Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville

Honfleur-Beuzeville (Pays de)

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communauté de communes du Calvados, associant 27 communes (12 du Calvados, 15 de l’Eure) et 29 000 hab. sur 28 100 ha. Honfleur (siège) et La Rivière-Saint-Sauveur dépassent 2 000 hab.

Pennedepie (300 Pennedepiais, 568 ha), 6 km OSO d’Honfleur au débouché du vallon de Barneville, a un habitat très dispersé sur les collines, et un rivage marécageux et désert sur l’estuaire. Une queue du finage monte au sud-ouest sur le plateau, le long de Cricquebœuf et de la forêt de Saint-Gatien.

Cricquebœuf (310 Cricqueboeuviens, 185 ha), 8 km OSO d’Honfleur à l’est de Villerville, a aussi un habitat dispersé sur le coteau, qui atteint le rivage, et se distingue par son église du 12e s., couverte de lierre. Le finage est très étiré en queue vers le sud-ouest sur le plateau, où il porte tout au sud depuis 2009 le centre hospitalier de la Côte Fleurie, qui se substitue aux anciens équipements dispersés de Trouville et Équemauville (70 lits de médecine, 50 de cardiologie).

Barneville-la-Bertran (130 Barnevillais, 418 ha), 7 km SSO d’Honfleur, se partage entre un grand vallon et une portion du plateau de Saint-Gatien à l’ouest; l’habitat, dispersé, s’orne d’un château des 17e-18e s. Le nom était seulement Barneville jusqu’en 1995; Bertran était le nom de la famille seigneuriale locale.

Équemauville (1 460 Équemauvillais, 598 ha) a son village sur le plateau qui domine Honfleur, à 4 km SSO de la ville; Intermarché (40 sal.). Elle héberge tout au sud l’ancien centre hospitalier de la Côte fleurie, qui y conserve des services, notamment en nutrition et gériatrie, avec un ehpad. Tout au nord, la commune englobe le coteau et la chapelle de la Côte de Grâce. Le finage descend à l’est dans le vallon de la Claire. La population communale a doublé entre 1970 et 1990 et a gagné 250 hab. depuis 1999.

Gonneville-sur-Honfleur (900 Gonnevillais, 850 ha), 6 km au sud d’Honfleur, est une commune du plateau, d’habitat dispersé, traversée par la D579 et l’A29, qui ont un échangeur au sud du finage, un autre étant tout près au nord-est sur le territoire d’Honfleur. À l’est des voies, hameau et château de Prêtreville; le cours de l’Orange sert de limite au SE. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999.

Fourneville (520 Fournevillais, 686 ha), 10 km au sud d’Honfleur, est sur le plateau au sud de Gonneville; l’A29 contourne le finage par le sud et l’ouest; motte féodale de Catillon tout au sud, à l’orée de la forêt de Saint-Gatien.

Le Theil-en-Auge (170 Theillais, 278 ha), 12 km SSE d’Honfleur, est une petite commune du plateau au SE de Fourneville, sur la D119 rectiligne

Genneville (830 Gennevillais, 936 ha), 10 km SSE d’Honfleur, a son village sur le plateau. Le finage atteint au NO le cours de l’Orange, au NE celui de la Morelle, et au sud la D119.

Quetteville (380 Quettevillais, 1 032 ha), 16 km SE d’Honfleur, est limitrophe de l’Eure et bordée au NE par la vallée encaissée de la Morelle, que longe l’ancienne voie ferrée transformée en Pontaurail de Honfleur à Pont-Audemer, et limitée au sud par la D119. L’angle sud est traversé par la D675 et porte le péage du gros échangeur de l’A29 et de l’A13 qui est à la pointe SO de Beuzeville.

Ablon (1 260 Ablonnais, 1 200 ha dont 180 de bois), 7 km ESE de Honfleur, est sur le secteur de plateau délimité par la vallée de la Morelle à l’est, celle de l’Orange à l’ouest, le coteau de Seine au nord. Un appendice, dans la plaine alluviale au nord, atteint la rive de l’estuaire en amont du Pont de Normandie. Au nord-ouest, à l’extrémité du plateau, s’était installée en 1877 une fabrique d’explosifs Nobel, disparue depuis mais qui a créé une cité ouvrière encore visible, nommée la Dynamite. Le village est à l’est, au-dessus de la Morelle, le long de laquelle circule le Pontaurail (autorail touristique).

La Rivière-Saint-Sauveur complète l’intercommunalité entre Ablon et Honfleur.

Le reste du territoire intercommunal est dans l’Eure autour de Beuzeville. Il compred les communes de Berville-sur-Mer (720 Bervillais, 508 ha), Beuzeville (4 640 Beuzevillais, 2 325 ha), Boulleville (1 170 Boullevillais, 717 ha), Conteville (1 000 Contevillois, 1 068 ha), Fatouville-Grestain (770 Fatouvillais, 1 026 ha), Fiquefleur-Équainville (720 Équainvillais, 980 ha), Foulbec (660 Foulbecais, 1 186 ha), Manneville-la-Raoult (520 hab., 737 ha), Saint-Maclou (630 Malouins, 556 ha), Saint-Pierre-du-Val (580 Saint-Pierrais, 1 223 ha) et Saint-Sulpice-de-Grimbouville (180 Grimbaldiens, 432 ha).


Beuzeville

(4 640 Beuzevillais, 2 325 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Eure dans l’arrondissement de Bernay, 38 km au NO de Bernay et 14 km au SE de Honfleur, 14 km à l’ouest de Pont-Audemer. Le bourg-marché est à la limite du département du Calvados et du pays d’Auge, aux sources de la Morelle, sur la N178 et à proximité de l’autoroute de Normandie (A13), à laquelle deux échangeurs le relient, et d’où part l’A29 vers Honfleur et le pont de Normandie: la société d’autoroutes APN y a une base de 55 emplois; aire de service Total (Argedis, 25 sal.), transports Metot (45 sal.) et Nicolle (45 sal.).

Le «Pontaurail», autorail touristique, assure des liaisons de fin de semaine avec Honfleur et Pont-Audemer. Beuzeville a des supermarchés Carrefour (35 sal.) et Intermarché (55 sal.), et héberge une plate-forme logistique d’achats du groupe de distribution Système U (240 sal.); charpentes Poulingue (20 sal.); un collège public, un centre d’aide par le travail. La population communale augmente depuis les années 1930 (2 100 hab.) et s’est accrue de 1 500 hab. après 1999 (+48%).

Le nouveau canton de Beuzeville a 31 700 hab., 62 communes; il est ainsi le plus peuplé du département, et de loin le plus abondant en communes.

La communauté de communes Honfleur-Beuzeville est à cheval sur le Calvados et l’Eure.

Elle a dix communes dans l’Eure.

Manneville-la-Raoult (520 Mannevillais, 737 ha) est à 4 km NNO de Beuzeville, sans vrai village, l’habitat s’espaçant sur le rebord du plateau. Son finage est limité à l’ouest par la Morelle, que suit la limite départementale. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Fiquefleur-Équainville (720 Équainvillais, 980 ha) est au nord de Manneville et également à la limite du Calvados le long de la Morelle. Équainville est au sud, au débouché d’un vallon, avec la mairie; Fiquefleur est plus au nord, au débouché de la Morelle dans la plaine littorale et sur la D180 qui va vers Honfleur, avec un camping. Leur réunion date de 1844. Le finage a une extension vers le nord dans la plaine, sur 2 km de profondeur et 900 m de large, mais vide et boisée. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+26%).

Fatouville-Grestain (770 Fatouvillais, 1 026 ha), 8 km au nord de Beuzeville, est issue d’une fusion de 1844. Fatouville est sur le plateau entre la Morellle et la Vilaine, précédée au nord par un ancien phare. Grestain est un hameau au pied du coteau de Seine, flanqué des restes de l’abbaye qui fut à son origine au bord du Canal de Retour qui longe le coteau. La commune a 2 200 m de la rive gauche de la Seine, vides. Elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+43%).

Berville-sur-Mer (720 Bervillais, 508 ha), 11 km NNE de Beuzeville et 10 km à l’est d’Honfleur, a son habitat sur une ancienne et large terrasse de rive gauche de la Risle à la confluence de la Seine. La Risle débouche dans la Seine à la limite NE de la commune. Le Canal de Retour longe le talus de la terrasse, isolant au nord une étroite plaine vide. À l’ouest, le relief est dominé par le promontoire boisé du mont Courel, qui atteint 96 m. Berville, déjà «sur mer» en 1793, fut un port de pêche, mais le dernier bateau a été mis au sec en 1994. La commune offre quelques appontements de plaisance, et une exposition annuelle des Automnales; 23% de ses logements sont des résidences secondaires. La population a augmenté de 280 hab. depuis 1999 (+64%).

Conteville (1 000 Contevillais,1 068 ha), 12 km NNE de Beuzeville, est au sud-est de Berville sur la même terrasse. La Risle borde son finage au nord; camping au sud sur le relief. La population a augmenté de 260 hab. (+35%) depuis 1999.

Saint-Pierre-du-Val (580 Saint-Pierrais, 1 223 ha dont 183 de bois), 8 km NNE de Beuzeville, disperse ses maisons sur le plateau que traverse la vallée encaissée de la Vilaine. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999.

Foulbec (660 Foulbecaus, 1 186 ha dont 220 de bois) est au pied du coteau gauche de la Risle, au débouché d’un vallon emprunté par la D6178, 10 km au NE de Beuzeville et 9 km au NO de Pont-Audemer. Son finage se partage entre le plateau et la plaine de la Risle; négoce de cosmétiques Newcos (30 sal.). La commune a gagné 190 hab. après 1999 (+40%).

Saint-Sulpice-de-Grimbouville (180 Grimbaldiens, 432 ha) est une petite commune de la vallée de la Risle juste en amont de Foulbec; château de la Mare (16e et 18e s.) sur le plateau au sud-ouest.

Boulleville (1 170 Boullevillais, 717 ha), sur le plateau 6 km au NE de Beuzeville, a un habitat très dispersé en sensible croissance (+370 hab. depuis 1999, soit +46%) et tire parti du carrefour des routes D180 et D675 et D6178, qui a attiré au SE une grande zone d’activités à la limite de Saint-Maclou. Boulleville a quelques ateliers: vitrages isolants VIP (Riouglass, 85 sal.), plastiques Normandie Production (55 sal.); mécanique MCA (20 sal.), métallerie Fameto (40 sal.), menuiserie d’aluminium Normabaie (40 sal.); tissus et pantoufles Girot (35 sal.); transports Sarrion (35 sal.) et SLT (30 sal.), entreposage Norsilk (70 sal.).

Saint-Maclou (830 Malouins, 556 ha), juste à l’est de Boulleville, bénéficie aussi de ces équipements et a augmenté de 360 hab. depuis 1999 (+77%). Elle accueille les scieries Gastebois (45 sal.) et Boulle (35 sal.), une fabrique de palettes Europalettes (25 sal.); transports Brangeon (75 sal.). En outre, elle conserve un beau château de pierre et brique du 17e s., restauré, et le château du Mont, de style Louis XIII; un hippodrome. Le finage atteint au sud la vallée des Godeliers, sous-affluent de la Risle par la Corbie.


Honfleur

(7 970 Honfleurais, 1 367 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, 36 km au nord de celle-ci. Honfleur est en bord de Seine, face aux banlieues du Havre, et le chenal de Rouen passe devant le port. Celui-ci est creusé dans les alluvions de la Seine au pied de la falaise, au débouché de la Morelle et du large vallon affluent de la Claire, dans lequel s’est glissé l’habitat vers le sud. Une avancée du plateau vers le nord protège le site par le haut talus de l’ancienne falaise, couronnée par la chapelle Notre-Dame-de-Grâce (17e s.), dont le nom a servi à baptiser la Côte de Grâce.

La ville se tasse autour du pittoresque Vieux Bassin, maintenant consacré à la plaisance, au bord duquel les maisons serrent leurs étroits pignons; l’église Sainte-Catherine y dresse sa curieuse structure de bois et la place Arthur Boudin montre ses anciens greniers à sel réaménagés. Le port a été actif à partir du 16e siècle et a fourni des marins explorateurs, jusqu’à Champlain, puis des pêcheurs morutiers; mais il a beaucoup souffert des guerres de l’Empire. Le plus oriental des ports de mer bas-normands, Honfleur a tiré parti depuis longtemps de la proximité relative de Paris. C’est là que l’ingénieur Sauvage fit ses premiers essais de bateau à hélice, en 1832. De nombreux artistes ont apprécié les lieux, tel Corot, au point de former une «école de Honfleur» aux débuts de l’impressionnisme, et la ville s’honore d’être le lieu de naissance d’Eugène Boudin, Alphonse Allais et Erik Satie. Un musée est consacré à Eugène Boudin, un autre au Vieux Honfleur (marine et ethnographie), on visite aussi les maisons Satie. Un Naturospace a été ouvert près du port en 1999; il présente des plantes tropicales et une serre à papillons exotiques; quelques vieux gréements donnent au port du pittoresque. La ville est très fleurie (4 fleurs).

Le finage, au dessin contourné, contient à l’ouest une annexe à peine rattachée au reste de la commune sur la côte; elle contient, au débouché d’un vallon, le hameau de Vasouy et plusieurs châteaux et, sur le plateau, une fraction de la forêt du Breuil. Au SE, une autre extension du finage sur le plateau contient les urbanisations du Bouquet et du Québec et la zone d’activités du Plateau, le long de l’A29, avec échangeur à péage. Enfin au NE, la plaine alluviale fait une avancée vers l’est, occupant 500 ha avec bassins et entrepôts; l’A29 et le pont de Normandie sont à la limite orientale du finage, avec un gros échangeur au confluent de l’Orange et de la Morelle dans la plaine; celle-ci coule au pied de la falaise vers le NO jusqu’au port, par le bassin Carnot.

Dans les établissements d’accueil se distingue l’hôtellerie de la Ferme Saint-Siméon (60 sal.). D’autres bassins et un jardin public occupent le rivage. Le port de pêche compte 40 bateaux, rapportant notamment des crevettes grises et des coquilles saint-jacques. Le nouveau port peut recevoir des navires de croisière de 220 m. Le port de commerce, à la fois maritime et fluvial, est géré en commun avec celui de Rouen; il est très actif dans les bois et matériaux. Sur le terre-plein oriental s’est installée une zone industrielle. Honfleur compte de nombreux petits et moyens ateliers dans la mécanique et les produits métalliques, les plastiques, les emballages, la construction navale, même l’imprimerie et le textile. La place a été affectée par la fermeture de l’usine de matériel audio Akaï, implantée en 1982 et abandonnée en 1995 après avoir reçu de substantiels subsides publics; le site a été repris par la CS (Compagnie des Signaux) Electronics qui a échoué, puis par Alliansys (électronique), mais à petit régime (75 sal.).

Les principaux établissements sont ceux des meubles Buronomic (120 sal.), des produits chimiques Arkema (ex-CECA, groupe Tota, adsorbants et tamis moléculaires, 120 sal.), héritière d’une usine de traitement des guanos de 1895; fabrique de gaz industriels L’Air Liquide (50 sal.); ateliers de mécanique Lebrun (120 sal.) et ACMH (35), carrosserie Trimat (25 sal.); bâches et stores Socotex (45 sal.), lingerie Anne Fontaine (45 sal.), cosmétiques Cosmoluxe (45sal.); imprimerie BS21 (40 sal.).

Honfleur a aussi des activités de commerce et de service dont témoignent les hypermarchés Aldi (490 sal.) et Leclerc (120), magasin Carrefour (30 sal.), les négoces de minerais Tolsa (40 sal.), métaux Liametho (55 sal.) et de bois Silverwood (PBM, 65 sal.); La Poste (45 sal.), hostellerie de la Ferme Saint-Simon (50 sal.). La ville compte un centre hospitalier, deux collèges et deux lycées publics, une école de musique Erik Satie et une école d’arts graphiques. La commune a absorbé en 1973 sa voisine Vazouy, qui n’avait pas 150 hab.; la population d’Honfleur était nettement supérieure à 9 000 hab. pendant tout le 19e siècle, mais s’était abaissée ensuite à moins de 8 000 en 1936; elle est remontée à 9 300 en 1958 puis a diminué, perdant encore 380 hab. depuis 1999. L’unité urbaine Insee compte 16 700 hab. (10 communes dont 4 dans l’Eure), l’aire urbaine en aurait 17 200 (11 communes dont 4 dans l’Eure). Honfleur est le bureau du nouveau canton Honfleur-Deauville (17 communes, 30 300 hab.) et le siège de la communauté de communes interdépartementale du Pays de Honfleur-Beuzeville (27 communes dont 12 en Calvados), 29 000 hab.


Rivière-Saint-Sauveur (La)

(2 550 hab., 539 ha) est une commune du Calvados dans la communauté du Pays de Honfleur-Beuzeville. Elle a été créée en 1831 à partir du Hameau de la Rivière, 4 km à l’est de Honfleur. Elle étire ses maisons au pied de la falaise, et dispose d’une bande de 800 m de large jusqu’à la Seine dans les alluvions qui colmatent l’ancienne anse de la Seine à l’est des installations d’Honfleur. C’est en face du village qu’a été édifié le superbe pont de Normandie, d’une portée de 2 141 m dont une travée centrale de 856 m et une hauteur de 59 m, achevé en 1995; il donne passage à l’autoroute A29, qui joint l’agglomération du Havre à l’A13; mais l’échangeur proche est sur le territoire d’Honfleur. Au sud, le finage remonte un peu dans la vallée de l’Orange; au sud-ouest, il monte sur le plateau où il a reçu plusieurs lotissements, dont celui des Cottages. Il est séparé de la limite départementale par le finage d’Ablon. La commune avait déjà dépassé les 1 500 hab. en 1900, avant de redescendre à 1 300 au milieu du 20e siècle puis de remonter un peu; elle a gagné 940 hab. depuis 1999 (+58%).