la plaine est à peu près vide.

Norville (990 Norvillais, 1 169 ha), 10 km ESE de Lillebonne, aligne ses maisons le long de talus de terrasse, qui atteint plus de 40 m de haut et rejoint le coteau de Seine près du hameau de Cantepie. Une partie du finage au nord est donc dans les collines de craie. Au SE, la plaine de la Seine est de forme triangulaire, longue de 3 km sur la rive nord-sud et large de 2,2 km en aval. Tout en amont, a été installée en 1972 une usine de traitement industriel de l’eau de Seine destinée à pourvoir aux besoins des usines chimiques de Gravenchon et Lillebonne. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Trois communes sont sur la rive gauche de la Seine. Elles occupent le grand méandre de Brotonne et en partagent la forêt.

Vatteville-la-Rue (1 160 Vattevillais, 5114 ha dont 3 439 de bois), 9 km SSO de Rives-de-Seine, est face à Villequier et atteint au sud, en forêt, la limite du département. L’habitat est presque continu sur 5 km, le long de la terrasse de rive gauche. En forêt, réserve mixte des Landes au sud (115 ha). Le nom de la commune était seulement Vatteville jusqu’en 1982; son étymologie semble liée soit à wad, gué, soit à wat, marais. Le village fut un site de pêche et de gué; il a une église classée des 15e-16e s., la motte féodale du Quesnay (12e s.), une belle vue sur Villequier et son coteau. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+27%).

Notre-Dame-de-Bliquetuit (760 Bliquetuitais, 978 ha dont 184 de bois) est à 6 km SE de Rives-de-Seine par le pont de Brotonne, mais enclavée dans la commune nouvelle d’Arelaune-en-Seine, dans laquelle est entrée sa voisine d’aval Saint-Nicolas-de-Bliquetuit. Elle accueille la Maison du parc de Brotonne et un écomusée de la Basse Seine. La D490 traverse le finage à l’ouest; hameau du Bourg Corblin au sud, Bois du Mort à l’ouest. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+33%).

Heurteauville (320 Heurteauvillais, 726 ha dont 134 de bois) est à 12 km SE de Rives-de-Seine, devant Jumièges et en amont d’Arelaune. Le village aligne ses maisons au bord même de la Seine sur le cordon alluvial; un bac le relie à Yainville; grange dîmière et chapelle. En arrière, le finage est fait de marais et de la tourbière de la Harelle, au pied du coteau gauche rectiligne de la Seine. À l’extrême sud, le finage étroit atteint Port Jumièges, le bac de Jumièges et monte un peu sur le coteau de Seine.

Un autre groupe de communes est à l’est de Caudebec, sur les reliefs vallonnés et en partie boisés.

Grand-Camp (710 Grand-Campois, 491 ha), 8 km NE de Lillebonne, est un village du plateau, assorti d’un château (15e au 19e s. sur un site du 11e) avec un grand parc. Au sud, les hameaux des Communes et Goubertmoulin se sont peuplés de pavillons mais la population n’a augmenté que de 50 hab. après 1999.

Saint-Nicolas-de-la-Haie (420 Nicolaysiens, 315 ha), 10 km NE de Lillebonne, a deux rues de maisons de part et d’autre d’un vallon encaissé, dont la Haute Rue au nord.

Saint-Aubin-de-Crétot (550 Saint-Aubinois, 473 ha), 12 km NE de Lillebonne, a son village au sud-est du finage sur le plateau, avec un château (16e et 19e-20e) à grand parc au NO; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Gilles-de-Crétot (440 Saint-Gillois, 602 ha dont 149 de bois),14 km ENE de Lillebonne, a un finage accidenté à l’est et au sud par des vallons descendant vers l’Ambion. Au sud sur le plateau, châteaux avec murs et parcs de la Picotière (19e) et de la Viézaire (18e). Au NO, une rue de maisons suit la limite de Saint-Gilles et de Saint-Aubin. Crétot, jadis Cressetot, fut le nom d’une baronnie. La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999 (+63%).

Anquetierville (360 Anquetiervillais, 408 ha) est à 9 km ENE de Lillebonne; la D982 rectiligne traverse le finage au sud.

Saint-Arnoult (1 380 Saint-Arnoultais, 1 386 ha dont 546 de bois), 13 km ENE de Lillebonne, a un gros village sur la D982. Le finage, vallonné au nord, porte au NE une partie de la forêt domaniale du Trait-Maulévrier. Il atteint au NE la vallée de l’Ambion, à l’est les maisons de Caudebec. Il descend au sud-est jusqu’au pied du coteau de Seine sous la Pommeraye et la Croix-Blanche, laissant toutefois à Rives-en-Seine une très étroite bande de rive, habitée et longée par la D81. La population n’a pas changé depuis 1999.

Maulévrier-Sainte-Gertrude (1 000 Maléporariens, 1 416 ha dont 713 de bois), 22 km ENE de Lillebonne, est juste au nord de Caudebec-en-Caux sur le plateau, accidenté par les vallons de l’Ambion. Le village est au nord, frôlé par la D490 et voisin du site castral de la Butte du Diable, objet de recherches archéologiques; vestiges gallo-romains, église gothique du 16e s. Sainte-Gertrude est un hameau à l’ouest dans la vallée encaissée, environné de bois. Le finage s’étend loin au NO dans le relief accidenté de la forêt domaniale du Trait-Maulévrier, où n’est guère que le petit hameau de l’Ouraille. Au sud-est, Blanc Pignon, l’Enfer et la Haie des Prés forment un petit ensemble d’habitations entouré de bois. Sainte-Gertrude est une ancienne commune absorbée en 1823, mais Maulévrier ne l’a ajoutée à son nom qu’en 1965. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Louvetot (710 Louvetotais, 737 ha), est à 21 km ENE de Lillebonne et 6 km SSO d’Yvetot, juste au nord de Maulévrier. La D490 traverse son finage à l’est. Au-delà se voit une butte castrale, devenue butte Henri IV, près du hameau du Vieux Louvetot; +120 hab. depuis 1999.

Un groupe de communes relativement peuplées est au nord du territoire.

Mélamare (890 Mélamarais, 635 ha), 8 km ONO de Lillebonne, 5 km SSO de Bolbec, est bornée au sud par la voie antique que suit à peu près la D81, et traversée à l’ouest par la D910, qui a fixé une petite zone d’activités non loin du château du 18e; levage et montage AMGE (30 sal.), travaux publics Telec (25 sal.); +120 hab. depuis 1999.

Saint-Eustache-la-Forêt (1 120 Saint-Eustachais, 659 ha), 3 km SO de Bolbec, s’orne des châteaux du Val d’Arques (Louis XIII, en brique, silex et pierre) et de la Petite-Croix (Louis XVI). Le finage est traversé par l’ex-N15 (D6015), qui croise la D487 par un échangeur à l’entrée de la commune et dont se détache vers le sud-ouest la D910. Il donne au nord sur le vallon encaissé du Val d’Arques, affluent de la Rivière de Bolbec, dont il atteint à l’est la vallée. L’habitat dessine plusieurs rues indépendantes et a perdu 70 hab. depuis 1999; la population croissait depuis les 750 hab. des années 1910 à 1970.

Saint-Antoine-la-Forêt (1 090 Saint-Antoinais, 644 ha), 4 km au sud de Bolbec et 7 km ONO de Lillebonne, a son village sur le plateau et touche au nord aux maisons de Bolbec dans la vallée de Bolbec. La limite sud du finage, rectiligne, suit une voie antique que reprend la D81, flanquée d’habitations des deux côtés sur une rue de 3 km, dont le quartier du Nouveau Monde. L’autre côté relève de Saint-Nicolas-de-la-Taille. La commune a 130 hab. de plus qu’en1999.

La Trinité-du-Mont (830 Montois, 206 ha), 4 km au nord de Lillebonne, est sur le plateau à l’est de la vallée de Bolbec, et sur le tracé d’une voie antique, avec un site de plateau étroit entre deux ravins. Elle a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+28%) et ne comptait encore que 320 hab. dans les années 1960.

Lintot (450 Lintotais, 800 ha), 8 km NNE de Lillebonne et 10 km à l’est de Bolbec, a de plus larges espaces sur le plateau; sa limite sud-est suit la voie romaine.

Beuzevillette (670 Beuzevillettais, 563 ha), 7 km à l’est de Bolbec, est au nord de Lintot mais son village est tout à l’ouest du finage au-dessus de vallons encaissés. Plus à l’est se voit le château du Feugrès, de brique et pierre.

Lanquetot (1 150 Lanquetotais, 509 ha), 5 km ENE de Bolbec, est traversée par l’ex-N15 et a trois hameaux à l’est, plus le Petit Lanquetot au sud-ouest; parc de loisirs et musée vivant du Chien (la Sauvagette); +130 hab. depuis 1999.

Raffetot (510 Raffetotais, 685 ha) est à 6 km NE de Bolbec; la voie ferrée traverse le finage, que l’A29 écorne au NE.

Bolleville (590 Bollevillais, 973 ha), 8 km ENE de Bolbec, est traversée au sud par la N15 (D6015), au centre par la voie ferrée, au nord par l’A29 qui s’y est dotée d’une vaste aire de service près du hameau de Guillerville, où est un manoir du 18e; au sud-ouest, châteaux d’Éprémesnil (17e, œuvre de Mansart, en brique et pierre) et de Calmesnil (18e-19e); +80 hab. depuis 1999.

Trouville (650 Trouvillais, 1 038 ha), 13 km à l’est de Bolbec, est au sud de son finage sur la D29 nord-sud. Au nord, la jardinerie Desjardins (40 sal.) s’est établie au carrefour de la D29 et de la N15 au hameau d’Alliquerville; +80 hab. depuis 1999.

Les communes suivantes ont formé naguère la communauté du Cœur de Caux, dont près de la moitié ont constitué ensuite la grande commune nouvelle de Terres-de-Caux à partir de Fauville.

Alvimare (630 Alvimarais, 673 ha), 15 km ENE de Bolbec sur la route d’Yvetot (D 6015 ex-N 15), se signale par la chapelle et la croix des Blanques à l’est (16e et 15e s.), et un château au village; travaux publics Marelle (45 sal.) et Leconte (25 sal.). La commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+34%).

Foucart (370 Foucartais, 428 ha), 12 km ENE de Bolbec, a son village entre la voie ferrée au sud (arrêt) et l’A29 au nord; hameau de la Mare aux Roseaux à l’ouest; +50 hab. depuis 1999.

Cléville (160 Clévillais, 547 ha), à 14 km ENE de Bolbec juste au nord d’Alvimare, est traversée par l’A29; gros élevage au Mont au Roux à l’est.

Envronville (340 Envronvillais, 622 ha) est à 19 km NE de Bolbec, à l’est de Terres-de-Caux; au NE. Le finage est borné par le vallon supérieur de la Durdent.

Cliponville (280 Cliponvillais, 728), 20 km ENE de Bolbec au NE de Terres-de-Caux, au nord d’Envronville, donne aussi à l’est sur le vallon de la Durdent, dont la source est toutefois plus en aval, à Héricourt-en-Caux.

Yèbleron (1 320 Yèbleronnais, 1 039 ha), 10 km NNE de Bolbec, 4 km au SO de Fauville, est un gros village dont le nom, d’origine scandinave, désigne une pommeraie (racine (i)ablo comme dans les langues slaves ou comme dans apple, Apfel). La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Hattenville (730 Hattenvillais, 932 ha) est à 14 km NNE de Bolbec, juste au nord de Yèbleron. Elle a crû de 170 hab. (+30%) depuis 1999.

Trémauville (110 Trémauvillois, 280 ha), 13 km NNE de Bolbec, est une petite commune au NO d’Hattenville.

Les autres communes sont au nord et nord-ouest de Bolbec.

Rouville (640 Rouvillais, 955 ha) est à 7 km NNE de Bolbec au SO d’Yèbleron, avec un finage très étiré vers le nord; l’A29 traverse la commune tout au sud, sans accès. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999.

Bernières (660 Berniérois, 663 ha), 7 km au nord de Bolbec, contient au nord le château de Durdan, doté d’un grand parc, et deux manoirs à pans de bois du 16e s. L’habitat est dispersé; la population communale s’est accrue d’une centaine d’habitants après 1999.

Nointot (1 370 Nointotais, 600 ha), 5 km au nord de Bolbec, est limitée à l’ouest et au SE par de petits vallons descendant vers Bolbec; le hameau de Beau Soleil y domine le confluent. Le finage est traversé par l’A29 et la voie ferrée, qui s’y croisent près du château de la Houssaye où est un centre d’accueil d’handicapés. Tout à l’est se voit le château de Baclair, fin 16e-début du 17e s., remanié au 19e, également de brique et pierre blanche. La commune a 270 hab. de plus qu’en 1999 (un quart).

Mirville (360 Mirvillais, 542 ha), 5 km NNO de Bolbec, a un château à douves et un habitat dispersé; le finage est strié par le parcours convergent de trois voies ferrées qui passent à l’ouest par la gare de Bréauté-Beuzeville.

Beuzeville-la-Grenier (1 210 Beuzevillais, 619 ha), 5 km NO de Bolbec, a un village étoffé sur la D910. La gare est au nord, mais dans Bréauté; l’échangeur de l’A29 est au sud, mais dans Saint-Jean-de-la-Neuville; +150 hab. depuis 1999.

Parc-d’Anxtot (580 Parc-d’Anxtotais, 583 ha) est à 7 km ONO de Bolbec; le finage est traversé au sud par l’A29, au nord par la voie ferrée. Anxtot et Parc-d’Anxtot ont fusionné en 1823; +90 hab. depuis 1999.

Saint-Jean-de-la-Neuville (570 Saint-Jeannais, 793 ha), 4 km à l’ouest de Bolbec, est traversée par l’A29 qui, tout au NE, croise la D610 par un échangeur à péage; +90 hab. depuis 1999.


Arelaune-en-Seine

(2 640 hab., 5 381 ha dont 3 647 de bois) est une commune nouvelle de Seine-Maritime, créée en 2016 par la fusion de La Mailleraye et Saint-Nicolas-de-Bliquetuit (Caux Seine Agglo). Arelaune est une forme du nom antique de la forêt de Brotonne, exhumée à l’occasion.

La Mailleraye-sur-Seine (2 030 Maillochiens, 4 458 ha dont 3 501 de bois) a son bourg sur la rive gauche de la Seine à 7 km au sud-est de Caudebec, face au Trait, au débouché d’un vallon. Il est accompagné de trois hameaux: le Wuy à l’ouest, Bourg-l’Abbé au sud-ouest et Caveaumont au sud-est, et inclut une bonne moitié de la forêt de Brotonne, dont un ancien prieuré: La Mailleraye est la commune la plus boisée de toute la Haute-Normandie. Elle avait 1 500 hab. au début du 19e s., 1 250 en 1931, 1 700 en 1975; sa population continue de croître (+170 hab. après 1999).

Saint-Nicolas-de-Bliquetuit (610 hab., 923 ha dont 146 de bois) est à 5 km au NO de La Mailleraye. Le village, en retrait de la Seine (1 400 m) sur une terrasse du fleuve, fait face à Caudebec-en-Caux et a pour satellites les petits hameaux de Frévaux et Port-Caudebec sur le talus de la terrasse, le Fayel au sud à l’orée de la forêt de Brotonne. Le pont de Brotonne est au NE de la commune, emprunté par la D490. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. C’est par la forêt que les deux communes sont associées, car la fusion n’a pas été acceptée par Notre-Dame-de-Bliquetuit, qui est entre les deux villages et se trouve ainsi enclavée dans la nouvelle commune Arelaune.


Bolbec

(11 610 Bolbécais, 1 224 ha,) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement du Havre, 28 km ENE de la ville. Elle adhère à la communauté Caux Seine Agglo. Le centre est dans la vallée encaissée du ru de Bolbec, à la traversée de la N15, mais l’agglomération a largement débordé sur le plateau de Caux. Elle a pour annexe à l’est le Vivier de Fontaine, et au nord le hameau et la zone d’activités de la Station au passage de la voie ferrée. La ville avait déjà 7 000 hab. en 1820, 12 000 en 1886, et n’a guère changé de niveau depuis; elle a toutefois 1 200 hab. de moins qu’en 1999. Bolbec a un collège, un lycée général et un lycée professionnel publics, un collège privé; un hôpital local (7 lits) et un institut médical spécialisé. Elle partage une Chambre de commerce et d’industrie avec Lillebonne. La ville est fleurie (3 fleurs), a restauré quelques moulins à eau, et ses ruelles ont beaucoup de charme. Un musée du textile rappelle son ancienne spécialité d’indiennes imprimées; la dernière usine de la spécialité a fermé en 1956.

Une entreprise domine l’activité: Oril (750 sal.), fabrique de médicaments du groupe Servier. Bolbec a aussi une menuiserie Martin Calais (50 sal.), une plâtrerie Duclos (25 sal.); un Intermarché (60 sal.) et un U Express (20 sal.); électricité Enedis (30 sal.). La plupart des autres entreprises notables sont sur le territoire de Gruchet-la-Valasse. L’unité urbaine serait de 17 900 hab. (5 communes), comme l’aire urbaine.

Le nouveau canton de Bolbec a 20 communes, 38 600 hab.


Frénaye (La)

(2 210 Frenaysiens, 1 002 ha dont 290 de bois), commune de la Seine-Maritime dans la communauté Caux Seine Agglo, voisin de Lillebonne juste au nord-est. Le village originel est sur le plateau, au passage de l'ancienne voie romaine de Rouen à Lillebonne, devenue D98. Il a été submergé de lotissements pavillonnaires, et complété au sud par le hameau linéaire de la Grande Rue sur la D110; ingénierie Progenor (25 sal.), blanchisserie MAJ (20 sal.), location de matériel de chantier (LME Delaunay, 20 sal.). La population était de 530 hab. au minimum de 1931, puis a passé 700 hab. vers 1965, 1 200 en 1980 et 2 000 vers 2012. Elle a crû de 500 hab. (+31%) depuis 1999.


Gruchet-le-Valasse

(3 200 Gruchetains, 1 420 ha dont 757 de bois) est une commune de Seine-Maritime, 2 km au SE de Bolbec, dont elle contient en fond de vallée une bonne part des industries, membre de la communauté Caux Seine Agglo; laiterie Senoble (Eurial, 110 sal.) et hypermarché Carrefour (170 sal.), serrurerie Paumelle (30 sal.), travail temporaire Leader Interim (50 sal.), transports Larchevêque (20 sal.); un collège public. L’abbaye du Valasse est dans le même fond de vallée, mais plus isolée et entourée de bois, à 3 km en aval du centre, au sud-est; cistercienne et fondée au milieu du 12e s., elle a quelques restes anciens, une façade classique du 18e s. et un parc à l’anglaise; manifestations culturelles, spectacle son et lumière et hébergement au titre des Châteaux de France. Le finage s’étend largement vers l’est sur le plateau vallonné, où l’urbanisation a conquis tout un vallon au NE et où le hameau de Beauchêne trône sur le plateau. La commune, qui résulte d’une fusion ancienne (1825), avait plus de 1 800 hab. à la fin du 19e s. et a connu un creux à 1 500 dans les années 1930, puis a entamé une nouvelle croissance, gagnant encore 440 hab. depuis 1999.


Lillebonne

(9 100 Lillebonnais, 1 466 ha dont 207 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 32 km à l’est du Havre. La ville est établie dans un site encaissé où confluent plusieurs vallons dont celui du ru de Bolbec. Elle eut jadis un port actif et, au 19e s., le site devint un couloir d’usines textiles qui en firent une «vallée d’Or». Elle conserve un théâtre et des thermes romains de l’ancienne Juliobona, d’où vient son nom; ainsi qu’un vieux donjon et des restes du château des 12e-13e s. Elle offre un musée archéologique, un musée d’histoire, arts et traditions, un autre de minéralogie; parc de loisirs des Aulnes, festival de l’humour, centre culturel.

Elle bénéficie de deux collèges et d’un lycée publics, d’un hôpital public (60 lits) et d’une clinique (Tous Vents, 65 sal., 60 lits); elle partage avec Bolbec une Chambre de commerce et d’industrie. Au NO, elle inclut le quartier urbanisé du Becquet. Au sud, le finage s’étale dans la plaine de la Seine, peuplée d’industries et d’entrepôts, où le Bolbec devient rivière du Commerce et atteint la rive droite de la Seine. Le finage s’allonge un peu vers l’amont, incluant le site originel de Port Jérôme et le bac de Quillebeuf; vers l’aval, ancien port de Lillebonne à la Darse. Au total, la commune contient 3 km de rive de Seine.

Un ensemble d’industries s’est reformé, mais dans la plaine de la Seine à côté des raffineries de pétrole de Port-Jérôme et Gravenchon. Les usines chimiques y sont présentes avec les élastomères de synthèse Lanxess (220 sal., allemand), issu de Bayer mais dont l’usine est passée de 760 sal. en 2005 à 230 en 2011; Cabot (United Chemicals, noir de carbone, 90 sal.), recyclage d’huiles CFEH (35 sal.). La fabrique d’alcool de synthèse Sodes a été acquise par le groupe sucrier et agricole Tereos, pour la fabrication d’éthanol de blé (150 sal.). S’y ajoutent Ponticelli (chaudronnerie, 270 sal.), Endel (mécanique, 150 sal.), des fabriques de joints d’étanchéité pour automobiles (Cooper Standard, 100 sal., états-unien), d’isolants (Thermal Ceramics, 45 sal.), de peintures (Française des Couleurs, 20 sal.); traitement de métaux Muehlhan (25 sal.).

Dans les auxiliaires et le bâtiment, génie thermique CIN (45 sal.), ingénierie APM (25 sal.), location de matériel de chantier United Rentals (45 sal.), nettoyage Sodi (65 sal.); travaux publics Eurovia (70 sal.), isolation Kaefer Wanner (160 sal.), Suemo (140 sal.) et SLII SASU (60 sal.), constructions Giffard (25 sal.); transports Bourgey-Montreuil (BM Chimie, 80 sal.), De Rijke (30 sal.).

Lillebonne accueille aussi les autocars et voyages Périer (100 sal.), des magasins Intermarché (60 sal.) et Point Bricolage (40 sal.); La Poste (95 sal.). La commune avait 6 500 hab. à la fin du 19e s. et un peu moins dans l’entre-deux-guerres (5 300) puis sa population est montée à 10 200 hab. en 1975 et a fluctué ensuite un peu au-dessous; elle s’est abaissée de 840 hab. après 1999. Lillebonne est le siège de la nouvelle communauté d’agglomération Caux-Seine Agglo, formée en 2008 par la réunion des anciennes communautés de Caudebec-en-Caux, Port-Jérôme et Bolbec, forte de 50 communes et 76 800 hab.


Port-Jérôme-sur-Seine

(10 080 hab., 3 050 ha dont 352 de bois) est une commune nouvelle de Seine-Maritime, formée en 2016 par la fusion de quatre communes en bord de Seine, dans la communauté Caux Seine Agglo.

Notre-Dame-de-Gravenchon (8 400 Gravenchonnais, 1 874 ha dont 313 de bois) est de loin la plus peuplée, 4 km au SE de Lillebonne. La ville se tient pour l’essentiel au pied du coteau boisé du plateau de Caux, où l’on a fouillé un site archéologique près du vieux château de Gravenchon (11e-12e s.), dont les traces ont été restaurées au sein d’un parc seigneurial de 80 ha. La ville est fleurie (3 fleurs), possède de nombreux équipements culturels, dont une école nationale de musique et de danse; un collège public. Elle a aménagé le parc du Théluet, de vingt hectares, avec jardin aquatique, roseraie, jardin de curé composé de simples, un pré planté de 280 variétés de pommiers.

Le site industriel est né de l’installation de deux raffineries voisines, aux groupes Esso et Mobil, en 1932 et 1933, fusionnées en 2006. La pétrochimie est apparue en 1957 avec Nobel-Bozel dans une usine qui s’est spécialisée dans le polypropylène, est passée ensuite par Hoechst, Clariant et Basell avant d’être reprise par Exxon-Mobil. L’ensemble industriel, qui occupe 1 000 ha dont 600 à Gravenchon, est dominé par la raffinerie de pétrole de Port-Jérôme, qui emploie directement 1 180 personnes, et a une capacité de 11 Mt/an. Le nom de Port-Jérôme date de 1861, quand un projet de port reçut le nom de Jérôme Bonaparte, le plus jeune frère de Napoléon, ancien roi de Westphalie. La commune n’a toutefois guère que 700 m de rive de Seine, avec des appontements. Le quai du bac de Quillebeuf est sur le territoire voisin de Lillebonne. La raffinerie Esso est flanquée de la pétrochimie ExxoMobil (1 300 sal.).

Le reste relève surtout des services aux industries: ingénieries Artelia (Auxitec, 75 sal.), Actemium (50 sal.); analyses Mistras (35 sal.) et Radiographie Industrielle (35 sal.), traitement de surfaces TMN (Traitement de métaux de Normandie, 60 sal.); montage Ficep (70 sal.), équipements de contrôle Acerel (35 sal.), métalleries et chaudronneries Malherbes (55 sal.), Secomoc (55 sal.), Enault (40 sal.), CST (35 sal.); machines d’extrusion AMN-DPI (30 sal.). D’autres entreprises s’occupent de services périphériques: ingénierie IES (80 sal.) installations électriques Cegelec (110 sal.) ETDE (85 sal.), peinture industrielle Lassarat (110 sal.); location de matériel Locama (75 sal.); travail temporaire Les Compagnons (55 sal.); nettoyage et assistance industrielle Bataille (320 sal.); transports Sonotri (150 sal.), manutention Escolog (35 sal.).

La commune a aussi deux supermarchés Auchan (45 sal.) et Carrefour (45 sal.). Elle n’avait que 550 hab. en 1931; elle est passée à 2 000 dès 1936, 5 000 en 1960 et a culminé à 8 960 en 1982; elle aurait perdu 440 hab. depuis 1999.

Triquerville (360 hab., 364 ha) est un petit village au NE de Notre-Dame-de-Gravenchon sur le plateau.

Touffreville-la-Cable (410 hab., 397 ha) est au nord de Triquerville sur le plateau (+50 hab. depuis 1999).

Auberville-la-Campagne (640 hab., 478 ha) est encore au-delà, traversée par la D982 et touchant à l’ouest et au sud-ouest à La Frénaye; +70 hab. après 1999).


Rives-en-Seine

(4 230 hab., 3 414 ha dont 1 378 de bois) est une commune nouvelle de Seine-Maritime, formée en 2016 par la réunion de Caudebec, Saint-Wandrille et Villequier, dans la communauté Caux Seine Agglo. Cette union procure à la commune pas moins de 13 km de rive droite de la Seine, de la hauteur d’Arelaune à celle de Vatteville, mais avec un seul pont, celui de Brotonne, et pas de bac, et un long étranglement au centre.

Caudebec-en-Caux (2 210 Caudebecquais, 493 ha dont 320 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 38 km ONO de Rouen . Le bourg est sur la rive droite de la Seine, au débouché de la vallée très encaissée de l’Ambon Sainte-Gertrude dans le coteau abrupt de rive concave, où le Calidu est un ancien oppidum côté ouest. Le nom Caudebec désigne un frais ruisseau (kalt et bec). Ce fut une place forte, et un foyer protestant, ruiné par la révocation de l’édit de Nantes. Incendiée en 1940, la ville a cependant conservé une église du gothique flamboyant, des restes de remparts, une maison des templiers (13e s.) qui abrite un musée historique; un autre musée est consacré à la marine de Seine. Le pont de Brotonne est à l’extrémité orientale du finage, au débouché de la vallée de la Rançon; c’est un pont à haubans de 1977, 1 280 m de long, avec un tirant d’air de 50 m, gratuit et emprunté par la D490. Tout proches sont l’usine EADS, le hameau de Rétival dans un petit vallon, le monument Latham.

La ville, fleurie (3 fleurs), a un collège public, un supermarché Carrefour (25 sal.). Le site de Caudebec a été peu recherché par l’industrie, et attire d’autant plus les visiteurs que les environs sont accidentés et boisés; il figure dans les «stations vertes de vacances». Il existe toutefois une usine de maintenance aéronautique, Revima, du groupe EADS, qui emploie 380 personnes en deux unités sur l’ancien site de l’usine Latham. La population a peu varié: 2 700 hab. en 1820, 2 400 en 1901, un sommet à 2 840 en 1968, et 150 hab. de moins depuis 1999.

Le Latham 47. En 1916, la société Latham installe une usine à Caudebec-en-Caux. L’hydravion Latham 47, à long rayon d’action, y est construit en 1928 et doit traverser l’Atlantique. Mais son premier et dernier vol sera vers l’Arctique: le dirigeable Italia de Nobile émet un signal de détresse le 25 mai et le gouvernement français décide d’envoyer le nouvel hydravion à son secours, avec une équipe de quatre aviateurs; il parvient à Bergen puis Tromsö, dont il part le 18 juin vers la banquise, avec Amundsen et un autre pilote norvégien, mais disparaît trois heures après dans l’océan. C’est finalement un brise-glace russe qui sauvera les survivants de l’Italia, mais on n’a jamais trouvé que de menus débris du Latham. Un monument assez brut, avec une maquette de l’avion en béton, a été installé au pied du coteau de Caudebec en 1931, près de l’usine, maintenant occupée par la Revima.

Saint-Wandrille-Rançon (1 250 Wandregesiliens, 1 811 ha dont 783 de bois) est en amont de Caudebec à 2 km. Elle est issue d’une fusion ancienne (1825). Le finage est en plusieurs parties. À l’ouest, il comprend toute la vallée inférieure de la Rançon, sur plus de 5 km, où sont le manoir de Perroy et le petit hameau de Rançon, et qui se termine par un fond marécageux. Cette vallée reçoit à gauche, très près du confluent avec la Seine, le vallon étroit et rectiligne de Fontenelle. C’est là que fut établie au 7e siècle le célèbre abbaye de Saint-Wandrille; on y voit un cloître du gothique flamboyant, des bâtiments très remaniés au 19e s. L’essentiel de l’habitat se tient sur le flanc gauche de la Fontenelle. La forêt domaniale du Trait-Maulévrier se divise en plusieurs massifs sur les versants qui dominent Caudebec et Saint-Wandrille, notamment dans la vallée de la Fontenelle et le long du coteau de Seine au sud-est. Au pied de celui-ci, une file de maisons accompagne la D962, formant le hameau-rue de Gouville. Saint-Wandrille a une part de la plaine alluviale sur la rive droite de la Seine, qui se termine en pointe devant La Mailleraye (Arelaune). Enfin, la commune comprend deux parties du plateau de Caux, cultivées, avec quelques fermes, de part et d’autre de la Fontenelle. Elle accueille quelques petites entreprises dont un conditionnement à façon Collet (40 sal.), le négoce de filets Multimaille (40 sal.). Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Villequier (770 Villequiérais, 1 110 ha dont 275 de bois), 5 km à l’ouest de Caudebec, est tassé au pied du coteau de rive droite. Sur 1,4 km, seule une étroite bande de 60 à 100 m de large relie Caudebec à Villequier le long de la Seine, le finage de Saint-Arnoult occupant le coteau de Seine jusqu’à son pied. Le contact se fait au site de Barre-y-Va, où sont une grotte à chapelle, une piscine et un camping. Le château de Villequier est au sommet du coteau qui domine le village Le finage s’étend assez largement sur le plateau au nord-ouest, où sont aussi les hameaux de Caumont et de Bébec. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Villequier cultive le souvenir du drame du 4 septembre 1843, au cours duquel Léopoldine Hugo et Charles Vacquerie, fille et gendre de Victor Hugo, ainsi que deux parents, se sont noyés dans la Seine; Les Contemplations ont été inspirées par leur disparition; un musée Victor Hugo a été aménagé à Villequier, devenu «village de charme».

«Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.»


Terres-de-Caux

(4 220 hab., 3 801 ha) est une commune nouvelle de la Seine-Maritime, créée en 2017 par la fusion de sept communes de la communauté Caux Seine Agglo.

Fauville-en-Caux (2 330 Fauvillais, 811 ha) est la principale; c’est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au NE de Bolbec et 15 km au NO d’Yvetot, sur la D926 rectiligne et au centre d’une étoile de routes. La bourgade est fleurie (3 fleurs) avec services et commerces, un collège public, un centre de formation professionnelle horticole; travaux publics Denise (25 sal.), supermarché U (45 sal.); négoce de quincaillerie Gaudu (25 sal.), publicité Adrexo (75 sal.). Le nom était Fauville tout court jusqu’en 1920; la population était alors d’environ 1 200 hab. et a crû ensuite, surtout après 1970; elle a encore gagné 260 hab. depuis 1999.

Bennetot (190 hab., 458 ha) est à 4 km au NO de Fauville et s’orne du manoir de Vertot; elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Sainte-Marguerite-sur-Fauville (280 hab., 316 ha) est au nord de Fauville à 3 km sur la D50, avec un habitat très desserré.

Saint-Pierre-Lavis (290 hab., 449 ha) occupe le nord-est de la commune nouvelle; son petit village est à 3 km ENE de Fauville; au NE, la Chaussée Saint-Pierre est un hameau étiré sur la D149. La population était seulement de 130 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis.

Bermonville (490 Bermonvillais, 741 ha) a un village un peu plus étoffé à 4 km ESE de Fauville; la D926 y croise l’A29 au SE par l’échangeur n°8 où est le péage dit de Fécamp; hameau de la Londe au NE. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+32%).

Ricarville (320 hab., 418 ha) est à 3 km au SE de Fauville.

Auzouville-Auberbosc (330 ha, 608 ha) occupe le sud de la commune nouvelle et a 70 hab. de plus qu’en 1999. Auzouville est à 5 km SSO de Fauville, Auberbosc à 3 km SO; les deux communes ont été réunies en 1828. L’A29 traverse le sud du finage.