Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure

Sud Eure (communauté de communes Interco Normandie Sud Eure)

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intercommunalité de l’Eure, formée par 41 communes (dont une en Eure-et-Loir), 39 200 hab. sur 96 600 ha. Verneuil d’Avre et d’Iton (siège), Breteuil, Rugles, Mesnils-sur-Iton ont plus de 2 000 hab. Les communes sont, dans l’ensemble, plus étendues que dans le reste du département.

Un premier groupe de communes est à l’est du territoire intercommunal.

Piseux (780 Pisotins, 1 963 ha), 6 km NE de Verneuil, contient plusieurs hameaux, dont Charnelles à l’ouest, Grosbois au SO et Longuelune au SE, issus d’anciennes communes absorbées en 1843. La D840 traverse le finage tout à l’ouest. La commune a 230 hab. de plus qu’en 1999 (+42%).

Bâlines (570 Bâlinois, 373 ha), 6 km à l’est de Verneuil juste en aval, propose un parc d’attraction Naturama. Elle a gagné 160 hab. depuis 1999 (+39%). L’Avre borde la commune au sud et fixe la limite départementale; la N12 et la voie ferrée de Granville la traversent.

Courteilles (150 Courteillois, 624 ha, 6 km à l’est de Verneuil), a un habitat très dispersé. Le finage atteint au sud le cours de l’Avre et donc la limite départementale. La mairie est à l’ouest au petit hameau de la Forêt; tout à l’est sont des restes du château de Courteilles (18e s.); la N13 traverse le finage au nord.

Montigny-sur-Avre (260 hab., 727 ha), au sud de Courteilles, est dans l’Eure-et-Loir, mais membre de la communauté de communes Sud Eure. Le village est au nord-est du finage avec un château, un peu au-dessus de la rive droite de l’Avre, à 8 km ESE de Verneuil.

Tillières-sur-Avre (1 110 Tilliérois, 1 676 ha dont 169 de bois), 10 km ENE de Verneuil, en limite de département, est sur la rive gauche de l’Avre, et en partie sur le bas plateau qui la domine. Elle s’est agrandie en 1810 en absorbant Alincourt au SO, dont reste un très petit hameau au bord de l’Avre. La voie ferrée et la N13 courent sur le plateau, la N13 ayant au SO un échangeur avec la D23 qui passe dans le village. Tillières a une belle église restaurée après un incendie en 1969, et se distingue par la grosse fabrique de climatiseurs Systemair (190 sal., société suédoise qui a racheté Airwell) entre route et voie ferrée; emballages plastiques Jacques (20 sal.), récupération de plastiques Synova (25 sal.). Le finage s’étend relativement loin vers le nord, où il englobe le hameau des Tertres. La population de la commune est assez stable depuis deux siècles; elle a toutefois baissé de 100 hab. après 1999.

Breux-sur-Avre (350 Brédiens, 708 ha), 13 km ENE de Verneuil, aussi en limite de région, a un petit village sur la rive gauche de l’Avre, et trois hameaux sur le plateau au nord, la Troudière et le Bois Télégraphe à l’ouest, la Haute Folie à l’est; +50 hab. depuis 1999. La voie ferrée de Granville et la N13 traversent le plateau sur Avre a été ajouté en 1936.

L’Hosmes (72 L’Hosmois, 674 ha), 11 km NE de Verneuil, est un très petit village du plateau.

Sainte-Marie-d’Attez (590 hab., 2 604 ha) est une commune nouvelle de 2016, dont le nom a été composé avec des éléments des noms de ses composantes. Saint-Ouen-d’Attez (300 Saint-Ouennais, 951 ha), au centre, à 10 km NNE de Verneuil sur la rive droite de l’Iton, en a la mairie; menhir au NE (la Pierre de la Goue). Au sud, son finage s’étend vers l’ouest, est traversé par la D840 et contient un ensemble d’étangs de gravières (55 ha) dans la vallée de l’Iton. Saint-Nicolas-d’Attez (160 Attesiens, 516 ha), au NO à 4 km au sud de Breteuil, a aussi des étangs, et une fabrique de plastiques Créaplast (35 sal.). Dame-Marie (130 Marie-Damiens, 1 137 ha), à l’est de Saint-Ouen, a un finage plus étendu vers l’est. L’ensemble a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+31%).

Mesnils-sur-Iton occupa la plus grande partie du territoire à l’est de Breteuil, ne laissant que deux communes au nord-est, une au nord.

Chambois (1 390 hab., 2 760 ha dont 180 de bois), est une commune nouvelle de 2016, à la pointe NE du territoire intercommunal et formée par la fusion de trois communes alignées du nord au sud. Le nom, purement artificiel et assez peu inventif, est formé sur champ et bois, bien que la commune ait fort peu de bois. Il existe un Chambois dans l’Eure, dont le nom est bien plus ancien. Avrilly (430 Avrillais, 719 ha dont 191 de bois), 29 km NE de Verneuil, est la plus septentrionale et a la mairie. Elle est flanquée à l’ouest par un château des 11e-12e s.; bois du Port d’Avrilly au NO, voie ferrée entre Prey et Verneuil. Thomer-la-Sôgne (350 Thomerois, 910 ha) est au sud-est, sur la D6154 rectiligne, que longe au sud la voie rapide N154; la Sôgne est un petit hameau à l’ouest, reste d’une commune réunie à Thomer en 1846. Le hameau du Failly, au SE, est plus peuplé. Corneuil (610 Corneuillais, 1 131 ha), est tout au sud-ouest, à 6 km d’Avrilly, avec un village plus étoffé, traversé par la D833. L’ensemble a 350 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Sylvains-les-Moulins (1 330 Sylvains, 2 152 ha dont 267 de bois), 26 km NE de Verneuil, est issue de fusions plus anciennes. La commune de Villez, au nord, s’est unie en 1846 avec Chauminel, à l’est, les deux prenant le nom de Vittez-Champ-Dominel. Celle-ci a fusionné en 1972 avec Coulonges, l’ensemble adoptant le nom actuel, tout nouveau. Le résultat a un habitat complexe: Vittez est au NO, avec la mairie; plusieurs hameaux sont un peu au sud dans un paysage arboré, dont le Gérier Arnault au NE, Buisson Chevalier et la Chênaie sur la D51, la Millerette au SE, Ardennes au sud près de la voie ferrée. Des ateliers sont apparus tout au sud au bord de la D833. Plusieurs moulins accompagnent le cours de l’Iton, qui borde tout le finage à l’ouest, justifiant le nom de la commune, où Sylvains évoque la proximité de la forêt d’Évreux – mais la commune elle-même n’est pas très forestière. Coulonges n’a que quelques maisons au SO, comme Champ Dominel au NE, en limite de finage. La commune a gagné 380 hab. depuis 1999 (+40%); adhésifs Eure Film (20 sal.), conditionnement à façon Kinexya (20 sal.)

Marbois (1 450 hab., 4 654 ha dont 521 de bois) est une commune nouvelle de 2016, au nom tout aussi artificiel et banal que Chambois, formé sur mare et bois, la commune ayant plusieurs mares nommées, et le hameau des Mares, plus quelques bois à l’ouest. Le Chesne (660 Chesnais, 1 761 ha dont 342 de bois),19 km NNE de Verneuil et 6 km NNE de Breteuil, est la plus grande des quatre communes réunies et a la mairie, mais son centre n’est qu’un petit hameau; son habitat principal est au hameau des Mares à l’ouest sur la D840, et à celui du Val un peu au sud. Au sud-ouest, le finage contient une partie du Bois de Breteuil. Les Essarts (490 Essartais, 1 518 ha dont 151 de bois) sont à l’est du Chesne, avec les hameaux du Failly et de la Gérarderie. Chanteloup (90 hab., 420 ha) a juste un petit hameau tout à l’est, appuyé par celui des Brosses. Saint-Denis-du-Béhélan (220 Denisiens, 955 ha), au sud-ouest, a un habitat très dispersé où n’émerge guère que le hameau de Maribert, proche de la D840. L’ensemble a 530 hab. de plus qu’en 1999, soit +57%.

Au nord-ouest du territoire intercommunal, les services sont assurés par les bourgs de Breteuil et de Rugles.

Bémécourt (560 Bémécourtois, 1 711 ha dont 1 167 de bois), 3 km à l’ouest de Breteuil, accueille la maison de retraite l’Astérina (30 sal.) et son territoire s’étend largement dans la forêt de Breteuil. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Le Lesme (670 hab., 2 650 ha dont 1 354 de bois) est une commune nouvelle de 2016, formée par deux anciennes communes. Le nom choisi est le nom local de la haute vallée du Rouloir, qui longe le finage de Guernanville et traverse à l’est celui de Sainte-Marguerite, sous la forme d’un long vallon sans eau et à peine marqué, qui passe ensuite à Beaubray puis atteint l’étang du Vieux Conches. Sainte-Marguerite-de-l’Autel (570 Altamarguais, 2 327 ha dont 1 344 de bois), 12 km NO de Breteuil, en a la mairie. Elle s’étend au nord dans la forêt de Conches et mord au sud-est sur celle de Breteuil. Son habitat est très dispersé, son village tout petit; la clairière de Lierru, au nord, accueille un château et un aérodrome, doté d’une piste de 930 m. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+46%). La petite Guernanville (100 Guernanvillais, 323 ha), tout au sud de la commune nouvelle, a un village-rue et pas de bois.

Les Baux-de-Breteuil (670 hab., 3 422 ha dont 1 862 de bois), 10 km ONO de Breteuil, a son village sur la D833 au nord du finage, dans une large clairière entre les forêts de Breteuil et de Conches; plusieurs hameaux sont alentour, dont la Rue du Bois au NO. Tout le sud du finage est dans la forêt de Breteuil, à l’exception de la clairière de Sainte-Suzanne, qui a moins de 200 ha. Juste au sud sur la D141 au Chêne Régnier, petite fabrique d’emballages plastiques (Pottier, 25 sal.); +80 hab. depuis 1999.

Ambenay (580 Ambenaysiens, 1 680 ha dont 675 de bois), 16 km à l’ouest de Breteuil et 2 km au NE de Rugles, est sur le coteau de rive droite de la Risle au bord de la D830. Le finage s’étend des deux côtés de la vallée, surtout à l’est où il est en partie boisé. La tradition de petite métallurgie survit dans l’usine Caliste Marquis (fil d’acier, 30 sal., groupe Lalifil). Le nombre d’habitants a augmenté de 110 après 1999 (+23%).

Neaufles-Auvergny (430 Néovergniens, 1 735 ha dont 558 de bois), 6 km au nord de Rugles, 25 km au NO de Verneuil, a un habitat très dispersé dans un finage traversé par la vallée de la Risle et la D840. Celle-ci a fixé des activités, notamment tout au nord à Chagny; tréfilerie d’acier SNTN (Société nouvelle de tréfilerie normande, 70 sal.), recyclage de plastiques Paprec (60 sal.) et travaux publics Guérin (20 sal.). Le finage mord sur l’extrémité occidentale de la forêt de Conches. Neaufles-sur-Risle et Auvergny ont fusionné en 1964. Auvergny est un petit hameau au NO; Neaufles n’apparaît pas dans les lieux-dits; son centre associe au sud trois petits hameaux (dont le Coq, la Vallée) avec mairie et école; un menhir dans la plaine de la Risle aux environs. La population a peu changé depuis 1999.

La Neuve-Lyre (580 Lyrois, 285 ha), 16 km ONO de Breteuil, a son village au NE du finage sur la rive droite de la Risle, avec un faubourg d’outre-pont (la Gentillière) et un camping. L’habitat se prolonge vers le sud le long de la D830; domaine et château (19e) à la Chapelle au SO, avec parc et pièce d’eau.

La Vieille-Lyre (630 Lyrois, 1 701 ha dont 435 de bois), 13 km NNE de Rugles, a son village sur le versant droit de la Risle, au passage de la D833, avec une annexe (les Hautes Terres) sur le versant gauche. Au nord, hameau de Trisay sur la rive droite de la Risle, du Mesnil plus loin sur le plateau. Au sud-est, le quartier de la Mare Thierry flanque La Neuve-Lyre, avec terrains de sports, silos et ateliers; une fabrique de bennes et remorques (Le Boulch, 55 sal.). Le finage contient à l’est deux secteurs de la forêt de Conches.

Champignolles (38 Champignollais, 262 ha), 22 km NO de Breteuil, est une petite commune au finage étroit et allongé sur le coteau droit de la Risle, atteignant en pointe au nord le village de La Ferrière-sur-Risle.

Bois-Anzeray (180 hab., 1 161 ha dont 342 de bois), 22 km ONO de Breteuil, 14 km NNO de Rugles, est traversée par la D833; au centre-ouest sont le château de Bois-Anzeray et son petit hameau (avec la mairie), au nord le hameau de Cernay, au sud-ouest le hameau de Marnières. Cernay vient d’une ancienne commune absorbée en 1808, Marnières d’une autre réunie en 1845.

Bois-Normand-près-Lyre (350 Bois-Normantois, 1 688 ha dont 286 de bois), 11 km au nord de Rugles, a un habitat bien dispersé; un château à douves voisine avec le centre, limité à mairie, école et église (classée, du 18e); +40 hab. depuis 1999.

La Haye-Saint-Sylvestre (280 Saint-Sylvestréens, 1 864 ha dont 371 de bois), 15 km NO de Rugles, touche au sud à la limite de l’Orne. Elle a trois des six éoliennes Senvion (au total 12,6MW) du groupe Engie, partagées avec Mesnil-Rousset au sud-ouest, qui est dans la communauté de Bernay; +50 hab. depuis 1999.

Chambord (160 Chambourdins, 1 462 ha dont 160 de bois), 13 km NO de Rugles, voisine avec l’Orne au SO et étire son finage vers le NE; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Les Bottereaux (370 Botteratiens, 2 213 ha dont 262 de bois), 6 km NO de Rugles, n’a qu’un très petit village, au sein d’un habitat fort dispersé. La commune s’est agrandie en 1964 en absorbant à l’est Vaux-sur-Risle (60 hab.), au sud-est Les Frétils (70 hab.), qui n’avaient pas de villages; Vaux n’avait en outre rien «sur Risle». Le finage est bordé au sud-est par le Sommaire, affluent de gauche de la Risle. La population a augmenté de 120 hab. (+48%) depuis 1999.

Juignettes (210 Juignettois, 1 296 ha dont 322 de bois), à 3 km NO de Rugles, est limitrophe de l’Orne; elle a gagné 70 hab. (+50%) depuis 1999.

Saint-Antonin-de-Sommaire (190 Antoniniens, 716 ha dont 131 de bois), est à 3 km ONO de Rugles sur le versant gauche de la Sommaire; le finage est à la limite de l’Orne au sud-ouest.

Un dernier ensemble de communes est à l’ouest de Verneuil, proche à la fois des limites de l’Orne et de l’Eure-et-Loir.

Bois-Arnault (730 Arnauciens, 1 290 ha dont 199 de bois) est juste à l’est de Rugles sur la route de Verneuil, avec un habitat bien dispersé. Le centre villageois est à 2 km de celui de Rugles mais le quartier de la gare, à l’ouest, contient l’Intermarché de Rugles (30 sal.) et une fraction de la rocade de la D830; +90 hab. depuis 1999.

Chéronvilliers (530 Chéronvilliageois, 2 151 ha dont 5731 de bois), 5 km SE de Rugles, est à la limite de l’Orne et mord à l’est sur la forêt de Breteuil. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+36%).

Chaise-Dieu-du-Theil (230 Casadéens, 593 ha), 7 km SE de Rugles, 20 km ONO de Verneuil, a un village étoffé sur la rive gauche de l’Iton, assorti de restes d’une abbaye, en partie du 11e s., et complété à l’est par le hameau du Theil, ancienne commune absorbée en 1836. Le finage s’étire vers le sud le long de la limite départementale, incluant le château de Courteilles.

Bourth (1 330 Bourthois, 1 863 ha dont 362 de bois), 11 km ONO de Verneuil, a un gros village sur la rive droite de l’Iton, avec une gare. Au nord s’étire le hameau-rue de Beaufour. La D926 traverse le finage au sud. Il ne reste rien de sa tradition ferronnière, depuis les fermetures des Forges de Bourth et du décolletage Bouilly; s’y substitue une fabrique de produits phytosanitaires pour les jardins (Scotts, 85 sal., à un groupe états-unien). La forêt de Bourth borde le village à l’est. La population n’a guère varié tout au long du 20e siècle, mais elle dépassait 1 700 hab. en 1806; elle s’est accrue de 180 habitants après 1999.

Mandres (380 Mandrais, 1 179 ha dont 264 de bois), 5 km ONO de Verneuil, a une part de la forêt de Bourth au NO; la D926 traverse le finage au sud-ouest. Une voie romaine, nommée Chemin Perrey (empierré), traverse le finage en frôlant le village; +40 hab. depuis 1999.

Pullay (460 Pullaysiens, 1 203 ha dont 348 de bois), 4 km à l’ouest de Verneuil, est bordée au SO par l’Avre, que longe la N12, et traversée tout au nord par la D926. Près de celle-ci au NE, la commune a une fraction de l’École des Roches de Verneuil. Au sud-ouest s’étend le massif forestier des Bois Francs, qui accueille une moitié de l’ensemble du parc de vacances des Barils. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999

Les Barils (270 Barilois, 953 ha dont 135 de bois), 8 km à l’ouest de Verneuil, a une petite partie du massif des Bois Francs, avec le château de ce nom, entouré de douves. Au nord-est s’est installé un Center Parc, sur plus de 100 ha (à moitié à Pullay), avec de vastes aménagements, une série d’étangs, de nombreux équipements ludiques et quantité de chalets; un golf à l’ouest. Il emploie 560 personnes (dont 130 pour la restauration). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Gournay-le-Guérin (140 Gournayais, 1 227 ha dont 358 de bois), 12 km OSO de Verneuil, est limitrophe de l’Orne. Elle avait absorbé en 1808 la commune de Petite-Ville au nord, dont le nom ne subsiste que dans un petit château. L’habitat est dispersé.

Chennebrun (110 Chennebrunois, 292 ha), 14 km OSO de Verneuil, a son village sur la rive gauche de l’Avre, et touche à la limite de l’Orne à l’ouest.

Saint-Christophe-sur-Avre (150 Saint-Christophiens, 1 076 ha dont 137 de bois), 9 km OSO de Verneuil, est bornée au sud par le cours de l’Avre, mais son petit village est un peu à l’écart au nord, à l’orée du bois de Saint-Christophe. La N12 mord sur le finage au NE.

Armentières-sur-Avre (180 Armentiérois, 611 ha), 12 km SO de Verneuil, étire son finage le long de l’Avre au sud, et n’a pas de village. Elle est traversée par la N12 et limitrophe à la fois de l’Orne et de l’Eure-et-Loir. La mention sur Avre est de 1937.

Saint-Victor-sur-Avre (63 hab., 690 ha) est à 7 km SO de Verneuil en limite de l’Eure-et-Loir. L’Avre fixe sa limite nord. L’habitat tient dans un petit village.


Breteuil

(4 620 Bretoliens, 5 505 ha dont 1 746 de bois) est une commune de l’Eure, qui fait figure de commune nouvelle pour avoir fusionné en 2018 avec deux voisines, La Guéroulde et Cintray, mais sans changer de nom. Elle est dans la communauté Sud Eure.

L’ancienne Breteuil (3 310 Bretoliens, 2 746 ha dont 1 165 de bois) a été chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Évreux, 32 km au SO de la préfecture, au bord d’une branche supérieure de l’Iton. Le finage envoie une large queue vers le nord-ouest au seuil de la forêt domaniale de Breteuil; hameau de Bordigny au NE. La ville est considérée comme «station verte de vacances», avec étang et camping. Ancienne châtellenie, il lui reste un château, occupé par un institut de psychothérapie (ITEP Richard Baret, 75 places, 60 emplois); un collège public; hôpital local-ehpad (135 lits), maison de retraite le Mail (Korian, 70 sal.).

La ville a un supermarché Carrefour (40 sal.) et quelques ateliers parmi lesquels les traitements de métaux FM Merlet (20 sal.), les pièces de caoutchouc Rubber Process ex-Rigal (40 sal.). Breteuil a fluctué entre 2 000 et 2 500 hab. de 1870 à 1950, puis sa population a augmenté jusqu’en 1975 et s’est à peu près stabilisée depuis, perdant cependant 80 hab. de 1999 à 2008. Le nom est souvent affiché Breteuil-sur-Iton, mais seul Breteuil est officiel.

La Guéroulde (840 Guérouldois, 1 132 ha dont 372 de bois), 4 km au SO de Breteuil, de part et d’autre de l’Iton, abrite la fabrique de chaînes et articles de quincaillerie Chaubeyre (40 sal.) et a gagné 210 hab. depuis 1999 (un tiers); une partie de la forêt de Breteuil occupe le nord du finage.

Cintray (470 Cintrayais, 1 627 ha dont 209 de bois) est à 6 km SSO de Breteuil au bord de la partie «morte» de l’Iton, dont le vallon est encombré d’étangs à l’est du petit village (avec un camping); tracé de voie romaine au sud; maison de retraite; +90 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Breteuil a 24 000 hab., 44 communes.


Mesnils-sur-Iton

(4 760 hab., 6 761 ha) est une commune nouvelle de l’Eure dans la communauté Sud Eure formée en deux temps: en 2016 par Condé-sur-Iton, Damville, Gouville, Manthelon, Le Roncenay-Authenay et Le Sacq; en 2019 par l’adjonction de Buis-sur-Damville, Grandvilliers et Roman plus au sud.

Damville (2 140 Damvillais, 1 174 ha) en est le siège et, de loin, la commune la plus peuplée; c’est un ancien chef-lieu de canton, 20 km au SSO de la préfecture, sur la rive droite de l’Iton, traversée par la D833 et la voie ferrée. Elle fut jadis une place forte des confins de la Normandie; elle a un collège public et un privé, et quelques ateliers dont les bagages métalliques Pierre Henry (60 sal.); supermarché Carrefour (30 sal.). Son finage s’étend largement au sud de l’Iton, où il contient le gros hameau des Minières, ancienne commune réunie en 1974, et lance un appendice vers le NO le long de la D140. La commune n’a que 60 hab. de plus qu’en 1999.

Manthelon (370 Manthelonnais, 1 455 ha dont 136 de bois) est tout au nord à 7 km NNO de Damville. À l’ouest, le Nuisement est au carrefour des D140 et 55, laquelle suit une voie romaine; à l’est, le finage atteint la rive gauche de l’Iton; +90 hab. depuis 1999.

Le Sacq (290 Sacquois, 448 ha), 3 km au nord de Damville, bordée à l’est par l’Iton, a un habitat dispersé; +50 hab. depuis 1999.

Buis-sur-Damville (1 000 Buxéens, 2 456 ha dont 200 de bois), 6 km SE de Damville, a un large finage qui résulte d’une fusion de 1972 entre Boissy-sur-Damville au centre, Morainville au sud et Créton au NE. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+28%).

Grandvilliers (340 Grandvillois, 1 766 ha dont 209 de bois), est à 7 km SE de Damville.

Roman (300 Romanais, 1 520 ha dont 183 de bois), 4 km au sud-ouest de Damville au bord de l’Iton, a accueilli en 2011 un parc de cinq éoliennes Vestas (10 MW, au Portugais EDP) au nord-est; au sud-ouest, la commune s’était agrandie en 1845 en intégrant Blandey; elle a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Le Roncenay-Authenay (380 hab., 879 ha), jouxte Damville à l’ouest; elle est issue d’une fusion de 1973 entre Anthenay au sud au bord de l’Iton, le Roncenay au nord 3 km à l’ouest de Damville; elle est traversée par la voie ferrée et accueille depuis 1948 au bord de la D140 la chocolaterie de luxe Cluizel (200 sal.), assortie d’un musée dit Chocolatarium; colles et gélatines Sika (30 sal.). La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Gouville (680 Gouvillais, 847 ha dont 169 de bois), 7 km OSO de Damville sur la rive gauche de l’Iton, a un centre de formation professionnelle agricole au château de Chambray (15e-16e s. et 19e s.) et un institut médical privé pour polyhandicapés (Association Marie-Hélène, 120 sal.); +120 hab. depuis 1999.

Condé-sur-Iton (900 Condiens, 1 958 ha dont 323 de bois), 4 km à l’est de Breteuil, 10 km OSO de Damville, au confluent des deux branches supérieures de l’Iton, réunit trois châteaux intéressants: un renaissance du début du 16e s., un classique du milieu du 17e, un moderne de la fin du 19e mais de style Louis XIII, avec un grand parc. Des étangs ornent le fond de la vallée de l’Iton près du village. Le finage comprend plusieurs hameaux, dont le Chesnay au nord-ouest traversé par la voie romaine; et, tout au sud au bord de l’Iton, le menhir dit Pierre de la Goue. Sa population s’est accrue de 130 hab. depuis 1999.


Rugles

(2 330 Ruglois, 1 410 ha dont 189 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement d’Évreux, 46 km au SO de la préfecture, dans la haute vallée de la Risle et dans la communauté Sud Eure. Le finage s’étend largement sur le plateau à l’ouest, incluant le hameau du Saptel et atteignant le vallon du Sommaire; château d’Herponcey (12e-13e) tout au sud sur le versant gauche de la Risle. La ville a deux églises anciennes, un château du 17e siècle qui abrite un orphelinat, et le château de l’Écureuil, du 15e s., à douves; un collège public et un hôpital local de 12 lits, maison de retraite Korian (40 sal.). C’est une ancienne capitale de l’industrie des épingles. L’industrie y est aujourd’hui concentrée sur les métaux non ferreux, représentés par Eurofoil (groupe Alcan par Pechiney, aluminium, 250 sal.) et Cezus (Européenne de zirconium, 150 sal.), du groupe Orano (ex-Areva); mécanique Vallet (25 sal.). La population communale fut de 1 800 hab. au 19e s., puis est montée à 2 500 vers 1960 et s’y est maintenue ensuite; mais elle a perdu 230 hab. depuis 1999.


Verneuil d’Avre et d’Iton

(8 600 hab., 5 600 ha dont 1 100 de bois) est une commune nouvelle au sud du département de l’Eure à la limite de l’Eure-et-Loir. Elle associe Verneuil-sur-Avre et Francheville.

Verneuil-sur-Avre (7 280 Vernoliens, 3 197 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 43 km SSO de la préfecture. La ville forme un bloc assez compact sur la rive gauche de l’Avre, au centre d’une étoile de routes et sur la voie ferrée de Paris à Granville (gare). On distingue encore la trace des anciennes fortifications, où se dresse la Tour Grise et qui font l’objet d’une promenade des remparts. Au centre, l’église de la Madeleine, du gothique flamboyant, est dominée par une tour de 56 m qui date du début du 16e s.

La ville a de nombreuses maisons anciennes et hôtels particuliers, les restes d’une abbaye; un centre hospitalier (90 lits), un collège et deux lycées publics dont un professionnel. En outre se signale à l’ouest l’école des Roches, un collège et un lycée privés avec 350 internes, 500 élèves en tout, internat, fort réputés, dans un parc de 60 ha à la limite ouest du finage au bord de la D926, avec hélistation; elle a été créée en 1899 sur un modèle anglais, et a vu passer de nombreux enfants des familles fortunées de Rouen, du Havre et d’ailleurs, ainsi que des élèves étrangers; elle appartient depuis 2013 à un groupe de Dubai (GEMS Education) dirigé par le milliardaire indien Sunny Varkey, mais a connu des difficultés depuis une condamnation en 2012 pour infraction à la législation du travail, et en 2017 en licenciant sans préavis son directeur. Le Center Parc dit de Verneuil est proche, mais aux Barils (v. Sud Eure).

Les emplois de Verneuil sont assez nombreux et fort variés. S’y distinguent les emballages plastiques Aptar ex-Valois ex-Seaquist (290 sal., pompes et asperseurs pour flacons de cosmétiques, groupe états-unien), dont la principale usine est au Vaudreuil, et la Safet (emballages métalliques légers, 80 sal.). Dans la mécanique apparaissent les ateliers de métallerie Lorin (35 sal., appareils de levage), Oxymétal (25 sal.) et AMP (25 sal.); ingénierie IESPM (50 sal.), analyses et essais SGS (35 sal.).

L’agro-alimentaire est présent par les volailles Labrouche (50 sal.) et par la fabrique Yabon (ex-Banania, 120 sal.) d’aliments pour enfants et diététiques, passée par Unilever puis Nutrimaine avant d’être rachetée par le Corrézien Valade en 2005, puis le groupe Fruiterroir, puis en 2016 la Financière Messine. Verneuil accueille aussi les bétons Thébault (25 sal.), les deux surfaces commerciales Intermarché (110 sal.) et Carrefour (40 sal.), un Bricomarché (30 sal.), la distribution pharmaceutique Cerp (50 sal.), La Poste (25 sal.), les transports Gunst (35 sal.), Deschamps (30 sal.), Le Clainche (20 sal.) et Trans Lyre (20 sal.).

La commune avait 4 400 hab. en 1900, 5 400 en 1954 et sa population a augmenté jusqu’en 1975 puis s’est à peu près stabilisée, gagnant toutefois 310 hab. depuis 1999. Verneuil est le siège de la communauté de communes Interco Normandie Sud Eure (41 communes, 39 200 hab., 96 600 ha). Le nouveau canton de Verneuil-sur-Avre a 29 800 hab. et 32 communes.

Francheville (1 310 Franchevillais, 2 403 ha dont 1 009 de bois) est à 8 km NO de Verneuil sur la rive gauche de l’Iton. Fleurie (3 fleurs), elle était chère au géographe normand Armand Frémont (1933-2018), qui rappelait qu’au 19e s. elle eut 1 800 habitants «dont au moins 500 ferronniers». Sa population avait considérablement décliné dans toute la première moitié du 20e siècle, avant de reprendre quelque vigueur: «L’implantation de nombreuses résidences secondaires (103 sur 540 habitations) ou l’installation de personnes âgées à la retraite (plus de 180) est la partie la plus visible du renouveau. Elle est parallèle à l’activité des artisans (une vingtaine), des agriculteurs, beaucoup moins nombreux mais plus productifs que jadis (9), et surtout de cinq petites usines qui prolongent avec un réel dynamisme l’ancienne métallurgie et emploient environ 200 ouvriers, dont une centaine dans un atelier assisté.» (A. Frémont). Celui-ci, géré par l’APAJH, facilite l’insertion d’handicapés (70 sal.); parmi les autres établissements se distinguent à peine les perruques Camaflex (20 sal.), tandis que la métallurgie n’a plus que deux ou trois ateliers de moins de 15 emplois. Un musée de la ferronnerie a été ouvert au village, dont la population remonte depuis le minimum de 1975 (830 hab.) et a encore gagné 140 hab. depuis 1999. Francheville a un camping de 40 places, une dizaine d’exploitations agricoles professionnelles pour un millier d’hectares exploités. Le sentier de grande randonnée du Tour du Pays d’Ouche (GR 224) traverse la commune. Tout au sud du finage se voit le château du Tremblay, du 19e s. dans le style néogothique, avec un grand parc et tout près d’une ancienne voie romaine. Au sud-ouest, la commune a une part de la forêt de Bourth, au nord une part de celle de Breteuil. La limite nord suit le tracé d’une voie romaine; dans les bois, se cache un étang de 14 ha.