Communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique

Auray Quiberon Terre Atlantique

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intercommunalité du Morbihan, siégeant à Auray; elle réunit 24 communes, 82 700 hab. sur 52 100 ha. Dix-neuf des 24 communes ont plus de 2 000 hab.: Auray et, à l’est d’Auray, Pluneret, qui entoure Sainte-Anne-d’Auray; au sud et au sud-ouest, Crach et Ploemel. Sur le littoral, Carnac, Plouharnel, Saint-Pierre-Quiberon, Quiberon, puis Erdeven et Étel; à l’ouest le long de la Rivière d’Étel, Belz, Locoal-Mendon, Landaul et Landévant. Au nord, Brech, Pluvigner, Camors et Plumergat. En outre, l’intercommunalité englobe les îles-communes Île-d’Houat et Hoedic. Restent trois autres communes, toutes trois littorales.

Locmariaquer (1 610 Locmariaquérois, 1 099 ha), 13 km au sud d’Auray, occupe la presqu’île entre la rivière de Saint-Philibert, le littoral de la baie de Quiberon et la rivière d’Auray, qui se termine à la pointe de Kerpenhir, porte du Golfe du Morbihan. La commune joue sur l’ostréiculture et le tourisme; petit port de Kerouarc’h sur la Rivière, un ensemble de mégalithes aux abords du bourg, dont le plus connu est la Table des Marchands. Au sud, plages de Locmariaquer et de Saint-Pierre encadrant la pointe de Plourel, village de Saint-Pierre-Lopérec et basse pointe Erlong; le rivage occidental donne sur la large Rivière de Saint-Philibert. La commune a 1 100 résidences secondaires (58% des logements), 6 campings (630 places), 3 hôtels (70 places). La population, longtemps stable, a gagné 210 hab. depuis 1999. Le petit port, modernisé, assure des liaisons avec Port-Navalo et des visites du golfe du Morbihan (80 000 passagers par an) et peut accueillir 230 bateaux de plaisance en ponton, 450 en mouillage.

Saint-Philibert (1 570 Saint-Philibertins, 705 ha), juste à l’ouest de Locmariaquer, est sortie de celle-ci en 1892; la nouvelle commune avait alors 650 hab. et a crû depuis, surtout après 1970 (850 hab.), gagnant encore 280 hab. après 1999. Le bourg étire ses maisons sur la presqu’île entre la Rivière de Saint-Philibert à l’est, la Rivière du Crac’h face à La Trinité; ce promontoire est bordé au sud par l’anse de Tréhennarvour et les plages de Kernevez et de Men er Beleg, et se prolonge au SE par l’étroite pointe de Men er Beleg. Le territoire est un peu plus large au nord où il comprend plusieurs sites de mégalithes, et la zone artisanale de Kerran. La biscuiterie La Trinitaine y emploie 140 personnes; fabrique d’accessoires d’habillement PPMC (45 sal.), immobilier Plaisance Océan (20 sal.). La commune a 1 300 résidences secondaires (60% des logements), plus de 400 places dans 4 campings.

La Trinité-sur-Mer (1 690 Trinitains, 620 ha) est à 12 km SSO d’Auray sur le littoral. Elle a été créée en 1864 à partir de Carnac; elle avait alors un millier d’habitants; elle est ensuite montée à 1 800 en 1936, puis est retombée à 1 500 en 1960 et restée à peu près à ce niveau pendant trois décennies; elle a gagné 120 hab. depuis 1999. Son territoire donne à la fois sur la baie de Quiberon et la ria du Crac’h. Il est divisé en partie par l’Anse de Kerdual, devenue lagune. L’essentiel de l’habitat est sur la presqu’île entre celle-ci et la Rivière de Crac’h, qui offre une belle rade, où l’activité se concentre sur le port de pêche et de plaisance. Au nord, l’occupation est moins dense mais inclut le château du Latz, le parc d’activités de Kermarquer et des campings; on y voit plusieurs smégalithes, dont l’alignement du Petit Ménec. D’autres mégalithes, dont une allée couverte, sont proches du bourg et même de son casino.

Le port est devenu l’un des plus étendus de Bretagne, à la faveur de l’ensoleillement de la côte méridionale, du calme relatif de la baie de Quiberon et de la proximité du golfe du Morbihan; on y organise de nombreuses régates; il offre 1 200 places dont 1 070 à ponton. En outre, la commune tient un grand salon de l’ostréiculture, en automne, qui rivalise avec le salon printanier de La Tremblade en le complétant; la commune a également un laboratoire de l’Ifremer; matériel de protection électronique Siepel (45 sal.), ingénierie touristique ACQT (40 sal.). La Trinité a 1 800 résidences secondaires, formant les deux tiers du parc de logements; cinq campings (930 places) dont trois de luxe (600 places); trois hôtels (40 chambres).


Auray

(14 190 Alréens, 691 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan, 19 km à l’ouest de la préfecture. Ville de fond d’estuaire, à 14 km de la mer, où le Loc’h devient la rivière d’Auray, elle a été illustrée par la bataille de 1364 où Jean de Montfort prit possession du duché de Bretagne et fit Duguesclin prisonnier, puis par le port de Saint-Goustan, actif surtout du 15e au 17e s., quand il faisait figure de troisième port de Bretagne. La ville haute, sur la rive droite (à l’ouest) se serre autour de la cathédrale Saint-Gildas et a conservé de belles maisons des 15e au 17e s.; elle domine la promenade ombragée qui suit la rive du Loc’h. En face, à l’autre bout d’un pont de pierre qui remonte au 12e s., Saint-Goustan est la ville basse, ancien port de pêche et de commerce, centre de l’artisanat et du tourisme; le petit port offre 160 places à bouée. La ville a huit hôtels (un peu plus de 200 chambres) mais seulement 330 résidences secondaires.

Auray compte au rang des «villes d’art et d’histoire» et, entre Vannes et Lorient, a un statut de ville moyenne. Elle offre hôpital public (168 lits) et institut supérieur de formation d’infirmiers, centre de rééducation auditive G. Deshayes (75 sal.), collèges public et privé, lycée général et lycée professionnel publics (1 250 élèves ensemble) et lycée agricole privé (500 élèves) avec station expérimentale à Kerplouz; maisons de retraite Lann Eol (Ker Anna 55 sal. et Sainte-Marie 35 sal.), maison pour enfants Éducation Espoir (40 sal.). S’y ajoutent les marchés du lundi, un musée de la vie portuaire dans la goélette Saint-Sauveur, le mausolée de Cadoudal.

L’éventail des emplois est assez large: viandes Kervadec (30 sal.); emballages plastiques Axilone (150 sal.) et Plasto Breiz (70 sal.), plasturgie Auray Plast (40 sal.); informatique Weelogic (20 sal.), comptabilité de la Fiduciaire de l’Ouest (50 sal.) et Ouest Conseils (40 sal.), Crédit Mutuel Arkea (20 sal.). Auray a un hypermarché Leclerc (160 sal.), des magasins Super-U (80 sal.), Carrefour (30 sal.), Bricomarché (40 sal.), Intersport (20 sal.); négoces de médicaments Alliance (30 sal.), d’articles de puériculture Thermobaby (30 sal.), de pneus (Auray Pneus, 20 sal.); pompes funèbres Margely (25 sal.); constructions Progilarmor (40 sal.), distribution d’électricité Enedis (65 sal.), traitement des eaux de la Saur (35 sal.), espaces verts Atlantic Paysages (35 sal.), La Poste (95 sal.).

La commune avait 6 500 hab. en 1900, 8 000 en 1950 et sa population continue de croître: elle a augmenté de 2 870 hab. (+25%) depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique, qui réunit 24 communes, 82 700 hab. sur 52 100 ha. L’Insee attribue à Auray une aire urbaine de 4 communes et 27 600 hab. Le nouveau canton d’Auray a 7 communes et 31 800 hab.


Belz

(3 790 Belzois, 1 587 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan, à 29 km SE de Lorient et à 15 km à l’ouest d’Auray, dans la communauté d’Auray-Quiberon. La commune est bordée à l’ouest par la Rivière d’Étel; elle compte plusieurs dolmens. Au sud-ouest s’avance la pointe de Roquenec; plus au nord, le Pont Lorois permet à la D781 de traverser la Rivière; puis celle-ci s’infléchit vers l’est, offrant un rivage très découpé assorti de plusieurs îles, où se remarque le site de Saint-Cado, «village de charme» avec chapelle, calvaire et pardon, tassé sur une presqu’île et une île accessible par un pont.

Le bourg est un peu en retrait vers l’est et d’autres hameaux s’éparpillent dans un cadre boisé. Au SO, étang du Bignac, Rivière et Pont du Sac’h. Belz a un supermarché U (60 sal.); MrBricolage (25 sal.), aménagement paysager Le Pendu (45 sal.), La Poste (25 sal.); maison de retraite (50 sal.), centre naturiste, 400 résidences secondaires et 350 places de camping. La population a peu varié pendant tout le 20e siècle mais a gagné 420 hab. depuis 1999.


Brech

(6 940 Bréchois, 4 086 ha dont 415 de bois) est une commune du Morbihan à 7 km au nord d’Auray, dans l’intercommunalité d’Auray-Quiberon. Le bourg est à la limite orientale du finage, près d’un long étang de barrage de la vallée du Loc’h. Son territoire empiète tout au sud sur les faubourgs d’Auray où se trouve, à la Chartreuse, un institut médico-éducatif pour sourds et aveugles et centre de rééducation pour enfants dysphasiques (centre Gabriel Deshayes, 170 sal.); un temple du Champ des Martyrs commémore la bataille d’Auray. Vers l’ouest, gare et bifurcation, échangeur de la 4 voies Vannes-Lorient (N165).

Un écomusée (village de chaumières) a été établi à Saint-Dégan au sud du bourg; l’étang du Cranic (44 ha) est à l’ouest du finage; nombreuses chapelles; affinage d’aluminium Servaltec (25 sal.), constructions Dorso (20 sal.), négoce de boissons Ouest-Boissons (40 sal.), routage Thimad (70 sal.), transports Le Torc’h (230 sal.) et Transloisirs (20 sal.), transports de fonds Brink (35 sal.). La population communale croît depuis 1968 (2 900 hab.). La population totale s’est accrue de 2 110 hab. depuis 1999 (+45%); une série de lotissements accompagnent la D768 (Auray-Pontivy) à l’ouest du bourg. La tendance est à écrire Brec’h, à la bretonne, mais l’orthographe officielle n’a pas encore été modifiée.


Camors

(3 040 Camoriens, 3 709 ha dont 1 622 de bois) est une commune du Morbihan au nord de l’intercommunalité d’Auray-Quiberon, 22 km au nord du chef-lieu, au sud de Baud. Elle est à l’extrémité occidentale des landes de Lanvaux; les bois, riches en mégalithes, correspondent aux forêts domaniales de Camors à l’ouest, de Fontanges au SE; industrie du bois, installations électriques Allanic (25 sal.); parc d’aventures, camping avec étang. L’Ével fixe la limite communale au nord. La population, de 3 000 hab. en 1931, avait baissé à 2 300 vers 1970, elle a regagné 640 hab. depuis 1999 (+27%).


Carnac

(4 360 Carnacois, 3 271 ha dont 540 de bois) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 13 km au SO du chef-lieu. Elle offre un quadruple visage. Elle possède la plus grande partie de la côte dite des Mégalithes, au fond de la baie de Quiberon, et y déploie un vaste front de mer, de Carnac-Plage à l’est à Saint-Colomban à l’ouest. Elle propose ainsi plusieurs plages et petits ports. Tout à l’est sont le village et la plage de Bomer, puis la pointe Churchill, bien avancée et habitée. La grande plage de Carnac se déploie sur 800 m jusqu’au Port, derrière lequel sont le centre de thalassothérapie et le casino au bord d’un grand étang. À l’ouest, la presqu’île de Saint-Colomban a un double front de mer, balnéaire au sud avec les plages de Légenès, Ty Bihan et Saint-Colomban qui encadrent la pointe de Saint-Colomban, plus sauvage face à l’ouest où s’enfonce l’anse du Pô.

Le bourg est juste en arrière, avec le musée de préhistoire et «archéoscope» Miln-Le Rouzic; magasin Super-U (70 sal.), casino du groupe L. Barrière (35 sal.), thalassothérapie Armor (85 sal.) et hôtel Celtique (25 sal.), pâtisserie les Délices d’Antan (20 sal.), La Poste (40 sal.), Salines Services (20 sal.); un collège public et un privé.

Au nord du bourg sont les grands alignements de mégalithes qui ont fait sa renommée: près de 3 000 pierres levées, où l’on reconnaît d’ouest en est les trois grands ensembles du Ménec, 1 099 pierres levées sur 11 files et 1 000 m de long; Kermario, 1 029 pierres sur 10 files, certaines gravées, avec un dolmen; Kerlescan, 555 pierres sur 13 files, avec un cromlech et le «géant du Manio», de 6,5 m de haut. On ignore toujours la signification des mégalithes, datés ici d’environ 3 000 ans avant notre ère, qui pourraient toutefois relever d’un rite solaire, les alignements semblant viser le lever du soleil à des dates symboliques.

Enfin, la plus grande partie de la commune, au nord, est agreste, assez boisée et l’habitat et les campings s’y dispersent parmi les dizaines de mégalithes épars. Un parc de loisirs est tout au nord à Pont Len, le château de Kermalvezin vers le centre; au nord-est, le territoire est bordé par la Rivière du Crac’h, qui longe un oppidum et un château au Lizo.

Le territoire de Carnac a été amputé de celui de La Trinité-sur-Mer en 1864; la commune est alors passée de 3 900 à 2 800 hab., est longtemps restée autour de 3 000 hab. puis sa population a crû après 1950; elle a toutefois diminué de 210 hab. depuis 1999. Carnac forme un ensemble de tourisme très actif avec ses deux voisines La Trinité-sur-Mer et Plouharnel, non sans lien avec Quiberon. Elle enregistre 6 200 résidences secondaires, formant 73% du parc de logements; à quoi s’ajoutent 16 campings (2 500 places) dont 3 de luxe, et 14 hôtels (540 chambres) dont deux de luxe. Le port de plaisance est celui de La Trinité.


Crach

(3 410 Crac’hois, 3 054 ha dont 387 de bois) est une commune du Morbihan à 5 km au sud d’Auray (communauté d’Auray-Quiberon); la façon bretonnante est d’écrire Crac’h mais l’orthographe officielle reste Crach. Le finage va de la ria du Crac’h à l’ouest à celle du Loc’h à l’est. Au bord du Loc’h sont le château et le parc du domaine de Plessis-Kaer (15e et 19e s.) près de la pointe du Plessis, les châteaux de Rosnarho et de Kerentreh plus au sud, la pointe de Vide-Bouteilles face à Bono. Au sud-est, la Rivière d’Auray s’élargit dans la baie de l’Our et l’étang de Roc’h Du (le rocher noir), qui ont attiré des villas et des campings. Aux abords de Saint-Philibert au sud, la route (D28) a fixé la zone artisanale de Mané Lenn, avec un centre commercial. La limite communale va jusqu’au pont de Kerisper au SO, englobant l’île Cuhan. Quatre dolmens et allées couvertes sont à l’ouest du bourg, le dolmen de Kervin Brigitte au NO.

Au nord-ouest, le grand échangeur de la rocade d’Auray (N165 Nantes-Brest) avec la D768 vers le SO et la D22 vers l’ouest a suscité la zone d’activité du Moustoir: plastiques Ouest Composites (70 sal.), menuiserie ProFermetures (35 sal.), un Intermarché (40 sal.), ingénierie Faceo (50 sal.), vente en ligne Bébé au Naturel (40 sal.), négoce de matériaux Tanguy (60 sal.). Crach a aussi une vingtaine d’ostréiculteurs, des agriculteurs produisant surtout du lait; 480 résidences secondaires (un quart du parc immobilier), 3 campings (300 places), un seul hôtel. La population communale augmente depuis 1950 (1 800 hab.), surtout depuis 1975 (2 000 hab.); elle s’est accrue de 310 hab. depuis 1999.


Erdeven

(3 660 Erdevennois, 3 064 ha dont 274 de bois) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 15 km OSO du chef-lieu. Le bourg est à 3 km de la mer mais la commune occupe une large fraction de littoral, de la Barre d’Étel aux abords de Plouharnel qui compte 300 ha de dunes (projet de maison des Dunes) et des plages écartées, censées se trouver dans le champ de tir de Gâvres, où l’on pratique naturisme, char à voile et cerf-volant, et les sports de glisse. Erdeven vient d’ailleurs de tevenn, la dune, ar Deuwen, «de la dune», et s’écrit en breton An Ardeven; le terme local la Falaise, employé par l’IGN, est impropre et ne désigne que les dunes. La Roche Sèche est une pointe peu accusée rompant l’alignement du littoral, mais site de nautisme et que jouxte la plage de Kerouriec; elle est relayée en mer par l’île de Roëlan. Les campings sont au SE, entre le bourg et la plage de Kerhillio.

La commune est connue pour son millier de mégalithes, dont l’alignement de Kerzhéro, juste au SE du bourg, forme l’ensemble le plus impressionnant; d’autres sont plus à l’est, comme l’allée couverte de Mané Braz, l’alignement de la Chaise de César, le Mané Crac’h près de l’étang d’er Varquez; les menhirs de Kerracouët sont au contraire à l’ouest du bourg. Erdeven a aussi plusieurs manoirs, dont à l’est Kercadio (à tour), au NE Keravéon (donjon du 16e s., arboretum et parcours de santé, île d’Amour dans un étang). Le golf de Saint-Laurent est dans une excroissance du finage au NE, à la limite de Ploemel. La commune a 1 700 résidences secondaires, soit la moitié du parc de logements, 9 terrains de camping (1 300 places) dont un de luxe (200 places) et deux petits hôtels; Intermarché (40 sal.), menuiserie Audic (20 sal.), négoce de matériaux Le Doré (Tanguy, 20 sal.). La population augmente depuis 1950 (1 700 hab.) et s’est accrue de plus de 1 030 hab. (+40%) après 1999.


Étel

(2 130 Étellois, 174 ha) est une petite commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 18 km à l’ouest du chef-lieu à l’entrée de la ria d’Étel, rive orientale. La commune, peu étendue et qui n’atteint pas la mer, la plage proche relevant d’Erdeven, est entièrement urbanisée; elle compte un collège public, un lycée maritime et aquacole (220 élèves) plus un lycée professionnel (automobile et plaisance); Cofimer (Intermarché) y forme les spécialistes de rayons de produits de la mer; centre d’insémination pour volailles Insemia (110 sal.), quelques artisans, maison du patrimoine, centre de nautisme et club de plongée, port de plaisance de 400 places à ponton; maison de retraite Men Glaz (35 sal.).

La Rivière d’Étel, très ramifiée, correspond à un petit bassin évidé en roche tendre et encore envahi par la mer aux hautes eaux; elle est l’un de ces abers «en bouteille», débouchant sur la mer par un étroit goulet, que les courants et la barre rendent très dangereux. La barre d’Étel s’est d’ailleurs renforcée depuis le 19e s. À l’intérieur, on élève des huîtres. Un bras ouest-est, dit Rivière du Sac’h, procure à Étel un long rivage à sa limite nord, de la pointe de la Garenne au moulin du Sac’h. La population communale diminue depuis 1962, où elle avait dépassé 3 000 hab.; elle a encore perdu 280 hab. après 1999. La commune a plus de 600 résidences secondaires (36% des logements), un camping (300 places).


Île-d’Houat

île et commune du Morbihan à 12 km au SE de Quiberon, allongée sur 5 km (communauté d’Auray-Quiberon). Elle est accompagnée d’écueils et îlots, formant à l’ouest la chaussée de Béniguet. La surface de la commune, «village de charme» dont le nom officiel est Île-d’Houat, est de 291 ha, pour une population de 250 Houatais. La côte est surtout rocheuse, mais abrite une belle plage en croissant à l’est (Treac’h er Goured), protégée au nord par la pointe en Tal, au sud par la presqu’île er Beg, que prolongent les îlots Beg Tost et Chubéguez Vraz. Le port Saint-Gildas, au NE, est à 1 h 15 de Quiberon, et relié également au golfe du Morbihan (Vannes, Port-Navalo), et à La Trinité-sur-Mer en saison; mais l’hélicoptère est souvent utilisé et Houat reçoit jusqu’à 2 000 ou 3 000 estivants par jour en haute saison.

Dans l’île se signalent un site archéologique, plusieurs mégalithes, un ancien fort et une expérience d’exploitation du phytoplancton, avec un «éclosarium» qui reçoit 10 000 visiteurs par an et vend des cosmétiques; le port de pêche utilise une vingtaine de bateaux. La partie occidentale est vide et nue, terminée par la pointe Beg er Vachi qui protège la plage Treac’h er Venigued («plage de Béniguet») et prolongée par deux petites îles (Guric et Séniz). La population a été au maximum de 460 hab. en 1968 et diminue depuis; Houat a encore perdu 90 hab. habitants depuis 1999.

À 6 km au SE (une demi-heure de bateau), Hœdic est un peu plus petite (208 ha, 2 500 m de long), plus plate, et forme une autre commune, moins peuplée mais plus stable (110 Hœdicais) et qui n’a que six bateaux de pêche. Très rocheuse, avec une belle pointe étroite et accidentée du Vieux-Château au nord-est, elle a toutefois une petite plage au nord, un héliport, et porte aussi un ancien fort; dolmen, menhir et tumulus; des liaisons sont assurées avec Houat (30 minutes), ainsi qu’avec La Turballe et Le Croisic en saison (1 h 40).

Les deux îles ont toujours été associées, jusque dans leur nom: Houat évoque en breton «le canard» (Houad), Hœdic «le caneton» (Edig), mais il peut s’agir là de réinterprétations. Elles sont taillées dans les mêmes roches granitiques que Quiberon, et sont portées par un long bloc du socle, qui se suit jusqu’à Noirmoutier. Elles ont longtemps vécu en quasi-autarcie, et leur ravitaillement n’est pas toujours commode. Il leur reste quelques pêcheurs. Les deux communes font partie de la communauté d’Auray; d’abord réunies au Palais (Belle-Île), elles ont acquis leur autonomie en 1891. Hœdic était alors un peu plus peuplée (350 hab. contre 270) et son maximum a été bien plus précoce (430 hab. en 1926), mais le dépeuplement a été brutal ensuite. Houat a 190 résidences secondaires (57% du parc) et deux petits hôtels; Hoedic, 190 résidences secondaires aussi, formant les trois quarts des logements, un camping de 55 places, un petit hôtel.


Landaul

(2 310 Landaulais, 1 735 ha dont 348 de bois) est une commune du Morbihan dans Auray-Quiberon, 13 km au NO d’Auray. Le bourg est à l’est du finage, qui est traversé par l’axe de circulation de Vannes à Quimper, N165 et voie ferrée; l’autoroute a deux accès; celui du sud a fixé la zone d’activité en Hroez Hent («du carrefour») où est aussi une halte ferroviaire. À l’ouest, le finage est bordé par la Rivière d’Étel et ses bras de la Demi-Ville au nord, du Vieux Moulin au sud, encadrant la pointe du Gouhel. Elle propose le centre d’art, le parc, le verger et les jardins du château de Kerambarh (au sud), le château de Kerambourg au nord, et accueille la fabrique de vêtements et accessoires de marine Guy Cotten (25 sal.), la métallerie Fimurex Planchers (40 sal.), les éléments en béton SPL (25 sal.), les travaux publics Daniel Pierre (30 sal.), les espaces verts Aubat (20 sal.). La commune avait 980 hab. en 1962; sa croissance est très sensible, ajoutant 940 hab. depuis 1999, soit +68%.


Landévant

(3 660 Landévantais, 2 234 ha dont 349 de bois) est une commune du Morbihan dans Auray-Quiberon, à 17 km NO d’Auray et 20 km à l’est de Lorient, dans le couloir de circulation vers Vannes, avec une gare et un échangeur de la N165 qui ont fixé un parc d’activité. Au sud-ouest, le finage donne sur deux branches de la Rivière d’Étel, dites du Palais et de la Demi-Ville, entre lesquelles se glisse la pointe de Listoir; château de Lannouan au NE du bourg, village et chapelle de Locmaria el Houët à l’angle SE du finage.

Elle a un gros atelier de spécialités surgelées Délifrance (245 sal., groupe NutriXo issu des Grands Moulins de Paris) et un ensemble de petites entreprises dont une fabrique de moules et modèles Kantemir (65 sal.), la maçonnerie Serc (45 sal.), une menuiserie Aluminium de Bretagne (25 sal.), la chocolaterie Le Roux (25 sal.), une fabrique d’étiquettes CIE (20 sal.); magasin Ecomarché (35 sal.), autocars de l’Armoricaine (CAT, 35 sal.); service des eaux de la Saur (230 sal.). La population, qui s’était abaissée à 1 500 hab. en 1975, contre 1 800 en 1926, a augmenté un peu ensuite puis plus fortement, gagnant 1 490 hab. (+69%) depuis 1999.


Locoal-Mendon

(3 420 Locoalo-Mendonais, 3 997 ha) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 9 km ONO du chef-lieu. La commune, qui résulte d’une fusion de 1811, borde la ria d’Étel, qui s’y déploie en larges estrans, dont l’Anse de l’Istrec et le chenal et étang de Saint-Jean. Locoal est ainsi dans une île au rivage très contourné, allant jusqu’au Beg Lannec au SO, au Corn er Porh au nord et à Penhoët à l’est où un pont relie les deux anciens finages.

Au NO, une très longue presqu’île permet de cheminer jusqu’à la pointe du Verdon; en sa partie la plus étroite se dresse le menhir dit Quenouille de Brigitte. Tout au NE, le finage de Mendon est écorné par la N165 et contient le village de Lapaul et la petite zone d’activité du Park Normand. Au sud, un appendice s’orne d’un dolmen à Locqueltas et va au-delà de la D22, où se trouve la principale usine, conserve de légumes Kerlys (175 sal., ex-Lorcy). Mendon accueille en outre la biscuiterie Les Délices du Chef (40 sal.), travaux publics Colas (90 sal.), négoce de matériaux Celt Ardoise (25 sal.), traitement de déchets SNCD (20 sal.) et SBVPU (30 sal., pneus). La commune est connue en Bretagne pour son bagad Ronsed Mor, plusieurs fois champion. La population augmente depuis 1975 (1 670 hab.) et aurait fait un bond de 1 200 hab. après 1999, soit +54%.


Ploemel

(2 870 Ploemelois, 2 516 ha dont 527 de bois) est une commune du Morbihan en Auray-Quiberon, à 6 km OSO d’Auray; moules et modèles Mahevas (35 sal.), plats cuisinés de poisson PAM (30 sal.), collecte d’ordures et assainissement Grandjouan (60 sal.). Elle accueille un «parc nature» au dolmen Mané Bogad et le golf de Saint-Laurent; chapelles et dolmens dispersés. La population communale augmente depuis 1968 (1 400 hab.); elle a encore gagné 790 hab. après 1999 (+38%). Ploemel a 340 résidences secondaires (22% des logements), 2 campings (230 places) et un hôtel (trois étoiles, 40 chambres).


Plouharnel

(2 200 Plouharnelais, 1 832 ha dont 197 de bois) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, à l’ouest de Carnac. Elle est reliée directement à Auray (12 km) par la route qui vient de Quiberon, et occupe le fond d’une profonde petite baie qui débouche sur celle de Quiberon et qui est asséchée à marée basse. La commune possède la plus grande partie du tombolo de Quiberon, divisé en deux cordons, un épais à l’ouest qui se prolonge dans la côte sableuse du polygone de Gâvres, l’autre plus mince et incomplet à l’est, longé par l’estran des Sables Blancs et se terminant au nord à la pointe de Pen er Lé. Entre les deux se glisse la baie de Plouharnel, sauf vers le sud où l’on a boisé un ancien polder, occupé par la forêt domaniale de Quiberon. La partie sud-occidentale est dans la périmètre de tir de Gâvres, bordé par la Grande Plage qui n’est accessible que tout au sud, où a trouvé place une auberge de jeunesse.

Au NO du bourg se tient le village de Sainte-Barbe, à l’est les abbayes Saint-Michel et Sainte-Anne. Dans la commune se trouvent nombre de dolmens et de chapelles, dont le cromlech de Crucuno tout au nord, un musée du galion et un musée de la chouannerie; école de surf, supermarché U (50 sal.). Plouharnel a 440 résidences secondaires (30% du parc), 7 campings (1 400 places), 3 hôtels. La population augmente depuis 1954 (1 400 hab.), et a gagné 490 hab. après 1999.


Plumergat

(4 120 Plumergatais, 4 194 ha) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 11 km au NE du chef-lieu. Elle a plusieurs monuments dont une église romane du 13e s. Au SE, le finage et les maisons de Mériadec (700 hab. et 700 ha) ont été partagés entre Plumergat pour les deux tiers et Pluneret pour un tiers. Le Sal borde le finage au SE. En partie agricole, la commune est surtout résidentielle et n’offre que 430 emplois sur place; sa population augmente depuis 1968 (1 800 hab.); elle a gagné 1 440 hab. après 1999 (+54%).


Pluneret

(5 600 Plunerétais, 2 620 ha dont 249 de bois) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 3 km à l’est du chef-lieu. Le territoire communal se situe entre la rive gauche du Loc’h (Rivière de Trauray) et la rive droite de son affluent le Bono (ou rivière de Bono) et se termine en pointe au confluent, devant Bono, à la pointe de Kerisper, dominée par le château de Kerisper. Il est traversé par la voie ferrée (arrêt) et la N165, qui y déploie un gros échangeur associé à la zone d’activité de Kerfontaine, juste au sud du bourg; chaudronnerie (Sietar-VTI, 40 sal.), réparations électriques Electro Standard (25 sal.), supermarché Carrefour (85 sal.), transports Le Méliner (35 sal.), un collège public, un camping.

Le château de Kermadio (18e-19e s.), face à Auray, fut un lieu de séjour de la comtesse de Ségur (1799-1874), qui est enterrée à Pluneret. Au sud, au bord de la rivière de Bono, chapelle renaissance de Saint-Avoye (16e s.). Le château de Treulan (19e s.) est à l’extrême NO de la commune au bord du Loc’h; dolmen d’er Mané au nord; au NE, Pluneret partage le village de Mériadec avec Plumergat et en a l’école. Sa population était descendue de 3 400 à 1 600 hab. après le départ de la commune de Sainte-Anne-d’Auray en 1950, mais elle a connu depuis une croissance fort rapide et s’est encore accrue de 1 790 hab. depuis 1999, soit 47%.


Pluvigner

(7 580 Pluvignois, 8 283 ha dont 1 163 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans Auray-Quiberon, 28 km à l’est de la préfecture, et membre de la communauté d’Auray, 14 km au nord de celle-ci sur la route de Pontivy (D768), qui contourne la ville par l’est, et la voie ferrée qui passe juste à l’ouest. Cette grande commune, dont le Loc’h fixe la limite orientale, a de nombreuses chapelles, mottes féodales et des châteaux des 16e et 17e s., dont Keronic au NO, Kerguyar au sud, Kerlois au SE; un site archéologique au sud vers Bréventec. Au NE, une extension boisée monte sur le plateau de Lanvaux, incluant le village de Bieuzy-Lanvaux sur le talus, celui de Ponterlic plus au nord.

La ville a un collège public et un ensemble industriel de poids: Hill Rom, de Batesville (États-Unis) y a racheté en 1991 la société Le Couviour et occupe 400 personnes (720 en 2004) à la fabrication de lits médicaux. Bretagne-Chrome (Électropoli, 35 sal.) est spécialiste des traitements de surface; magasin Super U (45 sal.), maçonnerie ETPM56 (25 sal.), transports Le Divenah (30 sal.). Pluvigner avait dépassé les 5 000 hab. dès les années 1890, puis était lentement descendue à 4 500 en 1968; la population a repris depuis, et s’est accrue de 2 060 hab. après 1999 (+37%). Le nouveau canton de Pluvigner a 11 communes et 36 100 hab.


Quiberon

(5 060 Quiberonnais, 883 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Morbihan dans l’arrondissement de Lorient, 50 km au SE de Lorient et dans la communauté d’Auray-Quiberon. La ville est à l’extrémité de la longue presqu’île de Quiberon (15 km), formée par une ancienne île rocheuse de 8 km de long et 2 km de large, orientée NO-SE et reliée au continent par un cordon de sable (tombolo) de 7 km portant des dunes, la forêt de Quiberon et le village de Penthièvre (commune de Saint-Pierre-Quiberon). Le cordon s’enracine à Plouharnel et ferme presque la baie de Plouharnel. Au raccord des deux, la largeur de la presqu’île se limite au passage de la route et de la voie ferrée. La commune de Quiberon n’occupe que la moitié sud de l’ancienne île, qui dessine une basse plate-forme vers 15-25 m, aux côtes rocheuses de leucogranites, terminée en coin vers le SE; la pointe du Conguel y est prolongée par des écueils et, au-delà, suivie par les îles d’Houat et Hœdic.

Quiberon est devenu une station très fréquentée, avec un établissement de thalassothérapie de 120 employés (NMP Thalamer), des hôtels Sofitel Thalassa (100 sal.) et Sofitel Diététique (60 sal.) du groupe Thalamer, un casino (Squal, 40 sal.) créé en 1893 et refait en 1977 et 2008, une maison de retraite (75 sal.); transports maritimes de la Compagnie Océane (35 sal.), conserverie de poisson Ouest Production (120 sal.), chocolaterie confiserie LMA (65 sal.), supermarché U (30 sal.); conseil d’affaires Sofia (25 sal.). La commune a un collège public et un privé, 16 hôtels (710 chambres) dont 2 de luxe (210 chambres), 7 terrains de camping (1 750 places) dont un de luxe (260 places), et 5 400 résidences secondaires qui constituent 64% du parc de logements. La Compagnie Océane est chargée par le Conseil général du Morbihan du service public des relations maritimes régulières avec Belle-Île, Houat et Hœdic.

L’urbanisation occupe presque toute la surface de la commune; au sud-est près de la pointe est l’aérodrome (code LFEQ, 6 700 mouvements en 2010), doté d’une piste de 800 m, avec aéroclub et école d’ULM, parachutisme et hélicoptères. La côte orientale, abritée, a reçu le nouveau port de pêche et deux marinas avec port de plaisance (Port Haliguen) de 1 200 places dont plus de 1 000 à ponton, sous le fort Neuf. Le port de voyageurs pour les îles est dans une anse face au sud (Port Maria), où se déploient la Grande Plage et le «front de mer», près de l’ancien port à la sardine et de l’active criée, qui traite 1 200 tonnes de poisson annuellement (5,3 M€); mais les 140 bateaux et 230 pêcheurs du quartier d’Auray, dont Lorient fait partie, sont dispersés sur cinq ports, dont trois dans les îles. L’anse est fermée par les pointes de Beg er Vil à l’est, Beg er Lan à l’ouest. À l’ouest est la «côte sauvage», battue par les vents et en partie protégée au nord par un périmètre militaire; elle offre nombre de grottes et d’arches, un Trou du Souffleur, la pointe de Beg er Godlennec, deux menhirs près de Port Kebau, une allée couverte à Port Pilote. La population de la commune a crû assez régulièrement depuis bientôt 150 ans, mais a perdu 130 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Quiberon a 16 communes et 36 000 hab.


Sainte-Anne-d’Auray

(2 720 Saintannois, 497 ha), est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon à 5 km au NNE du chef-lieu. Elle a un collège et un lycée professionnel privés et une basilique de 1866-1877, mais avec cloître et trésor, qui reçoit des foules lors des grands pèlerinages qui font sa renommée. La basilique n’est pas consacrée à la Vierge mais à sa mère: «sainte Anne», considérée comme la grand-mère du Christ et qui en Bretagne fait figure de patronne des grand-mères, serait «apparue» en 1623 à un paysan du cru, Yves Nicolazic, ce qui a fait aussi apparaître un musée Nicolazic et, en 1905, une nouvelle «maison natale» à la place de l’ancienne; plus un musée du costume breton. La commune n’a été créée qu’en 1950, à partir de Pluneret; sa population augmente depuis un creux en 1960; elle s’est accrue de 780 hab. après 1999 (+40%). Le bourg se classe 6e au palmarès des villes de pèlerinage françaises (800 000 visiteurs par an); 5 hôtels (130 chambres), un camping (115 places).


Saint-Pierre-Quiberon

(2 120 Saint-Pierrois, 754 ha) est une commune du Morbihan dans la communauté d’Auray-Quiberon, 22 km au SSO du chef-lieu et 4 km au nord de Quiberon. Elle occupe la partie septentrionale de l’ancienne île de Quiberon et la partie méridionale du cordon de dunes qui la rattache au continent. La commune a été séparée de Quiberon en 1856; elle avait alors environ 1 500 hab., est passée à 2 000 en 1900, est restée très longtemps autour de ce nombre et n’a gagné récemment que quelques dizaines d’habitants supplémentaires, perdant même 100 hab. depuis 1999. Elle a 2 400 résidences secondaires (deux tiers des logements), 7 campings (1 600 places), 6 hôtels (145 chambres).

Le bourg, qui est le centre historique de la presqu’île, est abrité sur la côte orientale et s’étend jusqu’à la pointe de Beg Rohu, avec l’école nationale de voile, est sur la table rocheuse qui comprend à l’ouest une fraction de la côte sauvage, terminée par les pointes du Percho et Beg en Aod. À l’est de celle-ci sont la plage et la petite station de Portivy. L’entrée de l’ancienne île est gardée par le vieux fort de Penthièvre; le village de Kerhostin s’est développé sur la côte orientale. Les lotissements du village de Penthièvre suivent, formant la seule urbanisation du cordon de sable, mais face à l’ouest. Au sud-ouest, des servitudes militaires associées à un champ de tir ont bloqué l’urbanisation.