Communauté de communes Coutances Mer et Bocage

Coutances Mer et Bocage

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communauté de communes de la Manche, associant 49 communes et 48 200 hab. sur 64 300 ha. Coutances (siège), Agon-Coutainville, Gouville-sur-Mer, Saint-Sauveur-Villages, Gavray-sur-Sienne et Quettreville-sur-Sienne ont plus de 2 000 hab.

Une moitié de l’intercommunalité est au nord de la Soulles.

Bricqueville-la-Blouette (580 Bricquevillais, 625 ha), 3 km SO de Coutances, bordée au sud par la Soulles, est traversée à l’est par la D971, aménagée en rocade avec un échangeur. La Blouette est un déterminant ancien, probablement issu d’un nom de seigneur.

Heugueville-sur-Sienne (550 Heuguevillais, 588 ha), 8 km OSO de Coutances, est bordée au sud par le large estuaire de la Sienne, qui reçoit la Soulles à la pointe sud-est du finage au Pont de la Roque. Le finage dessine un triangle vers le nord. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Tourville-sur-Sienne (820 Tourvillais, 750 ha), est 10 km à l’ouest de Coutances et s’étire au nord d’Heugueville, avec toutefois un accès au rivage de l’estuaire au sud-ouest. Elle a gagné 210 hab. depuis 1999 (+34%).

Gratot (660 Gratotais, 1 073 ha), 7 km ONO de Coutances, est au nord des précédentes. Elle se signale par un ermitage ruiné du 15e s., et par un château, restauré depuis 1968, à douves et tour ronde, avec un pavillon du 18e s., où se tiennent des manifestations artistiques; une éolienne Enercon de 2 MW (2010), du groupe chinois CGN EE, est tout au nord-est à l’extrémité du finage.

Saint-Malo-de-la-Lande (490 Malouins, 401 ha) est un ancien chef-lieu de canton 10 km ONO de Coutances, sur le bas plateau bocager au nord de Tourville et à l’est de Blainville. Le village reprend quelques habitants (+170 depuis 1999, soit +53%) après un minimum à 220 hab. en 1975, mais n’a jamais été très peuplé (470 hab. en 1820); manoir des 15e-16e s.

Blainville-sur-Mer (1 700 Blainvillais, 1 160 ha), 15 km ONO de Coutances, tient le littoral au nord d’Agon-Coutainville. Elle est précédée par un grand havre de 130 ha d’axe nord-sud, à l’abri de deux longs cordons et dont une petite partie au sud est à Agon-Coutainville. C’est surtout un centre notable d’ostréiculture, avec une coopérative; entreprise de pisciculture et viviers Monbrun (30 sal.), industrie du poisson Kermarée (35 sal.), supermarché Carrefour (40 sal.). L’habitat est diffus, plus dense au sud-ouest, avec une zone artisanale au NO. La commune a environ 640 résidences secondaires (43% des logements) et a deux campings (300 places); elle est «sur Mer» depuis 1936 et sa population augmente depuis son minimum de 950 hab. en 1975; elle s’est accrue de 260 hab. depuis 1999.

Brainville (230 Branvillais, 319 ha) est à 8 km NO de Coutances, au nord de Gratot. Elle a gagné 110 hab. depuis 1999 (+92%). À l’est, le hameau du Pelley sur la D2 est partagé avec La Vendelée.

La Vendelée (470 hab., 504 ha) est à 6 km au nord de Coutances, à la source de l’Ay; +90 hab. depuis 1999.

Muneville-le-Bingard (700 Munevillais, 1 981 ha), 12 km NNO de Coutances, est la seule commune du Coutançais dans le parc régional du Cotentin. Le village est au bord de l’Ay, qui traverse tout le finage vers le nord. Au nord, grande carrière dans les landes.

La commune nouvelle de Saint-Sauveur-Villages a rassemblé plusieurs petites communes au nord-est du territoire intercommunal.

Monthuchon (700 Monthuchonnais, 766 ha) est à 4 km NE de Coutances et son petit village s’est entouré de lotissements depuis 1975, où elle n’avait que 300 hab.; elle a encore gagné 100 hab. après 1999.

Cambernon (740 Cambernonais, 1 701 ha), 5 km au nord-est de Coutances, a un finage étendu vers le NE, qui se termine en pointe au SO où il jouxte Coutances. et où passe la D972; voie verte ex-ferroviaire au village; manoir des Réaux (16e) au nord. Un parc de 4 éoliennes Enercon (9,2 MW) de la Compagnie nationale du Rhône a été ouvert en 2009 à l’est.

Montcuit (190 Montcuitais, 479 ha) est à 13 km NE de Coutances; manoir avec jardin signalé du 17e.

Hauteville-la-Guichard (490 Hautevillais, 1 198 ha), 10 km à l’est du chef-lieu, abrite un musée consacré à Tancrède de Hauteville (990-1041), dont les fils fondèrent le royaume normand de Méditerranée au début du 11e siècle, et dont le collège de Saint-Sauveur-Lendelin porte le nom; la population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999.

Camprond (430 Campronnais, 627 ha), 11 km ENE de Coutances, s’appuie au sud sur le tracé de la D972 et de la voie ferrée de Saint-Lô; +110 hab. depuis 1999 (un tiers).

Cametours (440 Cametourais, 722 ha), 15 km à l’est de Coutances, 4 km au nord de Cerisy-la-Salle, a son village au passage de la voie ferrée et a pour limite nord la D972; transports James (45 sal.); +60 hab. depuis 1999.

Savigny (460 Savignais, 1 016 ha), 10 km à l’est de Coutances, a une église inscrite des 11e et 13e s., dont les peintures murales sont classées, mais pas de vrai village. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+35%).

Belval (320 Belvalais, 572 ha), 8 km à l’est de Coutances, a son petit village tout au sud, au-dessus de la vallée de la Soulles qui fixe la limite communale. Le finage évasé s’élargit vers le nord où il atteint la voie ferrée et la D972 avec les hameaux de Belval-Gare au NE et la Prévostière au NO; +40 hab. depuis 1999.

Courcy (620 Courcyais, 1 145 ha), 5 km à l’est de Coutances, a un finage bordé au sud par la Soulles encaissée; au nord passent la voie ferrée et la D972, celle-ci fixant la limite de la commune. Elle accueille un négoce de matériel agricole Motin (Émeraude, 30 sal.) et a gagné 140 hab. depuis 1999.

Le reste du territoire intercommunal est au sud de la Soulles.

Saint-Pierre-de-Coutances (440 Saint-Pierrais, 404 ha) est divisée en deux parties par le sud du finage de Coutances. La partie principale se tient des deux côtés de la Soulles au sud de Coutances, avec un étranglement dans la vallée, une petite quasi-enclave au nord-ouest et le lotissement du Mesnil-Saint-Jean sur le plateau. La mairie est isolée à la limite de Coutances; un écomusée à l’extrême nord, au bord de la Soulles. L’enclave (175 ha) est à l’est de Coutances, avec la hameau de la Galaisière. La population a augmenté d’un tiers (110 hab.) depuis 1999.

Nicorps (430 Nicorpais, 563 ha), 3 km SE de Coutances, a un petit village au sud de son finage, qui est bordé au nord par le cours sinueux de la Soulles; +40 hab. depuis 1999.

Saussey (490 Sausserais, 889 ha), 5 km au SSE de Coutances, a au village un manoir du 17e avec jardin botanique et écomusée de verreries, plus au NO de la commune un ancien manoir du 17e, dit manoir d’Argences, avec un colombier et de beaux jardins primés, un festival du film muet.

Orval-sur-Sienne (1 210 hab., 1 904 ha) est une commune nouvelle de 2016 dans la Manche. Orval (880 Orvalais, 1 254 ha), 5 km SSO de Coutances, occupe un relief entre Sienne et Seulles, dominant ainsi leur confluent qui est à la limite occidentale du finage; église classée, fours à chaux au sud-est; papeterie Papeco (40 sal., papiers d’hygiène), transports La Bréhalaise (Le Goff, 40 sal.). La voie ferrée de Saint-Lô à Coutances et Granville passe au village, la D971 un peu à l’est. Montchaton (330 Montchatonnais, 650 ha) est au SO d’Orval, de l’autre côté de la Sienne. L’ensemble a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Regnéville-sur-Mer (770 Regnévillais, 850 ha), 12 km OSO de Coutances, occupe la rive sud du grand estuaire de la Sienne, dit havre de Regnéville, au sud d’Agon-Coutainville. La mairie est au village intérieur de Grimouville. Regnéville est sur la côte orientale du havre, comme station balnéaire et petit port de pêche; restes de château fort, musée des fours à chaux et du littoral. La commune ne se dit «sur Mer» que depuis 1956. Elle eut près de 2 000 hab. dans la première moitié du 19e siècle, après avoir absorbé Grimouville et Urville au nord-est dans les années 1790; puis 1 500 hab. en 1900 et sa population a diminué jusqu’en 1990 (780 hab.), puis repris quelques habitants, pour en reperdre 40 après 1999. Elle a 270 résidences secondaires (37% des logements), un camping de 60 places.

Montmartin-sur-Mer (1 390 Montmartinais, 981 ha), 12 km au SO de Coutances, est un ancien chef-lieu de canton, dont le bourg est au contraire à l’intérieur. Le finage atteint toutefois une branche méridionale du havre de Regnéville où est le marais du Port à Flot, et donne sur la mer au sud du débouché du havre, devant un très large estran vaseux. Six campings et un village de vacances s’y proposent, juste au nord de la station balnéaire d’Hauteville. Montmartin a des restes de fours à chaux; un collège public. La mention sur-Mer était déjà présente en 1801. La commune a 750 résidences secondaires (50% des logements). La population a gagné 280 hab. après 1999; elle fut de 1 400 hab. au début du 19e s., 740 à son minimum de 1926.

Hauteville-sur-Mer (730 Hautais, 331 ha), 15 km SO de Coutances, qui avait été rattachée à Montmartin avant 1836, et nommée «sur Mer» dès son indépendance, a un finage étroit et peu étendu. Il associe un ancien village sur le talus du bas plateau et une urbanisation nouvelle sur la plage (7 ha, 1 400 m de front de mer), pourvue d’une base nautique et d’un village de vacances. La population augmente un peu depuis 1954 (480 hab.), gagnant 100 hab. après 1999. Hauteville a 850 résidences secondaires (69% du parc de logements, deux campings (350 places).

Annoville (680 Annovillais, 847 ha),15 km SO de Coutances, est au sud d’Hauteville mais sans station balnéaire, sinon un très léger débordement d’Hauteville-Plage. La plaine littorale est peuplée de dunes, qui retiennent plusieurs étangs. L’habitat est double, le village principal étant au nord sur le bord du bas plateau, doublé au sud par la file des hameaux de Tourneville et du Hameau Hébert. La population s’est accrue de 130 hab. depuis 1999; un camping de 120 places.

Lingreville (960 Lingremais, 904 ha), 17 km SO de Coutances, est plus connue pour ses maraîchers («chouers»). Le village est à l’intérieur, à la limite d’Annoville, relayé vers le sud par plusieurs hameaux. Le littoral est en partie sur la mer, en partie sur la rive nord du grand havre de la Vanlée, dont le débouché est flanqué d’un crochet de sable entièrement replié. Il est presque vide, seul un petit hameau linéaire peuplant au nord-ouest la route de 2 600 m qui va du village la mer; un groupe de quatre campings s’est toutefois établi à 1 km de la plage; nombreux bouchots, 550 résidences secondaires (la moitié des logements).

Quettreville-sur-Sienne occupe une vaste étendue au sud-ouest du territoire intercommunal. Un autre ensemble de communes se distingue au sud-est.

Saint-Denis-le-Vêtu (630 Saint-Denisais, 1 408 ha), 9 km SSE de Coutances, est bordée au sud par la Vanne, affluent de droite de la Sienne. Le Vêtu, attesté au 12e s., a pour sens le peuplé, le cultivé, par opposition à Saint-Denis-le-Gast (gast: vide, désert) qui est un peu au sud-est.

Ouville (470 Ouvillais, 1 120 ha), 8 km ESE de Coutances, est bordée à l’est et au nord par la Soulles; +70 hab. depuis 1999.

Montpinchon (550 Montpinchonnais, 1 694 ha), 14 km ESE de Coutances, est bordée à l’ouest et au sud-est par la Soulles. Le finage contient une extension au-delà de la Soulles au sud-ouest. Le village est sur une échine dominant la Soulles.

Cerisy-la-Salle (1 080 Cerisyais, 1 686 ha), 16 km ESE de Coutances, est un ancien chef-lieu de canton. Le bourg est sur une butte dominant la vallée de la Soulles, qui limite le finage au sud; grand château du 17e s. avec centre culturel international depuis 1952, et nombreux colloques; collège public. La commune a eu 2 600 hab. en 1820, 1 500 en 1900, puis a fluctué autour de 1 000 hab. de 1960 à 1999, et gagné 110 hab. depuis 1999.

Notre-Dame-de-Cenilly (670 Centillais, 2 523 ha), 4 km au SE de Cerisy, est bordée au nord par la Soulles, à l’ouest par son affluent la Soulette, qui la rejoint à l’angle NO du finage.

Saint-Martin-de-Cenilly (180 Saint-Martinais, 676 ha), 16 km SE de Coutances, est au SO de la précédente.

Roncey (820 Roncyais, 1 215 ha), 7 km au SO de Cerisy et 12 km au SE de Coutances, a un atelier de menuiserie CETIH (SWAO, 95 sal.). Le finage est bordé au sud par la Vanne.

Grimesnil (64 Grimesnilais, 261 ha), 14 km SE de Coutances, a un très petit finage, qui au nord atteint la Vanne.

Lengronne (440 Lengronnais, 1 207 ha), 15 km SSE de Coutances, a son village au croisement des D7 et D13.

Saint-Denis-le-Gast (550 Saint-Denisais, 1 673 ha), 16 km SE de Coutances, a son finage borné au nord par la Vanne, au sud par la vallée sinueuse et encaissée de la Sienne, qui dessine quelques beaux méandres.

Hambye (1 190 Hambyens, 2 957 ha), 19 km SE de Coutances sur la D13, cache dans la vallée de la Sienne, tout au sud, d’imposants restes en partie rénovés d’une ancienne abbaye bénédictine, avec hébergement et expositions. La commune est un exemple de la forte dépopulation des campagnes du Bocage: 3 800 hab. en 1806, 2 000 vers 1900, 1 600 en 1965; mais, pour la première fois depuis deux siècles, le mouvement semble suspendu: Hambye aurait même gagné 60 hab. depuis 1999.

La Baleine (90 Balenois, 413 ha),18 km SSE de Coutances au SO de Hambye, calque son finage sur les méandres de la Sienne, sur la rive gauche de laquelle apparaît son minuscule centre; jardin botanique du Hamel Boyer au NE. Le nom pourrait être une déformation du celte balan (genêt).

Montaigu-les-Bois (230 Montaiguais, 667 ha), 22 km SE de Coutances, 6 km ESE de Gavray, est sans village mais a deux églises inscrites, dont à l’est celle de l’Orbehaye (12e-13e s.), commune absorbée dans les années 1790. La Sienne borde le finage à l’est.

Le Mesnil-Garnier (240 Mesnil-Garnierais, 1 041 ha), 23 km SSE de Coutances, est bornée au nord par la Bérence, qui rejoint la Sienne à Gavray.

Le Mesnil-Villeman (240 Mesnil-Villemanais, 1 080 ha), 22 km SSE de Coutances, est bornée à l’ouest par la vallée encaissée de l’Airou.

Ver (390 Vérotins, 1 327 ha), 20 km SSE de Coutances, 3 km OSO de Gavray, est traversée par la Sienne et l’Airou, qui confluent un peu au nord du village; transports Loc’Froid (Lerosey, 40 sal.); la commune a gagné 90 hab. depuis 1999.


Agon-Coutainville

(2 930 Agonais-Coutainvillais, 1 235 ha,) est une commune littorale de la Manche, 11 km à l’ouest de Coutances et dans l’intercommunalité de Coutances Mer et Bocage. Le nom était simplement Agon avant 1965. Agon est le vieux village au bord du relief, Coutainville est l’urbanisation littorale.

La population s’est tenue autour de 1 500 hab. durant tout le 19e s. et la première moitié du 20e, puis a dépassé 2 000 après la guerre et augmente lentement mais régulièrement; elle s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Le finage occupe toute la pointe sableuse qui ferme l’estuaire de la Sienne en avançant vers le sud jusqu’à la pointe d’Agon, site protégé face aux îles Anglo-Normandes.

La population est stable depuis un demi-siècle, mis à part un creux vers 1970. Elle monterait à 30 000 personnes en été: la station balnéaire de Coutainville est très fréquentée, a 2 100 résidences secondaires (57% des logements), 6 campings offrant au total 720 places et dispose d’une plage de 8 km, avec un petit casino (40 sal., groupe Partouche), un terrain de golf (depuis 1922), hippodrome et centre équestre, club nautique; une «enduro pédestre des sables» est organisée depuis 1982. Quelques maisons anciennes agrémentent le centre d’Agon; un vieux manoir du 15e s. et une église à sculptures de bois, un collège ajoutent aux ressources; peinture Lebouvier (25 sal.), traiteur Lombardie (25 sal.). Sur la côte, dont l’estran découvert à marée basse est très large et s’appuie sur des rochers, se pratique un peu d’ostréiculture et de mytiliculture; d’originaux pièges à poissons sont faits de grands épis en V.

Le nouveau canton d’Agon-Coutainville a 27 communes, 18 400 hab.


Coutances

(9 900 Coutançais, 1 251 ha) est une sous-préfecture du département de la Manche, 28 km OSO de Saint-Lô. La ville est à 12 km de la mer, sur une colline entre deux vallons affluents de la Soulles. Elle fut Cosedia, dérivé de Constantia, baptisée ainsi en l’honneur de Constance Chlore, comme le Cotentin dont elle a été le chef-lieu; elle a même été préfecture durant quelques mois. C’est une ville belle et active, classée dans les «villes d’art et d’histoire». Outre sa cathédrale gothique à hautes flèches et tour-lanterne, elle offre plusieurs parcs et jardins, un centre culturel dans l’ancien séminaire des Unelles (du nom d’une ancienne tribu gauloise locale), un musée Quesnel-Morinière (collections diverses), un grand festival de «jazz sous les pommiers»; aqueduc, jardin des Plantes, arboretum et camping à l’ouest, parc médiéval de l’Évêque au SE. La D971 sert de rocade au nord. La Soulles passe tout au sud et y reçoit les eaux du Prépont et du Bulsar.

Coutances a un centre hospitalier de 120 lits et une clinique (Guillard, 120 sal.), 4 lycées dont 3 publics plus un lycée agricole public, maison familiale rurale; une prison. Les emplois dans l’industrie sont diversifiés, sur une base agro-alimentaire: industrie de la viande avec un gros abattoir de 500 emplois (Socopa-Sovico), coopérative agricole Agralco (150 sal.), fromagerie du groupe Bongrain (Compagnie des fromages, 100 sal.), dont une spécialité est un fromage double crème dénommé coutances, conserves de légumes (Coopérative maraîchère, 80).

Pour le reste, apparaissent des fabrications en électronique Elvia (ex-Alcatel reprise par ses salariés en 2003, circuits imprimés, 200 sal.), en métallurgie avec le découpage-emboutissage SAMP (50 sal.) et la carrosserie Regnault (110 sal.), en pharmacie avec les médicaments Unither (Synthélabo, 165 sal.). En outre menuiseries Aubert-Labansat (45 sal.) et ameublement Dujardin (35 sal.).

Dans les commerces, services et bâtiment, hypermarché Leclerc (240 sal.), magasins Carrefour (25 sal.), Intermarché (35 sal.), Bricomarché (50 sal.); Crédit Mutuel (25 sal.), comptabilité Cogex (In Extenso, 35 sal.), ambulances La Croix Bleue (50 sal.); radio Slam (35 sal.); HLM de Coutances-Granville (30 sal.), constructions Duval (25 sal.), installations thermiques Fouchard (110 sal.); La Poste (80 sal.).

La commune a eu 9 000 hab. au début du 19e siècle, puis s’est tenue aux alentours de 6 500 dans la première moitié du 20e s.; la population a nettement augmenté après la guerre, montant à 11 580 hab. en 1999, mais a perdu 1 580 hab. depuis (dont 860 pour la seule population municipale, le reste venant de la révision de la définition des «comptés à part»). La communauté de communes Coutances Mer et Bocage (49 communes, 48 200 hab.) réunit trois anciennes communautés et siège à Coutances. L’unité urbaine Insee (deux communes avec Saint-Pierre) n’a que 9 100 hab., l’aire urbaine (14 communes) 16 600 hab. L’arrondissement a 71 000 hab., 81 communes, 114 200 ha.

Le nouveau canton de Coutances a 18 communes, 17 900 hab.


Gavray-sur-Sienne

(2 020 hab., 3 802 ha) est une commune nouvelle de la Manche, dans la communauté de communes Coutances Mer et Bocage, créée en 2019 par la fusion de Gavray, Le Mesnil-Amand, Le Mesnil-Rogues et Sourdeval-les-Bois. Gavray (1 470 Gavrayens, 2 060 ha dont 230 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km au sud de Coutances dans la vallée de la Sienne, au pied du promontoire de confluence de la Bérence. Elle a des marchés, un collège public; une éolienne de 2 MW (2005). La commune s’est agrandie en 1972 en fusionnant avec Le Mesnil-Bonant et Le Mesnil-Hue au sud-est, qui ne lui ont guère apporté qu’une centaine d’habitants chacune; la population a un peu augmenté ensuite, mais elle s’est réduite de 40 hab. après 1999.

Le Mesnil-Amand (180 hab., 678 ha) est au sud, bordée à l’ouest par l’Airou. Le Mesnil-Rogues (160 Mesnil-Roguais, 478 ha) est plus au sud, 7 km SSO de Gavray, bordée à l’est et au nord par l’Airou. Sourdeval-les-Bois (210 hab. 586 ha dont 150 de bois), 7 km à l’est de Gavray, est bordée à l’est et au nord par la Sienne; elle accueille une éolienne Enercon de 2 MW, à l’ouest, relevant de la firme chinoise CGN EE.


Gouville-sur-Mer

(3 250 Gouvillais, 3 938 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créé en 2016 et élargie ensuite en 2019, sans changement de nom, dans la communauté Coutances Mer et Bocage.

L’ancienne Gouville-sur-Mer (2 090 Gouvillais, 1 324 ha) est à 11 km ONO de Coutances. La bourgade est sur le talus du bas plateau, séparée de la mer par une plaine bordée de dunes, cultivée en légumes et traversée par la D650. Elle a toutefois une annexe balnéaire à la Mielle, avec station de sauvetage en mer, village de vacances et campings; phare du Sénéquet à 5 km en mer; ostréiculture et aquaculture. Le château des Forges est un centre d’accueil du réseau Don Bosco. La commune est devenue «sur Mer» en 1925; elle avait alors un millier d’habitants (contre plus de 1 700 vers 1880) et les a conservés jusqu’en 1980, avant de commencer une phase de croissance; elle a gagné 380 hab. depuis 1999; on y compte 660 résidences secondaires (40% des logements), 2 campings (380 places).

Boisroger (250 hab., 247 ha) est juste à l’est, en plusieurs hameaux, dont le Village Gouaix où était la mairie, devenue mairie annexe.

Trois autres communes ont fusionné en 2019, deux de l’intérieur, une du littoral. Servigny (200 Servignais, 395 ha), 8 km NNO de Coutances, est très étirée d’ouest en est et traversée par la D2.

Montsurvent (460 Montsurventais, 833 ha), 10 km NNO de Coutances, a son village sur la D2 à la limite orientale de son finage, non loin de Muneville.

Anneville-sur-Mer (250 Annevillais, 373 ha), juste au nord de Gouville, dispose d’une petite urbanisation sur la plage (la Plage, les Belles Miellettes) et compte ainsi 180 résidences secondaires (58% des logements), un camping; son finage donne au nord-ouest sur le havre de Geffosses.


Quettreville-sur-Sienne

(3 200 hab., 4 942 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créée en 2018 par l’adjonction de Hyenville à Quettreville, et élargie en 2019 par quatre autres fusions, toujours sans modifier le nom. Elle est membre de la communauté de Coutances Mer et Bocage.

Quettreville-sur-Sienne (1 500 Quettrevillais, 1 314 ha) est à 10 km au sud de Coutances sur la route de Granville. Le nom était simplement Quettreville jusqu’en 1926; la Sienne borde le finage à l’est, à l’exception d’une excroissance face au village, bornée au nord par la Vanne juste avant son confluent avec la Sienne. La commune a eu 2 000 hab. en 1806; la population a stagné vers 1 000 hab. entre 1931 et 1985 puis a connu une légère augmentation et s’est accrue de 260 hab. depuis 1999.

Hyenville (360 Hyenvillais, 339 ha) est juste au nord de Quettreville sur la rive gauche de la Sienne.

Hérenguerville (210 Hérenguervillais, 271 ha) est juste à l’ouest des deux précédentes.

Contrières (390 Contrièrais, 912 ha) est à 5 km NE de Quettreville avec un finage bordé à l’ouest par la Sienne, au sud par la Vanne.

Trelly (670 Trelliais, 1 177 ha) est à 4 km ESE de Quettreville, traversée par la D7.

Guéhébert (130 hab., 629 ha) est à l’est de Treilly, 9 km ESE de Quettreville.

Le nouveau canton de Quettreville-sur-Sienne a 32 communes, 17 700 hab.


Saint-Sauveur-Villages

(3 740 hab., 5 370 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créée en 2019 à partir de neuf communes, membre de la communauté Coutances Mer et Bocage. L’ensemble a 750 hab. de plus qu’en 1999, soit un gain qu’un quart.

Saint-Sauveur-Lendelin (1 830 Saint-Sauveurais, 1 639 ha) est un ancien chef-lieu de canton, à 10 km NNE de Coutances; manoir du Grand Taute (16e s.) à l’est et château des Mares à l’ouest, clocher inscrit du 14e s.; un collège public, maison familiale rurale. La Meule et la Taute confluent à la pointe nord du finage, qui est traversé par la D971 et une voie verte ex-ferroviaire. La population a été stable depuis 1900, avec une légère tendance à l’érosion, puis s’est accrue de 400 hab. après 1999 (+28%).

Quatre communes sont au nord et à l’est de Saint-Sauveur, toutes longées par la Taute. Vaudrimesnil (470 hab., 605 ha) est à 3 km au nord de Saint-Sauveur dans le parc naturel des Marais; la D971 traverse le finage à l’est; +80 hab. depuis 1999.

Saint-Aubin-du-Perron (250 Saint-Aubinais, 762 ha) est à 4 km au NE de Saint-Sauveur.

Saint-Michel-de-la-Pierre (220 Pierrais, 425 ha) est à 2 km à l’est de Saint-Sauveur; le village est tout au sud de son finage, que la Taute, ornée d’étangs, borde à l’ouest; +40 hab. depuis 1999.

Le Mesnilbus (340 hab., 498 ha) 6 km à l’est de Saint-Sauveur, est à l’est de la Taute, et à la source de la Venloue, qui borde le finage à l’est; +70 hab. depuis 1999.

Les deux autres anciennes communes sont au sud-ouest de Saint-Sauveur, sans village et dans le bassin de l’Ay. La Ronde-Haye (370 Rondéens, 667 ha) est à 3 km OSO de Saint-Sauveur; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Ancteville (260 Anctevillais, 774 ha), 6 km SO de Saint-Sauveur, est longée à l’ouest par la D2; manoir de la Foulerie au bord du Champaux, qui rejoint l’Ay au nord-ouest de la commune; +50 hab. depuis 1999.