Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord

Bastides Dordogne-Périgord

'

Highslide JS

communauté de communes au sud de la Dordogne, associant 47 communes, 19 100 hab., 66 600 ha. Seules Lalinde (siège) et Le Buisson-de-Cadouin dépassent 2 000 hab.

Couze-et-Saint-Front (740 hab., 819 ha dont 250 de bois, 2 km SO de Lalinde), au débouché de la Couze sur la Dordogne, est issue d’une fusion de 1829. Couze est dans la vallée du même nom à l’ouest, face à Port-de-Couze, et fut un haut lieu de la papeterie; il y reste un moulin à bras et un écomusée du papier. Saint-Front n’est plus qu’un lieu-dit à l’est, près du pont de Lalinde. Le finage occupe tout le versant gauche de la Dordogne en face de Lalinde. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Varennes (470 Varennois, 405 ha) est à 5 km OSO de Lalinde; le village est sur une terrasse de rive gauche de la Dordogne et son finage s’étire vers l’ouest dans la plaine; un pont vers Saint-Caprais; +80 hab. depuis 1999.

Lanquais (510 Lanquaisiens, 1 448 ha dont 483 de bois), 6 km OSO de Lalinde, est dans le vallon du Couzeau, qui débouche sur la Dordogne à Varennes. C’est un beau village qui a un puissant château des 11e et 16e s., une église du 12e s. et une halle. Le finage s’étend sur le plateau boisé au sud et ne possède presque rien de la plaine de la Dordogne au nord.

Verdon (50 Verdonais, 495 ha dont 250 de bois), 11 km OSO de Lalinde, a un minuscule village sur une colline.

Saint-Agne (450 Agnolais, 587 ha), 10 km à l’ouest de Lalinde, est au débouché d’un vallon dans la plaine de la Dordogne, qui s’y élargit; +80 hab. après 1999.

Saint-Capraise-de-Lalinde (560 Capraisiens, 383 ha) est un village de rive droite de la Dordogne, 7 km à l’ouest de Lalinde. Le pied du coteau est fort étroit et néanmoins accueille la voie ferrée, la D60 et le canal de Lalinde (déclassé); à l’ouest, l’île de Rochefort porte une usine hydroélectrique. Le petit finage s’étend peu sur le plateau au nord.

Baneuil (370 Baneuillais, 889 ha dont 372 de bois), 5 km ONO de Lalinde, est un village du plateau sur une butte avec ancien château (14e s.). Le finage atteint néanmoins au sud la Dordogne et héberge au SE, aux abords de Port-de-Couze, une grosse usine de panneaux plastifiés Polyrey (groupe étatsunien International Paper), de 640 sal. (1 200 vers 1980).

Cause-de-Clérans (350 Cléranais, 1 435 ha dont 700 de bois), 9 km ONO de Lalinde, a son village rassemblé sur une petite butte au bord du Clérans, qui traverse tout le finage et rejoint la Dordogne à la limite de Saint-Caprais et Mouleydier; vieux donjon des 10e-12e s. Le finage s’étend vers le nord-est jusqu’à la vallée de la Sérouze.

Liorac-sur-Louyre (240 Lioracois, 2 027 ha dont 1 011 de bois) est à 13 km NO de Lalinde, sur le plateau qui domine la Louyre. Quelques rues pittoresques et de belles maisons en font un «village de caractère»; château à tourelles, église fortifiée et restes d’une commanderie fortifiée de templiers; forêt de Liorac au sud. Au NE, la Louyre reçoit à gauche à la fois le Barbeyrol et la Sérouze.

Saint-Félix-de-Villadeix (320 Saint-Féliciens, 1 688 ha dont 750 de bois), à 13 km NNO de Lalinde, est sur un petit promontoire de rive droite de la Louyre. Le finage s’étend surtout vers le nord et atteint le cours du Caudeau; maison de retraite de Lapeyrouse au NE.

Saint-Marcel-du-Périgord (150 Saint-Marcelois, 1 146 ha dont 426 de bois), 11 km NNO de Lalinde, est dans la petite vallée du Barbeyrol, qui rejoint la Louyre à Liorac. Le finage est traversé au nord du village par la vallée de la Louyre; au sud-ouest, il atteint celle de la Sérouze.

Sainte-Foy-de-Longas (240 hab., 1 618 ha dont 591 de bois), 13 km NNE de Lalinde, est sur la rive gauche de la Louyre, qui traverse tout le finage.

Pressignac-Vicq (450 Pressignaco-Vicois, 1 706 ha dont 728 de bois), 9 km au nord de Lalinde, est dans la haute vallée de la Sérouze et son église romane est du 12e s. Vicq est un hameau tout à l’est. Les deux communes ont fusionné en 1960. Le Barbeyrol traverse le finage tout au nord

Mauzac-et-Grand-Castang (880 Mauzacois, 1 585 ha dont 208 de bois) est à l’ENE de Lalinde, avec un finage étiré du SE au NO. Mauzac est un village étoffé sur la rive droite de la Dordogne, au tout début d’une plaine alluviale de rive droite et du canal de Lalinde et à l’endroit où la voie ferrée traverse la Dordogne en recoupant le méandre de Trémolat; centre de vacances sur la colline de la Châtre juste au nord; au-delà, le coteau abrupt de la Dordogne fait partie du cingle de Trémolat. Un centre de détention a été installé au sud dans la plaine près du hameau des Maisonnettes. On élève dans la commune des chevaux de sport (Camarina, sur 70 ha). En 1793, Mauzac avait été réunie à Sainte-Même-de-Rozens, formant la commune de Mauzac-et-Sainte-Meyme-de-Rozens; Sainte-Même subsiste sous la forme d’un petit hameau dans les bois, 3 km NO de Mauzac. En 1973, Grand-Castang, dont reste un hameau à 7 km au NNO de Mauzac, a fusionné à son tour, le nom de la commune a alors changé et s’est un peu raccourci.

Pezuls (120 Pezulois, 1 038 ha dont 374 de bois) est 16 km NE de Lalinde, dans la vallée du Rèze au passage de la D703; ancien château au Puy de Rèze.

Trémolat (650 Trémolacois, 1 403 ha dont 620 de bois et 60 de vignes), 13 km ENE de Lalinde, est dans la plaine de rive droite de la Dordogne au débouché du Rèze. Son finage se déploie sur le lobe d’un large méandre, traversé au sud par la voie ferrée, qui y longe le hameau-rue de Saint-Geniès. Toutefois il inclut aussi au nord-ouest le relief abrupt qui domine la rive concave du méandre d’aval, devenu célèbre sous le nom de cingle de Trémolat, cingle désignant ici un coteau incurvé et abrupt. Le GR6 en suit la crête, qui domine la Dordogne d’une bonne centaine de mètres. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Calès (410 Calésiens, 802 ha dont 150 de bois), 8 km ENE de Lalinde, est sur le pédoncule du méandre étroit que domine au nord le cingle de Trémolat, et son finage occupe tout le lobe du méandre, occupé par plusieurs hameaux et traversé par la voie ferrée au prix de deux courts tunnels et de deux ponts. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Badefols-sur-Dordogne (220 Badefolois, 606 ha dont 249 de bois) est 5 km à l’est de Lalinde sur la rive gauche de la Dordogne, face à la prison de Mauzac; ruines d’un château, camping. La Dordogne coule au pied du coteau et le finage se limite au plateau.

Pontours (200 Pontourois, 669 ha dont 278 de bois) est à 2 km SE de Lalinde sur la rive gauche et bénéficie au contraire d’une petite plaine alluviale; mais le finage est plus étendu sur le plateau au sud, où est le hameau de la Mothe.

Molières (330 Moliérois, 2 122 ha), sur une colline à 10 km SE de Lalinde, est un village du plateau, issu d’une bastide anglaise de 1284, avec un musée de la noix et des vergers.

Bourniquel (70 Bourniquelois, 896 ha dont 450 de bois), 6 km SE de Lalinde, est un autre village de plateau; le finage touche à la vallée de la Couze au sud-ouest.

Bayac (350 Bayacois, 1 023 ha dont 473 de bois), 6 km au sud de Lalinde, disperse ses maisons dans la vallée de la Couze et se double au nord du hameau de Bourzac; travaux publics ETR (40 sal.).

Monsac (200 Monsacois, 1 074 ha dont 350 de bois), 10 km SO de Lalinde, est sur un versant dominant la petite vallée du Gazeau; quelques vergers.

Naussannes (250 Naussannais, 1 482 ha dont 532 de bois), 12 km SSO de Lalinde, est aussi un village de plateau; +60 hab. après 1999.

Beaumontois-en-Périgord (1 890 hab., 7 271 ha) est une commune nouvelle de 2016, issue du regroupement des communes de Beaumont-du-Périgord, Labouquerie, Nojals-et-Clotte et Sainte-Sabine-Born. Beaumont (1 070 hab., 2 418 ha dont 702 de bois), 13 km SSE de Lalinde, est un ancien chef-lieu de canton, issu d’une bastide anglaise de 1272, avec église forte et restes de remparts, qui figure dans la liste des «villages de charme»; un collège public. Au NO du bourg, le château fort tardif de Bannes (vers 1500) domine la vallée de la Couze sur un vigoureux promontoire. Beaumont avait près de 2 000 hab. vers 1850, moins de 900 dans les années 1950, avant de retrouver quelque croissance en disséminant des maisons aux abords de la D660 vers le sud; mais elle a perdu 110 hab. depuis 1999; constructions Moton (25 sal.).

Labouquerie (220 Labouquerrois, 1 076 ha dont 685 de bois) est au sud-est de Beaumont, sans vrai village. Nojals-et-Clotte (230 hab., 1 380 ha dont 232 de bois) est au sud-ouest de Beaumont; le petit village de Nojals est sur la D676, le très petit hameau de Clotte s’isole un peu plus au sud, les deux avaient été réunis en 1825; dolmen de Peyrelevade au nord de Nojals.

Sainte-Sabine-Born (370 Saint-Sabinois, 2 397 ha) forme l’extrémité sud-ouest de la commune nouvelle et résultait elle-même d’une fusion de 1973; Sainte-Sabine est vers l’est sur la D676, Born-de-Champs n’a que quelques maisons sur un petit relief au SO; le hameau de Larocal, naguère à Sainte-Sabine, est plus étoffé au nord de l’ancien finage. La commune contient des noyeraies; Nojals vient d’ailleurs du noyer. Elle est limitrophe du Lot-et-Garonne. Sa population a peu varié depuis 1999.

Rampieux (150 Rampieusois, 1 182 ha dont 219 de bois) est à 21 km SSE de Lalinde, 9 km ONO de Monpazier, également limitrophe du Lot-et-Garonne et sans vrai village. Un dolmen, nommé aussi Peyrelevade, est à l’angle NE du finage.

Sainte-Croix (90 hab., 1 287 ha dont 607 de bois), 20 km SE de Lalinde, 10 km NO de Monpazier, est sans village mais avec château et prieuré classés; elle eut jadis plus de 600 hab. Le finage atteint au nord la vallée de la Couze.

Saint-Avit-Sénieur (460 Saint-Avitois, 2 340 ha dont 817 de bois), 13 km SE de Lalinde, a un village perché au-dessus d’un vallon affluent de la Couze, classé et doté d’un musée géologique; ancienne abbaye. La Couze borne le finage au sud et à l’ouest. La commune a eu jadis plus de 1 200 hab., mais en a gagné 50 depuis 1999.

Au sud-est de la communauté des Bastides, dans un paysage très boisé morcelé en minuscules communes à l’exception de Capdrot, Monpazier fait figure de centre.

Monpazier (480 Monpaziérois, 53 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Bergerac, 45 km SE de la ville, 31 km SE de Lalinde. Le village, dont le site domine la vallée du Dropt, est connu comme une très belle bastide (anglaise, fondée en 1284) au plan en damier, à puissants arceaux, et il est classé dans les «plus beaux villages de France»; halles, ruelles et maisons anciennes; festival musical du Périgord Pourpre, dolmen, baignade, hippodrome; atelier des bastides avec expositions archéologiques; maison de repos pour femmes. Dotée d’un finage minuscule, le plus petit du département, la commune se dépeuple encore lentement (-40 hab. après 1999); elle avait dépassé 1 000 hab. au début du 19e s. et en avait 700 dans les années 1930.

Marsalès (240 Marsalesois, 943 ha dont 374 de bois), commune sans village, est juste au nord de Monpazier, avec un habitat un peu dense aux abords de Monpazier, et un hippodrome.

Saint-Marcory (55 hab., 476 ha dont 255 de bois), 7 km NE de Monpazier et Saint-Romain-de-Monpazier (110 hab., 499 ha), 5 km NNO de Monpazier, sont également des communes d’habitat totalement dispersé dans les bois.

Lolme (200 Lommois, 692 ha dont 226 de bois), 6 km au NO de Monpazier, a un semblant de village, et une maison de repos et convalescence (La Joie de Vivre).

Lavalade (90 Lavaladois, 395 ha), 4 km ONO de Monpazier, est sur la D660.

Saint-Cassien (35 Saint-Cassinois, 472 ha), 4 km à l’ouest de Monpazier, sans village, est à la limite du département et conserve une allée couverte à la Courrège, à l’angle SO de son finage. C’est la commune la moins peuplée de la Dordognen à égalité toutefois avec Faurilles.

Gaugeac (120 Gaujacois, 1 017 ha dont 449 de bois), juste au SO de Monpazier, a un habitat entièrement dispersé; son finage est traversé par la vallée encaissée du Dropt; château de Saint-Germain au SO, un camping.

Vergt-de-Biron (200 Vernois, 1 617 ha dont 791 de bois), 7 km SO de Monpazier, est traversée au nord par le Dropt, au bord duquel est le hameau principal, Labrame, proche du dolmen du Point du Jour. Elle est limitrophe du Lot-et-Garonne, avec un camping à la limite.

Biron (190 Bironnais, 1 298 ha dont 790 de bois), 8 km SSO de Monpazier, est juchée sur une colline avec son château (12e et 16e s.), et figure dans la liste des «villages de charme» et autres «villages de caractère». Tout au sud à la limite du Lot-et-Garonne, étang et camping au Moulinal.

Soulaures (90 Soulaurais, 1 028 ha dont 730 de bois) est en plein bois à 5 km SE de Monpazier, à la limite du département.

Capdrot (490 Capdrotiens, 4 372 ha dont 3 004 de bois), 3 km à l’est de Monpazier est, comme son nom l’indique, à la source du Dropt, dont la D660 emprunte la vallée; vergers des Quatre Saisons en Périgord (25 sal.), négoces de fraises Fruits Rouges du Périgord (40 sal.), matériaux Vergnes (20 sal.). Le petit village est sur le plateau un peu au nord du Dropt, à la tête d’un finage très étendu, troué de petites clairières.

Au nord-est de la communauté des Bastides, c’est Le Buisson-de-Cadouin qui sert de bourg-centre.

Alles-sur-Dordogne (390 Allois, 941 ha dont 228 de bois) est à l’ouest du Buisson, dans la même situation que Calès en aval: en rive gauche de la Dordogne, sur un pédoncule de méandre traversé par la voie ferrée, avec deux ponts mais sans tunnel car le relief est moins accentué qu’à Trémolat. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Urval (120 Urvalais, 1 338 ha dont 838 de bois) est à 6 km au SE du Buisson, dans un vallon qui débouche sur la Dordogne, au sein d’un terrain très accidenté. Son finage, boisé, n’atteint pas la Dordogne au nord.

Bouillac (130 Bouillacois, 1 234 ha dont 716 de bois) 13 km SSE du Buisson, et Saint-Avit-Rivière (80 hab., 1 400 ha dont 1 004 de bois), 14 km au sud du Buisson, dispersent leurs maisons dans la vallée de la Couze et alentour, et participent à la forêt de la Bessède.

Montferrand-du-Périgord (160 Montferrandais, 1 310 ha dont 561 de bois, donjon), 15 km SSO du Buisson, a un vrai petit village sur le versant gauche de la Couze; le nom était Montferrand tout court avant 1894, et la commune a eu 780 hab. en 1806, 450 vers 1900, sans cesser de se dépeupler depuis.


Buisson-de-Cadouin (Le)

(2 010 Buissonnais, 5 037 ha dont 3 266 ha de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac, 38 km à l’est de la ville, dan sla communauté des Bastides Dordogne-Périgord. Le village sur la rive gauche de la Dordogne avant le confluent de la Vézère, au bord du pays de Belvès. Le Buisson devint Le Buisson-Cussac par fusion avec Cussac en 1960, puis a pris son nouveau nom en absorbant en 1973 les communes de Cadouin, Paleyrac et Urval; mais cette dernière a repris son indépendance dès 1989. Cadouin a 320 hab., Paleyrac 180. L’ensemble a perdu 100 hab. depuis 1999.

La bourgade est une «station verte de vacances» avec plages, vieilles maisons, musée du vélocipède; maçonnerie Guy (40 sal.), transports Malaurie (65 sal.). À 6 km SO du bourg sur le plateau, mais dans la commune, le hameau et l’ancienne abbaye de Cadouin conservent une église du 12e s., un cloître du 15e s.; musée d’art religieux. Un peu au NO, au hameau de Cussac, a été découverte en septembre 2000 une magnifique grotte-galerie de gravures préhistoriques, quelque 200 figures sur 1 000 m, datées d’environ 25 000 ans, entre Lascaux et Chauvet.

La grotte de Cussac. C’est en septembre 2000 que Marc Delluc, curieux de spéléologie, découvrit la grotte ornée de Cussac, aussitôt déclarée, classée et protégée. Plus d’une centaine de gravures représentent mammouths, rhinocéros, cervidés, et surtout bisons et chevaux; d’autres, des silhouettes féminines et des organes sexuels; des ossements ont également été trouvés. L’âge de ces témoignages est estimé aux alentours de 25 000 ans et leur forme serait proche de ceux de Pech-Merle dans le Lot. La galerie mesurerait au total 1 700 m, mais les gravures sont peu dispersées. Elle ne devrait pas être ouverte au public.


Lalinde

(2 840 Lindois, 2 770 ha dont 897 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Bergerac, 21 km à l’est de la ville dans la communauté des Bastides Dordogne-Périgord. Son site semble avoir été celui du Diolindum de la Table de Peutinger et la Linde peut avoir signalé une limite. La bourgade est sur la rive droite de la vallée de la Dordogne; c’est une bastide anglaise de 1267, fondée au nom du prince Edouard sur un site déjà occupé. Elle a un plan régulier, avec une porte de fortifications datant d’avant la bastide, un pont sur la Dordogne, un écomusée et une base de loisirs; un collège public, maison d’enfants de la vallée de la Dordogne (100 sal.); Intermarché (60 sal.), autocars LCB (20 sal.); ruines de château de Larrue à l’est.

Le bourg faisait la transition entre le Bergeracois et le Périgord Noir, ainsi qu’entre l’Alvérois au nord et le pays de Belvès au sud. Sa population a augmenté entre 1936 (2 200 hab.) et 1962 (3 150 sdc), mais a du mal à se maintenir depuis, perdant 200 hab. après 1999. Le site, large de 800 m entre les coteaux, taillé dans les calcaires durs, pourvu de rapides, fut très tôt équipé pour l’industrie et assorti en 1843 d’un canal de dérivation de Mauzac à Tuilières, sur 17 km; il n’est plus utilisé depuis 1940, sauf pour le tourisme entre Port-de-Couze et Saint-Caprais. Port-de-Couze, où est le pont sur la Dordogne vers Couze-Saint-Front et Belvès, est flanqué à l’est à Roffersac par une papeterie Munksjö-Ahlstrom ex-Sibille (emballage, 210 sal., groupe finlandais), en aval par l’usine Polyrey de Baneuils. Il reste deux petites centrales hydrauliques. En amont, hameaux de Drayaux et Sauvebœuf dans une plaine plus large. Le finage, limité au sud par la Dordogne, s’étend assez largement au nord où il englobe le hameau de Sainte-Colombe et le château de Laffinoux (ou la Finou, 15e au 17e s., centre de vacances). La réunion de Lalinde avec les anciennes paroisses de Drayaux et de Sainte-Colombe date de la Révolution. Le nouveau canton de Lalinde a 49 communes, 18 300 hab., 65 200 ha.