Communauté de communes Cœur Côte Fleurie

Côte Fleurie (Cœur)

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communauté de communes du Calvados associant 12 communes et 21 200 hab. sur 11 800 ha. Deauville (siège), Touques, Trouville-sur-Mer et Villers-sur-Mer ont plus de 2 000 hab.

Saint-Arnoult (1 220 Saint-Arnoultais, 512 ha), juste au sud de Deauville, est bordée à l’est par les sinuosités de la Touques. Le centre est au pied du versant de rive gauche, où l’habitat récent s’est diffusé sur tout le versant. Sur le plateau qui domine au nord-ouest, ruines du château de Lassay et golf du groupe Barrière avec hôtel (160 sal.). Dans la plaine au sud, camping, haras, karting et plusieurs étangs; maison de retraite du Parc de la Touques (70 sal.), blanchisserie RLD (80 sal.), gardiennage SPGO (40 sal.), autocars Fournier (25 sal.). La population a augmenté de 310 hab. depuis 1999 (+34%).

Tourgéville (830 Tourgevillais, 1 201 ha), 4 km SO de Deauville, a un finage très étiré du nord au sud. Il atteint au nord la plage des Sablons sur 480 m et y a une soixantaine d’hectares d’urbanisation balnéaire, avec un centre commercial (supermarché Carrefour, 40 sal.) et, en outre, la plus grande partie de l’hippodrome de Clairefontaine. Le relief s’élève au sud jusqu’à la haute côte dite Mont Canisy. Au pied de la côte au sud, le centre villageois est très réduit et diffus. Le finage s’élargit au sud, où s’éparpillent haras et manoirs. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Benerville-sur-Mer (470 Bénervillais, 303 ha), 3 km OSO de Deauville, est au pied du promontoire du Mont Canisy (112 m) et dispose de plus de 2 km de littoral où se succèdent le quartier balnéaire de la Garenne à l’est et la côte rocheuse du Mont Canisy, avec le centre villageois. Le finage contient le Mont et le déborde un peu au sud dans la plaine; centre de formation professionnelle, 950 résidences secondaires (75% des logements). La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. La mention «sur Mer» est de 1949.

Blonville-sur-Mer (1 570 Blonvillais, 680 ha), 4 km OSO de Deauville, jouxte Benerville à l’ouest et une partie de son habitat est sur les pentes du Mont Canisy; au-delà, la commune dispose de 1 300 m de plage en urbanisation linéaire, en bordure d’un grand marais; maçonnerie Loizon (25 sal.). Au sud de la voie ferrée, le finage se déploie sur de basses collines qui ont reçu des lotissements et, au sud-ouest, un village de vacances. «Sur Mer» a été ajouté au nom en 1906; Blonville avait alors 380 hab. Sa population est passée à 700 hab. en 1960, 1 000 en 1989; elle a gagné 210 hab. depuis 1999. La commune a plus de 2 000 résidences secondaires (73% des logements). Elle contient le parc des Enclos (avec roseraie et jardins) qu’avait fait aménager le milliardaire Calouste Gulbenkian.

Saint-Pierre-Azif (170 hab., 617 ha), 10 km SO de Deauville, est une commune de l’intérieur dans les collines d’habitat dispersé et ornées de pommiers, juste au sud de Blonville et de Villers-sur-Mer.

Vauville (210 Vauvillais, 513 ha), 7 km SO de Deauville, lui fait suite au NE, au sud de Benerville; elle n’a pas de village; un camping au nord, deux grands haras au nord et au sud. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Trouville-sur-Mer et Touques occupent la vallée de la Touques.

Saint-Gatien-des-Bois (1 320 Saint-Gatiennais, 4 911 ha dont 2 950 de bois), 12 km à l’est de Deauville, est une commune exceptionnelle par sa taille et son dessin, très contourné dans le détail car il est exactement calqué sur les contours de la forêt de Saint-Gatien, au-dessus de la vallée de la Touques. Elle s’était nommée Saint-Gatien-Mont jusqu’en 1957. Le centre villageois est à 9 km SSO de Honfleur sur le plateau. Au sud, arboretum du Val d’Air et parc d’aventures du Val des Cimes; à l’extrême-sud, le Mont-Saint-Léger se distingue par son habitat de villas en forêt. Au nord-est, ferme d’Herbigny et golf de Saint-Gatien. Au nord-ouest a été taillé l’aérodrome dit de Deauville-Saint-Gatien (v. Deauville); à l’extrême-nord, ancien camp romain et chalet Guttinger, maison de bois de 1830 qui fut un haut-lieu de la littérature romantique. La commune a une maison de retraite médicalisée (50 sal.). La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Villerville (680 Villervillais, 330 ha) a un village ramassé sur la côte à 6 km NE de Trouville et déjà sur l’estuaire de la Seine, où commence la Côte de Grâce. C’est un ancien village de pêcheurs, et des peintres ont apprécié le site. Il s’y tient des journées du livre en septembre, avec salons et marché; parc des Groves, musée «Mer et désert» (coquillages), camping, 500 résidences secondaires. La côte est accidentée et le relief monte vite à 130 m sur le plateau, qui porte au sud de grands vergers et un menhir. Devant Villerville et Touville s’étend une partie de la réserve naturelle nationale de l’Estuaire de la Seine (près de 3 000 ha sur 8 500), allant de la Côte de Grâce à l’embouchure canalisée de la Seine.


Deauville

(3 760 Deauvillais, 357 ha) est une commune du Calvados sur la Côte Fleurie, face à Trouville de l’autre côté de l’estuaire de la Touques. La célèbre station doit son développement à sa relative proximité de Paris, et son style au choix d’aristocrates et de financiers parisiens qui en avaient fait leur fief sous le Second Empire. Elle a conservé sa réputation de station de luxe, jusque dans ses manifestations: les unes du côté du cheval (jumping, championnats de polo, ventes de yearlings, pur-sang et trotteurs), d’autres du côté des faire-valoir (festival des voitures de luxe, festival nautique) et des distractions (festival de bridge, festivals du film asiatique, du cinéma américain, des musiques du monde, de musique classique, etc.). Hippodromes, golfs et parcs agrémentent une ville où foisonnent les demeures cossues. Le casino (Brummel Club, groupe Barrière) est le troisième de France par le produit des jeux et emploie 400 personnes, l’hôtel Normandy a 180 salariés et le Royal 120, l’ensemble appartenant au groupe Barrière. La station a mérité 4 fleurs au classement des villes fleuries; elle compte 6 200 résidences secondaires sur 8 500 logements (72%).

La plage, que l’on observe du haut de la promenade des Planches, n’a que de moindres attraits. Elle est précédée par un estran large de 500 m; un port de plaisance s’abrite à l’estuaire de la Touques, qui se termine par la luxueuse urbanisation de Port-Deauville en forme de marina au milieu d’un bassin à flot. Deauville a un lycée public et un privé; les principales entreprises hors de l’hôtellerie sont une fabrique de parfums (Jacomo, 90 sal.), un centre de thalassothérapie (25 sal.) et une polyclinique (130 sal.), un magasin du Printemps (35 sal.) et un supermarché Carrefour (25 sal.), le centre de Congrès (CD, 40 sal.), l’entreprise de travail temporaire Adecco (85 sal.); services aux entreprises Arqana (25 sal.), peinture Halatte (35 sal.); La Poste (55 sal.). Un aéroport dit Deauville-Normandie (codes DOL, LFRG), de classe B, a été aménagé à 6 km vers l’est, à Saint-Gatien-des-Bois, sur le plateau; il occupe 220 ha, est doté d’une piste de 2 550 m et a reçu 165 000 passagers en 2017, dont 140 000 en vol international, seulement 18 000 à bas coût, soit 2 300 mouvements. Les liaisons sont surtout avec les lieux touristiques de la Méditerranée.

La station est dominée par les collines à l’est du Mont Canisy, qui portent le site et les villas de l’ancien village, Auvilla, dit Vieux-Deauville. Le vaste hippodrome de la Touques (45 ha), prolongé par une piste de 1 200 m, est au pied, un autre hippodrome (Clairefontaine) étant dans la commune voisine de Tourgéville. On visite les anciennes batteries et fortifications, formant un site protégé par le Conservatoire du littoral. Une gare et un parc de loisirs complètent les aménagements le long de la Touques. Deauville avait moins de 100 hab. au début du 19e s., 2 500 à la fin; la population est passée à 5 000 vers 1960, et a connu son maximum à 5 700 en 1975; elle a baissé ensuite, perdant encore 720 hab. depuis 1999. Deauville est le siège de la communauté de communes du Cœur Côte Fleurie (12 communes, 21 200 hab.).


Touques

(3 790 Touquais, 813 ha) est une commune du Calvados dans la communauté Cœur Côte Fleurie, sur la rive droite de la Touques à 2 km de Trouville et de la mer. Elle fut jadis un port de commerce avec l’Angleterre, exportant les produits normands, encore actif au début du 19e siècle. Elle est de nos jours une extension résidentielle des stations du bord de mer (Trouville et Deauville), très fleurie (4 fleurs) et en nette croissance depuis les années 1970: elle n’avait que 1 300 à 1 500 hab. entre 1950 et 1975 et a passé le cap des 3 000 en 1990; mais elle n’a augmenté que de 230 hab. depuis 1999 et n’a que 670 résidences secondaires sur 2 850 logements.

Elle est bien équipée en services et commerces. Elle est dotée d’un hypermarché Carrefour (130 sal.), d’un centre Leclerc (130) et de quelques magasins d’accompagnement dont Point P (25 sal.) et bricolage Bric Antoine (30 sal.); motel du domaine de l’Amirauté (45 sal.), Novotel (40 sal.); traitement des eaux Veolia (35 sal.). L’habitat est surtout sur le bas, auquel s’ajoute plus haut le lotissement de pavillons du Haut Bois. Le finage comprend une portion réduite de la plaine de la Touques, comprenant rive droite une zone d’activités le long de la D677, rive gauche la voie ferrée, la piste prolongeant l’hippodrome de Deauville et un parc de loisirs; camping sur le relief à l’est.


Trouville-sur-Mer

(4 780 Trouvillais, 679 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, dans la communauté Cœur Côte Fleurie, 31 km au NNO de celle-ci. La ville est au débouché de la vallée de la Touques sur la Côte Fleurie, sur la rive droite face à Deauville. La station balnéaire, moins aristocratique que Deauville, a débuté en 1840; elle a sa propre promenade des Planches, installée en 1868, un double casino du groupe Barrière (100 sal.), un centre de thalassothérapie, un aquarium et une belle collection de villas de tous styles; poissonnerie de 1935 dans le style néonormand, musée d’art contemporain à la villa Montebello (dont des affiches de Savignac); port de plaisance et port de pêche (une trentaine de bateaux); hôpital local (10 lits), collège, lycée privé; quelques entreprises de bâtiment, Monoprix (35 sal.). La commune, agrandie en 1847 par l’absorption d’Hennequeville au nord-est, est restée entre 6 000 et 6 500 hab. de 1880 à 1940; après un léger gonflement dans les années 1950 et 1960, culminant à 6 600 en 1975, elle s’est dépeuplée, perdant encore 780 hab. depuis 1999. Elle compte 5 600 résidences secondaires contre 3 000 principales.


Villers-sur-Mer

(2 770 Villersois, 899 ha) est une commune du Calvados sur la Côte Fleurie, 8 km au SO de Trouville-sur-Mer, dans la communauté Cœur Côte Fleurie, à la limite orientale des falaises des Vaches Noires, à mi-chemin de Deauville et de Cabourg. C’est une station balnéaire fréquentée, dotée d’une longue plage de sable; casino du groupe Tranchant (55 sal.), cercle nautique, école française de char à voile; musée paléontologique et sites de fossiles des Vaches Noires. La commune compte 84% de résidences secondaires (8 100), une des plus fortes concentrations de Normandie. La population résidante augmente toutefois depuis 1962 (1 600 hab.) et a encore gagné 430 hab. depuis 1999 (+18%).