Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d’Auge

Normandie-Cabourg-Pays d’Auge

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communauté de communes du Calvados, associant 39 communes et 31 200 hab. sur 21 200 ha. Dives-sur-Mer (siège), Cabourg, Dozulé, Merville-Franceville-Plage ont plus de 2 000 hab.

Hors de Cabourg et Franceville, cinq communes se partagent le littoral.

Auberville (550 Aubervillais, 262 ha), 8 km ENE de Dives, entre Villers-sur-Mer et Houlgate, a son village juché en haut de la falaise. Les Vaches Noires forment un escarpement de roches plutôt argileuses, allant jusqu’à 120 m de haut, propices aux glissements et dont le pied est tapissé de gros blocs éboulés couverts de varech, d’où le nom. Aucun habitat n’est sur le rivage; le finage dessine un triangle, avec une pointe au sud; village de vacances au bord du plateau. La commune n’avait que 220 hab. en 1999.

Gonneville-sur-Mer (690 Gonnevillais, 1 238 ha), 7 km à l’est de Dives, a son centre officiel à 8 km du rivage, mais le finage entoure Houlgate à l’est et au sud et partage les Vaches Noires avec Auberville; quatre campings sont juchés sur le plateau à la Corniche et Tolleville. Le reste du finage à l’intérieur, étendu, a un habitat dispersé; château de Dramard à l’ouest, golf au nord; une grotte au sud; transports Mainier (20 sal.). La commune s’est nommée Gonneville-sur-Dives avant 1927.

Houlgate (1 980 Houlgatais, 469 ha), 3 km NE de Dives et 24 km de Caen, est une station connue de la Côte Fleurie. Elle a été aménagée dès 1851, d’abord comme Beuzeval-Plage puis, sur la rive droite du ruisseau local, en prenant le nom de la butte voisine, qui a été associé au nom de la commune en 1898 (Beuzeval-Houlgate) et a fini par s’y substituer en 1905. La commune avait 650 hab. en 1876, le double en 1900; la population a un peu augmenté après les années 1950, mais modérément; elle a gagné 140 hab. après 1999.

La station compte environ 4 000 résidences secondaires pour 1 000 principales, quatre campings. Elle s’enorgueillit de villas cossues du 19e siècle et des années 1900 et de son casino (groupe Vikings) qui emploie 40 personnes; une voie ferrée la relie à Deauville. La plage est à l’extrémité des falaises vives des Vaches Noires. Le finage s’étend en arrière de la falaise dans le vallon du Drachon où s’est établi le golf (à cheval sur Gonneville), près de l’ancienne église et du château de Beuzeval et d’un manoir gothique édifié par un Anglais au 19e s. Dans la commune travaille la fabrique alimentaire Patrelle (60 sal.), fondée en 1852, connue entre autres pour son Roudoudou, et son Arôme Patrelle pour la soupe, et qui fait aussi des chocolats.

Varaville (980 Varavillais, 1 649 ha), 6 km à l’ouest de Dives à l’ouest de Cabourg dont le bourg est à 4 km de la mer, au bord de la plaine humide de la Divette. Le principal habitat est celui du Home Varaville, station balnéaire sur le littoral, avec le quartiers des Dunes à l’ouest, des Panoramas à l’est; trois campings, nautisme. On y exploita jadis des salines. Elle a 925 résidences secondaires sur 1 440 logements (64%) et 160 hab. de plus qu’en 1999.

Sallenelles (300 Sallenellais, 125 ha), 13 km OSO de Dives à 9 km OSO de Cabourg, est une petite commune sur la D514 au bord des marais et de la baie de l’Orne, ce qui lui vaut un musée-maison de la Nature et de l’Estuaire.

Une autre série de communes est à l’intérieur des terres, non loin du littoral.

Amfreville (1 440 Amfrevillais, 606 ha), 14 km OSO de Dives, a un double habitat. Le principal est à l’est sur le rebord du pays d’Auge. Un peu à l’ouest, le hameau de la Haute Écarde est sur le bord de la plaine de l’Orne au passage de la D514. Le finage contient à l’ouest un tronçon du cours de l’Orne et un du canal de Caen. Tout à l’est, un camping. La commune poursuit une croissance entamée après 1970 (440 hab.) et a gagné 370 hab. depuis 1999 (+35%).

Ranville (1 810 Ranvillais, 842 ha), à 17 km OSO de Dives et 10 km NE de Caen, est près de la rive droite de l’Orne. Au sud, sur la rive, une usine de ciments du groupe Calcia (100 sal.) accompagne une carrière. La commune accueille aussi quelques petites entreprises dont un commerce d’appâts (20 sal.), un camping. Au sud-ouest, un appendice du finage contient les lotissements de Longueval au bord de l’Orne, et un poste d’interconnexion électrique. La commune fut libérée dès le 6 juin 1944 grâce à la prise du pont (Pegasus) qui la relie à Bénouville. Sa population a progressé de 1968 (880 hab.) à 1999, mais a perdu 100 hab. ensuite.

Hérouvillette (1 240 Hérouvillettois, 400 ha), 15 km OSO de Dives, a un double habitat: Hérouvillette au nord-est, juste au SE de Ranville, assortie de haras et contournée à l’est par la déviation de la D513; Sainte-Honorine-la-Chardronette au SO, proche de Colombelles et longée par la D513, qui lui a été associée dès les années 1790. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Escoville (810 Escovillais, 518 ha), 16 km OSO de Dives, est au sud d’Hérouvillette et a gagné 180 hab. depuis 1999 (+29%).

Touffréville (350 Touffrévillais, 575 ha), 18 km SO de Dives, a son petit village dans la plaine au pied de la côte du Pays d’Auge, tout au sud du finage, au centre, grand camping et étangs d’une ancienne carrière; sur le relief à l’est, maisons espacées de la Grande Bruyère; +50 hab. depuis 1999.

Bréville-les-Monts (660 Brévillais, 475 ha), 14 km OSO de Dives, a son village sur le plateau, dans le prolongement méridional de celui d’Amfreville. Le finage s’étire dans le sens SO-NE; au sud-ouest, hameau du Mesnil au bord de la D513; château de Saint-Côme au sud du village, avec haras; hameau du Bas de Bréville au nord-est. Les Monts été rajouté au nom en 2004. La population a augmenté de 90 hab. après 1999.

Gonneville-en-Auge (400 Gonnevillais, 432 ha), 10 km OSO de Dives, est au sud de Merville, avec un habitat dispersé; château et haras de Retz à l’ouest, deux campings; +40 hab. depuis 1999. Le nom a été Gonneville-sur-Merville avant 1965.

Petiville (500 Petivillais, 289 ha), 9 km OSO de Dives, est au sud de Varaville; marais de la Divette au SE du finage; travaux publics Valette (25 sal.); + 60 hab. depuis 1999.

Bavent (1 810 Baventais, 1 845 ha dont 249 de bois), 12 km SO de Dives et 8 km SSO de Cabourg, a un gros village, longé par la D513 au nord; château de Baneauville (16-18e s., jardins) au nord. Le finage s’étend dans les prairies humides de la Dives et de la Divette et sur les basses collines qui les flanquent. À l’ouest, tuilerie moderne du groupe Lambert (85 sal.), chaudronnerie navale de la Grande Bruyère (100 sal.), pépinières. À l’est, une large butte au milieu des marais porte le hameau de Robehomme, reste d’une ancienne commune de 250 hab. réunie à Bavent en 1975; hameau de Bricqueville au SO de la butte. La Dives sinueuse limite le finage à l’est. La population n’a augmenté que de 80 hab. depuis 1999.

Une douzaine de communes sont au sud des précédentes.

Goustranville (190 Goustranvillais, 1 035 ha), 9 km au sud de Dives, est bornée au nord par la Dives et traversée par l’A13 et la D675. Le finage est encadré par les marais de la Dives au nord, ainsi qu’au sud où le Grand Canal les draine.

Basseneville (260 Bassenevillais, 1 059 ha), 12 km SSO de Dives, disperse ses maisons entre les marais, la Dives bordant le finage au nord, le Grand Canal au sud. L’A13 traverse au nord, près de l’église, tandis que la D675 traverse au sud, passant par le petit hameau de Saint-Richer où est la mairie; petites buttes du Mont Cibout et du Bois l’Abbé au sud-ouest; haras avec pistes.

Saint-Samson (310 Saint-Samsonnais, 366 ha), 15 km SSO de Dives, est bordée par la Dives au sud et à l’ouest et a des marais au sud et au nord. Le village est à l’angle SO, longé par la D675.

Hotot-en-Auge (310 Hototais, 2 405 ha), 17 km SSE de Dives, a un grand finage d’axe NO-SE. Le petit village est au sud, sur un talus dominant les marais de la Dives. La commune s’est agrandie en 1972 en absorbant Brocottes (100 hab.) au NE et le Ham (40 hab.) au NO, dont restent de très petits hameaux. Celui du Ham domine à peine un vaste secteur de marais. Le Grand Canal fixe la limite septentrionale de la commune.

Victot-Pontfol (120 hab., 1 066 ha), 19 km SSE de Dives, s’enorgueillit à juste titre du manoir de Victot, du 16e siècle, en appareil à damiers de pierres et de briques, à grandes douves, et flanqué de haras. La commune est sans village. Elle a réuni en 1858 les communes de Victot au NO (120 hab.), Pontfol (110 hab.) à l’est, ainsi que Les Authieux-sur-Corbon (60 hab.) au sud, dont il n’y a plus de trace. À l’est, le finage monte sur le haut talus du Pays d’Auge au-dessus de Pontfol. La Dorette traverse la commune, puis atteint la Dives en aval de la Vie.

Rumesnil (110 hab., 535 ha), 19 km SE de Dives, a un embryon de village au pied du talus d’Auge, à la diffluence de la Dorette, qui continue vers le SO, et du Doigt, qui va vers le NO en passant par les douves du manoir des Groisilliers; un ancien grenier à dîmes de Saint-Gilles de Livet est au sud-ouest, au bord de la Dorette. Le finage monte un peu sur le relief à l’est et au nord-est.

Gerrots (56 Gerrotais, 348 ha), 20 km SE de Dives, a un petit finage descendant au sud vers le Doigt et montant au nord sur le relief. Elle n’a pas de village et la mairie est isolée à l’angle SE non loin de Rumesnil, l’église l’étant à l’ouest.

Beuvron-en-Auge (200 Beuvronnais, 968 ha), 14 km SSE de Dives, a un village-rue sur la D49 à la traversée du Doigt. Il offre un ensemble de belles maisons augeronnes à pans de bois, d’anciennes halles rénovées et plusieurs manoirs, dont celui de la famille d’Harcourt; il figure parmi les «plus beaux villages de France». Au nord le relief s’élève dans l’ancienne commune de Clermont, annexée en 1856 avec 80 hab., Beuvron en ayant alors 580. Le nom de Beuvron a été complété par «en Auge» en 1923. La population a diminué de 40 hab. depuis 1999.

Putot-en-Auge (300 Putotalgiens, 658 ha), 9 km SSE de Dives, juste au SO de Dozulé, n’a pas de village; église classée du 12e s. Le finage est borné au nord par la D675, au bord de laquelle sont une cidrerie et le lotissement des Jardins, apparu vers 1970 et qui a apporté une centaine d’habitants à la commune; la population n’augmente plus depuis. En Auge a été ajouté à Putot en 1906.

Saint-Jouin (210 Saint-Jouanais, 503 ha), 14 km SSE de Lisieux, est une commune d’habitat dispersé au sud de Dozulé dans les collines d’Auge.

Beaufour-Druval (450 Beaufourquais-Druvalais, 1 134 ha), 15 km SE de Lisieux, 6 km ESE de Dozulé, vient de la réunion en 1972 des communes de Beaufour (170 hab.) au centre, Druval (110 hab.) au sud-est, Saint-Aubin-Lebizay (120 sal.) à l’ouest. Le finage s’étend sur le plateau, accidenté au sud sur son rebord; deux haras avec pistes.

Un autre groupe d’une dizaine de communes se tient à l’est du territoire intercommunal.

Cresseveuille (270 Cresseveuillais, 548 ha), 13 km SE de Lisieux, a un habitat totalement dispersé sur le plateau. Au nord, la D675 et l’A13 prennent ensemble la vallée de l’Ancre, dont le cours borne le finage; +60 hab. depuis 1999.

Saint-Léger-Dubosq (170 Saint-Légeois, 406 ha), 13 km SSE de Lisieux, à l’ouest de Cresseveuille, est tout aussi dispersée, avec mairie et église à la limite de Dozulé tout à l’ouest.

Angerville (160 Angervillois, 391 ha), 11 km SSE de Dives, est dans la vallée de l’Ancre au NE de Dozulé, avec un hippodrome; A13 et D675 traversent le finage; +40 hab. depuis 1999.

Cricqueville-en-Auge (190 Criquevillois, 679 ha), 10 km SSE de Lisieux, 2 km au NO de Dozulé, a un beau château à damiers de pierres et de briques de 1584, à très hauts combles. La vallée de l’Ancre s’y élargit à l’approche des marais de la Dives; au sud-ouest, grand échangeur à péage de l’A13, D675 et D400 en direction de Dives et Cabourg. Le finage monte au nord sur les collines, qui relevaient jadis de la commune d’Angoville-la-Séran, absorbée en 1827. La mention «en Auge» est de 1891.

Brucourt (120 Brucourtois, 660 ha), 6 km au sud de Dives, sans village, se partage entre collines à l’est et marais de la Dives à l’ouest, au confluent de l’Ancre. Le Grand Canal traverse la plaine, parallèlement à la D400.

Périers-en-Auge (140 Périegeois, 509 ha), voisine de Dives au sud, est bornée à l’ouest par la Dives, qui reçoit le Grand Canal. Le finage est sans village.

Grangues (250 Granguais, 661 ha), 5 km SE de Dives, est à l’est de Périers dans les collines, où elle occupe trois têtes de vallons incisant le plateau; une entreprise de transport et pompage de bétons (Interservice, 50 sal.).

Douville-en-Auge (220 Douvillais, 617 ha), 8 km SE de Dives, est à l’est de Grangues en paysage accidenté à l’habitat dispersé. En Auge est seulement de 1961.

Heuland (90 Heulandais, 302 ha), 9 km ESE de Dives, a un finage très étiré du sud, où il est borné par le cours de l’Ancre, au nord où il atteint les D27 et 45 qui se croisent sur le plateau à la Croix d’Heuland; pas de village.

Saint-Vaast-en-Auge (100 Védastiens, 298 ha), 12 km à l’est de Dives, est juste au sud de Villers-sur-Mer, traversée par la voie ferrée vers Houlgate et Dives, et la D27. En Auge a été ajouté en 1911.


Cabourg

(3 700 Cabourgeais, 554 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Caen, à 24 km NE de Caen sur le littoral au débouché de la Dives, qui borde le finage à l’est. La station balnéaire, au plan semi-radioconcentrique très régulier, a été dessinée par Paul Leroux et ouverte en 1855, autour du Casino et du Grand Hôtel, à l’initiative de deux entrepreneurs parisiens. Le développement a d’abord été incertain, la voie ferrée directe de Paris n’atteignant Dives, de l’autre côté du fleuve, qu’en 1884. Reprise par Charles Bertrand en 1892, la cité balnéaire reçut alors une forte impulsion et profita pleinement de la Belle Époque. Elle servit de modèle à Marcel Proust pour sa Balbec. Puis elle végéta après la mort de son promoteur en 1927, avant d’être relancée par l’entrepreneur de spectacles Bruno Coquatrix à partir de 1971.

Très fréquentée, Cabourg dispose d’un casino (65 sal., groupe Partouche), d’un hippodrome et d’un golf — un autre golf est juste à côté au Hôme-Varaville. La société hôtelière de Cabourg (SHCN) déclare 125 sal. Il se tient à Cabourg en été de nombreuses manifestations: Epona (films équestres), théâtre universitaire, imagerie sous-marine, film romantique… La ville est classée à haut niveau parmi les villages fleuris (4 fleurs); on y trouve un collège, une maison de retraite (Séréniales, 60 sal.), et 7 800 résidences secondaires pour 1 600 principales, plusieurs campings, un gros village de vacances au sud-ouest.

Hors du tourisme et de l’immobilier, les principales entreprises sont la cartonnerie Otor (DS Smith, 35 sal.), l’aide à domicile Viadom (100 sal.); supermarché Carrefour (30 sal.); autocars TSC (25 sal.). Le chantier naval ACM (yachts) a fermé en 2013. La population était de 250 hab. au début du 19e siècle, 1 000 en 1881, 2 000 en 1926, 3 000 dans les années 1960 et ne croît plus que légèrement (+140 hab. depuis 1999). La ville est dans la communauté Normandie-Cabourg-Pays d’Auge, dont le siège est à Dives-sur-Mer. Le nouveau canton de Cabourg a 34 communes, 29 700 hab.


Dives-sur-Mer

(5 870 Divais, 646 ha) est une commune du Calvados, 22 km au NE de Caen. Son finage n’atteint pas tout à fait la mer, dont la pointe de Cabourg la sépare. Mais il est bordé au nord et à l’ouest par l’estuaire de la Dives, et inséré entre Cabourg et Houlgate. Ancien port médiéval d’où partit Guillaume le Conquérant à la conquête de l’Angleterre, elle souffrit de l’ensablement de l’estuaire. C’est aujourd’hui une ville à la fois balnéaire, résidentielle et industrielle. On y visite une église des 14e et 15e s., des halles de bois, un village d’artisans dit «de Guillaume» aménagé dans une ancienne hôtellerie de poste. Elle offre un grand port de plaisance, porté à 600 places, avec centre nautique, plus un port d’échouage de 200 mouillages; festival de marionnettes. La ville a un collège et un lycée professionnel publics. Le finage monte à l’est sur le relief en partie boisé, où est un camping, sur l’ancien territoire de Trousseauville, commune absorbée en 1826 et dont reste un hameau. Au sud s’étend la large zone d’activités de la Vigerie; gare terminus au bord de la Dives.

Son passé industriel fut marqué par l’installation d’une grande usine de cuivre à partir de 1891, devenue Tréfimétaux et qui employa jusqu’à 2 000 ouvriers, mais dut fermer en 1984. Il reste une usine Howmet (groupe états-unien Alcoa, acier au magnésium, 460 sal.) et quelques ateliers métallurgiques, notamment la menuiserie d’aluminium ATS (35 sal.), les attelages Pommier (35 sal.); fabrique d’instruments de musique (Bam, 40 sal.), pâtisserie Duponet (25 sal.); nettoyages Normanet (30 sal.) et Net Urel (40 sal.); Intermarché (55 sal.) et Super-U (100 sal.), Bricomarché (20 sal.); deux zones d’activité.

L’Insee attribue à Dives une unité urbaine de 34 800 hab. (22 communes), et 2 000 résidences secondaires sur 4 600 logements (43%) dans la commune. La ville est le siège d’une communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d’Auge (39 communes, 31 200 hab.). La population communale avait fait un saut de 1 400 à 3 500 hab. dans les années 1890; elle est montée peu à peu à 5 300 en 1936, 6 300 en 1968 et a fluctué depuis (-170 hab. après 1999).


Dozulé

(2 310 Dozuléens, 523 ha dont 140 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, 26 km à l’ENE de Caen, dans la communauté Normandie-Cabourg-Pays d’Auge. Le bourg est près de la plaine de la Dives sur la D675 et longé par l’A13 (sans accès); il a un collège, un centre d’aide par le travail, un supermarché U (35 sal.), deux maisons de retraite (Vallée d’Auge 55 sal., ehpad Topaze 25 sal.); gardiennage Chalancin (110 sal.). Le finage monte sur le relief au nord et au sud, où s’étend le bois de Dozulé. La population n’était que de 900 hab. en 1954 et croît toujours, gagnant 680 hab. depuis 1999 (+42%).


Merville-Franceville-Plage

(2 220 Mervillais Francevillais, 1 042 ha) est une commune du Calvados, 6 km à l’ouest de Cabourg, sur la côte juste à l’est de l’embouchure de l’Orne (Normandie-Cabourg-Pays d’Auge). Elle associe un ancien village intérieur, Merville, à une station balnéaire créée dans les années 1900, Franceville; le nom de la commune de Merville a été complété en 1931 en ajoutant Plage et Franceville. Elle a 1 600 résidences secondaires, des plages (dont une naturiste) et un port de plaisance de 180 mouillages dont 60 à flot, une ancienne redoute avec musée de la bataille de juin 1944; un collège public; huit campings à l’est au Home Merville. Vers l’ouest, un ensemble de dunes porte d’anciennes fortifications et avance une flèche vers l’ouest au banc des Oiseaux; elle enferme la lagune du Gros Banc, réserve ornithologique avec observatoire à la Baie. Le port est dans l’estuaire de l’Orne. Un ensemble de batteries est au sud de Merville, avec musée. La population de la commune était de 250 hab. avant 1914; elle augmente lentement depuis 1920 et a encore gagné 680 hab. après 1999 (+44%).