Métropole Brest Métropole

Brest Métropole

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intercommunalité du Finistère, instituée en 2014 à partir de la communauté urbaine de Brest, créée en 1974 et qui avait déjà pris le titre de Brest Métropole Océane en 2005. Elle n’a que huit communes, mais toutes de plus de 2 000 hab.: outre Brest, ce sont d’ouest en est Plouzané, Guilers, Bohars, Gouesnou, Guipavas, Le Relecq-Kerhuon et Plougastel-Daoulas. Enesemble, 207 700 hab., 21 840 ha.


Bohars

(3 570 Boharsiens, 727 ha) est une commune du Finistère dans l’agglomération de Brest Métropole, 5 km au NNO du centre de Brest, donnant sur la Penfeld; Boc’harzh en breton. Elle contient un hôpital annexe du CHU de Brest et une clinique privée (Tromeur, 45 sal.), une maison de retraite; glaces Jampi (20 sal.), motte féodale. La commune, surtout résidentielle, forme avec Guilers et un quartier de Brest le nouveau canton de Brest-4 (34 500 hab.) et sa population s’est accrue de 320 habitants depuis 1999. L’urbanisation de Penfeld est au sud de la commune, entre deux vallons encaissés.


Brest

(142 600 Brestois, 4 951 ha) est une sous-préfecture du Finistère. La plus grande ville du Finistère, et deuxième de Bretagne, s’est manifestée assez tard, et d’abord modestement. Quelle que fût l’ancienneté du peuplement de la région, le nom n’est apparu qu’au 9e s., par un petit château dont le nom celte évoquait un pont (Brivates), ou plus probablement un relief (cf. le breton bré) et autour duquel a vivoté une petite agglomération du 11e au 17e s. Mais la position en bout de péninsule et l’abri offert par la rade — 15 000 ha, dont 4 000 ont plus de 12 m de profondeur aux plus basses mers, et défendus par un goulet — ne pouvaient manquer d’être exploités: en 1631 se dessine un port de guerre, sur décision de Richelieu, dans l’aber de la Penfeld (une orthographe défectueuse mais consacrée pour Penfell). Vauban le fortifie ensuite (1681-1689), lui ajoutant en 1689 les Gardes du pavillon de la marine, transformés en École navale en 1828. Une Académie royale de la marine apparaît en 1752. Un bagne est aménagé dans le domaine militaire en 1748 et sert jusqu’en 1854.

Une ville ouvrière et artisanale liée au port de guerre et à l’arsenal, et de peuplement local, s’étoffe ainsi au 18e s. et au 19e s. sur la rive droite, dans le quartier dit de Recouvrance, tandis que le plateau de rive gauche accueille une ville plus marchande et bourgeoise, et de peuplement forain. Il faut attendre 1861 pour qu’un pont jeté sur la Penfeld relie les deux éléments, tandis qu’apparaît le port de commerce sur la rade même. Puis les affaires de la Navale colonisent la rade de Brest et finalement se déportent sur l’autre rive, celle de la presqu’île de Crozon. La population de la commune était de 26 000 hab. en 1820, de 70 000 en 1886; elle est montée à 90 000 en 1911, puis a baissé dans l’entre-deux-guerres (68 000 en 1926) avant de connaître une forte croissance dans le troisième tiers du 20e siècle: 111 000 en 1954, 167 000 en 1975. Elle s’est toutefois restreinte ensuite et aurait encore perdu 13 600 hab. après 1999.

Brest est donc une ville assez complexe et divisée, mais dominée par la marine. Elle s’est étoffée dans la première moitié du 20e s., avant d’être anéantie par les bombardements incessants entre 1940 et 1944. La reconstruction a été totale, et a donné au centre de Brest, sur le plateau à l’est de la Penfeld, son aspect ordonné, régulier et un peu froid dans un quadrillage strict d’axe SO-NE. Ce centre commence, en proue au-dessus de la rade, par l’ensemble fortifié du Château, qui abrite la préfecture maritime et le musée de la marine; il se poursuit vers le NE sur un bon kilomètre jusqu’au-delà de l’espace vert de la place de la Liberté, près de laquelle a été aménagé le grand centre culturel dit Quartz. Côté sud, la promenade arborée des remparts domine le port de commerce agrandi et rénové, dont le trafic annuel est d’environ 2 600 000 t (750 000 d’hydrocarbures, 750 000 d’aliments du bétail, 210 000 de viandes et volailles), plus 42 000 conteneurs (evp), et 14 escales de paquebots de croisière. Côté ouest, la Penfeld est franchie par le grand pont levant de Recouvrance, construit en 1954 et qui domine le plan d’eau de 22 m; l’arsenal s’étire au fond de la vallée; sur la rive droite, la tour Tanguy marque l’entrée du vieux port militaire; elle date du 14e s. et abrite le musée du vieux Brest.

La ville a considérablement changé depuis les années 1950, en diversifiant ses activités. Elle compte 1 100 chambres d’hôtel (1 500 dans l’unité urbaine) et l’on y visite l’arsenal et la goélette Recouvrance, de nombreux musées (marine, vieux Brest, beaux-arts, patrimoine de la fraise…). La grande parade des voiliers en 2000 a attiré des foules et le musée de la marine reçoit 58 000 visiteurs par an. L’Université de Bretagne occidentale (UBO), polyvalente, totalise 24 000 étudiants, y compris, il est vrai, ses antennes de Quimper et Morlaix, et 2 400 salariés. Elle a cinq écoles doctorales, des IUT dans les trois villes et elle est complétée par de nombreuses institutions de recherche dont l’Ifremer (700 personnes), le Shom (Service hydrographique de la marine), le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et des grandes écoles: École Navale, École nationale d’ingénieurs de Brest (ENIB), ESMISAB (Ecole Supérieure de Microbiologie et de Sécurité Alimentaire de Brest), ENSIETA (ingénieurs et techniciens d’armement), ENS des télécommunications de Bretagne, École de Commerce (45 sal.), Conservatoire des arts et métiers, Institut supérieur d’électronique du Nord; la ville accueille ainsi près de 30 000 étudiants.

Le technopole de l’Iroise héberge des équipes de recherche, comme le CERV (Centre européen de réalisation virtuelle), formé à partir de l’ENIB. Le centre hospitalier public (CHRU) a 2 400 lits et 6 600 salariés; l’hôpital des armées (Clermont-Tonnerre) y ajoute 210 lits; trois grandes cliniques Pasteur-Lanroze (290 sal.), Keraudren Grand Large 440 et 110 sal.), maisons de retraite dont Medotel (Korian, 60 sal.) et Orpea (Lys Blanc, 60 sal.), LNA (Mer d’Iroise, 90 sal.). Les équipements culturels (Quartz, théâtres, musée des Beaux-Arts) ont accompagné cette expansion. De nouvelles industries sont apparues. Elles ont provoqué le développement des services aux entreprises et des bureaux.

Aussi Brest est-elle une grande ville complète, même si la préfecture du département, jadis jugée incompatible avec la préfecture maritime, est restée à Quimper. De grands aménagements ont dû être engagés: vastes zones industrielles et commerciales surtout au NE, de part et d’autre de la route de Rennes et Paris par Morlaix (N12) et proches de l’aéroport de Guipavas; ensemble de recherche océanographique (Ifremer, Shom) à l’ouest, à la pointe du Portzic, dominant le goulet de Brest et débordant sur la commune de Plouzané, près de la centrale thermique. Un ensemble ludique à l’est, à l’embouchure de l’Élorn, est dit pôle de loisirs du Moulin-Blanc, il associe le complexe Océanopolis, ouvert en 1990, avec parc d’exposition et de découverte comptant 42 aquariums, et qui reçoit 500 000 visiteurs par an; un port de plaisance de 1 320 places avec centre nautique et station de voile; le parc du vallon de Stang Alar (17 ha) associé à celui du conservatoire botanique national (22 ha, avec serres et arboretum) qui est lié au Parc régional d’Armorique. Au-delà, le pont Albert-Louppe de 1930 a été doublé en 1994 par le nouveau pont routier de l’Iroise, qui facilite les relations avec la Cornouaille et l’intégration de la presqu’île de Plougastel à l’agglomération. La ville est très fleurie (quatre fleurs).

Outre les administrations, l’enseignement, les hôpitaux, le principal employeur reste la DCN (Direction des constructions navales), qui occupe encore directement 2 540 personnes, partiellement 12 000 à 15 000 autres chez quantité de sous-traitants, et s’honore d’avoir construit le dernier porte-avions français. La construction navale comprend Damen (réparation navale, 180 sal.), firme néerlandaise qui a repris la Sobrena (Bretagne de réparation navale); Navtis (ex- SMNB, Société métallurgique et navale de Bretagne, 170 sal.); Sobec (Bretonne d’études et constructions, 50 sal.), STB (Soudure Tuyauterie Brestoise (55 sal.), FT Marine (câbles sous-marins, 55 sal.)

L’électronique-électricité vient ensuite, avec Thales-aéroportés (970 sal.) et Thales-Underwater (transmissions sous-marines, ex-Thomson-Sonar, 530 sal.), plus le conseil informatique du groupe Thales (100 sal.) et de CapGemini (105 sal.); SDMO (160 sal.), passé en 2006 à l’états-unien Kohler, fabrique des groupes électrogènes. SNEF (145 sal.) et Vehco (40 sal.) font des équipements d’aide à la navigation. S’y ajoutent IxBlue (60 sal., instruments scientifiques), Protecno (composants, 50 sal.), Te2M (matériels électriques, 45 sal.), les installations électriques Constructel (240 sal.), Gervais (75 sal.), SEI (50 sal.); production et distribution de chaleur Engie (110 sal.) et Ecochaleur (35 sal.); manutention SPRD (70 sal.).

Moins représentées sont la mécanique avec Meunier (100 sal.) et Endel (110 sal.), les plastiques avec BVO (pièces de menuiserie, 55 sal.), la chimie avec les huiles de soja Cargill (45 sal.), le textile avec la fabrique de sous-vêtements Empreinte (110 sal.) et le linge de maison Incidences (35 sal.); ingénieries Altran (80 sal.), ACEPP (55 sal.), Apside (55 sal.), informatique Polymont IT (95 sal.), CGI (55 sal.), Sage (45 sal.), GFI (35 sal.); constructions Bouygues (85 sal.), le Granit Breton (55 sal.), Isolation Brestoise (145 sal.), peinture SBP (35 sal.), étanchéification Smac (35 sal.), plafonds Le Gall (45 sal.), couverture Bihannec (35 sal.), travaux publics Marc (320 sal.), service des eaux Eaux et Ozone (65 sal.), traitement de déchets Guyot (40 sal.), distribution d’électricité Enedis (210 sal.).

Le reste est dans les services. On y trouve DCI (Défense Conseil International, 65 sal.), des organismes financiers (assurances Suravenir 260 sal.), le Crédit Mutuel Arkea (150 sal.), comptabilité KPMG (50 sal.), immobilier Foncia (55 sal.) et Izimmo (35 sal.); publicité (Via Media 85 sal., Publitex 45 sal., Publicis 40 sal.), gardiennage (France Gardiennage 180 sal., Securitas 150 sal., Mondial Protection 130 sal., Bretagne Sûreté Protection 110 sal.); nettoyage (PEI, 340 sal., Fily 200 sal., Top Services 120 sal., Corser Iroise 75 sal., STPI 60 sal.), les aides à domicile Domusvi (145 sal.), KGK (Kangourou Kids, 80 sal.), O2 Brest (110 sal.), Sous Mon Toit (40 sal.); restauration collective SBR (45 sal.), travail temporaire Samsic (90 sal.) et Chrysalide (45 sal.), formation d’adultes CLPS (45 sal.). La Sopab (Société des parcs de Brest) est une entreprise mixte qui gère les espaces publics brestois (250 sal.); Brest’Aim (245 sal.) gère des installations de sports; le Stade Brestois a 100 sal. Les transports urbains de la CUB (groupe Keolis) emploient 490 personnes, l’Armoricaine de transports (autocars Verney, 110 sal), les autocars Titi Floris (60 sal.) et les transports maritimes de passagers Keolis 85 sal., la SNCF 110 sal., La Poste 250 sal., Orange 300 sal., l’hôtel Oceania 50 sal; entreposage ALT (45 sal.), transports Hinterland (35 sal.), UAT (35 sal.), pompes funèbres (40 sal.).

Le commerce est surtout représenté par un hypermarché Carrefour (300 sal.), un Géant Casino (180 sal.), un Super-U (130 sal.), un centre Leclerc (100 sal.); les magasins Castorama (90 sal.), Fnac (45 sal.), Conforama (50 sal.), Brico Dépôt (50 sal.), Le Printemps (40 sal.), Carrefour Market (45 sal.), But (40 sal.), Bouchara (40 sal.); des négoces Laïta (produits laitiers, 240 sal.), IPC (vaisselle et verrerie, 250 sal.), Fichou (équipements d’automobiles, 100 sal.), Rexel (matériel électrique, 70 sal.), France-Sécurité (55 sal., vêtements de protection), Tanguy (matériaux, 60 sal.), CPO (combustibles, 50 sal.), Rexel (40 sal., matériel électrique), CMB (quincaillerie, 35 dal.).

L’agglomération compte une douzaine de zones industrielles sur 460 ha (20 000 emplois), dont la plus connue est le technopôle Brest-Iroise, où travaillent plus de 6 000 personnes dont 2 000 étudiants; mais Brest a aussi trois zones urbaines sensibles: Kerourien à l’ouest (2 600 hab., 22 ha), au-delà de la Penfeld; Keredern au nord-ouest (2 100 hab., 13 ha), Pontanezem au nord (3 600 hab., 31 ha). La commune est divisée en sept quartiers: Brest-Centre (27 600 hab., 528 ha), Saint-Marc (22 700 ha, 686 ha) à l’est, Europe (18 500 hab., 470 ha) au nord-est, Lambézellec (24 000 hab., 1 254 ha) au nord, Bellevue (20 400 hab., 248 ha) au nord-ouest, Saint-Pierre (14 000 hab., 1 172 ha, à la fois le plus étendu et le moins peuplé à l’ouest, et Quatre-Moulins (26 500 hab., 537 ha) au centre-ouest.

La communauté urbaine de Brest (CUB) a reçu le statut de métropole en 2014, et le nouveau nom de Brest Métropole. Elle ne groupe que 8 communes, mais toutefois 207 700 hab., sur 22 000 ha. La ville et la métropole ont une majorité de gauche depuis 1989 et sont dirigées par François Cuillandre, socialiste, ancien député, professeur de droit public, maire depuis 2001.

L’arrondissement de Brest a 373 000 hab., 77 communes et 140 807 ha. Il est divisé en six intercommunalités. Pour l’Insee, l’aire urbaine de Brest compte 316 000 hab. (51 communes, près de 100 000 ha) et s’étend sur tout le NO du Finistère. L’unité urbaine comprend 7 communes, 200 000 hab. sur 20 000 ha. Brest est divisé en 5 nouveaux cantons, de 31 300 à 36 700 hab., dont trois sont limités à des fractions de la commune, le 4e incluant aussi Bohars, Gouesnou et Guilers, le 3e Plouzané.


Gouesnou

(6 160 Gouesnousiens, 1 208 ha) est une commune du Finistère en Brest Métropole, 7 km au NNE du centre de Brest, au début de la route de Rennes et Paris (N12). Sa population était de 1 500 hab. environ entre 1875 et 1950; elle est montée à 2 500 en 1962, 5 000 en 1988 mais reste stable depuis 1999. Plusieurs institutions professionnelles artisanales ont leur siège à Gouesnou. Au sud, desservie par le gros échangeur N12-D788, la zone industrielle de Kergaradec contient de nombreux établissements et la ville a beaucoup d’entreprises de type suburbain.

Gouesnou accueille un gros hypermarché Leclerc (520 sal.), le groupe laitier Laïta (100 sal.); matériels électriques Marberich (30 sal.), menuiseries Aluminium 2000 (20 sal.), DLB (25 sal.), maçonneries Martins (25 sal.) et Personnic (20 sal.), peinture Label (45 sal.) et S2P (75 sal.), revêtement Kerdreux et Garlatti (45 sal.); installations électriques Cegelec (40 sal.), Bouygues (50 sal.), GTIE Synertec (50 sal.), Sogetrel (40 sal.), DSI (25 sal.) et thermiques Cham (25 sal.), Équipage (20 sal.); travaux publics SPIE (30 sal.), réseaux Sade (45 sal.).

Dans les services et le commerce se signalent les négoces de fournitures interentreprises Tampleu Spriet (55 sal.), de matériaux Quéguiner (40 sal.), d’isolation Eco Ouate (45 sal.), de matériel électrique Siemens (35 sal.), un magasin Metro Cash & Carry (45 sal.); analyses et essais de l’Apave (90 sal.) et Dekra (25 sal.), gestion financière Fortuneo (260 sal.) et comptable Sterenn (120 sal.), In Extenso (90 sal.), Ouest Conseils (70 sal.), Cegefi (35 sal.), FID (25 sal.), assurances Allianz (75 sal.) et Saretec (20 sal.); informatique Symag (90 sal.) et STTG (20 sal.); services aux entreprises SOA (35 sal.), nettoyages GSF Celtus (270 sal.), Suez RV (35 sal.);transports Gautier (40 sal.), hôtel d’aéroport Oceania (25 sal.).


Guilers

(8 140 Guilériens, 1 898 ha) est une commune du Finistère dans l’agglomération de Brest Métropole, au NO. Son nom vient de vilar (village) et s’écrit Gwiler-Leon en breton; un collège public et un privé, centre socioculturel, supermarché Leclerc (90 sal.), blanchisserie et location de linge (Elis les Lavandières, 120 sal.), peinture Raub (60 sal.) et Quévarec (30 sal.), miroiterie Raub (30 sal.) et menuiserie Raub PVC (25 sal.); travaux publics Louzaouen (25 sal.), traitement des eaux Sarp (40 sal.).

La commune avait 1 900 hab. en 1968 et a fait un bond à 4 700 en 1975, 6 700 en 1982; elle a gagné 930 hab. après 1999; elle fournit de nombreux travailleurs aux usines de la Penfeld et à l’arsenal. L’habitat forme un ensemble compact de lotissements pavillonnaires, que borde la D5 à quatre voies; ancien établissement de cure à Keroual (eaux ferrugineuses); ancien fort à l’angle sud-est de la commune au-dessus de la Penfeld et de ses étangs. Non loin, le Bois de Keroual est aménagé en espace de loisirs, avec Accrobranche et petit étang sous l’ancien manoir. Au sud-ouest, étangs de gravières dans la vallée de l’Aber Ildut, profonde carrière à l’est près de Penfeld.


Guipavas

(14 700 Guipavasiens, 4 413 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère en Brest Métropole, 8 km au NE de Brest. Son territoire va au sud-est jusqu’à l’Élorn; il est traversé au nord par la grande route de Brest à Rennes, au sud par la voie ferrée vers Paris. Au nord se trouve en entier l’aéroport international de Brest, qui voit passer environ un million de voyageurs par an (85 000 en vols internationaux, 300 000 à bon marché) et 3 000 t de fret, 500 t de poste; il a une piste de 3 100 m et une de 700 m, et une nouvelle aérogare; son code est BES (LFRB pour l’OACI). La liaison avec Paris est de loin la première (530 000 passagers par an dont 315 000 avec Orly); les autres directions régulières sont vers huit villes françaises, plus Ouessant (340 000 passagers), et une dizaine de villes à l’étranger (55 000 passagers), à quoi s’ajoutent des liaisons charters surtout estivales (55 000). Au total, 15 000 mouvements, dont 2 000 locaux non commerciaux. La Chambre de Commerce de Brest y a 170 salariés.

La commune a un collège privé, une clinique (Pen An Dalar, 90 sal.), et participe aux activités commerciales et industrielles de Brest. On y remarque dans l’industrie la fabrique de groupes électrogènes SDMO (590 sal.) acquise en 2006 par l’états-unien Kohler, les constructions navales de la DCNS (290 sal.), les télécommunications Alcatel-Lucent (250 sal.) et Atlantech (160 sal.), les conserves de poisson et plats préparés Kermad (170 sal.), une fabrique de composants électroniques Jabil (100 sal.), une de matériel informatique (OVH, 75 sal.), la chaudronnerie Dehimi (45 sal.), les traitements de surfaces Bretagne Water Blasting (BWB, 35 sal.), les plastiques Kiclos (45 sal.), les médicaments Boiron (30 sal.).

Le bâtiment se distingue avec l’agencement de lieux de vente P. Champs (70 sal.), les menuiseries-serrureries Kiclos (40 sal.), Brit’Alu (30 sal.), Serrurerie Brestoise (60 sal.), Abgrall Delanoé (Oriance, 50 sal.); installations électriques Dourmap (95 sal.), Spie (35 sal.), GTIE Armorique (40 sal.), Clemessy (25 sal.), thermiques Techni Chauffage (45 sal.), Engie (30 sal.), Celtic (25 sal.), la fourniture de chaleur Dalkia (55 sal.), la maintenance d’ascenseurs Kone (30 sal.); revêtements Salaun (45 sal.); travaux publics Eurovia (85 sal.); service des eaux Eaux du Ponant (125 sal.); nettoyages Onet (540 sal.), Samsic (270 sal.), ISS (230 sal.), TFN (170 sal.), Net Plus (110 sal.), Carrard (80 sal.).

Dans les commerces et services apparaissent les magasins Ikea (230 sal.), Leroy-Merlin (130 sal.), Decathlon (120 sal.), Super U (90 sal.), Point P (55 sal.), Boulanger (50 sal.), Jardiland (40 sal.), Argel (35 sal.); négoces de vaisselle Gama29 (75 sal.), de quincaillerie Samatec (30 sal.); ingénierie Sofresid (75 sal.); Crédit Mutuel Arkea (530 sal.) et crédit Financo (260 sal., même groupe), comptabilité Blécon (40 sal.), informatique Sodifrance (50 sal.), Immofacile (50 sal.), Genesys (30 sal.) et Bluecom (25 sal.); analyses Socotec (35 sal.); La Poste (200 sal.); publicité Mediapost (110 sal.) et Adrexo (90 sal.), casse de voitures HyperAuto (45 sal.); transports Le Calvez (400 sal.), Ginkgo (45 sal.), Logistique Air Service (40 sal.), ALT (45 sal.), Transcolis (25 sal.); services portuaires CNN MCO (45 sal.) et Compagnie Maritime Nantaise (30 sal.); Aéroports de Bretagne Ouest (180 sal.) et restauration d’aéroport (50 sal.), gardiennage Securitas Transport Aviation (60 sal.).

Au sud, la commune entoure Le Relecq-Kerhuon. L’extrémité sud-ouest comprend la plage du Moulin Blanc et les rives escarpées et pittoresques du Stang Alar (conservatoire botanique, parcours et base de loisirs). Un peu plus au nord à l’ouest, Guipavas contient une partie de la zone industrielle de Kergaradec et de l’échangeur N12-N265-D267. Au sud-est face au Relecq, une presqu’île entre Élorn et l’anse de Kerhuon porte une autre zone industrielle avec embranchement ferroviaire (Saint-Nicolas). Guipavas avait 5 000 habitants vers 1900 après le détachement du Relecq-Kerhuon; elle était descendue à 4 500 en 1931 mais ne cesse de croître depuis: 7 500 hab. en 1969, 10 000 en 1980 (sdc); la commune a gagné 1 860 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Guipavas a 3 communes (avec Plougastel-Daoulas et Le Relecq-Kerhuon), 39 300 hab., 9 700 ha.


Plougastel-Daoulas

(13 790 Plougastels, 4 683 ha dont 271 de bois,) est une commune du Finistère à 8 km ESE de Brest, en Brest Métropole. Son territoire occupe la péninsule entre la baie de Daoulas et l’estuaire de l’Élorn. Le nom, Ploukastell ou Gwikastell en breton, est formé sur castel, château. Ancienne ville des toiles de lin et de chanvre, elle est devenue célèbre dès le 18e s. par la culture de la fraise; mais la production locale ne représente plus aujourd’hui qu’un centième de la récolte française; tomates, fleurs et primeurs s’y sont substitués; un musée du patrimoine et de la fraise en évoque le souvenir. Les principaux établissements sont un centre Leclerc (170 sal.) et un magasin Super U (65 sal.), plusieurs magasins dont Darty (25 sal.), Floricane (bricolage, 35 sal.); plomberie Elorn (25 sal.), maçonnerie Crenn (20 sal.), peinture EGP (20 sal.), charpente et montage Baume (50 sal.), travaux publics Colas (85 sal.) et transports des Citerniers Bretons (60 sal.); ostréiculture Le Gall (20 sal.), horticulture Le Roy (20 sal.), commerce alimentaire Celtabio (25 sal.), aide personnelle A2Micile (70 sal.), La Poste (30 sal.).

Plougastel a un collège public et un privé, un grand calvaire avec 181 personnages, des chapelles dans les hameaux et plusieurs forts sur la rade de Brest, notamment à la pointe de l’Armorique, la plus occidentale. La commune offre de beaux points de vue sur la rade de Brest et une table d’orientation à Keramenez, sur un promontoire séparé de la pointe de l’Armorique par l’anse de l’Auberlac’h, où nichent un petit port de pêche et deux centres nautiques en aval d’un Sillon qui barre la baie. Au sud-est, une petite péninsule annexe va jusqu’à Porz Gwenn (plage), entre l’Anse du Moulin Neuf et l’anse de Penfoul. La côte nord-occidentale fait face à Brest. La commune offre ainsi sept petits ports de plaisance (460 places en tout, mais à corps morts; un camping (120 places), quatre hôtels et peu de résidences secondaires (moins de 300); le tourisme n’est pas première fonction.

L’accès direct à Brest par le pont Alexandre-Louppe, de 900 m de long, jeté à 42 m au-dessus de la ria de l’Élorn en 1930, flanqué juste en amont par le nouveau pont de l’Iroise à haubans, long de 800 m (dont une portée de 400 m) et terminé en 1994, où passe l’autoroute Brest-Quimper (N165), ont fait de Plougastel une commune de banlieue de la métropole finistérienne, dotée d’équipements de service (dont une maison de retraite de 150 emplois). En amont des ponts, parcs à huîtres, petit port du Passage et, sur le relief, site de vol libre du Rocher de l’Impératrice; serres horticoles à Kervern, zone d’activité de Ty ar Menez à un accès de la N165. Sa population a presque doublé depuis 1960 (6 700 hab., 7 000 vers 1900) et s’est accrue de 1 320 hab. depuis 1999.


Plouzané

(12 780 Plouzanéens, 3 314 ha) est une commune du Finistère de Brest Métropole, juste à l’ouest de Brest. Le rivage est la côte septentrionale du goulet de Brest, avec les forts du Minou, de Mengant (17e siècle) et du Deffec, face à la presqu’île de Roscanvel. Le bourg originel est à l’ouest du finage, mais été quadruplé par les urbanisations de Castel Névez au centre (collège, gendarmerie), Kerarmazé et la Trinité (collège, maison de retraite) au sud-est. Au NE, le finage contient des étangs d’anciennes carrières. La zone artisanale de Mescouézel a été aménagée au centre, tandis qu’au SE a pris place le Technopôle de Brest-Iroise qui domine la rade de Brest et la Pointe du Diable, autour de l’Ifremer (recherche océanographique), qui compte 710 employés, d’autres institutions scientifiques et d’une École supérieure de microbiologie et sécurité alimentaire.

Plouzané accueille ainsi quelques entreprises de technologie avancée: Thomson Harmonic (50 sal.) fait des équipements hertziens; équipements de navigation Autocruise (90 sal.), composants électroniques Aode (30 sal.), enceintes acoustiques Cabasse (25 sal.), ingénierie CLS (30 sal.), informatique Dassault (35 sal.); métallerie Bresto (40 sal.). Plouzané a aussi des magasins Carrefour (120 sal.) et Intermarché (40 sal.). La croissance est récente: la commune avait 2 300 hab. vers 1880 et était doucement descendue à 1 900 en 1963, avant de passer à 5 000 en 1974, 10 000 en 1987. Elle a augmenté de 510 hab. après 1999.


Relecq-Kerhuon (Le)

(11 730 Relecquois-Kerhuonnais, 643 ha) est une commune du Finistère en Brest Métropole. Elle est située sur la rive droite de l’Élorn en banlieue est de Brest, traversée par la voie ferrée Paris-Brest et par le couloir de circulation Brest-Quimper. Elle partage ainsi avec Plougastel-Daoulas le pont de béton Albert-Louppe (1930, 888 m) et le pont à haubans de l’Iroise (1994, 800 m, aux piliers de 113 m de haut) sur l’Élorn. La commune a été créée en 1896 à partir de Guipavas; elle avait alors 3 500 hab., et n’a cessé de croître depuis, passant par 6 000 vers 1950; elle en a gagné 500 depuis 1999. Le nom, Ar Releg Kerhuon en breton, évoquerait une relique, et le lieu d’un certain Huon.

Aux logements de banlieue se sont ajoutés, outre un collège public et un collège-lycée privé, surtout des activités de commerce et de bureau, dominées par les bureaux d’Arkea, compagnie financière du Crédit Mutuel de Bretagne (1 080 sal.) et les services techniques et d’ingénierie du Crédit mutuel de Bretagne (Federal Service), déplacés de Landerneau (940 sal.), plus la banque Federal Finance (75 sal.) et Finance Gestion (50 sal.), Arkea SCD (90 sal.), Media Courtage (60 sal.), assurances Suravenir (35 sal.); centre de formation continue de la Chambre de Commerce de Brest (65 sal.), secrétariat Logilec (35 sal.).

La ville a un centre Leclerc (180 sal.) et une centrale d’achats de la coopérative d’approvisionnement Scarmor du groupe E. Leclerc (95 sal.), une fabrique de parfums et cosmétiques Technature (45 sal.); informatique Asten (35 sal.) et négoce associé (30 sal.), installations thermiques Axima (35 sal.), frigorifiques Cesbron (20 sal.); distribution pharmaceutique Alliance (25 sal.), négoce de métaux Belmet (40 sal.); constructions Eiffage (50 sal.), transports Labat (25 sal.). Tout à l’ouest, aux limites de Brest, le conservatoire botanique de Stang Alar et le port de plaisance de Brest-Moulin Blanc, doté de 1 460 places à ponton, sont sur le territoire de la commune avec le complexe aquatique au Moulin Blanc (20 sal.).