Communauté d’agglomération Lisieux Normandie

Lisieux Normandie

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communauté d’agglomération du Calvados à l’est, 53 communes et 75 700 hab. sur 90 100 ha. Outre Lisieux (siège), Livarot-Pays-d’Auge, Mézidon Vallée d’Auge, Orbec, Saint-Pierre-en-Auge et Valorbiquet dépassent 2 000 hab.

Beuvillers (1 390 Beuvillois, 492 ha), en banlieue sud de Lisieux dans la vallée de l’Orbiquet, ajoute aux industries lexoviennes quelques entreprises, notamment en agro-alimentaire: viandes Charal (100 sal.), centre de recherche Nestlé (90 sal.) sur les produits laitiers; transports Rosellier (60 sal.), électricité industrielle Poullain-Sepi (40 sal.). Le finage comprend au NE une section peuplée et industrielle de la vallée de l’Orbiquet et monte sur son versant droit. Le reste a un habitat de pavillons sur les collines que traverse le vallon du Douet, affluent de l’Orbiquet. La population communale avait progressé de 1900 (540 hab.) à 1975 (1 300) mais a faibli un peu ensuite; elle a repris 200 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-la-Lieue (800 Leucamartinois, 840 ha), 4 km SSO de Lisieux, est dans la vallée de la Touques, empruntée par la D579. Le finage s’étend surtout au NO et au SE dans les collines; il a été agrandi en 1834 par l’absorption de Saint-Hippolyte-des-Prés, sur les collines de rive gauche de la Touques, dont restent un manoir et un petit hameau. La population a diminué de 110 hab. depuis 1999.

Saint-Désir (1 800 hab., 1 935 ha) est en banlieue ouest de Lisieux, avec un axe d’habitat dans la vallée affluente du Cirieux, qu’empruntent la D511 et la voie ferrée vers Caen. La D613 dessine une grande rocade au sud, avec un échangeur au SO à la Cour du Château, et rejoint la D618 rectiligne à l’ouest, où sont une zone d’activités, un cimetière militaire canadien et un allemand. Plusieurs haras et hippodromes sont au NO. sur le plateau. La commune accueille la métallerie Axe Métal (160 sal.) et les constructions Laugeois (75 sal.); froid industriel Dalkia (40 sal.); une maison de retraite (60 sal.) et une maison familiale rurale. La population communale progresse assez lentement (1 000 hab. en 1962) et avait dépassé 1 600 hab. au 19e s.; elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Coquainvilliers (880 Coquainvillais, 1 190 ha dont 340 de bois) a son village sur le versant gauche de la Touques à 6 km au nord de Lisieux. Le finage est limité à l’est par le cours de la Touques et s’étend vers l’ouest sur le plateau. La commune est fleurie (3 fleurs); elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Ouilly-le-Vicomte (840 Vicomtois, 773 ha), 4 km au nord de Lisieux, a son village au pied du versant droit de de la Touques, longé en bas par la voie ferrée, en haut par la D578. La commune abrite au nord le château classé de Bouttemont (16e-17e s., beau jardin), au SE le château d’Ouilly; magasin Super-U (50 sal.). Le finage a une extension vers l’ouest au-delà de la vallée, où il voisine avec celui de Saint-Désir sur la route de Dives (D45). La mention le Vicomte est ancienne, et avait été remplacée par l’Union en 1793. La commune a absorbé en 1824 celle de Boutemont, en 1960 une partie de Saint-Jacques.

Rocques (300 Rocquais, 614 ha), 2 km NE de Lisieux, a un habitat dispersé en relief accidenté, avec un très petit village dans le vallon de la Paquine, qui rejoint la Touques à Ouilly. La population a très peu évolué depuis les années 1950.

Hermival-les-Vaux (850 Hermivalais, 1 376 ha dont 233 de bois), 5 km NE de Lisieux, a son village dans la vallée de la Paquine et a reçu des groupes de pavillons éparpillés: elle n’avait que 380 hab. vers 1950 et a encore augmenté de 70 hab. après 1999. La commune d’Hermival avait fusionné en 1825 avec celle des Vaux, au sud-ouest, et absorbé une partie de celle de Saint-Jacques en 1960. Elle contient ainsi au sud-ouest une partie des zones d’activités de Lisieux proches de l’hippodrome de la Trésorerie. Tout à l’opposé au NE, au hameau de Saint-Laurent, a été ouvert en 1986 le parc zoologique du CERZA (70 ha), avec salle de cinéma, qui reçoit près de 300 000 visiteurs par an (25 sal.); fabrique de citernes métalliques Europe Métalfil (40 sal.), chaudronnerie MTS (35 sal.), transports Multi-Pierres (25 sal.).

Fauguernon (260 Fauguernonais, 741 ha) est à 6 km NNE de Lisieux sur le plateau, en habitat dispersé; manoir du Pavillon (17e s.) et château de Combray (16e) à l’ouest; +70 hab. depuis 1999.

Le Pin (830 Pinois, 1 153 ha), 12 km NE de Lisieux, est limitrophe de l’Eure. Le petit village est à la source du Chaussey, affluent de la Touques; château du Pin (17e) au nord. Une extension vers l’est atteint un vallon donnant sur la Calonne. Le Pin n’avait que 490 hab. en 1999 et a donc crû de 69% depuis.

Moyaux (1 390 Moyausains, 1 623 ha), 13 km NE de Lisieux, limitrophe de l’Eure, a une église des 11e-12e et 16e s., une usine chimique (McBride ex-Yplon, savons et lessives, 100 sal.). La population communale est en assez nette augmentation; elle était de 650 hab. en 1962 et a encore crû de 140 hab. après 1999.

Fumichon (290 Fumichonnais, 663 ha), 13 km ENE de Lisieux, disperse ses maisons sur le plateau, à la limite de l’Eure et bordé au sud par la Paquine; beau château du 16e, +40 hab. depuis 1999.

Ouilly-du-Houley (250 Ribaudiens, 892 ha dont 260 de bois), 9 km ENE de Lisieux, est dans la vallée de la Paquine; château du Houley (16e). La commune résulte d’une fusion de 1825 entre Saint-Léger-du-Houley (alors 260 hab.) et Ouilly-la-Ribaude (190 hab.). Elle avait 160 hab. à son minimum de 1975, 200 en 1999. Saint-Léger subsiste comme petit hameau en amont d’Ouilly.

Firfol (440 Firfolais, 501 ha) est à 7 km ENE de Lisieux sur le plateau). La D613 rectiligne passe tout au sud du finage; ancien prieuré du 13e s.

Marolles (800 Marollais, 1 222 ha), 10 km à l’est de Lisieux, traversée par la D613, a un village aéré sur le plateau, une ferme du 16e classée (la Bucaille), ainsi que le parc de son château; négoces de machines agricoles DRT (50 sal.) et Ruaux (40 sal.) et d’articles pour hippisme (Équip’Horse, 30 sal.). Le relief est accidenté au sud par la vallée encaissée de la Marolle et ses vallons, et atteint au nord le cours de la Paquine et la limite de l’Eure. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+22%).

L’Hôtellerie (320 Hôteliers, 574 ha), 12 km à l’est de Lisieux, limitrophe de l’Eure, a son petit village sur la D613. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+68%).

Cordebugle (160 Cordebuglais, 897 ha dont 297 de bois), 12 km ESE de Lisieux, a un finage boisé et accidenté, d’habitat très dispersé sans village, limitrophe de l’Eure; elle n’avait que 90 hab. en 1999.

Courtonne-la-Meurdrac (680 Courtonnais, 1 269 ha dont 470 de bois), 7 km ESE de Lisieux, a son petit village sur la rive droite de la vallée de la Courtonne, que la voie ferrée longe au pied du versant gauche. L’habitat est dispersé; château du Houlley (17e) au NO sur le plateau, manoir d’Enfernelle (17e) au sud, église à grand caquetoir.

Courtonne-les-Deux-Églises (670 Courtonnais, 1 368 ha dont 274 de bois), 14 km au SE de Lisieux, est ainsi nommée depuis la réunion en 1972 de Courtonne-la-Ville (340 hab.) et Saint-Paul-de-Courtonne (210 hab.), dont les deux petits villages se faisaient face de part et d’autre de la Vourtonne, le principal étant rive droite. Saint-Paul a aujourd’hui 320 hab., Courtonne 350. L’ensemble a gagné 130 hab. depuis 1999. La voie ferrée passe au pied du versant gauche de la Courtonne. La commune est limitrophe de l’Eure.

Glos (940 Glosiens, 1 293 ha), 5 km ESE de Lisieux, est au confluent de la Courtonne et de l’Orbiquet. Le finage s’étend au nord sur le plateau où il est traversé par la D613 et participe à la zone d’activités de Lisieux-est; il atteint au SO le vallon du Douet; plusieurs manoirs. À Glos se tient l’usine Knorr-Bremse de pièces pour automobiles (390 sal.); Atos fait des boîtiers et éléments pour l’électronique (300 sal., marque Tolkit); fabrique de remorques pour chevaux des Vans Barrot (45 sal.), négoces de produits surgelés Normagel (35 sal.), de fournitures pour boulangers Gougeon (70 sal.). La population communale augmente peu.

Les communes restent nombreuses dans la partie occidentale du territoire, où pourtant les fusions n’ont pas manqué: Mézidon-Vallée-d’Auge, Saint-Pierre-en-Auge, Livarot-Pays-d’Auge s’y remarquent par leur ampleur et leur insistance à évoquer l’Auge, mais ne sont pas les seules.

Saint-Jean-de-Livet (210 Livetiens, 347 ha), 7 km SSE de Lisieux, disperse son habitat dans les collines à l’est de la Touques.

Saint-Germain-de-Livet (780 Germainviliens, 1 641 ha dont 300 de bois), 8 km SSO de Lisieux, s’étend aussi sur le plateau où subsistent les bois de la Hêtre et de Noiremare et le château du Boulay sur la route de Livarot. La commune, traversée par la D579, est dépourvue de village. Dans la vallée de la Touques, le très beau château à damiers de pierres et briques vernissées du 16e s., avec une aile à colombages, est classé et propose un musée. Une ancienne filature de lin est classée. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+32%).

Le Mesnil-Eudes (270 Mesnil-Eudois, 842 ha), 7 km SSO de Lisieux, a pour axe le vallon de Fontanes, affluent de la Touques.

Castillon-en-Auge (170 Castillonais, 723 ha), 17 km SO de Lisieux, est à 5 km au NO de Livarot sur les collines entre Vie et Viette, et désormais enclavée entre les vastes communes nouvelles de Livarot et de Mézidon. L’habitat est dispersé; 40 hab. de plus qu’en 1999.

Lessard-et-le-Chêne (160 Chênessartais, 1 009ha), 13 km SO de Lisieux, est dans les collines qui dominent à l’est le cours de la Vie, suivi par la limite occidentale du finage; plusieurs haras; grotte au Bois-Mauger au NE. La commune est née d’une fusion ancienne(avant 1806) entre Lessard et Le Chêne-en-Auge.

Le Mesnil-Simon (200 Mesnil-Simonais, 959 ha), 12 km SO de Lisieux, est juste au nord de Lessard-et-le-Chêne et, comme elle, bornée à l’ouest par la Vie. Le minuscule centre est dans un vallon affluent; vers l’est, manoir-ferme de la Varende (16e s.).

Saint-Pierre-des-Ifs (470 Pétruvissiens, 1 116 ha), 6 km SO de Lisieux, est traversée par la D511, et par la voie ferrée vers Caen, qui franchit par un tunnel de 2 600 m, dit de la Motte, le partage des eaux entre les bassins de la Touques et de la Vie. La commune n’a pas de village; haras avec pistes au sud-est et au sud-ouest; +80 hab. depuis 1999.

Les Monceaux (180 Monceoix, 372 ha), 9 km OSO de Lisieux, est une petite commune à l’ouest de Saint-Pierre-des-Ifs, sans village. Le finage est étiré du nord au sud, le tunnel de la Motte est tout au nord et ne se manifeste que par une cheminée d’aération; haras à l’ouest.

La Houblonnière (340 hab., 710 ha), 11 km OSO de Lisieux, est traversée par la D613 et par la voie ferrée qui sort juste du tunnel de la Motte en suivant le vallon de l’Algot, où sont la mairie isolée et un château fort du 15e s. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+42%); des pavillons sont apparus notamment à l’angle NE aux abords de la D50, qui fixe la limite nord du finage.

La Boissière (200 Buxériens, 202 ha), 8 km à l’ouest de Lisieux, a un très petit finage au nord des Monceaux. La mairie est à la limite nord du finage au bord de la D613, une partie de l’habitat suivant vers l’ouest la D50 au hameau de la Thibouterie. La commune a gagné 80 hab. (+67%) depuis 1999.

Le Pré-d’Auge (910 Pré d’Augeois, 1 072 ha), 7 km ONO de Lisieux, disperse son habitat dans les collines drainées par la rivière homonyme; une esquisse de hameau apparaît au NO à la Croix de Pierre, où est la mairie, une autre au sud-est à la Bousquetterie aux abords de la D613. Au SO, où la D613 bifurque vers le sud-ouest, se voit un ancien relais de poste dit l’hostellerie Henri IV (17e s.), juste devant la mairie de La Boissière. Le finage continue en pointe vers l’ouest au-delà, des maisons suivant la D50. La population a augmenté de 160 hab. (+21%) depuis 1999.

Saint-Ouen-le-Pin (270 Odoniens, 559 ha), 11 km à l’ouest de Lisieux, a une esquisse de village-rue sur la D151. Tout au nord, l’ancienne abbaye cistercienne du Val Richer (bâtiments de la fin du 17e s.) est devenue au 19e siècle propriété et demeure de Guizot, qui y a créé un parc.

Cambremer (1 250 Cambremériens, 2 694 ha dont 224 de bois), 15 km ONO de Lisieux, est un ancien chef-lieu de canton du Calvados. Le village, à la tête d’un vallon descendant vers le Doigt, a de belles maisons à pans de bois, un grand lavoir couvert, un marché; château du Bais (15e-16e) au nord, plusieurs manoirs. C’est une bourgade active sur les routes du cidre et des Jardins du Pays d’Auge, qui s’efforce d’attirer la clientèle touristique du littoral; maison de retraite. Sa population a crû un peu depuis 1968 (770 hab.), surtout grâce à la fusion de 1972 avec les petites Grandouet (50 hab.) au nord-est, Saint-Aubin-sur-Algot (280 hab.) au SE et Saint-Pair-du-Mont (40 hab.) au SO, et n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999. Enfin en 2019 Cambremer a absorbé la petite et étroite commune de Montreuil-en-Auge (55 hab., 337 ha), juste au nord, qui apporte 124 ha de bois. Le finage atteint au SE le cours de l’Algot.

Saint-Laurent-du-Mont (200 hab., 348 ha), 16 km à l’ouest de Lisieux, est juste à l’ouest de Cambremer sur un plateau, dont la puissante côte (130 m de commandement) domine la plaine de la Vie; +60 hab. depuis 1999.

Notre-Dame-de-Livaye (120 hab., 267 ha), 14 km OSO de Lisieux, est une petite commune de plaine juste au sud de Cambremer, bordée au sud par l’Algot et traversée par la D613; haras et pistes des Vintras au nord, de Villeneuve au SO.

Notre-Dame-d’Estrées-Corbon (240 hab.,1 152 ha) est une commune nouvelle, à l’ouest de Cambremer dans la plaine, apparue en 2015 par la fusion de Notre-Dame-d’Estrées (170 hab., 743 ha) à l’est et Corbon (69 hab., 409 ha) à l’ouest, 18 km ONO de Lisieux. La première est au pied de la grande côte de Saint-Laurent-du-Mont et atteint au sud-ouest le cours de la Vie, précédé au sud par celui de l’Algot avant leur confluent. La seconde occupe la partie nord-occidentale du nouveau territoire. À leur contact, le petit hameau du Carrefour Saint-Jean associe les D613 et D50 à l’est, la D16 au nord; deux haras avec hippodromes.

Belle-Vie-en-Auge (540 hab., 2 357 ha) est une commune nouvelle de 2017, 18 km OSO de Lisieux. On ne manquera pas de noter la finesse publicitaire du choix du nom de la commune nouvelle, qui joue sur celui de la rivière (Vie) pour lui donner une tournure optimiste, tout en se rapprochant de la sonorité de Biéville. Elle réunit en effet Biéville-Quetiéville (350 Biévillais, 2 010 ha) et Saint-Loup-de-Fribois (190 Friboisiens, 347 ha).

La première résulte elle-même d’une fusion de 1972 entre Biéville-en-Auge au nord, traversée par la D613, et Quetiéville au sud. Auparavant, Biéville avait absorbé Querville à l’est (1840), Quetiéville avait annexé Mirbel tout au sud (1831). Le finage, limité à l’ouest par le cours de la Dives, s’étend largement dans la large plaine humide de la Dives et de la Vie, qui confluent à l’angle NO. Au nord de Biéville, les deux étangs du Grand Trait occupent 26 ha; entre la D613 et le petit village, se tient le château de Raupière, à grandes douves en rectangle. Le grand étang cloisonné des Salières de Biéville, à l’ouest, occupe 50 ha. Le petit village de Quetiéville est juste au sud, avec une mairie isolée à l’est des Salières; vers le SE, le château de Quetiéville est entouré d’une grande douve en ellipse. De Mirbel reste une esquisse de hameau tout au sud-ouest, au pied du modeste relief du Mont Bottray (52 m), non loin de l’usine de plastiques Travyl Modling (150 sal.) à la Tuilerie. Vers l’est, Querville, proche de la Vie, a des haras avec quatre pistes hippiques.

Saint-Loup-de-Fribois est à l’est de la Vie et au sud de l’Algot, qui confluent à la pointe NO de son ancien territoire. Elle est traversée par la D613 et a une fromagerie du groupe Graindorge (domaine de Saint-Loup, 30 sal.). La population des deux anciennes communes n’a guère changé depuis 1999.

Méry-Bissières-en-Auge (1 130 hab., 912 ha), 26 km à l’ouest de Lisieux, est une autre commune nouvelle de 2017. Elle associe au sud-ouest Bissières (160 Bissiérois,155 ha), dotée d’un très petit finage en pointe vers le sud; au nord Méry-Corbon (950 Méry-Corbonais, 757 ha), plus peuplée et bordée à l’est par la Dives, à l’ouest par le Laizon, qui convergent mais ne confluent qu’à Cléville. Le village est étoffé, et relayé au SO par le hameau des Pâtis. La N13 traverse le nouveau finage un peu au sud, sur le territoire de l’ancienne Méry; le hameau du Lion d’Or s’y étire, sur le site d’un ancien relais routier. L’ensemble a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Val-de-Vie (570 hab., 1 917 ha dont 220 de bois), 24 km SSO de Lisieux au sud de Livarot, est une commune nouvelle formée en 2016 par la réunion de quatre petites communes.

Sainte-Foy-de-Montgommery (190 hab., 459 ha) est la principale, à 7 km SSE de Livarot au bord de la Vie et de la D579. Elle a un centre de loisirs avec parc animalier (Planète Loisirs); le nom est ancien et fait allusion à une vieille famille Montgommery, écrite avec deux m, contrairement à Colleville-Montgomery. Son finage a une extension vers le sud-ouest, séparant complètement La Chapelle et Saint-Germain.

La Brévière (110 hab., 353 ha) est au nord, et à l’est de la Vie sur les collines, sans village. La Chapelle-Haute-Grue (80 Capelhastegruins, 252 ha) est au NO, avec un petit noyau perché sur le promontoire de confluence de la Vie et de son affluent de gauche la Monne. Saint-Germain-de-Montgommery (180 hab., 813 ha dont 180 de bois) est au sud, avec un habitat dispersé et deux bois à l’ouest et au sud; son finage est bordé au NE par le cours de la Vie mais n’a guère de part dans la vallée même. L’ensemble a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Lisores (280 Lisorais, 1 191 ha dont 133 de bois), 7 km au SE de Livarot, 24 km au sud de Lisieux a un musée consacré au peintre Fernand Léger, qui s’y était retiré. Le finage est borné au SO par la Vie, dont la D579 emprunte la vallée, ainsi que la voie verte ex-ferroviaire. Quelques communes sont a à l’est de Livarot, à la limite de l’Eure et de l’Orne et autour de la vallée de l’Orbiquet, où Orbec et Valorbiquet dépassent 2 000 hab.

La Folletière-Abenon (130 hab., 1 075 ha dont 235 de bois), 25 km SE de Lisieux, est en angle, à la fois limitrophe de l’Eure et de l’Orne et bordée à l’est par la haute vallée de l’Orbiquet. Elle s’étend sur le plateau à l’ouest et n’a pas de village. Elle est issue d’une fusion de 1825; il reste un minuscule hameau d’Abernon à la pointe nord du finage, avec un moulin en amont sur l’Orbiquet.

La Vespière-Friardel (1 230 hab., 1 804 ha dont 309 de bois), 21 km SE de Lisieux, est une commune nouvelle de 2018, dont le contour évoque bien des difficultés des stratégies de fusions. La Vespière (980 Vespiérois, 865 ha dont 151 de bois) a un petit centre juste à la limite orientale d’Orbec au bord de la vallée de l’Orbiquet. Son finage s’étend au nord sur le plateau, avec des usines en banlieue d’Orbec dans le quartier de Beausoleil, et des maisons dans les hameaux des Bruyères à l’est et de Campaugé au nord, qui font partie de l’agglomération d’Orbec. S’y trouvent des industries nouvelles: les ventilateurs pour l’industrie Fevi (100 sal.), les traitements de surfaces GE Part14 (30 sal.) et Sogal (20 sal.). Le territoire de La Vespière s’étend aussi vers le sud, sur le plateau nettement plus agricole. Friardel (250 hab., 939 ha dont 158 de bois) est une commune agricole du plateau de rive gauche de l’Orbiquet, sans village, et possédant un tronçon de la vallée de l’Orbiquet qui permet de la relier à La Vespière. La population a peu évolué depuis 1999; mais La Vespière n’avait guère que 400 hab. dans les années 1960.

Saint-Martin-de-Bienfaite-la-Cressonnière (470 Bienfaitois, 1 155 ha dont 600 de bois), 18 km SE de Lisieux, en aval d’Orbec dans la vallée de l’Orbiquet mais à 4 km du bourg, a réuni deux communes en 1973, que l’on nomme en abrégeant Bienfaite (son nom était Bienfait en 1801). Elle a un château de briques et pierres du 18e s. et fut le lieu d’origine du camembert Lanquetot, mais la laiterie a été fermée en 1998. Elle accueille sur son territoire plusieurs ateliers, dont les traitements de surface et la galvanoplastie Sogal (35 sal.), ainsi que la Normande d’Ovoproduits (20 sal.). Le village, petit, est dans la vallée de l’Orbiquet, rive gauche. Le hameau de la Cressonnière est au sud, en fond de vallon. Le finage touche au NE à la limite départementale.

Cernay (150 Cernaisiens, 582 ha), 18 km SSE de Lisieux, est sur plateau entre Livarot et Bienfaite, au sud de Valorbiquet.

Prêtreville (420 Prêtrevillois, 1 123 ha), 10 km au sud de Lisieux, est au NO de Valorbiquet, avec un petit village sur le versant droit de la Touques, qui traverse le finage, doté d’une excroissance vers l’ouest; manoir de Querville (16e) à l’est; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Mailloc (910 Maillochins, 717 ha), 11 km SSE de Lisieux, est borné à l’est par la vallée de l’Orbiquet et a un habitat bien dispersé, enrichi de pavillons sur le plateau: la commune n’avait encore qu’environ 400 hab. de 1950 à 1975. Elle en a gagné 240 depuis 1999 (+36%).

Saint-Denis-de-Mailloc (300 Dionisiens, 425 ha), 11 km SE de Lisieux, est au contraire à l’est de la vallée de l’Orbiquet dans les collines, et n’a pas accru sa population après 1999.

Le Mesnil-Guillaume (610 Guillaumois, 385 ha), 8 km SE de Lisieux, étire son finage des deux côtés de l’Orbiquet au nord des précédentes; château du 16e à la limite nord dans la vallée. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.


Lisieux

(21 110 Lexoviens, 1 307 ha) est une sous-préfecture du Calvados, 45 km à l’est de Caen. C’est la principale ville du pays d’Auge, dans la vallée de la Touques. Il y reste quelques traces de rues, d’un amphithéâtre et du castrum de l’ancien Noviomagus (le marché neuf); une cathédrale des 12e-13e s. à trois portails, des bâtiments renaissance, des maisons anciennes, un musée d’art et d’histoire, plusieurs jardins publics. Lisieux bénéficie d’un bon équipement culturel (médiathèque, bibliothèque), de huit lycées dont trois publics, avec BTS, d’un IUT, d’une école de commerce et elle dispose d’une Chambre de commerce et d’industrie. Comme dans beaucoup de villes moyennes, l’hôpital est le principal employeur (1 200 salariés, 700 lits), la ville occupant 500 personnes. Lisieux a également une polyclinique (70 sal.); maison de retraite Korian (55 sal.).

Néanmoins, Lisieux a aussi un assez large ensemble industriel, dispersé dans 8 zones d’activité, surtout dans la vallée de la Touques. Certes, il a subi quelques altérations: Isoroy, né ici d’une fabrique d’emballages de boîtes de camembert créée par G. Leroy au début du 20e s., devenu Plysorol, et passé à un groupe portugais (contreplaqué d’okoumé, 360 sal.) a disparu en 2014; Précidia (groupe Saint-Gobain), qui fabriquait des outils abrasifs et molettes de diamant (80 sal.), a fermé en 2010; plusieurs firmes de confection ont disparu. Ce qui reste n’est pourtant pas négligeable. Lactalis-Nestlé a une laiterie de fromages frais (170 sal.); Sanofi-Winthrop (190 sal.) fabrique des médicaments; la firme pharmaceutique Bottu est intégrée à Aventis et produit Doliprane et Solutricine (130 sal.); Ondulys (ex-Lacaux) fait du carton ondulé (100 sal.); tandis que Caillebotis Diamond fabrique des planchers métalliques (85 sal.); Cermex produit des machines à emballer (110 sal.). D’autres usines sont en banlieue.

Dans le secteur tertiaire émergent le travail temporaire Adecco (Spring, 260 sal.), le centre d’appels Euro CRM (100 sal.), la publicité Adrexo (80 sal.), le gardiennage Aeneas (80 sal.), La Poste (90 sal.), les transports Antoine (120); parmi les magasins, un hypermarché Leclerc (300 sal.) et un Intermarché (110 sal.), plus la centrale d’achats Scanormande du groupe Leclerc (280 sal.); magasins But (50 sal.), Monoprix (45 sal.), Decathlon (35 sal.); services à la personne A2micile (100 sal.).

Lisieux tire également parti de sa position dans le pays d’Auge, sur la N13 et la voie ferrée de Paris à Cherbourg, assez près de Paris et proche de la Côte Fleurie, ce qui lui vaut beaucoup de visiteurs: 1 500 000 par an selon le réseau des Grands sites de France, dont il serait l’un des cinq premiers; un certain nombre d’entre eux sont sensibles au souvenir de Thérèse Martin (sainte Thérèse de Lisieux), née à Alençon (1873-1897) mais qui vécut à Lisieux; une considérable basilique, à l’esthétique «romano-byzantine» discutée, lui a été consacrée en 1954 sur le plateau, au SE du centre-ville.

Le finage est dissymétrique, peu étendu à l’ouest de la vallée, largement à l’est sur le plateau où ont pris place des ensembles d’immeubles d’habitation et un grand cimetière, flanqués à l’est par les zones d’activités de Glatigny et de l’Espérance et un centre commercial à la divergence de la D613 (route de Paris), qui contourne ensuite la ville par le sud, et de la D406 qui va vers le nord-ouest et rejoint la Touques en aval; l’hippodrome de la Trésorerie est tout au NE.

La commune avait 10 000 hab. au début du 19e siècle, 16 000 à la fin, nombre à peu près maintenu jusque vers 1950; puis la population est passée à 25 500 en 1975 et s’est un peu tassée ensuite. Elle a baissé de près de 3 000 hab. depuis 1999. L’agglomération Insee (unité urbaine) est donnée pour 28 500 hab. (11 communes), l’aire urbaine pour 42 200 (36 communes). L’arrondissement a 162 700 hab., 162 communes, 175 600 ha. Lisieux est le siège de la communauté d’agglomération Lisieux Normandie qui groupe 54 communes et 75 700 hab. sur 90 100 ha, et le bureau du nouveau canton de Lisieux (10 communes, 26 500 hab.).


Livarot-Pays-d’Auge

(6 530 hab., 18 083 ha dont 2 188 de bois) est une commune nouvelle du Calvados, formée en 2016 par la réunion de 22 anciennes communes, dans la communauté d’agglomération Lisieux Normandie. Elle est proche de l’ancien canton et de l’ancienne communauté de communes de Livarot.

Livarot (2 110 Livarotais, 1 209 ha dont 270 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, 18 km SSO de Lisieux dans la vallée de la Vie, en pays d’Auge. Le bourg, bien équipé en services et commerces, a un collège, un musée du fer et un musée fromager au manoir de l’Isle. Le finage s’étend à l’est de la Vie et contient la forêt de Livarot qui porte, au nord, le menhir de la Pierre Tournante; château de Neuville au sud du bourg.

La commune avait 1 800 hab. en 1900, 2 400 vers 1950 et a maintenu ce niveau ensuite, mai a perdu 460 hab. depuis 1999. Elle est très connue par sa spécialité de fromage (foire en août), dominée localement par la fromagerie Graindorge (FDL, 150 sal.); dans l’industrie s’ajoutent la cidrerie la Fermière (90 sal.), l’imprimerie FOI (45 sal.), les enveloppes et cartonnages Emag (40), une tôlerie (Sanchez, 50) et un atelier de mécanique (Sera, 25); viandes Monthen (Elivia, 20 sal.); Intermarché (40 sal.).

Le livarot était déjà réputé au 17e s.; c’est un fromage à pâte molle et croûte lavée, de forme cylindrique; il se distingue à ses trois à cinq bandelettes de roseau entourant le cylindre, qui lui ont valu le surnom familier de «colonel». Le livarot a obtenu son AOC en 1972. Les principaux producteurs sont à Livarot la maison Graindorge, à Saint-Désir-de-Lisieux la marque Levasseur, passée par plusieurs mains pour aboutir finalement aussi à Graindorge, à Boissey une société indépendante (les Fromages de tradition) et à Orbec la marque Lanquetot, acquise par le groupe Lactalis; deux exploitations agricoles bénéficient également de l’AOC.

Saint-Michel-de-Livet (170 hab., 474 ha) est à l’ouest de Livarot, sans village, en collines à l’est et plateau à l’ouest. Le cours de la Vie fixait la limite avec Livarot.

Saint-Martin-du-Mesnil-Oury (110 hab., 478 ha) est au NO de Saint-Michel et également bornée à l’est par la Vie, et dépourvue de village.

Le Mesnil-Durand (310 hab., 996 ha) a un petit noyau sur le versant droit de la Vie, 4 km au nord de Livarot; château des Pommerayes au sud. La D579 fixe au SE la limite du finage, qui mord un peu au NE sur le bois de Noiremare.

Le Mesnil-Germain (270 hab., 867 ha dont 150 de bois), 6 km NNE de Livarot, a un habitat totalement dispersé; deux grottes au nord dans un vallon.

Auquainville (310 Auquainvillais, 956 ha dont 131 de bois), 10 km NE de Livarot, atteint à l’est le cours de la Touques; bois des Grandes Ventes sur le plateau, plusieurs manoirs.

Fervaques (760 Fervaquois, 1 067 ha dont 204 de bois), 10 km ENE de Livarot, est à l’est de la Touques, avec un village étoffé sur sa rive droite, assorti du château le plus connu du Pays d’Auge, des 16e-17e s. en brique et pierre, avec douves; il abrite un centre pour handicapés. La commune accueille la fabrique de filtres à air Interfiltre (20 sal.), grand bois à l’est sur le plateau. Fervaques a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Cheffreville-Tonnencourt (310 Cheffrevillois, 772 ha), 8 km ENE de Livarot, issue d’une fusion de 1882, est à l’ouest de Fervaques, avec un finage accidenté sur le versant gauche de la Touques et un élément de plateau vers l’ouest; l’habitat est dispersé.

Sainte-Marguerite-des-Loges (190 hab., 1 085 ha dont 120 de bois), 5 km à l’est de Livarot, a un embryon de village au fond de la vallée du Douet, ici sous le nom de ruisseau d’Œuvre. La forêt de Livarot borne le finage à l’ouest.

Notre-Dame-de-Courson (380 hab., 1 940 ha dont 150 de bois), 10 km ESE de Livarot, a un village au pied du versant droit de la Touques, où se croisent la D4 et la D64. Le finage est des deux côtés de la Touques sur le plateau, mais bien plus étendu vers l’est où il contient le château (16e), le haras et le bois de la Couvinière; plusieurs manoirs.

La Croupte (120 Crouptois, 345 ha), 13 km à l’est de Livarot, est au sud-est de Fervaques, sans village.

Préaux-Saint-Sébastien (41 Préautois, 372 ha), 14 km ESE de Livarot, est à l’est de Courson sur le plateau traversé par la D4, avec un château du 18e. Le nom était seulement Préaux jusqu’en 1967.

Cerqueux (90 Sarcophagiens, 566 ha) est 19 km à l’est de Livarot, sans village, à l’est de Préaux.

Familly (130 Familiens, 1 071 ha), 20 km ESE de Livarot, est limitrophe de l’Orne. Elle a reçu à l’est un parc de cinq éoliennes Enercon (10 MW, groupe normand Peleia JPEE).

Meulles (370 Meullois, 1 629 ha dont 195 de bois), 17 km ESE de Livarot, a un village traversé par la D46 sur le plateau; bois de Mille au SO; le finage est à la limite de l’Orne.

Les Moutiers-Hubert (40 hab., 813 ha dont 442 de bois), 12 km ESE de Livarot, aussi limitrophe de l’Orne, a un petit village au pied du versant gauche de la Touques, avec un manoir. Le finage est des deux côtés de la vallée, qui contient à l’ouest la forêt à son nom.

Bellou (120 hab., 739 ha), 8 km ESE de Livarot, offre un beau manoir à colombage (16e s.). Le finage est sur le plateau, abondant en pommiers. La commune est sans village.

Saint-Ouen-le-Houx (90 Audoniens, 521 ha), 5 km SE de Livarot, éparpille ses maisons dans le vallon du Moulin au nord de Val-de-Vie.

Le Mesnil-Bacley (210 hab., 447 ha) est au sud-ouest de Livarot à l’ouest de la Vie, sans village; parc de loisirs au bord de la D4.

Heurtevent (200 hab., 586 ha), 4 km au SO de Livarot, est à l’ouest de la Vie au sud du Mesnil-Bacley; le finage atteint à l’est le confluent de la Monne et de la Vie.

Tortisambert (130 Tortisambertois, 607 ha), 8 km SSO de Livarot, est au SO d’Heurtevent et atteint à l’est le cours de la Monne, manoir de la Varinière (16e).

Les Autels-Saint-Bazile (50 hab., 553 ha), 12 km SSO de Livarot, est bornée par la Monne à l’est et dotée d’une queue vers le sud-ouest, avec la mairie sur la D38, atteignant le haut cours de l’Aubette. l’ancienne commune des Autels-en-Auge a été réunie à Saint-Bazille en 1831; Saint-Bazille subsiste comme minuscule hameau tout au NE au bord de la Monne.


Mézidon Vallée d’Auge

(9 930 hab., 10 318 ha dont 561 de bois) est une commune nouvelle de 2017, rassemblant quatorze communes du Pays d’Auge, dans la communauté Lisieux Normandie.

Mézidon-Canon (4 800 Mézidonnais, 1 092 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados à 22 km OSO de Lisieux, 26 km SE de Caen. La commune associe deux anciens villages distincts, réunis en 1972, et contient le site de l’ancienne abbaye Sainte-Barbe, dans la vallée de la Dives juste au pied de la côte du pays d’Auge, dont restent la grange dîmière et une ferme. Elle a une gare avec bifurcation sur la voie Paris-Cherbourg, quelques ateliers et commerces dont les constructions Pascobois (25 sal.), les matériaux Gedimat (20 sal.) et le négoce Royal Canin (20 sal.), et surtout la fabrique de lasagnes Toselli (240 sal.), acquise en 1996 par le groupe états-unien Schwan’s, puis en 2009 par S. Toselli et passée en 2017 dans le groupe belge Ter Beke; un collège, un supermarché Carrefour (30 sal.). Canon forme un quartier séparé à l’ouest, au nord de la Laize et à la limite occidentale du finage. Juste au nord près de la rivière, le château de Canon a une belle architecture du 18e s., avec parcs et jardins; il est entouré d’un domaine de 52 ha producteur de cidre et de poiré; le géologue Élie de Beaumont (1798-1874) y naquit et y mourut. Canon avait 1 000 hab. au moment de la fusion, Mézidon 3 200; la population a augmenté légèrement depuis.

Vieux-Fumé (540 Fuméens, 669 ha), 4 km au SO de Mézidon, a un petit village au-dessus du Laizon, dont le cours limite le finage à l’est; hameau du Mesnil et au NO le château du Mesnil d’O; hameau de Quatre Puits plus loin au NO.

Magny-la-Campagne (600 Magnésiens, 626 ha), 4 km SSO de Mézidon, est bordée à l’ouest par le Laizon et son habitat est bien groupé au village.

Percy-en-Auge (240 Perciens, 704 ha), 3 km SSE de Mézidon, est un village-rue. Son finage est limité à l’est par le cours de la Dives; hippodrome à Plainville. La mention en Auge a été ajoutée en 1958.

Croissanville (550 Croissanvillais, 441 ha), 7 km NNO de Mézidon, est un village sur la D613 au nord, près du Laizon. Le finage forme une quasi-enclave, qui n’est rattachée à la commune nouvelle que par un étroit passage d’à peine 130 m, Bissières séparant Croissanville de Magny-le-Freule.

Magny-le-Freule (350 Magnyfreuliens, 638 ha), 3 km au nord de Mézidon, est au nord de la Dives, en habitat dispersé; château du 17e, avec pressoir signalé.

Le Mesnil-Mauger (1 040 hab., 3 124 ha), 7 km à l’est de Mézidon, a un grand territoire résultant de fusions, qui occupe toute la partie centrale de la commune nouvelle et que traverse la voie ferrée Paris-Cherbourg; hameaux d’Écajeul à l’ouest près de la Dives, de Soquence sur une large butte au NO. La commune contient au sud les anciennes communes de Saint-Maclou et Sainte-Marie-aux-Anglais, réunies au Mesnil-Mauger en 1972 en même temps qu’Écajeul. Sur le bas plateau au SE sont les grands haras avec pistes du Plessis Massey. Une voie verte ex-ferroviaire part de la voie ferrée vers le sud-est, en direction de Livarot. Il n’y a pas de village, tout juste mairie, école et église voisinant au bord de la Vie, au confluent de la Viette. La commune a des églises intéressantes et une fromagerie à Saint-Maclou (camemberts Lepetit, groupe Lactalis, 90 sal.)

Les Authieux-Papion (60 hab., 428 ha dont 110 de bois), 11 km ESE de Mézidon, ont pour axe le cours de la Viette, dominée par le rebord de l’étroit plateau qui porte le bois de Grandchamp, dont la commune contient la moitié.

Coupesarte (45 hab., 447 ha), 16 km ESE de Mézidon, forme un lointain appendice le long de la Vie, qui borde le finage à l’est. La commune n’a pas de village, mais un célèbre manoir classé du 16e, en brique et à pans de bois; haras avec grande piste au nord.

Saint-Julien-le-Faucon (710 Fauconnais, 322 ha), 14 km ESE de Mézidon, contrairement à ses voisines, a un village sur la D511 et au bord de la Vie, frôlé par la voie verte vers Livarot

Grandchamp-le-Château (85 hab., 345 ha), 12 km à l’est de Mézidon, a un centre minimal au bord de la Vie, 1 500 m en aval de Saint-Julien. Le puissant château du 18e, à grandes douves, est tout près au NE, de l’autre côté de la Vie; sa mention dans le nom de la commune a été adoptée en 1949. Au NE, le finage s’élève sur le haut relief du Pays d’Auge jusqu’à 120 m, où est une grotte. Le bois de Grandchamp au sud-ouest n’est pas dans la commune, mais partagé entre Les Authieux et Le Mesnil.

Lécaude (130 hab., 814 ha dont 210 de bois), 14 km ENE de Mézidon, étend son finage sur le relief, en partie boisé et dont le front très contourné fait face à l’ouest. L’embryon de centre est au pied, près de la voie ferrée.

Monteille (160 Monteillais, 453 ha), 12 km ENE de Mézidon, disperse ses maisons dans la plaine de l’Algot, qui borne le finage au nord; au sud-ouest, une butte isolée porte le nom de Mont de la Vigne, avec château (15e-17e) et pigeonnier.

Crèvecoeur-en-Auge (490 Crévigoriens, 215 ha), 10 km NE de Mézidon, a un village au bord de l’Algot, un peu avant son confluent avec la Vie, sur la D613 à la bifurcation de la D16. Vers l’ouest, le château fort de Crèvecœur, classé, à douves en rond, associe des éléments des 11e au 14e s. à des annexes à pans de bois, dont un beau colombier; il accueille un centre culturel et le musée Schlumberger sur la prospection minière et pétrolière. Le petit finage est dominé au nord par le haut promontoire de l’ancien château du Haut Parc, qui monte à 140 m. L’adjonction en-Auge est de 1897. La commune est artificiellement reliée au reste de Mézidon-Vallée d’Auge: elle n’était pas jointive et, pour respecter le règlement, il a fallu créer un étroit couloir en L de moins de 10 mètres de large et 200 m de long, dépourvu de tout chemin, pour feindre de rattacher l’angle SE de Crèvecœur à l’angle NO de Monteille…


Orbec

(2 160 Orbecquois, 1 014 ha dont 267 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, dans la communauté Lisieux Normandie, 20 km au SE de Lisieux dans la vallée de l’Orbiquet. La bourgade est un centre de services assez complet à son niveau, dotée d’un collège et d’un musée local; plusieurs maisons anciennes et ateliers sont protégés; fromagerie Lanquetot (La Fromagère d’Orbec, au groupe Lactalis, 100 sal.). Orbec a eu plus de 3 000 hab. pendant tout le 19e siècle; sa population a diminué dans les années 1930 (2 700 hab.), remonté ensuite jusqu’en 1975 (3 400) et à nouveau baissé, perdant 450 hab. (17%) depuis 1999. Au nord dans la vallée, hameau d’Orbiquet; bois des Capucins au nord, de Val Himbert à l’ouest; château de Launay (19e) tout au nord dans la vallée.


Saint-Pierre-en-Auge

(8 130 hab., 14 497 ha dont 688 de bois) est une commune nouvelle de 2017, réunissant treize communes anciennes autour de Saint-Pierre-sur-Dives (3 610 Pétruviens, 968 ha), ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, dans la communauté Lisieux Normandie, 31 km au SE de Caen sur la rive droite de la Dives. C’est un gros bourg actif et fréquenté. La municipalité restaure et réemploie le vaste ensemble de l’ancienne abbatiale, en partie des 12e-13e s., en partie des 16e-17e s.; grandes halles de bois refaites après 1944. La ville est un centre traditionnel du travail du bois, qui a notamment fourni les fromageries en boîtes à camemberts; il reste une usine d’emballages légers en bois de la Cibem (190 sal., ex-Novopan, reprise par le groupe SNEC); lignes électriques Vigilec (70 sal.); abattoirs Eva (130 sal.); magasin Casino (50 sal.), négoce de matériel agricole Ruaux (30 sal.); La Poste (35 sal.).

Saint-Pierre-sur-Dives a trois zones d’activités, des collèges, un lycée agricole public avec classes préparatoires, un centre de recherche de l’INRA. Déjà grandie au milieu du 19e s. par l’absorption de Carel au SO et Douville-en-Auge à l’ouest, toutes deux au bord de la Dives, que longe la voie ferrée, la commune a eu 2 300 hab. en 1896, comme dans les années 1930, puis a pris du poids peu à peu, jusqu’en 1982 (4 500 hab.); mais elle en a reperdu depuis, dont 410 hab. après 1999.

Thiéville (310 hab., 394 ha) est sur la rive gauche de la Dives juste en aval de Saint-Pierre.

Bretteville-sur-Dives (290 Brettevillais, 691 ha) lui fait face sur la rive droite; son finage est bordé au nord par l’Oudon, qui conflue avec la Dives à l’angle NO.

Ouville-la-Bien-Tournée (250 Ouvillais, 767 ha) occupe les deux côtés de la Dives, son petit centre double étant à 4 km au nord de Saint-Pierre. Le nom est une déformation ancienne de la Bétournée, allusion à son église mal orientée.

Hiéville (280 hab., 477 ha) est juste au nord-est de Saint-Pierre; son finage va un au peu au-delà de l’Oudon à l’est.

Mittois (140 hab., 738 ha dont 202 de bois ) a un très petit village 4 km ESE de Saint-Pierre sur la rive droite de l’Oudon. Son finage monte au sud-est sur le bas plateau, que couvre le bois de Quévrue.

Vieux-Pont-en-Auge (300 hab., 1 249 ha), qui n’est dit «en Auge» que depuis 1999, occupe le nord-est de la commune nouvelle; son embryon de village est à 8 km ENE de Saint-Pierre. La Viette traverse son finage, qui monte à l’est sur le rebord du plateau.

Boissey (240 Boisséens, 528 ha), sur la D4 à 6 km à l’est de Saint-Pierre, se partage entre la plaine de la Dives et de l’Oudon au nord, les collines modelées au sud.

Sainte-Marguerite-de-Viette (380 Viettois, 772 ha) est aussi sur la D4, 4 km à l’est de Boissey, sur la rive droite de la Viette; la partie orientale du finage est sur le plateau.

Montviette (210 hab., 662 ha), n’a qu’un embryon de village au bord de la Viette, 14 km ESE de Saint-Pierre, 6 km OSO de Livarot.

Saint-Georges-en-Auge (100 hab., 516 ha) est à 10 km ESE de Saint-Pierre, 9 km à l’ouest de Livarot.

Vaudeloges (210 Vaudelogiens, 1 251 ha) est une commune relativement étendue au sud-ouest de la commune nouvelle, dont le petit village est à 10 km au sud de Saint-Pierre. Son finage est modelé par deux buttes et atteint au SE le cours de l’Oudon et contient au sud-est le hameau d’Abbeville, issu d’une commune partagée en 1833 entre Amnéville et Vaudeloges.

Tout le reste de la commune nouvelle est occupé par L’Oudon (1 820 hab., 5 484 ha dont 532 de bois), elle-même issue d’une grande fusion de dix communes réalisée en 1972 par Lieury (620 hab. en 1999) à l’ouest, 5 km au sud de Saint-Pierre, flanquée du château et du lycée agricole privé du Robillard à l’est, qui a près de 400 internes et un centre équestre; Tôtes (140 hab.) à 3 km au sud, devenue chef-lieu en 1990; Berville (290 hab.) à 3 km SE de Saint-Pierre; Écots (100 hab.) à 7 km SE de Saint-Pierre au bord de l’Oudon; Saint-Martin-de-Fresnay (140 hab.) sur l’Oudon en amont d’Écots; Notre-Dame-de-Fresnay (140 hab.) encore en amont sur l’Oudon, à 11 km SE de Saint-Pierre, dont le finage monte à l’est sur le plateau, incluant le gros hameau du Billot sur la D39, devenu centre administratif de L’Oudon; Montpinçon (100 hab.), à 14 km SE de Saint-Pierre au bord de l’Aubette, affluent de droite de l’Oudon, et qui contient sur le plateau au NE la forêt de Montpinçon; Ammeville (110 hab.) au sud, sur le côté droit de la vallée de l’Oudon; Garnetot (60 hab.), au SE d’Ammeville et limitrophe de l’Orne; enfin Grandmesnil (70 hab.), la plus méridionale, à 16 km SSE de Saint-Pierre et à la limite du département, et sur l’Odon.


Valorbiquet

(2 550 hab., 2 868 ha dont 420 de bois) est une commune nouvelle de 2016, unissant cinq communes de l’agglomération Lisieux Normandie. Le nom est formé sur celui de la rivière l’Orbiquet. La mairie est à Saint-Cyr-du-Ronceray (740 Saint-Cyriens, 403 ha), qui est sur le plateau à l’ouest et a crû de 60 hab. depuis 1999. Tordouet (280 Tortedictins, 676 ha dont 100 de bois) est au SE, dans un vallon affluent de gauche de l’Orbiquet. Saint-Pierre-de-Mailloc (510 Maillochins, 468 ha) est au nord-ouest, avec une partie de l’habitat sur le plateau, et un parc animalier. Mairie, école et église sont sur le versant gauche de l’Orbiquet. Le finage monte au NE sur le versant droit de l’Orbiquet au-dessus de la D519 et du hameau de la Droulinière. La population de Saint-Pierre a augmenté de 120 hab. depuis 1999.

Les deux autres communes sont à l’est de la vallée de l’Orbiquet. La Chapelle-Yvon (550 Chapelle-Yvonnais, 701 ha dont 100 de bois), a un village linéaire le long de la D519 au pied du versant droit de l’Orbiquet; +40 hab. depuis 1999. Saint-Julien-de-Mailloc (470 Maillochins, 618 ha dont 139 de bois), a un habitat dispersé dans un long finage étiré sur les collines et dans le vallon des Béliers au nord, incluant la moitié du bois de Mailloc; +100 hab. depuis 1999. Le château de Mailloc est sur la rive droite de l’Orbiquet à la limite du finage de Saint-Pierre.