Communauté de communes de Blaye

Blaye (communauté)

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intercommunalité de la Gironde associant 21 communes, 20 350 hab. sur 17 700 ha. Le siège est à Blaye, qui a plus de 2 000 hab., comme Saint-Christoly-de-Blaye.

Deux communes au nord de Blaye touchent à la Gironde.

Saint-Genès-de-Blaye (500 Saint-Genésois, 741 ha dont 180 ha de vignes), 5 km NNE de Blaye, est un village viticole des basses collines, complété au SO par le hameau étiré et le château de Segonzac; mais la moitié de son finage est dans la basse plaine et inclut la partie septentrionale de l’île Nouvelle et l’île Bouchaud qui la prolonge en aval; +100 hab. depuis 1999 (un quart).

Fours (320 Foursiens, 464 ha dont 150 de vignes), 7 km NNE de Blaye, est au NE de Saint-Genès et viticole aussi. Une longue queue du finage vers l’ouest lui donne un court accès à la rive de la Gironde.

Les autres communes sont surtout viticoles.

Saint-Martin-Lacaussade (1 190 Saint-Martinois, 394 ha dont 190 de vignes), juste au NE de Blaye, sur l’ancienne voie romaine comme l’indique Lacaussade (= la chaussée), a dix châteaux viticoles et une maison du Terroir; institut médico-social et centre de vacances; métallerie DIC (20 sal.). Le finage n’atteint pas la plaine de la Gironde à l’ouest; +70 hab. depuis 1999.

Cars (1 200 Carsiens, 1 110 ha), 3 km à l’est de Blaye, cultive 1 050 ha de vignes et a un centre commercial Leclerc (200 sal.) à l’ouest, aux portes de Blaye; vignobles Bayle-Carreau (40 sal.). Le village, petit, est sur une butte, avec une église classée du 11e.

Saint-Paul (950 Saint-Paulais, 1 087 ha), 6 km ENE de Blaye, a 250 ha de vignes. Le finage est traversé par la D137; hameau des Davids à l’ouest; +80 hab. depuis 1999.

Campugnan (520 Campugnanais, 623 ha dont 146 de bois, 150 de vignes), 13 km NE de Blaye, a un finage très allongé du SO au NE où il atteint les bois de la Double, la partie méridionale étant viticole; +100 hab. depuis 1999.

Générac (560 Généracais, 944 ha dont 250 de bois, 150 de vignes), 16 km NE de Blaye, n’a qu’un petit village au nord, mais plusieurs hameaux étoffés au sud, dont Ragonneau, les Drouillards, Bourdillas. Le NE est boisé; maison forte du Prat (18e s.) au SO; +80 hab. depuis 1999.

Saugon (480 Saugonnais, 1 550 ha dont 993 de bois), 20 km NE de Blaye , est à l’orée des bois et tout le nord de la commune est en forêt. L’A10 traverse le finage à l’est et offre une aire de service. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+43%).

Saint-Christoly est une commune étendue et peuplée, qui ferme à l’est le Blayais.

Saint-Girons-d’Aiguesvives (980 Saint-Gironnais, 1 194 ha, 260 ha de vignes) est à 11 km ENE de Blaye et a 170 hab. de plus qu’en1999 (+21%); hameau de Condurat au NE.

Saint-Vivien-de-Blaye (380 Vivienais-de-Blayais, 569 ha, 300 ha de vignes), 14 km ESE de Blaye, a un habitat divisé en petits hameaux, la mairie s’isolant au SO; +50 hab. depuis 1999.

Berson (1 830 Bersonnais, 1 798 ha dont 210 de bois), 7 km ESE de Blaye, a 810 ha de vignes et se signale par la façade de son église du 12e s. et une maison forte des 15e-17e s. au nord; elle a gagné 280 hab. depuis 1999; transports Transhorizon (70 sal.).

Saint-Ciers-de-Canesse (840 Canessois, 680 ha dont 450 de vignes), 9 km SE de Blaye, a un relief un peu plus accidenté à l’est; +100 hab. depuis 1999.

Comps (540 Compsicois, 166 ha dont 70 de vignes), 12 km SE de Blaye, a un village épars dont les maisons couvrent presque tout le petit finage, et 150 hab. de plus qu’en 1999 (+38%).

Samonac (440 Samonacais, 390 ha dont 230 de vignes), 14 km SE de Blaye, a gagné 50 hab. depuis 1999.

Les six autres communes du Blayais ont toutes accès au littoral de la Gironde.

Plassac (890 Plassacais, 712 ha dont 190 de vignes), 4 km SSE de Blaye, détient une villa gallo-romaine classée avec musée archéologique, ainsi qu’un «conservatoire vinicole», et l’île Verte en Gironde, qui contient un domaine du même nom. L’essentiel de l’habitat est au bord de la Gironde; 60 hab. de moins qu’en 1999.

Villeneuve (400 Villeneuvois, 463 ha dont 240 de vignes), 7 km SSE de Blaye, est bordée par la Gironde et y a une part de l’île Verte, mais son village est à l’intérieur des terres; église du 13e s.

Gauriac (770 Gauriacais, 554 ha dont 160 de vignes), 10 km SSE de Blaye, a plusieurs hameaux, dont le principal, Francicot, avec la mairie, est au SE; château de Thau (16e-17e) au NO. La rive de la Gironde est ici escarpée, mais longée par une petite route bordée d’une file de maisons aux hameaux de Marmisson au nord, la Mayenne, le Rigalet et Vitescale au sud. La commune contient l’île du Nord, qui a des vignes et porte le château Caneilh. La population a diminué de 80 hab. depuis 1999.

Bayon-sur-Gironde (710 Bayonnais, 570 ha dont 170 de vignes),13 km SSE de Blaye, a un coteau de Gironde escarpé face à la pointe du Bec d’Ambès; celle-ci, couverte de réservoirs d’hydrocarbures, est dans le finage même de Bayon, qui contient aussi la plus grande partie (350 ha) de la grande île Cazeau, inhabitée. La commune a une église classée du 12e s.; château Eyquem au-dessus du coteau de la Dordogne, château Fallas (17e s.) sur le relief au nord. Bayon, dont l’habitat est totalement dispersé, a perdu 50 hab. depuis 1999. Comme à Gauriac, une file serrée de maisons longe la Gironde au pied du coteau (Roquepigeon, la Reuille).

Saint-Seurin-de-Bourg (410 Saint-Seurinois, 247 ha dont 120 de vignes), 15 km SE de Blaye, est limitrophe de Bourg; son village est dans les hautes collines à l’intérieur, mais atteint la rive escarpée de la Dordogne sous le hameau de Barateau et le château Tayac; +50 hab. depuis 1999.


Blaye

(5 070 Blayais, 642 ha) est une sous-préfecture de la Gironde à 48 km au nord de Bordeaux sur la rive droite de la Gironde. Elle fut Blavia sur la voie romaine Bordeaux-Saintes, castrum puis place forte; le nom, qui avait le sens de jaune, a pu être inspiré par la couleur des eaux de l’estuaire. Il se prononce comme Blaille et non pas Blaie. La ville conserve une grande citadelle habitée du 17e s., et le fort Pâté sur une petite île de la Gironde. Blaye a aussi, en aval, la partie amont de l’île Nouvelle avec le petit hameau d’Île Sans Pain. Elle se nommait encore Blaye-Sainte-Luce en 1961, en raison d’une fusion ancienne, mais Sainte-Luce, au SE du centre, est depuis longtemps intégrée.

Le bourg, desservi par un embranchement ferroviaire, a un port de plaisance et de pêche, et un musée d’art et histoire, plus un Conservatoire de l’estuaire (histoire de la navigation, des chantiers navals et des cartes). C’est surtout le centre de services et de commerces du Blayais et des appellations viticoles associées; centre hospitalier général (100 lits), un collège public et un privé, et deux lycées publics, maison familiale rurale, maison de retraite Jardins d’Iroise (30 sal.); usine Perolo du groupe Syltone (réservoirs inox, 80 sal.); travaux publics Colas (25 sal.), transports Hébrard (25 sal.). La population de Blaye a assez peu varié: 4 500 hab. en 1876, 4 000 en 1931, 4 500 en 1982 (+150 hab. depuis 1999).

L’arrondissement, limitrophe de la Charente-Maritime, a 89 100 hab., 63 communes. L’unité urbaine Insee est donnée pour 7 900 hab. Blaye est le bureau distributeur du nouveau canton de L’Estuaire. La dénomination Blayais est employée aussi pour la centrale nucléaire de Braud, à 15 km au nord de Blaye. Blaye est le siège de la communauté de communes de Blaye.


Saint-Christoly-de-Blaye

(2 030 Saint-Christolyens, 2 806 ha dont 318 de bois) est une commune de la Gironde à 14 km à l’est de Blaye, dans la communauté de communes de Blaye. Elle se nommait Saint-Christoly tout court avant 1956. C’est une commune au finage étendu, longé à l’est par le Moron, et par l’A10 sur 7,5 km, sans accès mais avec une aire de repos tout au sud; une ancienne laiterie et une ancienne fabrique de pantoufles charentaises ont été classées. Au NE, lacs du Moulin Blanc (15 ha) le long du Moron, avec parc de loisirs. La commune cultive 360 ha de vignes et sa population, assez stable depuis longtemps, a augmenté de 210 hab. après 1999.