Communauté d’agglomération Quimperlé Communauté

Quimperlé Communauté

'

Highslide JS

est une intercommunalité du Finistère au SE, apparue en 1993 et associant 16 communes, 55 200 hab. sur 60 700 ha. Le siège est à Quimperlé. Six autres communes ont plus de 2 000 hab.: Rédené, Tréméven et Mellac qui entourent la ville, Clohars-Carnoët, Moëlan-sur-Mer et Riec-sur-Bélon sur la côte, Bannalec et Scaër au NO.

Baye (1 190 Bayois, 729 ha) est à 5 km OSO de Quimperlé sur la D783; son territoire est bordé à l’ouest par le Belon; un camping; + 240 hab. depuis 1999. Le Trévoux (1 650 Trévoltois, 2 083 ha), 8 km ONO de Quimperlé, An Treoù-Kernev en breton («La Trève de Cornouaille»), est traversé au sud par la N165 mais sans accès; menhir à Lanorgard au sud, dolmen à Goalichot au SO; +500 hab. (+43%) depuis 1999.

Saint-Thurien (1 050 Thuriennois, 2 141 ha dont 226 de bois), 13 km au NO de Quimperlé, est bordée à l’ouest et au sud par l’Isole; grosse conserverie CGPA (Cecab-Peny, 340 sal., légumes et plats cuisinés) à Pont Hélec à l’ouest. Querrien (1 780 Querriennois, 5 401 ha dont 622 de bois), 12 km au nord de Quimperlé, porte un nom d’ermite (Kerien en breton); la commune est limitrophe du Morbihan. Au nord, chapelles de la Clarté et de la Trinité; l’Isole borde le finage au sud. Querrien a eu plus de 3 300 hab. au début du 20e siècle et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; elle a repris 140 hab. après 1999.

Locunolé (1 170 Locunolois. 1 678 ha dont 191 de bois) est à 10 km NNE de Quimperlé mais n’atteint pas tout à fait la limite départementale. La commune a gagné 270 hab. depuis 1999; l’Ellé borde le finage à l’est et au sud; sur sa rive au sud, village de vacances de Ty Nadan; le défilé des Roches du Diable sur l’Ellé est juste à l’angle NE, non loin du bourg, dont le nom vient de saint Guénolé; plusieurs fermes du 17e siècle, gros ensemble de serres au SO (Pépinières de Judicarré).

Guilligomarc’h (760 Guilligomarchois, 2 275 ha), 14 km ENE de Quimperlé, est la commune la plus orientale du Finistère; elle donne à l’ouest sur l’Ellé, dont le site des Roches du Diable, et à l’est sur le Scorff, par un ensemble de carrières; château du Sach au SE; sa population a regagné 240 hab. depuis le minimum de 1990 mais en avait eu 1 300 dans les années 1920.

Arzano (1 420 Arzanois, 3 404 ha dont 644 de bois), 11 km ENE de Quimperlé, est un ancien chef-lieu de canton. Son finage se tient entre le cours encaissé de l’Ellé à l’ouest et celui du Scorff à l’est; motte castrale du Roc’h à l’est, château de Kerlarec à l’ouest; un équarrissage (Secanim, 25 sal., groupe allemand Saria). Le nom serait celui d’un ancien seigneur; la population augmente un peu depuis 1975 (1 100 hab.), mais elle était de près de 2 000 au 19e siècle et au début du 20e.


Bannalec

(5 790 Bannalécois, 7 751 ha dont 638 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère, en Quimperlé Communauté à 15 km ONO du chef-lieu, sur la voie ferrée de Lorient; nombreuses chapelles, deux allées couvertes au sud-ouest. Le nom vient du genêt (banaleg en breton). La commune est aux sources du Jet et elle est bordée au nord-est par le cours encaissé de l’Isole; au nord-ouest s’enfonce le Ster Goz, affluent de l’Aven près duquel sont la chapelle et le quartier Saint-Mathieu; au-delà à l’ouest, chapelle de la Véronique; allées couvertes de Kernaoul et de l’Église Blanche au sud. Bannalec a un collège public et un privé, plusieurs ateliers, surtout agro-alimentaires: salaisons Tallec (210 sal.), cédées par le groupe Ducatel à deux repreneurs privés, découpe de viandes Ster Goz du groupe Floch (65 sal.); installation de réseaux Traouen (45 sal.), transports Atlantic Transcontainers (65 sal.); Intermarché (30 sal.). La population communale était en diminution depuis le maximum de 1926 (6 300 hab. sdc), mais a regagné 850 hab. depuis 1999.


Clohars-Carnoët

(4 430 Cloharsiens, 3 678 ha dont 660 de bois) est une commune du Finistère en Quimperlé Communauté. Elle en occupe la partie méridionale à l’ouest de la Laïta, dont une partie de la forêt de Carnoët au nord du finage. Son littoral contient à l’est la petite station du Pouldu («l’anse noire»), à l’embouchure de la Laïta, qui fut le deuxième site des peintres de Pont-Aven, et à l’ouest celle du Doëlan, où se trouvent deux phares, un petit port de pêche en estuaire et une conserverie Capitaine Cook (130 sal.). Entre les deux extrémités peuplées, la côte est rocheuse, plutôt basse (17 à 25 m) et découpée en menues criques et pointes, les plages étant du côté du Pouldu. Le cidre local est apprécié. Les ruines de l’ancienne abbaye Saint-Maurice se visitent au bord de la Laïta, traversée par un pont, mais l’ensemble est dans une réserve naturelle du Bois de Saint-Maurice. Entre le bourg et Saint-Maurice ont pris place le parc animalier des Quinquis et trois campings. Le séjour de Gauguin et d’autres peintres est valorisé dans l’auberge-musée de Marie Henry; un moulin à marée a été remis en état. La population communale augmente un peu depuis 1975 (3 300 hab.), gagnant encore 470 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 4 500 hab. en 1911. La commune a près de 1 500 résidences secondaires (38% des logements) et une douzaine de campings.


Mellac

(3 050 Mellacois, 2 638 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Quimperlé Communauté, 5 km au NO de la ville sur la D765, limitée à l’est et au nord par la vallée de l’Isole, à l’ouest par le Bélon. Au manoir de Kernault (16e-17e s.) au SO, propriété départementale, s’est installé un centre culturel de l’oralité (contes) dans un parc à vergers et chevaux. Tout au sud, un grand échangeur de la N165 et de la D783 a fixé une zone d’activité de Kervidanou, partagée avec Quimperlé.

Mellac a une fabrique de pièces plastiques (Germay, 30 sal.); peinture LMI (25 sal.); Boulangerie Quimperloise (35 sal.); logistique du groupe ITM (45 sal.), entrepôts Logistique Conditionnements (55 sal.); négoce de matériaux Henrio (35 sal.); nettoyage Laïta (50 sal.), gardiennage CPI (25 sal.). La commune gagne des habitants depuis 1950, où elle n’atteignait pas 1 300 personnes; elle s’est encore accrue de 690 hab. (+28%) depuis 1999.


Moëlan-sur-Mer

(7 020 Moëlanais, 6 596 ha dont 321 de bois) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Quimperlé Communauté, 10 km au SO du chef-lieu. Le bourg est à 5 km de la mer mais la commune, bordée au NO par la rivière de Belon, possède 10 km de littoral. Au sud-est se tient la petite station de Kerfany-les-Pins à l’entrée des rias, avec camping et tour d’orientation de Minibriz, et jusqu’à la pointe de Kerhémen. Le site de l’anse de Lanriot, à l’ouest, qui donne sur la ria de Belon, réunit le petit port de Belon, des parcs à huîtres, l’allée couverte et le bois de Kermeur, l’ancienne chapelle de Lanriot. En aval, parcs à huîtres de l’anse du Gorjen et de Beg Porz.

La côte méridionale est rocheuse, rectiligne du NO au SE, juste précédée en son centre par la petite île Percée, en réserve protégée sur toute sa longueur; elle se termine au SE par la ponte Beg Mac’h. À l’est, Moëlan a encore 5 km de côtes, fortement indentées par l’anse de Brigneau, la longue anse de Merrien incluse dans une zone naturelle protégée qui s’étend vers l’ouest à Kerouant, et quatre petites criques (Porz Bali, Porz Chinec, Porz Teg, Porz Lamat).

Cette vaste commune contient plusieurs mégalithes dispersés, dont quatre allées couvertes; trois petits ports, un village de vacances à Beg Porz avec centre nautique, 250 places pour bateaux de plaisance (à bouée); emballages métalliques Ardaghex-Ferembal (90 sal.); Intermarché (50 sal.), un collège public et un privé. La campagne est réputée, avec sa voisine Clohars, pour ses pommiers et son cidre.

La population communale est en légère augmentation depuis 1970; elle s’est tenue au-dessus de 6 000 hab. pendant tout le 20e siècle et a gagné 280 hab. après 1999. La commune a 1 400 résidences secondaires (27% du parc) et 3 campings (300 places), trois hôtels (80 chambres) dont un petit quatre étoiles. Le nouveau canton de Moëlan-sur-Mer a 8 communes, 36 200 hab., 42 250 ha.


Quimperlé

(12 650 Quimperlois, 3 173 ha dont 743 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 45 km ESE de la préfecture et 24 km au NO de Lorient, au fond de l’estuaire de la Laïta. La ville est située au confluent des vallées de l’Isole et de l’Ellé, ce qui lui vaut son nom, kemper Ellé, le confluent de l’Ellé. La ville a un site difficile, aux ruelles en pente et aux belles maisons à colombage; l’église, circulaire, est issue d’une abbatiale de 1029. Le centre-ville est sur l’éperon de confluence, transformé en île par un petit canal; on y trouve un musée des Archers. L’extension s’est surtout faite sur le plateau à l’ouest, où est la gare; une plus petite partie à l’est, avec la zone industrielle de la Villeneuve-Brouic. La N165 Lorient-Brest passe au sud, fixant plusieurs zones d’activité, mais en partie à l’ouest sur le territoire de Mellac, qui partage avec Quimperlé son principal échangeur.

Quimperlé est un centre de services, doté de collèges et lycées publics et privés, et dont l’hôpital emploie 910 personnes (210 lits); aide à domicile des Pupilles de l’enseignement public (30 sal.). C’est aussi l’une des petites villes bretonnes à avoir de gros employeurs: Quimperlé est le siège et l’origine du groupe d’agro-alimentaire Bigard (viandes de bœuf), qui y emploie 1 200 salariés, mais en compte 10 000 dans le monde; le groupe a été créé en 1968 (Socovia) et a pris le nom de son créateur en 1974; il a absorbé Arcadie (1995), Gallais (Pontivy) en 2000, et finalement Charal en 2008. Le deuxième grand est une puissante fabrique de papier à cigarettes PDM (groupe Mauduit, 490 sal.), et un négoce-entreposage associé (SWM, 75 sal.), intégrés à la firme Kimberley Clark.

La ville accueille en outre le groupe Nestlé par une usine Fido d’aliments pour animaux de compagnie (140 sal.); plus un négoce de bovins Bretagne Appro (20 sal.); un atelier de mécanique Guelt (150 sal.), la comptabilité KPMG (20 sal.), le Crédit Mutuel (25 sal.), les transports Ricouard (25 sal.) et les autocars Christien (25 sal.), un centre Leclerc de 240 emplois, un supermarché Carrefour (45 sal.); librairie-papeterie et journaux V. Roux (70 sal.), bricolage Bric Ellé (20 sal.); réseaux Sud-Bretagne (45 sal.); aide à domicile Junior et Senior (35 sal.).

La population de la ville, assez stable aprèss 1950, a gagné 1 120 hab. depuis 1999. Toute la partie méridionale de la commune, le long de la Laïta, est occupée par la forêt domaniale de Carnoët (750 ha), qui offre des aménagements. Quimperlé est le siège de la vaste communauté de communes du pays de Quimperlé, dite plaisamment Cocopaq, puis Quimperlé Communauté, qui regroupe 16 communes et 55 200 hab. sur 60 700 ha. L’aire urbaine de Quimperlé (Insee) n’aurait que 14 300 hab. (avec Tréméven au NE). Le nouveau canton de Quimperlé a 11 communes, 31 700 hab., 28 900 ha.


Rédené

(2 960 Rédénois, 2 449 ha) est une commune du Finistère (Quimperlé Communauté), 7 km ESE de Quimperlé; du breton raden, fougère. Elle est traversée au sud par le couloir de circulation de Quimper à Nantes (N165 et voie ferrée) qui a fixé au SO la zone artisanale de Kerfleury à la faveur d’un échangeur avec la D765; fenêtres Mixal (30 sal.), décolletage Kerpont (30 sal.), mécanique Le Gall (30 sal.), crêperie de Langadoué (30 sal.). Sa population a crû nettement depuis le millier d’habitants de 1968 (dont +580 hab. depuis 1999); plusieurs lotissements de pavillons s’y sont éparpillés; manoir de Rosgrand (14e, 18e et 20e s.). Au NO, le finage touche à la vallée de l’Ellé dans le bois de Rosgrand.


Riec-sur-Bélon

(4 290 Riécois, 5 464 ha dont 325 de bois) est une commune du Finistère (Quimperlé Communauté), 17 km à l’ouest du chef-lieu et 5 km à l’est de Pont-Aven. Le finage s’étend entre l’estuaire de l’Aven et la rivière de Belon, se terminant en pointe sur le rivage maritime. La commune est surtout réputée pour la belon, une huître plate (Ostrea edulis) très appréciée et nommée d’après la rivière; Riec n’en assure que l’affinage, trois ans après sa naissance et son engraissement dans d’autres sites; cela vaut à la commune de figurer parmi les «sites remarquables du goût».

Elle accueille une usine de volailles Voléfi du groupe Duc (ex-Volaven, ex-Sodibel un temps repris par Cecab-Unicopa, 210 sal., spécialité de dindes); laiterie Eurial (55 sal.), entreposage Scarmor (50 sal.); les ostréiculteurs Thaeron et Cadoret emploient 55 et 35 personnes. Une coopérative chanvrière fournit divers produits, même une bière (Al’Aven) et une limonade… La commune a près de 500 résidences secondaires (20% des logements, deux campings (200 places, deux hôtels (30 chambres), un grand village de vacances familiales de la MGEN pour handicapés.

Le finage est compris entre les estuaires de la Belon et de l’Aven, dont la réunion sur le littoral dessine la pointe de Penquerméa, où sont des ruines d’un ancien fort de Belon; allée couverte de Kerantiec au sud-ouest; château de la Porte Neuve au SE, avec colonie de vacances; menhirs de Kerregenn à l’est; la N165 rase le finage à sa pointe nord-est et traverse la pointe nord, où elle a un échangeur avec une petite zone d’activité à Kerandreg Loyan. À l’ouest, le finage de Riec entoure la partie orientale de Pont-Aven. La population communale a un peu diminué au 20e siècle; elle frôlait les 5 000 hab. en 1911; elle a repris 190 hab. depuis le minimum de 1999. Riec est le nom d’un saint du 6e siècle.


Scaër

(5 530 Scaërois, 11 758 ha dont 850 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 35 km à l’est de la préfecture mais en Quimperlé Communauté, 28 km NNO de Quimperlé. Son finage est très grand; il occupe le haut bassin de l’Isole et il est bordé à l’ouest par le petit fleuve Aven; deux forêts, Coatloc’h et Cascadec, agrémentent le sud de la commune, en relief accidenté; la seconde encadre la vallée de l’Isole; château de Kergoaler (1718) et chapelle du village de Coadry (11e au 17e s.); tous deux vers l’ouest. Une papeterie, dite de Cascadec (Glatfelter, 125 sal.), dans le site encaissé de l’Isole, est spécialisée dans les filtres et sachets de thé; centre Leclerc (50 sal.), maison de retraite du Chêne (90 sal.); collèges public et privé. La commune a compté 7 800 hab. vers 1950, mais elle a repris 180 hab. depuis 1999; elle se veut «station verte de vacances»; un camping (80 places).


Tréméven

(2 340 Trémévénois, 1 542 ha) est une commune du Finistère en Quimperlé Communauté, au NE, en forme de banlieue résidentielle sur le plateau entre les vallées de l’Isole et de l’Ellé; site de la Roche des Braconniers au NO au-dessus de l’Isole, à Kervéadou. La population augmente lentement depuis deux siècles (1 400 hab. vers 1950), dans le sillage de Quimperlé; elle s’est élevée de 280 hab. depuis 1999.