Communauté de communes du Pays de Conches

Conches (Pays de)

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communauté de communes de l’Eure, groupant 25 communes et 18 800 hab. sur 26 000 ha. Le siège est à Conches-en-Ouche, seule commune avec La Bonneville-sur-Iton à dépasser 2 000 hab.

Louversey (560 Louverseyens, 1 073 ha dont 244 de bois), est juste au NO de Conches; son finage est boisé à sa périphérie ouest et sud, et porte à l’angle sud-est, tout près de Conches, un nouveau lotissement dans les bois, dit la Suisse conchoise. La commune n’avait que 240 hab. dans les années 1910 et 1920 et croît depuis (+60 hab. après 1999).

Tilleul-Dame-Agnès (200 Tillolais, 512 ha) est à 8 km NO de Conches.

Collandres-Quincarnon (230 Collandrais, 798 ha), 9 km ONO de Conches, est issue d’une fusion de 1837; Quincarnon est au SO, Collandres au NE, la mairie entre les deux. La commune est traversée par la voie ferrée vers Bernay, qui offre un arrêt près de Collandres, mais sur le territoire de Romilly-la-Puthenaye; +40 hab. depuis 1999.

Sébécourt (490 hab., 1 480 ha dont 613 de bois), 9 km à l’ouest de Conches, a un finage très boisé au NO et au SE, avec un village-rue entre les deux. Elle a gagné 170 hab. depuis 1999 (+53%).

La Ferrière-sur-Risle (230 Ferrisiois, 24 ha), à 13 km à l’ouest de Conches au fond de la vallée de la Risle, de loin la plus petite commune de Normandie par la superficie, se signale aussi par de belles halles en bois du 14e s. et le clocher-tour de son église (13e s.).

Le Fidelaire (1 040 Fidelairiens, 3 355 ha dont 1 890 de bois), 11 km OSO de Conches, aligne un village-rue rectiligne sur plus de 3 km NNE-SSO, complété par plusieurs hameaux en orée des bois; c’ est la commune la plus boisée du département après Beaumont-le-Roger. La D830 traverse le finage au sud, par le hameau de Sainte-Anne. La population s’est accrue de 270 hab. depuis 1999 (+35%).

Sainte-Marthe (530 Saint-Marthois, 1 750 ha dont 1 119 de bois) est à 5 km à l’ouest de Conches. Son finage s’enfonce profondément au sud dans la forêt de Conches; piste cyclable sur un ancien embranchement ferroviaire.

Beaubray (330 Beaubraysiens, 1 543 ha dont 891 de bois), 6 km SSO de Conches, a un habitat très dispersé et contient à l’ouest, sur plus de la moitié du finage, une partie de la forêt de Conches; chapelle inscrite (les Minières, 16e s.); +60 hab. depuis 1999.

Nagel-Séez-Mesnil (340 Nagelois, 1 172 ha dont 478 de bois), 4 km au sud de Conches, est issue d’une fusion de 1951 entre Nagel sur la D840 et Séez-Mesnil, au sud-ouest, dont il reste très peu. Le principal habitat est le village du Laye. Il accueille une fabrique d’emballages en bois (Sabbe, 25 sal.). Toute la partie NO du finage est dans la forêt de Conches.

Nogent-le-Sec (430 Nogentais, 1 011 ha), est à 6 km au SE de Conches; hameaux du Ménillet au SO, des Gomberts au NE; +80 hab. depuis 1999.

Le Val-Doré (970 hab., 2 017 ha) est une commune nouvelle de 2018, fusionnant trois communes au SE de Conches sous un nom avantageux, adapté de celui de la commune principale (Orvaux), quoique sans val commun. Orvaux (540 Orvauxiens, 620 ha), 7 km ESE de Concles, touche à l’est à la vallée du Sec Iton et à l’ancienne voie romaine entre Évreux et Breteuil; transports par cars AGP (40 sal.). Le petit village s’est doublé au nord après 1985 d’un vaste lotissement arboré du Bois du Charme; à l’ouest est le hameau du Bos Hion. Orvaux, qui n’avait pas 100 hab. dans les années 1970, a atteint 390 hab. en 1999 et a encore gagné 150 hab. depuis (+38%). Le Mesnil-Hardray (71 Mesnilais, 484 ha), 3 km à l’ouest d’Orvaux, est sans village, avec quelques maisons aux Mousseaux le long de la D140 à l’ouest. Le Fresne (370 Fresnois, 913 ha dont 175 de bois) est à 5 km ONO d’Orvaux et 3 km au SE de Conches; son territoire est borné au nord par la vallée du Rouloir et traversé par la D830.

Champ-Dolent (69 Champ-Dolentais, 228 ha), 5 km à l’est de Conches, se signale par une église du 13e (inscrite).

Gaudreville-la-Rivière (230 Gaudrevillais, 673 ha), 8 km ENE de Conches, est une commune d’habitat dispersé, dont le finage est principalement dans la vallée du Sec Iton.

Glisolles (850 Glisollois, 1 092 ha dont 289 de bois), 7 km ENE de Conches, a son centre au bord de l’Iton, peu après le confluent du Sec Iton et du Rouloir, encadré par la D830 et la voie ferrée et à la limite de La Bonneville. Le finage monte au nord sur le plateau boisé, où sont plusieurs lotissements (Bois du Chêne, Bois d’Oissel) et, tout au nord, le hameau de la Bretonnière. Au SO, Grenieuseville rappelle le nom d’une commune intégrée en 1810. Glisolles avait à peine 300 hab. avant 1975, puis a crû rapidement jusqu’en 1999, mais plafonne depuis.

Aulnay-sur-Iton (740 Aulnaysiens, 153 ha), 11 km ENE de Conches juste à l’est de La Bonneville, 8 km au SO d’Évreux, se tient pour l’essentiel dans la vallée de l’Iton. L’essentiel du peuplement prolonge celui de La Bonneville au pied du coteau droit de l’Iton dans le quartier de la Friche; étang de la Noé au bord de l’Iton au NO. «Sur Iton» a été ajouté en 1932. Sa population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999.

Ferrières-Haut-Clocher (1 220 Ferriérois ou Ferricloquins, 1 138 ha), 8 km NNE de Conches, a une église inscrite du 13e avec des fresques du 15e s. La population a été s’est augmentée de 440 hab. depuis 1999 (+56%); un lotissement arboré est apparu à l’ouest.

Claville (1 120 Clavillais, 1 766 ha), 11 km NNE de Conches, 10 km ONO d’Évreux, a une église inscrite des 15e-16e s. La D613 passe tout au nord, près du hameau de Beaulieu; hameaux du Bosc Roger au SO; +80 hab. depuis 1999.

Ormes (510 Ormais, 1 410 ha) est à 12 km NNE de Conches; hameaux de Folleville au nord, la Gouberge à l’ouest, où le finage atteint la D840. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+31%).

Portes (270 Portois ou Portésiens, 944 ha) est à 8 km au nord du chef-lieu; hameaux des Buissons au sud, de Beauvais au nord. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999 (+50%).

Faverolles-la-Campagne (160 Faverollais, 471 ha), 5 km au nord de Conches, a son finage traversé par la D840. Au nord du village sur la route, le site du Manoir a reçu une petite zone d’entreprises.

Burey (400 Bureyois, 540 ha), 3 km NNE de Conches, se tient sur le plateau et a gagné 150 hab. depuis 1999 (+60%).

Saint-Élier (450 Éliérois, 232 ha), à 4 km NE de Conches, est bordée au sud par la vallée du Rouloir; le village est sur le plateau au nord, complété au SO par un ensemble de lotissements pavillonnaires. La commune avait moins de 70 hab. dans les années 1960 et a crû fortement dans les années 1980 mais sature depuis, perdant même 60 hab. après 1999.

La Croisille (450 Croisillais, 540 ha), 5 km NE de Conches, est sur le plateau avec un habitat dispersé à deux noyaux, le Coudray au nord et la Haute Croisille au sud. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999; elle n’avait pas 100 hab. dans les années 1930, 140 en 1975.


Bonneville-sur-Iton (La)

(2 260 Bonnevillois, 2 061 ha) est une commune du département de l’Eure dans la communauté du Pays de Conches, 11 km NE de Conches et 11 km à l’OSO d’Évreux. Le finage est limité au sud par l’Iton et le bourg s’est développé sur sa rive gauche et le versant exposé au sud. La commune a quelques restes de l’abbaye de la Noë, fondée en 1144; plâtrerie M. Blin (45 sal.), camping sur le plateau. Le nom de La Bonneville a été complété en 1967; elle avait 380 hab. en 1880, a progressé depuis (1 000 hab. autour de 1950, 2 000 en 1989), mais pas après 1999.


Conches-en-Ouche

(5 130 Conchois, 1 672 ha dont 812 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement d’Évreux, 18 km OSO de la préfecture au bord du Rouloir, affluent de l’Iton, qui dessine deux beaux méandres. Le bourg, en forme de rue, est juché sur le long promontoire du méandre d’amont. La voie ferrée passe en tunnel sous la ville. Une longue rocade de la D840 et de la D830 enveloppe aux trois quarts l’ensemble urbain avec ses faubourgs. Ce chef-lieu du pays d’Ouche, au centre d’une étoile de routes, a été nommé à partir d’une relique de l’abbaye de Conques (Aveyron) confiée à l’abbaye bénédictine locale du 11e siècle, qui subsiste en partie sous forme d’un hospice.

Doté d’un collège public et d’un hôpital local de 15 lits avec une maison de retraite (ehpad), plus un établissement de soins psychiatriques (CHS Navarre), le bourg offre un bel ensemble de ressources touristiques et il est réputé «station verte de vacances». Il s’orne d’une église flamboyante du 15e s., dont les vitraux du 16e ont été restaurés quatre siècles après par le Conchois François Decorchemont, spécialiste réputé. Le centre-ville a quelques belles maisons anciennes; porte gothique et jardin de l’hôtel de ville; maison des richesses de l’Eure, musée du terroir normand, musée du verre, de la pierre et des livres; arboretum au parc du Rouloir; ruines d’un ancien donjon; base de loisirs de la Noë, sur 25 ha avec un plan d’eau de 7 ha. Vers l’ouest, le finage, très boisé, englobe le hameau et l’étang (12 ha) du Vieux Conches; zone industrielle des Pistes au sud.

En revanche, l’emploi industriel est plutôt limité: seuls s’y distinguent la chaudronnerie Agriandre (60 sal.), les emballages à façon du Conditionnement de Normandie (45 sal.); supermarchés Carrefour (35 sal.) et Intermarché (100 sal.), Bricomarché (25 sal.); négoce de matériel agricole Dimond (25 sal.); La Poste (40 sal.). La population conchoise augmente régulièrement depuis plus d’un siècle et a encore gagné 790 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Pays de Conches, qui rassemble 25 communes et 18 800 hab.

La forêt de Conches, à l’ouest de la ville, forme, avec la forêt de Breteuil au sud, un massif de 17 600 ha.

Le nouveau canton de Conches-en-Ouche a 21 500 hab., 29 communes.