Communauté d’agglomération Flers Agglo

Flers Agglo

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communauté d’agglomération de l’Orne, associant 41 communes et 54 400 hab. sur 56 800 ha. Outre Flers (siège), Athis-Val de Rouvre, La Ferté-Macé et Saint-Georges-des-Groseillers dépassent 2 000 hab.

Aubusson (450 Aubussonnais, 390 ha), 5 km NNE de Flers, est une petite commune dont l’habitat s’aligne sur une croupe et que la Vère borde au nord; au SE, elle touche au territoire de Flers. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999.

La Lande-Patry (1 830 Landais, 660 ha), 4 km NO de Flers, inclut l’aérodrome de Flers-Saint-Paul (code LFOG), doté d’une piste bitumée de 729 m et d’un aéroclub, qui enregistre environ 1 500 mouvements aériens par an dont 1 000 locaux (aéroclub) et 500 voyages; menuiserie Hubert (45 sal.), comptabilité KPMG (25 sal.), collecte de déchets Halbout (45 sal.). Sa population est passée de 1 000 hab. autour des années 1950 à 1 800 en 1982 et reste stable depuis.

Saint-Paul (680 Saint-Pauliens, 796 ha), 6 km à l’ouest de Flers, a son village éparpillé sur les collines, et aucun rapport direct avec l’aérodrome en dépit du nom; +110 hab. depuis 1999.

Landisacq (770 Landisacquois, 1 091 ha), 8 km à l’ouest de Flers, est traversée par la D924 et étire son finage du SO au NE le long de la Visance, équipée d’un lac de barrage de 17 ha partagé avec Saint-Paul et Chanu.

Cerisy-Belle-Étoile (790 Ceriséen, 1 340 ha dont 179 de bois), 9 km au NO de Flers, a équipé un site de loisirs sur le mont de Cerisy (246 m, panorama) près d’un château du 19e s. édifié à l’initiative d’un Britannique, et détruit en 1944; on y fête les rhododendrons. Un peu au sud se voient les ruines de l’ancienne abbaye de Belle-Étoile, dont le nom figurait déjà dans celui de la commune en 1801; maison familiale rurale. Le Noireau borne le finage au nord. La population de Cerisy a augmenté de 1975 (580 hab.) à 1999; mais elle avait dépassé 1 500 hab. au 19e s.

La Bazoque (270 Bazoquais ou Bazoquois, 259 ha), 7 km NNO de Flers, a un petit finage allongé du nord au sud et un habitat dispersé; sa population a gagné 80 hab. (42%) depuis 1999.

Caligny (860 Caligniens, 1 497 ha), 9 km NNO de Flers et 7 km au sud-ouest de Condé-sur-Noireau, est limitrophe du Calvados, traversée par le Noireau, et limitée au sud par le cours de la Vère. Près de celle-ci et de la D962 qui frôle la commune au SE, a été aménagée une vaste zone d’activités à forts financements publics, regroupant trois sites Faurecia des environs; les activités se recentrent sur les mécanismes de sièges, avec un centre de recherche et développement inauguré en 2010. Le site, nommé d’abord Ciriam (Campus Industriel de Recherche et d’Innovation Appliquées aux Matériaux), puis Normand’Innov en 2018, a reçu une antenne de l’école d’ingénieurs de Caen (Ensicaen) et une école des mécanismes, un Centre d’essais dynamiques; il occupe 1 300 personnes; en outre, papeterie Lemoine (papiers sanitaires, 100 sal.), menuiserie métallique Lebailly (40 sal.). La population de la commune est restée stable.

Montilly-sur-Noireau (750 Montillais, 1 103 ha), 9 km au nord de Flers, également limitrophe du Calvados, est traversée par le Noireau et la D962, et bornée au sud par la Vère.

Saint-Pierre-du-Regard (1 460 Pétruviens, 930 ha), 12 km au nord de Flers, est une banlieue méridionale de Condé-sur-Noireau, sur le plateau entre Vère et Noireau. La population, qui avait un peu diminué de 1968 à 1999, a regagné 180 hab. depuis.

Sainte-Honorine-la-Chardonne (760 Chardonnais, 1 440 ha) est à 11 km NNE de Flers; château de Saint-Sauveur au NE. À sa limite nord au bord de la Vère, l’usine du Plafond, (joints de friction Ferlam, du groupe Ferodo-Valéo, fermée en 2005) reste comme friche très amiantée; carrières des Trois Vallées (40 sal.). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Berjou (490 hab., 882 ha), 14 km NNE de Flers, est bordée au nord par la vallée encaissée du Noireau, qui fixe la limite départementale; site de vol libre.

Cahan (180 Cahanais, 587 ha), 17 km NE de Flers, est la commune la plus septentrionale de l’Orne à 8 km au NE d’Athis. Limitrophe du Calvados, elle contient dans la vallée du Noireau une petite enclave de ce département, rattachée à Pont-d’Ouilly. La commune conserve au bord du Noireau l’usine des bottes en caoutchouc Le Chameau (60 sal.) créée en 1938.

Ménil-Hubert-sur-Orne (490 Ménil-Hubertins, 1 068 ha dont 150 de bois) est à 18 km NE de Flers. Le Noireau et l’Orne confluent à la pointe NE du finage, juste en amont de Pont-d’Ouilly, à la limite du Calvados. La Rouvre, qui borde le finage à l’est et rejoint l’Orne avant le Noireau, dessine de beaux méandres encaissés, dont un au pédoncule très étroit devant le hameau de Rouvrou, ancienne commune réunie en 1812; camping sur la rive gauche. La commune a gagné 130 hab. après 1999 (+36%).

Saint-Philbert-sur-Orne (120 Philibériens, 597 ha), 21 km NE de Flers, bénéficie d’un site pittoresque entre les méandres de la Rouvre à l’ouest et ceux de l’Orne à l’est et au nord, où le finage atteint leur confluent. Au bout d’un grand lobe de méandre se tient sur l’Orne le barrage de Saint-Aubert, dont le lac tortueux s’étire sur 3 km. Au sud-ouest, la Rouvre est dominée par le beau site des Roches d’Oëtre, une barre de poudingues aux parois abruptes, appréciées des amateurs d’escalade. Le GR du Tour de la Suisse Normande traverse Cahan, Méni-Hubert et Saint-Philibert.

La Lande-Saint-Siméon (150 hab., 533 ha) est à 15 km NE de Flers, avec un habitat dispersé sur le plateau.

Un autre ensemble communes est au sud de Flers et d’Athis.

Sainte-Opportune (250 Opportuniens, 846 ha), 12 km à l’est de Flers, est une petite commune bocagère bordée au nord-est par la Rouvre jusqu’au site du pont des Toureilles; +50 hab. depuis 1999.

Durcet (310 Durcétois, 954 ha), 10 km à l’est de Flers, est traversée au sud par la D924, comme Landigou (440 Landigulfiens, 536 ha) qui suit à l’ouest, 8 km à l’est de Flers, et se distingue par un échangeur de la voie rapide; menhir au NO. Durcet a gagné 100 hab. (+50%) depuis 1999, Landigou est restée stable.

La Selle-la-Forge (1 500 Sellois, 832 ha), 3 km au SE de Flers, a un finage étiré du SO au NE comme celui de Flers, qu’il flanque au sud; golf; mécanique Besnard (35 sal.), travaux publics SNTPF (30 sal.). Après être descendue de 1 440 hab. en 1856 à 750 hab. dans les années 1930, la population communale a augmenté jusqu’en 1990, et s’est encore accrue de 180 hab. après 1999.

Messei (1 990 Messéens, 1 321 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Orne, 5 km au SE de Flers; restes de château féodal, chapelle des Roches. Le finage est bordé au sud par le cours de la Varenne, nommée aussi localement le Morin, qui vient de Landigou et se dirige vers la Mayenne par Domfront. La bourgade est très étroitement liée à Flers avec laquelle elle partage des emplois. Faurecia (échappements pour automobiles, groupe Peugeot) y a une usine de 160 salariés (320 en 2005); travaux publics Manoury (25 sal.). La voie ferrée Paris-Granville traverse le finage. La commune avait 920 hab. en 1936 (1 600 en 1876) puis sa population est montée à 1 980 en 1999, avant de se stabiliser.

La Chapelle-au-Moine (600Chapellois, 532 ha) est à 5 km SSO de Flers sur le tracé de la D962; étangs d’anciennes forges au NO, section de la forêt de Halouze au SO; +60 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Biche (530 Bichois, 625 ha) est à 7 km SO de Flers, à l’orée de la forêt de Halouze.

Saint-Clair-de-Halouze (880 Halouziens, 1 181 ha dont 471 de bois), 10 km SO de Flers et 10 km au nord de Domfront, a eu des mines de fer et une cité ouvrière aux rues parallèles au bas du relief qui porte la forêt de Halouze; site archéologique avec dolmen au NO. Le finage est limité au sud par le cours de la Halouze.

Le Châtellier (430 Castelliérains, 818 ha), 9 km SSO de Flers, étire son finage le long de la Varenne, rive droite, jusqu’au confluent de la Halouze. La D962 traverse la commune dans sa longueur. La population a gagné 80 hab. depuis 1999.

Banvou (640 Banoïciens , 1 298 ha), 11 km au sud de Flers, est bornée par la Varenne à l’ouest et touche à l’est au village de La Ferrière-aux-Étangs. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+39%).

Dompierre (410 Dompierrois, 856 ha), 14 km au sud de Flers, a un musée du Fer et du fil et une petite industrie du bois (scierie Lafontaine, 40 sal.); étang du Vieux Fourneau; +60 hab. depuis 1999.

La Ferrière-aux-Étangs (1 520 Ferrièrois, 1 093 ha dont 178 de bois), 12 km SSE de Flers, est un village-centre avec collège et centre de rééducation; transports XPO (20 sal.), portage de journaux Ouest-France (90 sal.), foresterie Julien (25 sal.). On y a jadis extrait du fer; la mine a été remise en exploitation de 1900 à 1970, au sud du village, puis fermée et noyée. Le gros hameau du Gué Plat, au SO, entouré de forêts communales et du Parc des Minières, était lié à la mine. La Ferrière avait environ 1 000 habitants dans la première moitié du 20e s., puis est montée à 1 700 dès 1962, s’est tenue ensuite à ce niveau mais a perdu 170 hab. après 1999.

Saint-André-de-Messei (590 Messendréens, 1 499 ha dont 314 de bois), 7 km SSE de Flers juste au sud-est de Messei dont elle est séparée par la Varenne débutante, a un atelier de constructions métalliques (CoMeOrne, 25 sal.); son finage contient au SO le bois de Messei.

Saires-la-Verrerie (310 Sairois, 788 ha), 9 km SSE de Flers, étire son finage du nord au sud jusqu’à La Ferrière. La Verrerie subsiste comme lieu-dit au SO, avec un petit hameau.

Échalou (400 Échaluviens, 559 ha), 7 km ESE de Flers, a son petit village au bord du Morin; la voie ferrée de Granville traverse le finage au sud; -80 hab. depuis 1999.

Bellou-en-Houlme (1 150 Bellouins, 3 873 ha), 14 km SE de Flers, est 6 km à l’ouest de Briouze avec laquelle elle partage les marais du Grand Hazé, au bord du Val du Breuil qui coule vers le NE et rejoint la Rouvre à Briouze; plusieurs étangs, château de Dieulefit au SO. La commune, étendue, avait 2 800 hab. au 19e s. et n’a cessé de se dépeupler qu’en 1990; elle a regagné 180 hab. depuis 1999.

Briouze (1 620 Briouzois, 1 716 ha), 17 km ESE de Flers, est un ancien chef-lieu de canton, sur la voie ferrée Paris-Granville et la D924, au cœur du pays du Houlme; collèges public et privé, lycée professionnel rural privé, espace culturel du Houlme, cidrerie, marchés et foires; charpentes Loret (25 sal.), maçonnerie Boulay (35 sal.). À l’ouest, le marais du Grand Hazé est le plus grand de l’Orne (167 ha); il est protégé pour ses tourbières et sa végétation (site Natura 2000). La population communale a peu varié depuis 1870, perdant toutefois 110 hab. après 1999.

Pointel (380 Pointellais, 752 ha) jouxte Briouze au SE. Elle accueille depuis 1951 une maison familiale rurale de 180 élèves; la commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Le Ménil-de-Briouze (580 hab., 2 139 ha dont 300 de bois) est à 4 km SO de Briouze, 18 km SE de Flers; elle a 120 hab. de plus qu’en 1999.

La Coulonche (520 Coulonchois, 1 432 ha dont 250 de bois), 17 km SSE de Flers juste à l’est de La Ferrière, mord un peu au sud sur la forêt d’Andaine; menuiserie Louise (35 sal.).

Les Monts d’Andaine (1 840 hab., 3 808 ha dont 1 211 de bois) est le nom d’une commune nouvelle formée en 2016 par la réunion de deux communes proches de La Ferté-Macé. La Sauvagere (1 030 Silvagériens, 2 678 ha dont 1 114 de bois), 21 km SE de Flers et 6 km NNO de La Ferté, a une grande part de la forêt d’Andaine au sud-ouest. C’est un ancien site de forges, et un village fleuri (3 fleurs); moules et modèles ACM (20 sal.), atelier protégé (ASO, 20 sal.). Elle a eu 2 700 hab. en 1806, 1 000 en 1901 mais sa population remonte depuis un minimum à 510 hab. en 1975; elle a encore gagné 180 hab. depuis 1999. Saint-Maurice-du-Désert (810 Saint-Mauriciens, 1 130 ha) est sur la même D18 que La Sauvagère, mais tout près de La Ferté-Macé, et a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Lonlay-le-Tesson (230 Lonlayens, 1 237 ha) est à 8 km au sud de Briouze et 7 km au nord de La Ferté-Macé.

Le Grais (200 hab., 1 221 ha dont 194 de bois) est à 7 km NNE de La Ferté-Macé.


Athis-Val de Rouvre

(4 370 hab., 7 674 ha dont 509 de bois) est une commune nouvelle de l’Orne, dans la communauté d’agglomération Flers Agglo, formée en 2016. Athis-de-l’Orne (2 610 Athisiens, 3 247 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Argentan, 10 km au NNE de Flers sur le plateau du Bocage normand. Le massif granitique d’Athis, bien connu des géologues et incorporé dans la masse des terrains précambriens, s’étend au SE du bourg. La commune occupe le nord-ouest de la commune nouvelle; son nom était simplement Athis jusqu’en 1968, un nom d’origine gauloise désignant des cabanes. Son finage est borné à l’ouest par la vallée encaissée de la Vère. Le bourg eut jadis plusieurs filatures et tissages, dont les restes sont classés. Il demeure industriel, grâce à un ensemble d’ateliers, avec le siège et des fabrications du groupe MPO (200 sal., moules et modèles): fils et câbles électriques Thermocoax (États-Unis, 250 sal.), équipements d’automobiles Valeo (65 sal.), moules et modèles A2MO (35 sal.), mécanique AFM (30 sal.); maroquinerie Schmitt (30 sal.), emballages plastiques Lemoine (25 sal.), plastiques Ercé (75 sal.). Athis a reçu un collège public, un étang avec base de loisirs, et une zone d’activités au sud. Elle a eu 4 000 hab. au milieu du 19e s. et seulement 1 800 en 1936; sa population a augmenté lentement depuis; elle a gagné 140 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Athis-de-l’Orne a 30 communes, 15 400 hab.

Ronfeugerai (350 Feugrains, 657 ha) est à 4 km SE d’Athis, avec un finage étiré du nord au sud, séparé de celui d’Athis au nord et à l’ouest par le Lembron.

La Carneille (600 Carneillais, 1 591 ha) a son village à l’est de Ronfeugerai, 6 km au SE d’Athis, au bord de la vallée encaissée de la Gine. Son finage atteint la Rouvre à l’est; menhir de la Croix Carrée au sud-ouest.

Les Tourailles (61 Tourailliens, 246 ha) est à l’extrême sud-est de la commune nouvelle, 10 km au SE d’Athis, au bord de la Rouvre; moulin de la Manigoterie; château à douves.

Notre-Dame-du-Rocher (540 Rupestriens 343 ha) est à l’est de la Rouvre à 9 km ESE d’Athis.

Bréel (125 Bréélois 371 ha), 12 km ENE d’Athis, tient l’est de la commune nouvelle, son finage borné à l’ouest par la Rouvre, au sud par son affluent la Coulandre.

Ségrie-Fontaine (410 Fontenois, 668 ha dont 164 de bois), 10 km au NE d’Athis, est à la pointe nord-est de la commune nouvelle; la Rouvre borne son finage au nord et à l’est, offrant sur son flanc nord le site des Roches d’Oëtre; musée dit Maison de la rivière et du paysage, Maison du Parc au moulin de Ségrie au SE.

Taillebois (150 Tailleboisiens, 351 ha), 7 km ESE d’Athis au croisement des D15 et 45, a une position relativement centrale et cinq voisines sur les six.


Ferté-Macé (La)

(5 810 Fertois, 3 186 ha dont 806 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Orne dans l’arrondissement d’Alençon, 47 km au NO de la préfecture. L’horizon de la ville est dominé au sud par la barre de relief qui porte la forêt de La Ferté-Macé et, plus à l’ouest, la forêt d’Andaine; un lac de barrage de 28 ha est aménagé en base de loisirs et complexe touristique et la ville est inscrite parmi les stations vertes de vacances. Elle a des marchés, un musée du jouet et du son; centre hospitalier de 80 lits, trois lycées publics, un collège-lycée expérimental, un centre de formation de techniciens agricoles et une maison familiale rurale, un établissement d’éducation adaptée. La Ferté est un ancien centre textile et du cuir, mais qui n’a pu conserver sa place. La dernière fabrique de chaussures, qui avait 270 salariés dans les années 1990, a été mise en liquidation en octobre 2003.

Des ateliers diversifiés se sont installés à la place, en partie sur les deux zones industrielles: articles de voyage Holding Trophy (ex-Bagster, 60 sal., sacoches pour motos), câblages pour automobiles Sicab (60 sal., firme allemande Beru), ressorts et décolletage MDP (40 sal., groupe Metallians), moules et modèles FMO (20 sal.), matériels de manutention Manuvit (20 sal.); plastiques (Manuplast, 90 sal.); emballages en bois Lacroix (40 sal.); vêtements féminins La Ferté Confection (80 sal.); imprimerie Compedit-Beauregard (55 sal.); équipements thermiques SCF (40 sal.). La ville a aussi un centre Leclerc (140 sal.), un Intermarché (40 sal.) comptabilité Fiteco (55 sal.) et Soregor (60 sal.); La Poste (70 sal.).

La commune est étirée du nord au sud, dépassant même au sud le relief et la forêt d’Andaine après avoir annexé en 2016 dans la plaine la petite commune d’Antoigny (130 Antoniaciens, 482 ha). Un siècle avant, au contraire, s’était détachée de La Ferté en 1913 Bagnoles-de-l’Orne. La population communale fut de 9 500 hab. dans les années 1880; elle était tombée à 5 100 hab. en 1936, puis est remontée jusqu’en 1990; elle a reperdu 1 540 hab. depuis 1999, soit -21%. La ville, en dépit du nom et de la proximité, n’adhère pas à la communauté de communes du Pays Fertois et du Bocage Carrougien, mais s’est rattachée à la communauté d’agglomération Flers Agglo. Le nouveau canton de La Ferté-Macé a 14 communes, 15 300 hab.


Flers

(15 200 Flériens, 2 115 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Orne dans l’arrondissement d’Argentan, 45 km à l’ouest d’Argentan au bord de la petite vallée de la Vère. La ville est desservie par la voie ferrée de Paris à Granville, les D924 et 962, celle-ci dessinant une rocade à l’est. Le finage est étiré du SO au NE. Le centre-ville, à sa limite septentrionale, s’organise devant le gros château à douves (16e et 18e s.), qui abrite un musée et l’hôtel de ville. Flers est un gros centre tertiaire doté d’un centre hospitalier de 270 lits, d’une clinique (110 sal.), de 7 lycées dont 3 publics et d’une médiathèque, un hypermarché Leclerc (250 sal.) et un Intermarché (80 sal.); magasins Conforama (30 sal.), Galeries Lemoine (30 sal.), Bricocash (25 sal.).

Flers anime le troisième pôle industriel bas-normand, à la tête d’un «pôle mécanique Sud-Normandie» installé en 1995 puis inscrit parmi les «systèmes productifs locaux», qui tient un salon Mécanimat et a équipé plusieurs zones d’activités.

Dans l’industrie se signalent les parfums et cosmétiques Roval (250 et 160 sal.). Parmi les entreprises de moindre taille, le complexe de viandes du groupe Charal (51 sal.) et les ateliers de mécanique Flers-Méca (35 sal.) et Techma (45 sal.); outillage SMP (45 sal.), métallerie Surirey-Jacou (25 sal.), fabrique de ceintures de sous-vêtements Fantex-l’Extra-Souple (25 sal.); emballages plastiques Plastireve (25 sal.).

Parmi les commerces et services ressortent le négoce de matériaux Guibout (40 sal.) , Jannelec (installations électriques, 35 sal.), le nettoyage Netto-Décor (80 sal.), le traitement des eaux Madeline (25 sal.); distribution d’électricité Enedis (35 sal.); conseil Crescendo (100 sal.); travail temporaire Samsic (80 sal.), Actif Man (30 sal.), publicité Adrexo (35 sal.); transports Napoly (210 sal.), Noyon (50 sal.).

Flers s’est vu reconnaître deux zones urbaines sensibles, Saint-Michel au sud-ouest en direction de l’aérodrome, le grand ensemble d’habitation de Saint-Sauveur-Pont Féron à l’est. La commune de Flers n’avait que 3 000 hab. au tout début du 19e s., mais était passée à 14 000 en 1886, puis s’est un peu affaiblie et a retrouvé la croissance après 1950; elle a culminé à 20 500 hab. en 1975 et sa population se réduit un peu depuis; elle a diminué de 2 350 hab. après 1999. La communauté d’agglomération dite Flers Agglo rassemble 42 communes et 54 400 hab.; l’unité urbaine Insee est donnée pour 21 900 hab. (5 communes), l’aire urbaine pour 43 500 hab. (31 communes).

Les deux nouveaux cantons se partagent la commune et ajoutent 12 communes pour le 1er (15 600 hab.), 6 pour le 2e (15 300 hab.).


Saint-Georges-des-Groseillers

(3 350 Saint-Georgiens, 706 ha) est une commune du département de l’Orne, membre de Flers Agglo, sur la D962 en banlieue nord de Flers, dont elle a une forte part des emplois industriels, notamment l’usine Titan qui fabrique des roues, caravanes et motoculteurs (90 sal.); Scopelec (110 sal.) fabrique des équipements téléphoniques, Thermocoax (85 sal.) des équipements électriques. La commune abrite aussi une menuiserie Quenechdu (20 sal.), les finitions de bâtiment Leverrier (70 sal.); supermarché Carrefour (60 sal.); transports Piel (60 sal.); maison de retraite (40 sal.). La population de la commune a été de 2 400 hab. en 1886, s’est maintenue ensuite au-dessus de 2 000 et a culminé en 1990 à 3 400, sans grand changement depuis.