Communauté de communes des Hauts du Perche

Perche (Hauts du)

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communauté de communes de l’Orne, associant dix communes et 8 400 hab. sur 38 800 ha. Longny les Villages (siège) et Tourouvre au Perche excèdent 2 000 hab.

Quatre autres communes sont au sud de Longny.

Bizou (130 Bizouins, 904 ha dont 132 de bois), 5 km au sud de Longny, a un très petit village; au nord, le finage est bordé par la vallée de la Jambée.

Le Mage (240 Mageois, 2 534 ha dont 1 175 de bois), 5 km SE de Longny, contient les Bois de la Villedieu et Feillet, et le château de Feillet (17e, jardins).

Les Menus (240 Menusiens, 1 181 ha) ,16 km à l’est de Longny et Le Pas-Saint-l’Homer (140 Lhomériens , 943 ha), 18 km ESE de Longny, sont de petits communes limitrophes de l’Eure-et-Loir. La première a gagné 90 hab. depuis 1999, la seconde 40.

Les autres communes sont au contraire au nord de Longny.

La Ventrouze (130 Ventrouziens, 706 ha dont 440 de bois), 12 km NNO de Longny, contient une partie de la forêt domaniale du Perche et de la Trappe; la N12 traverse le finage au sud.

L’Hôme-Chamondot (270 hab.), 1 592 ha dont 649 de bois, 8 km NNO de Longny, a son village à l’angle SO du finage et contient les ruines du château de Gannes au nord d’un étang.

Charencey (840 hab. 4 556 ha dont 917 de bois) est une commune nouvelle apparue en 2018 par fusion de trois communes. La mairie est celle de Saint-Maurice-lès-Charencey (510 hab., 1 619 ha dont 322 de bois), 19 km au nord de Longny et 11 km NE de Tourouvre sur la N12; institut médico-pédagogique (60 sal.), institut de rééducation et centre de formation agricole et horticole continue; la ferme de Gentilly (pépinières) emploie 20 salariés. Saint-Maurice avait absorbé Charencey en 1815, doublant alors sa population; elle a atteint 740 hab. en 1851 et connu son minimum à 420 hab. en 1982; elle a peu gagné après 1999. Un lieu-dit Vieux Charencey subsiste au sud, à l’écart de la route. Sur celle-ci au sud-ouest, grand domaine et installations du Champ Thierry.

À côté, 3 km à l’est de Saint-Maurice et limitrophe de l’Eure-et-Loir, Moussonvilliers (230 hab., 2 194 ha dont 554 de bois) a obtenu trois fleurs au classement des villages fleuris; étangs au SE, dont celui du Haut Plan (3 ha). La troisième commune ancienne, Normandel (100 Normandois, 743 ha), est 3 km à l’ouest de Saint-Martin.

Beaulieu (220 hab., 1 806 ha dont 381 de bois), 23 km au nord de Longny, 5 km au nord de Charencey, est limitrophe de l’Eure-et-Loir et traversée par l’Avre.


Longny les Villages

(3 080 hab., 15 176 ha dont 4 839 de bois) est une commune nouvelle de l’Orne, dans la communauté de communes des Hauts du Perche, apparue en 2016 après fusion de huit communes du Perche.

Longny-au-Perche (1 420 Longnyciens, 3 913 ha dont 1 175 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Orne ,18 km à l’est de Mortagne-au-Perche. Le bourg est dans la petite vallée de la Jambère, affluente de l’Huisne; il a un collège public, métallerie Matfer (100 sal.) et CTMS (30 sal.), fabrique de matériels aérauliques SERVII (20 sal.), et négoce de fournitures industrielles Matfer (70 sal.). Le finage contient une grande forêt avec étangs. La commune se nommait Longny tout court avant 1926; elle a eu 2 700 hab. au début du 19e s., moins de 1 500 entre 1930 et 1965 puis a repris un peu de vigueur et atteint 1 650 hab. en 1975, niveau auquel elle se maintient depuis. L’Eure a ses sources dans la forêt de Longny.

Neuilly-sur-Eure (590 Neuillois, 2 147 ha dont 362 de bois) est à 12 km à l’est de Longny. Le finage contient à l’ouest, à l’orée des bois, l’étang des Personnes (22 ha). La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999.

La Lande-sur-Eure (170 Landais, 1 578 ha dont 524 de bois) est à 10 km ENE de Longny, avec un très petit village au bord de l’Eure naissante.

Marchainville (240 Marchainvillais, 2 162 ha dont 632 de bois), 9 km au NE de Longny, a des restes de château fort (4 tours et remparts du 13e s.) et des étangs, mais dans le bassin-versant de l’Huisne; camping au bord de la Jambère, au sud de Longny.

Moulicent (290 Moulicentais, 3 341 ha dont 1 372 de bois), 4 km au nord de Longny, contient au sud-est une partie de la forêt de Longny, où se voit le plus grand étang du département (Bouillon, 63 ha) à côté de l’étang du Chevreuil (22 ha), aux têtes de l’Eure. Le petit village est proche de la vallée encaissée de la Jambère, qui descend vers l’Huisne. La commune compte plusieurs châteaux, dont celui de la Grande Noé (18e s.), qui reçoit des hôtes; camping.

Malétable (110 Malétablais, 489 ha), 7 km NO de Longny, étire son finage sur le plateau de rive gauche de la Commeauche, affluent de l’Huisne, qui borne à l’ouest la commune nouvelle.

Saint-Victor-de-Réno (180 Saint-Victoriens, 1 232 ha dont 632 de bois), 6 km au SO de Longny, s’étend au contraire à l’ouest de la Commeauche et contient sur le plateau occidental une grande partie de la forêt domaniale de Réno-Valdieu, qui s’étend sur 1 600 ha. Elle a un prieuré (13e-15e s.) et trois fleurs au concours des villages fleuris, et 40 hab. de plus qu’en 1999. Le territoire va jusqu’à la pointe méridionale de la commune nouvelle, jouxtant ainsi Cour-Maugis (Cœur du Perche).

Monceaux-au-Perche (72 Moncelliens, 315 ha), 9 km SO de Longny, a un finage étroit borné par la Commeauche à l’ouest, la Jambère à l’est, qui confluent à sa pointe sud. Elle s’orne du manoir de Pontgirard (16e s.), restauré, avec jardins en terrasses. Le petit village est sur la crête de l’éperon de confluence, que suit la D111.


Tourouvre au Perche

(3 240 hab., 9 376 ha dont 3 936 de bois) est une commune nouvelle de l’Orne, associant neuf communes au bourg de Tourouvre depuis 2016. Elle est membre de la communauté des Hauts du Perche.

L’ancienne Tourouvre (1 580 Tourouvrains, 2 401 ha dont 765 ha de bois) fut un chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Mortagne-au-Perche, 12 km au NE de la ville entre la N12 et l’orée de la forêt du Perche, dont le rebord est souligné un peu au nord par les hameaux de Renouard et Riantz et la Butte de Chatel. Ce bourg est au pied du relief qui porte la forêt domaniale du Perche et de la Trappe. Il a été un haut lieu de l’émigration française au Canada, ce que commémorent et illustrent un Musée de l’émigration percheronne fondé en 1987 et une Maison de l’émigration française au Canada, d’accueil et de recherche généalogique.

La firme SNA GZ, organisée en coopérative ouvrière, presse et édite des enregistrements sonores CD et DVD (25 sal.) dans ce qui fut considéré comme la plus grande usine française de pressage de DVD; Riffaud fabrique des échelles et échafaudages (50 sal.). La N12 traverse le finage au sud (échangeur). La population communale est stable depuis 1968. Elle fut de 1 900 hab. au début du 19e s., de moins de 1 400 en 1936; elle a augmenté de 100 hab. après 1999.

Autheuil (140 Autoliens, 622 ha) est à 3 km SE de Tourouvre, longée au nord et à l’est par la Commeauche; petit hameau de Commeauche à l’angle SE, avec camping.

Bivilliers (65 Bivilliérois, 415 ha) est à 3 km SO de Tourouvre, traversée par la Commeauche.

Bubertré (150 Bubertois, 1 372 ha dont 640 de bois) est 4 km à l’ouest de Tourouvre, sur le rebord du plateau forestier. Son finage s’étend au nord dans la forêt, et assez loin au sud dans la plaine où nait la Commeauche.

Champs (85 Champsiens, 491 ha), 10 km OSO de Tourouvre, tient l’angle sud-ouest de la commune nouvelle, dans le bassin de l’Hoëne qui descend vers la Sarthe.

Lignerolles (170 Lignerollais, 528 ha), 6 km OSO de Tourouvre, est au pied du relief et propose un musée de curiosités dit l’Inzolite.

Prépotin (130 Poteriens, 1 053 ha dont 753 de bois), 8 km ONO de Tourouvre, tient le nord-ouest de la commune nouvelle, sur le plateau boisé et constellé d’étangs du haut bassin de l’Iton, proches de la Trappe.

Bresolettes (25 Bruéroliens, 584 ha dont 437 de bois), 6 km NNO de Tourouvre, est au centre de la grande forêt, dans une clairière à étangs aux sources de l’Avre; c’était la plus petite commune de l’ex-Basse-Normandie, dans un site protégé.

Randonnai (760 Randonnéens, 1 122 ha dont 663 de bois), 10 km NNE de Tourouvre, tient le nord-est de la commune nouvelle. Le village, au bord de l’Avre et traversé par la D918, s’augmente à l’ouest du gros hameau des Genehaudières, au SE de celui de Boucherville. Jadis site de forges, Randonnai accueille un établissement pour handicapés de l’association la Corne d’Or; on y visite un élevage de cerfs; la population a baissé de 60 hab. depuis 1999.

La Poterie-au-Perche (140 hab., 788 ha dont 489 de bois), 9 km NE de Tourouvre, a son petit village à l’extrémité orientale de la commune nouvelle, proche du château de la Guinardière, et aussi plusieurs étangs.

Le nouveau canton de Tourouvre a 23 communes et 13 100 hab.

Tourouvre et le Canada. «J’ai tenu à venir ici au cours de ma visite officielle en France parce que plus d’un Canadien-français sur cinq dont l’ancêtre est arrivé au Canada au 17e siècle, descend directement de la région du Perche. Ce chiffre prend tout son sens quand on pense que même si seulement 225 Percherons ont émigré au Canada, ils ont eu une descendance qui de nos jours est estimée à 1,5 million de Canadiens. De plus, les historiens et démographes estiment que parce que les Percherons ont été parmi les premiers colons français au Canada, la majorité des Canadiens-français ont du sang percheron. C’est donc dire que le Perche est un des principaux berceaux de nos ancêtres. Votre communauté de communes a l’ambitieux projet de créer une Maison de l’émigration française en Canada pour approfondir et perpétuer la mémoire de ceux qui se sont lancés, aux 17e et 18e siècles, dans la grande aventure de la Nouvelle France. Je ne peux qu’applaudir à une telle initiative.» (déclaration de Jean Chrétien, Premier ministre du Canada, le 21 juin 2000 à Tourouvre). Plusieurs de ces pionniers étaient des Gagnon, un nom très répandu au Québec.