Communauté de communes de Granville, Terre et Mer

Granville, Terre et Mer

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communauté de communes de la Manche, associant 32 communes et 44 600 hab. sur 28 300 ha. Granville (siège), Saint-Pair-sur-Mer, Bréhal, Donville-les-Bains, Jullouville dépassent 2 000 hab.

Yquelon (1 120 Yquelonnais, 214 ha), intégrée à l’agglomération de Granville, juste à l’est, a quelques petites entreprises et un gros centre commercial Leclerc (275 sal.), plus des magasins But (20 sal.), Intersport (20 sal.), une jardinerie Leredde (20 sal.). La D971 fixe la limite orientale de la commune, qui a 130 hab. de plus qu’en 1999.

Anctoville-sur-Boscq (480 Anctovillais, 215 ha), 6 km à l’est de Granville, est de l’autre côté de la D971 et traversée par la voie ferrée; elle a gagné 60 hab. depuis 1999.

Longueville (630 Longuevillais, 407 ha) n’est qu’à 5 km au NE de Granville et en a reçu quelques ateliers dont Coframéca (40 sal., mécanique) et Fondouest (25 sal., ingénierie, sondages de terrain), Foubert (construction). Le cours du Boscq limite le finage au sud. La D971 traverse le finage, accompagnée par une zone artisanale; camping à l’est. Longueville a gagné 80 hab. depuis 1999.

Bréville-sur-Mer (820 Brévillais, 686 ha), 4 km au nord de Granville au-delà de Donville, a 2 600 m de côte, mais inhabitée. La plaine littorale, à basses dunes, a un grand hippodrome au sud, le golf de Granville au milieu et l’aérodrome de Granville au nord, à la limite de Coudeville sur 50 ha (codes GFR et LFRF, piste bitumée de 960 m, aéroclub); il assure 13 000 mouvements par an, dont 3 000 voyages privés, mais n’a pas de passagers. La commune abrite un négoce de produits de la mer (Granvilmer, 25 sal.) et contient un parc de loisirs, un grand terrain de camping (270 places), très peu de résidences secondaires; église des 13e-14e s. Elle a gagné 190 hab. depuis 1999 (+30%). Les noms de Bréhal et de Bréville se rapportent aux marais (bré). La mention sur-Mer est de 1957.

Coudeville-sur-Mer (860 Coudevillais, 870 ha), 8 km NNE de Granville a davantage de plateau, avec deux habitats, Coudeville au bord de la D971 et la Rivière sur le talus un peu à l’ouest, mais seulement une étroite bande littorale où se serre la petite station de Coudeville-Plage; entreprise d’électronique Sicap (groupe J3S, 70 sal.), décolletage Scortel (40 sal.), négoce de matériel Sermatec (50 sal.). La population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999. La commune a 230 résidences secondaires (39% du parc) et un gros camping de 330 places; la mention «sur mer» ne date que de 1995. Le finage décrit une grande courbe enveloppant Bréville, et atteint au SE le cours du Bosq.

Bréhal est la principale commune au nord.

Bricqueville-sur-Mer (1 240 Bricquais, 1 288 ha), 11 km NNE de Granville, est au nord de Bréhal, en limite du territoire intercommunal. Son finage s’ouvre sur le débouché des marais au havre de la Vanlée, site naturel classé où l’on élève des moutons de prés salés. Il contient la longue flèche de sable qui sépare le havre de la mer, longue de 3 100 m, et que l’on peut atteindre par une chaussée submersible qui traverse le havre; camping au sud-ouest. La commune a 320 hab. de plus qu’en 1999 (+34%), 150 résidences secondaires (21% des logements), un grand camping (480 places) à l’est. La mention sur-Mer existait en 1801; la commune avait peu auparavant absorbé Sainte-Margueritte, au nord. Son habitat comporte plusieurs hameaux au sud, dont les Salins qui s’étirent sur la côte orientale du havre, et un ensemble plus diffus au nord, issu de Sainte-Margueritte; nombreux bouchots et parcs à huîtres sur l’estran, qui a plus de 2 km de large.

Muneville-sur-Mer (480 Munevillais, 742 ha),13 km NNE de Granville, 4 km au NE de Bréhal sur la route de Coutances (D971), ne touche pas au littoral en dépit de son nom, qui était d’ailleurs Muneville près la Mer au 18e s.; travaux publics Lehodey (35 sal.). La population a gagné 160 hab. (+50%) depuis 1999.

Le Mesnil-Aubert (190 Mesnillais, 596 ha), 22 km NE de Granville, est bornée à l’ouest par la Sienne; église classée du 13e s.

Cérences (1 890 Cérençais, 2 604 ha), 17 km NE de Granville, 7 km ENE de Bréhal, est un village-centre au bord de la Sienne. Elle a une gare de la ligne Caen-Rennes, une usine de conditionnement de produits alimentaires LIS (Lesaffre, petits déjeuners, 250 sal.) et un fabricant de citernes et cuves en inox pour véhicules de produits alimentaires, fûts de bière, etc. (groupe Maisonneuve, 150 sal.). La commune s’est agrandie en 1964 par l’absorption de Bourey au sud, qui n’avait que 75 hab. Sa population a été assez stable sur deux siècles, s’est un peu érodée après 1975, mais a repris 100 hab. depuis 1999.

Chanteloup (360 Chanteloupais, 417 ha), 12 km NE de Granville, juste à l’est de Bréhal, a un château classé, du 14e au 16e s., avec étang. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+50%).

Hudimesnil (900 Hudimesnillais, 1 868 ha), 11 km ENE de Granville, a gagné 170 hab. depuis 1999; mais elle avait 1 700 hab. au début du 19e siècle. Le Bosq limite son finage au sud, la voie ferrée de Coutances le traverse à l’est.

Le Loreur (280 Lorois, 323 ha), 18 km ENE de Granville, est une petite commune à l’est d’Hudimesnil, mais qui a gagné 100 hab. depuis 1999 (+56%).

La Meurdraquière (170 Meurdracs, 760 ha), 19 km à l’est de Granville, est bordée à l’est par le Doucœur, qui conflue avec l’Airou tout au NE du finage; église du 13e.

Saint-Sauveur-la-Pommeraye (370 Pommériens, 527 ha), 14 km à l’est de Granville, est une commune sans village. Elle est traversée par la route de Vire (D924) et contient au sud-est la bifurcation de la voie ferrée Paris-Granville vers Coutances. Elle a gagné 100 hab. après 1999 (+37%).

Folligny (1 130 Follignais, 1 180 ha), 16 km à l’est de Granville, contient à l’est près du village la gare de bifurcation de la voie ferrée de Granville. La commune s’est agrandie en 1973 en intégrant Le Mesnil-Drey (230 hab.) au sud et La Beslière (170 hab.) à l’ouest. La population a augmenté de 330 hab. depuis 1999 (+41%).

Équilly (200 Équillais, 565 ha), 21 km à l’est de Granville, commune sans village, est traversée par la D924. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+54%).

Beauchamps (420 Beauchanais, 410 ha), 22 km à l’est de Granville, a son village sur la D924 juste au-dessus de la vallée encaissée de l’Airou, qui borde le finage à l’est; +60 hab. depuis 1999.

La Mouche (250 Moucherons, 443 ha), 28 km ESE de Granville, 4 km ESE de La Haye, a gagné 100 hab. (+67%) après 1999.

La Haye-Pesnel (1 400 Haylands, 629 ha), 24 km ESE de Granville et 14 km au nord d’Avranches, est un ancien chef-lieu de canton de l’arrondissement d’Avranches. Le village est un centre de services avec collège public et de petites entreprises, comme les charpentes et couvertures Mancel Duclos (20 sal.), un magasin U (25 sal.); publicité Adrexo (45 sal.). Le village est au bord du Thar, avec un finage étiré vers le NE, où il atteint la vallée de l’Airou. La population communale est un peu supérieure au niveau des années 1900-1950 (1 000 à 1 100 hab.) et fluctue depuis 1982 (+50 hab. après 1999).

La Lucerne-d’Outremer (830 Lucernais, 1 448 ha dont 300 de bois), 15 km ESE de Granville, a gagné une centaine d’habitants depuis 1999; elle a des restes de l’abbaye romane de la Lucerne, bâtie pour les prémontrés au 12e s., refaite au 17e, devenue filature et scierie au 19e s. et récemment restaurée; grande église et cloître. Le finage, bordé au nord par le Thar, s’allonge d’ouest en est et porte au nord la forêt de La Lucerne. Le village est au sud-ouest. L’abbaye est à la pointe NO du finage, au bord du Thar. Le complément «d’Outremer» est apparu en 1853; il aurait été jadis associé à l’abbaye en raison de ses liens avec l’Angleterre.

Hocquigny (190 hab., 305 hab.), 16 km ESE de Granville, est au nord de La Haye-Pesnel et a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Jean-des-Champs (1 450 Saint-Jeannais, 1 940 ha), 12 km ESE de Granville, s’étend de la vallée du Thar au sud à celle du Bosq au nord depuis qu’elle a absorbé en 1973 la petite commune de Saint-Léger (90 hab.) au sud-ouest et celle de Saint-Ursin (180 hab.) au sud-est. Le village est sur la voie ferrée de Granville; la D924 traverse la commune un peu au nord. La population a augmenté de 310 hab. depuis 1999 (+27%).

Saint-Planchers (1 390 Pancratiens, 1 196 ha) est à 5 km ESE de Granville et traversée au nord par la D924. Elle a gagné 240 hab. depuis 1999.

Saint-Aubin-des-Préaux (440 Saint-Aubinais, 824 ha) est à 8 km SE de Granville, traversée au SO par la D973. Le finage atteint au sud la vallée du Thar; +50 hab. après 1999.

Saint-Pierre-Langers (600 Saint-Pierrais, 840 ha), 10 km SE de Granville, est bornée au nord par le Thar et traversée par la D973. Elle a gagné 200 hab. (+50%) depuis 1999.

Saint-Pair-sur-Mer, Jullouville et Sartilly-Baie-Bocage occupent presque tout le sud du territoire intercommunal, ne laissant place qu’à deux petites communes du littoral au sud-ouest.

Carolles (770 Carollais, 385 ha), 12 km au sud de Granville, a repris son indépendance en 1999 après une fusion avec Jullouville, et se considère comme une station balnéaire distincte, avec son propre office du tourisme; une «cabane Vauban» y servait de vigie depuis le 17e s.; réserve ornithologique au cap, vol libre, belle vue sur la baie du Mont-Saint-Michel. Néanmoins, Carolles-Plage ne forme qu’un étroit appendice au nord-ouest, la plus grande partie de la côte relevant des Falaises de Carolles-Champeaux. La commune a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. Elle a 580 résidences secondaires (58% des logements), un camping (100 places), un hôtel.

Champeaux (370 Champelais, 429 ha), 17 km SSE de Granville, partage avec Carolles un grand arc de cercle de falaises au-dessus de la baie du Mont-Saint-Michel, ici exposées au sud; 180 résidences secondaires (46% des logements), +40 hab. depuis 1999.


Bréhal

(3 460 Bréhalais, 1 271 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Manche dans l’arrondissement de Coutances, 10 km au NE de Granville et dans la communauté de communes de Granville, Terre et Mer. Le bourg est à 4,5 km de la mer, mais le territoire communal va jusqu’à la plage, occupée par la petite station balnéaire de Saint-Martin-de-Bréhal, un hippodrome et un golf.

La commune vit surtout du tourisme (860 résidences secondaires, soit 36% du parc), plus un peu d’élevage et d’aquaculture (huîtres, moules) et elle est bien équipée en services, artisans et commerces dont un Super-U (45 sal.); zone artisanale, menuiserie métallique ASC Robine (40 sal.); collège public, centre de loisirs et «centre nature», marchés; un hôtel (40 chambres) mais pas de camping. On y voit des restes de l’ancienne église de Saint-Martin. La commune avait 1 500 hab. en 1954 et sa population a augmenté continûment depuis; elle s’est accrue de 810 hab. après 1999 Le nouveau canton de Bréhal a 29 communes et 21 000 hab.


Donville-les-Bains

(3 290 Donvillais, 275 ha) est une commune du département de la Manche juste au NE de Granville et sur la plage (communauté de Granville, Terre et Mer). À la fois banlieue résidentielle et balnéaire, elle a 2 300 m de côte au nord de la pointe du Lude, 500 résidences secondaires (23% du parc) et deux campings (460 places), un hôtel de 35 salariés. Les principales entreprises sont la Secag (comptabilité In Extenso, 80 sal.) et un centre de thalassothérapie (Prévithal, 20 sal.). La mention «les Bains» date de 1907; la commune avait alors un peu moins de 1 000 hab. Sa croissance a été continue de 1890 à 1975, puis la population s’est stabilisée, perdant même 150 hab. après 1999.


Granville

(13 640 Granvillais, 990 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Manche dans l’arrondissement d’Avranches, sur la côte à 26 km au NO de celle-ci. Le site, une étroite pointe rocheuse, a justifié l’érection d’une citadelle, qui enferme encore la haute ville; jardin avec panorama, musée du Vieux Granville, église du 15e s. en granite. La péninsule se prolonge jusqu’au cap Lihou (pointe du Roc), qui a un phare et où ont été installés un aquarium et un musée de la Terre. Elle abrite des vents du NO les trois bassins du port, dont un réservé à la plaisance; des liaisons régulières sont assurées avec les îles Anglo-Normandes (160 000 passagers par an pour Chausey, 40 000 pour les autres îles). La ville s’est largement étalée sur le plateau à l’est, où ont été aménagés le parc du Val ès-Fleurs dans une petite vallée près de la gare, un musée Richard Anacréon (art moderne). Au-dessus des falaises de la côte nord s’ouvre le jardin public Christian-Dior autour de la villa Les Rhumbs où le couturier (1905-1957) vécut son enfance; un autre jardin est sur la côte sud au-dessus de la pointe de la Roche Gautier.

Le développement de la ville a bénéficié de la ligne ferroviaire directe avec Paris, dans divers domaines: dès 1855 Granville fut tête de ligne de la Générale Maritime et, au 19e s., le port fut rival de Saint-Malo dans la grande pêche à la morue. Aujourd’hui Granville s’affiche d’abord comme port et station balnéaire, avec un casino indépendant (55 sal.) dans un vieil hôtel classé, thalassothérapie (Prévithal, 25 sal.), fêtes des Vieux gréements et carnaval, port de plaisance (1 000 anneaux, 7 500 nuitées pour 2 500 bateaux en 2017) et centre nautique (25 sal.), port de pêche (50 bateaux, 300 emplois directs et induits, 10 000 t/an dont 2 600 de bulots) et d’ostréiculture, et 2 100 résidences secondaires (21% des logements), un camping (150 places) et six hôtels (220 chambres).

Granville a un bon équipement de services avec un centre hospitalier de 200 lits, trois lycées publics et un privé, une maison familiale rurale, des maisons de retraite dont Orpea (55 sal.) et Saint-Gabriel (40 sal.). L’ancien hôtel Normandy, construit en 1911, a été transformé en 1967 en Centre de rééducation et réadaptation (450 et 130 sal., 210 lits), associé au centre de thalassothérapie Prévithal, au bord de la plage de la côte nord; il a été repris en 2000 par ses salariés.

Dans la production se distinguent les entreprises Stelmi (Aptar, tissus élastiques médicaux, 340 sal., groupe français Rumpler) et LU (groupe Mondelez, biscottes, 130 sal.). Apparaissent en outre Cegelec (électricité, 45 sal.), Eaux et Ozone (35 sal., traitement des eaux); travaux publics Eurovia (85 al.), constructions LB (40 sal.), peinture Gauthier (25 sal.). Dans les services, Crédit Mutuel (45 sal.); transports par autocars Transdev (50 sal.); nettoyages Netto Décor (40 sal.) et CTSA (30 sal.), aide à domicile Maison et Services (Lilipaul,45 sal.); La Poste (90 sal.).

Granville a eu jusqu’à 13 000 habitants au 19e siècle et s’était ensuite abaissée à 9 800 en 1962. Elle a absorbé la même année sa voisine du sud-est Saint-Nicolas, qui avait alors atteint 2 200 hab., et a finalement culminé à 13 500 en 1982, avant de se dépeupler un peu; elle a toutefois regagné 140 hab. depuis 1999. Elle comprend au sud-est Hacqueville, où sont des lycées, un manoir et l’hôpital; sur la côte tout au sud, Saint-Nicolas-Plage, avec camping. La Saigue fixe la limite sud du finage jusqu’à la mer. Vers l’est, quartiers d’activités et d’habitat du Prétot et échangeur D971-D924. La communauté de communes de Granville, Terre et Mer groupe 32 communes (44 600 hab.) et siège à Granville. L’unité urbaine de Granville est donnée par l’Insee pour 26 300 hab. (9 communes), l’aire urbaine pour 33 200 (17 communes). Le nouveau canton de Granville a 4 communes et 21 200 hab.


Jullouville

(2 370 Jullouvillais, 2 188 ha) est une commune de la Manche dans la communauté de Granville, Terre et Mer, sur la côte au sud de Granville; l’urbanisation littorale est continue depuis Granville. La station balnéaire est née en 1881, près du village de Bouillon, de l’initiative de promoteurs, dont A. Jullou, qui lui a donné son nom. Le finage s’est étendu, une fusion en 1972 ayant englobé les anciens villages de Saint-Michel-des-Loups sur le plateau au SE, Carolles sur le littoral rocheux de la pointe de Champeaux, au sud, et Saint-Pair-sur-Mer. Toutefois, Saint-Pair a repris son indépendance dès 1977, Carolles en 2000. La population de Julouville n’atteignait que 770 hab. en 1968; elle est montée à 1 900 en 1975, et continue sa croissance puisque, dans son territoire actuel, elle a gagné 570 hab. depuis 1999 (+32%). La partie de Jullouville correspondant à l’ancienne commune de Saint-Michel-des-Loups avait 480 hab. en 1999, 650 en 2019.

La station bénéficie d’une longue plage de sable avec centre nautique et, si elle n’a plus de casino, elle attire surtout des familles et compte plus de 1 900 résidences secondaires (61% du parc de logements) et 7 campings (770 places). Le grand étang de Bouillon (56 ha) est alimenté par le Thar; il est propriété privée; au bord, un château, qui hébergea le quartier général d’Eisenhower en 1944, abrite un centre de vacances de la ville de Saint-Ouen. Près de Carolles, un site de vallon profond a été apprécié des artistes, ce qui lui vaut le nom de Vallée aux Peintres.


Saint-Pair-sur-Mer

(4 190 Saint-Pairais, 1 442 ha) est une commune de la Manche à 4 km au SE de Granville, dans la communauté de Granville, Terre et Mer, à la fois banlieue et station balnéaire sur de longues plages, dont Saint-Nicolas-Plage au nord et Kairon-Plage au sud, de part et d’autre de la pointe du Thar; casino du groupe Moliflor (45 sal.); atelier de confection féminine Grandis (165 sal.), portes et fenêtres en plastique Millet (65 sal.), agencement de magasins Idée Fixe (30 sal.), négoce de matériaux et bricolage Gedimat (35 sal.), supermarché Géant Casino (65 sal.), BricoCash (20 sal.), nombreux commerces et artisans; nettoyage JBS (110 sal.), maison de retraite (35 sal.). La commune a 1 700 résidences secondaires (44% du parc), six campings (680 places). Elle avait été réunie à Jullouville en 1972, mais la fusion a été dissoute cinq ans après. La mention «sur Mer» est de 1906. La population était de 1 300 hab. au début du 20e s., puis a dépassé les 2 000 en 1975 et continue de croître; elle a gagné 480 hab. après 1999.