Communauté d’agglomération d’Agen

Agen (Agglomération d’)

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intercommunalité de 96 600 hab. et 31 communes. Outre Agen (siège), onze communes dépassent 2 000 hab.: Astaffort, Boé, Bon-Encontre, Brax, Castelculier, Colayrac-Saint-Cirq, Estillac, Foulayronnes, Layrac, Le Passage, Pont-du-Casse.

Lafox (1 180 hab., 523 ha) est sur la Séoune à 7 km ESE d’Agen; canal, gare et N113. La Garonne borde le finage au sud et conflue avec la Séoune à la pointe occidentale; château de Lafox (12e au 16e s.) à l’ouest, beau manoir classé de Prades (12e et 15e-16e) à l’est; négoce agricole Agri Agen (30 sal.). La population a augmenté de 350 hab. depuis 1999 (+42%).

Saint-Pierre-de-Clairac (910 hab., 1 315 ha), 12 km à l’est d’Agen, a gagné 180 hab. depuis 1999 (+25%). Le finage est traversé par la large vallée de la Séoune; hameau de la Magdelaine au nord dans les serres.

Saint-Caprais-de-Lerm (660 hab., 1 360 ha), 13 km ENE d’Agen, est une commune des serres, dont le village se tient dans la vallée de la Lautheronne, affluent de la Séoune. Le finage atteint au SE le cours de la Séoune où est le hameau de Malbès; au NE, lac collinaire de 13 ha dans le vallon de la Brichette; +180 hab. depuis 1999 (+33%).

Sauvagnas (540 hab., 1 357 ha dont 300 de bois), 13 km NE d’Agen, a son village sur le plateau; bois de Courties à l’est. Au nord s’enfonce la vallée de l’Aurandane, empruntée par la D656; +110 hab. depuis 1999 (+26%).

Bajamont (1 020 Bajamontais, 1 220 ha dont 170 de bois), 10 km NE d’Agen, est une commune d’habitat très dispersé, traversée par la vallée de la Masse. Au centre dans le val, Saint-Arnaud fait figure de petit village; au NE, grand lac collinaire de 25 ha dans le vallon de Laroque, qu’emprunte la voie ferrée d’Agen à Fumel. Au sud, la vallée de l’Aurandane, suivie par la D656, fixe la limite du finage jusqu’à son confluent avec la Masse. Entre les deux, s’allonge une vigoureuse serre à la surface de laquelle se dispersent des maisons. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Saint-Hilaire-de-Lusignan (1 540 hab., 1 677 ha dont 150 de bois), 10 km ONO d’Agen, est sur la rive droite de la Garonne au passage de la D813 (ex-N113), au confluent du Bourbon, qui limite le finage à l’est. Le hameau de Lusignan-le-Grand se perche sur une longue serre qui domine la plaine de confluence et la voie ferrée Bordeaux-Toulouse, et étire le finage vers le NE jusqu’aux abords du château de Madaillan; un camping au bord du Bourbon; cosmétiques Polénergie (20 sal.). La population de la commune a doublé depuis 1954, en raison de la proximité d’Agen; elle a augmenté de 210 hab. depuis 1999. Le nom de la commune a été Saint-Hilaire, puis Saint-Hilaire-sur-Garonne en 1894; le nom actuel a été adopté en 1970.

Sérignac-sur-Garonne (1 180 Sérignacais, 891 ha dont 160 de bois), 13 km à l’ouest d’Agen, est dans la plaine de rive gauche du fleuve, juste au sud du canal latéral et au nord de l’A62. Au-delà vers le sud, le finage resserré atteint les premiers reliefs à la Tuque. La commune a des vergers, et 300 hab. de plus qu’en 1999 (+34%). La mention sur Garonne est de 1919.

Sainte-Colombe-en-Brulhois (1 710 Sainte-Colombins, 2 115 ha dont 230 de bois), 11 km SO d’Agen, a son village perché sur le coteau sud de la Garonne; c’est un «village de caractère» bien restauré, avec une église classée, un centre d’aide par le travail. Toute la crête sur laquelle il est juché s’est couverte de pavillons. La commune se nommait Sainte-Colombe-de-la-Plume avant 1936; elle avait alors 700 hab., et encore 740 en 1968; elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+25%). Au pied, la plaine de la Garonne est parcourue par l’A62, qui y a une aire de service dite Porte d’Aquitaine (Autogrill, 60 sal.). Le finage atteint le canal et la Garonne tout au nord, mais sur une courte distance.

Roquefort (1 880 Roquefortais, 753 ha), 6 km SO d’Agen, est une commune de banlieue dans la plaine; elle n’avait que 300 hab. en 1954 et a crû de 660 hab. depuis 1999 (+54%). Elle est traversée par l’A62 et la D656 vers Nérac, sans échangeur; composants électroniques Reden (50 sal.), panneaux solaires Habitat Solaire (40 sal.), élagage-abattage Soubiron (80 sal.) installations électriques Fauché (35 sal.), nettoyage L’Artisan (75 sal.). Au nord, où le finage n’atteint pas la Garonne, parc de loisirs Walibi (25 sal.) de Caudoin; au sud, le finage mord sur les reliefs, où est le château de Roquefort (13e-14e).

Moirax (1 190 Moiracais, 1 620 ha dont 430 de bois) est un «village de caractère» à 7 km au sud d’Agen, avec une belle église romane d’un ancien prieuré du 11e s., halles et château du 16e s. L’habitat s’étire tout au long d’une crête de relief sud-nord. Le finage s’élargit au NE et son relief domine la rive gauche de la Garonne sur 2 300 m, contraignant la N21 et l’autoroute des Deux-Mers, qui y a une aire de repos. Au NO, le finage a une extension vers l’ouest dans les collines dominant l’ensemble d’activités d’Estillac-Le Passage et l’aérodrome d’Agen; maçonnerie Bregoli (30 sal.). La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Aubiac (1 130 Aubiacais, 1 386 ha dont 206 de bois), 10 km SO d’Agen, est au passage de la D931. Le village est en bout de colline dans un large vallon; l’habitat se disperse aussi sur de longues crêtes à l’est; travaux publics Fayat (20 sal.); + 200 hab. depuis 1999.

Laplume (1 460 Pennaviens, 3 264 ha dont 170 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 15 km au SO d’Agen, dans les collines du Brulhois. Les habitants seraient les Pennaviens, selon le nom latin de la plume, dont on ignore toutefois le rapport réel avec le nom du village. Celui-ci, ancien chef-lieu de la vicomté du Brulhois, est perché sur une grosse colline d’où rayonnent cinq routes, dont la D931 d’Agen à Condom. Il a des restes de fortifications et un boulevard d’enceinte, lavoir, église classée du 16e s.; château-hostellerie. Le finage dessine une longue queue vers le nord, incluant le vallon et le hameau de Pleichac, où passe la D656. Il inclut à l’est l’ancien village de Brimont et le Tuc de Vic; église ruinée de Cazeau au SO du village (12e-15e). La population a été très stable pendant tout le 20e siècle et a gagné 230 hab. depuis 1999.

Marmont-Pachas (160 hab., 796 ha), 18 km au sud d’Agen, est une commune des collines sans village; Marmont et Pachas sont deux restes de hameaux sur deux buttes flanquant la D15; leur union est des années 1790.

Fals (370 Falois, 940 ha dont 150 de bois) est à 18 km SSE d’Agen; le petit village, assorti d’un château du 18e s., est perché sur une crête dominant la vallée du Gers, dont le cours fixe la limite occidentale du finage. Celui-ci, bordé à l’est par le vallon de l’Estressol, s’étire vers le NE jusqu’à atteindre l’A62; +70 hab. depuis 1999.

Cuq (270 Cuquois, 1 689 ha dont 400 de bois), 20 km SSE d’Agen, perche son village au-dessus de l’Estressol, qui fixe la limite occidentale du finage; celui-ci s’étend à l’est sur un large plateau avant d’atteindre le cours de l’Auroue.

Caudecoste (1 070 Caudecostois, 1 713 ha), 18 km SE d’Agen, est limitrophe du Tarn-et-Garonne. Le village, qui a une belle place, se tasse sur un talus de terrasse au pied du coteau sud de la Garonne, que longe l’A62. Le finage s’étend peu sur les collines au sud, davantage dans la plaine où il contient le château de Nazelles (17e s.) et atteint la Garonne face à Saint-Jean-de-Thurac. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999; plomberie Capus (25 sal.).

Sauveterre-Saint-Denis (420 hab., 825 ha), 11 km ESE d’Agen, est une petite commune longeant la rive gauche de la Garonne, face à Castelculier, à laquelle un pont la relie. Le nom de Saint-Denis a été rajouté en 1919.

Saint-Nicolas-de-la-Balerme (410 Nicolaïtes, 472 ha), 18 km ESE d’Agen, a son village juste au débouché de l’Auroue sur la Garonne; vergers; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Sixte (370 Saint-Sixtois, 592 ha), 19 km ESE d’Agen, a son village sur le rebord d’une terrasse de la Garonne, dont le cours dessine une grande courbe à la limite du Tarn-et-Garonne; +90 hab. depuis 1999 (+32%). La Balerme est un hameau de plaine au nord; hameau du Port de Bonneau à l’est.


Agen

(34 570 Agenais, 1 149 ha) est la préfecture du Lot-et-Garonne, sur la Garonne et le canal latéral, à mi-distance de Toulouse et Bordeaux. Elle a commencé par l’ancien oppidum celtique Aginnum, chef-lieu des Nitiobriges, et dont le nom semble venir du gaulois agino, hauteur; puis elle s’est étendue comme ville gallo-romaine dans la plaine; un évêché y est apparu au 10e siècle. Le centre est connu pour sa cathédrale, plusieurs beaux hôtels particuliers des 16e et 17e formant le musée des Beaux-arts (avec des Goya), deux théâtres et un festival du théâtre; parc des expositions, pont-canal et promenade du Gravier le long du fleuve.

Les fonctions de préfecture et de métropole départementale lui apportent un centre hospitalier public de 420 lits et 1 400 emplois, un hôpital privé (Saint-Lazare, 300 sal.) et des cliniques dont Esquirol (510 sal.), des maisons de retraite dont Orpea (50 sal.), Domusvivendi (les Remparts, 50 sal.; Tiers Temps, 35 sal.), plusieurs lycées et collèges publics et privés. L’activité productive de l’agglomération est marquée par l’industrie pharmaceutique et alimentaire. Le principal employeur est l’ensemble UPSA, établi depuis 1935 et appartenant maintenant au groupe Bristol-Myers-Squibb, qui emploie 410 sal. et estime induire 4 000 autres emplois par sa présence. Mais les ateliers sont plus nombreux dans les communes de banlieue qu’à Agen même, qui n’a guère en propre que l’Atelier de bobinages électriques (60 sal.); cafés et confiseries Le Temps des Cerises (90 sal.); conditionnement Apiha (75 sal.); plâtrerie Moretti (45 sal.), constructions Fayat (30 sal.), installations électriques Electromontage (60 sal.), traitement des eaux Eau et Ozone (Veolia, 70 sal.), blanchisserie RLD (35 sal.).

Dans les commerces et services, un Intermarché (200 sal.) et des magasins comme les Galeries Lafayette (45 sal.), Metro (60 sal.), Conforama (35 sal.), librairie Marti Delbert (25 sal.); négoces alimentaire Fromafruit (45 sal.), d’électricité Enedis (130 sal.), de gaz GDF (60 sal.) et GNVert (30 sal.), de quincaillerie Cogex (60 sal.); distribution pharmaceutique Cerp (30 sal.); aide à domicile APR (65 sal.) et Domicil+ (40 sal.); gestion immobilière OPHLM (80 sal.) et Ciliopée (75 sal.), banque Société Générale (30 sal.); travail temporaire Adecco (170 sal.), Astone (85 sal.); télécommunications Orange (200 sal.), transports Monetta (40 sal.), Satar (45 sal.), Guéry (35 sal.),Trans Galloper (330 sal.), autocars Pascal (60 sal.), SNCF (30 sal.).

Agen accueille aussi plusieurs antennes universitaires décentralisées de Bordeaux (dont un IUT), avec résidence et restaurant universitaires, et l’École nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP), ainsi qu’un lycée agricole privé. Le Sporting Union Agenais (45 sal.) est un club réputé en rugby à XV. La population de la commune a longtemps été en croissance modérée: elle atteignait 25 000 hab. dans les années 1930 et a culminé en 1968 à 35 000; elle diminué ensuite, puis augmenté de 2 390 hab. depuis 1999.

La ville anime la communauté d’agglomération d’Agen de 96 600 hab. et 31 communes. L’unité urbaine Insee est donnée pour 81 000 hab. (16 communes, 22 400 ha, 78e de France), l’aire urbaine pour 113 000 hab. (64 communes, 95 000 ha, 85e de France). L’arrondissement d’Agen a 120 660 hab., 71 communes. Quatre cantons portent le nom d’Agen, associant sept communes à des fractions de celle d’Agen. L’aéroport (Agen-la Garenne, à Estillac), dont le Conseil général est le principal propriétaire, bénéficie d’une ligne régulière vers Paris (3 allers-retours quotidiens), assurée par Hop! avec des ATR. De catégorie C, avec piste de 2 165 m, il voit passer environ 40 000 passagers par an; plus de 30 000 mouvements, dont 1 500 commerciaux, 8 000 voyages privés, 22 000 locaux (aéroclub). Une école de formation de pilotes (Airways) y est installée. Dans l’agglomération au sud d’Agen, le technoparc dit «Agropole», avec pépinière d’entreprises et centre de ressources, a reçu 70 établissements sur 70 ha; un marché d’intérêt national fonctionne à Boé.

Le pruneau d’Agen

Le pruneau d’Agen est une prune séchée, d’assez longue conservation. Il semble que les moines de Clairac, dès le 13e s., aient réussi à croiser par greffage un prunier local avec le prunier de Damas, rapporté d’Orient par les Croisés: d’où le nom de prune d’ente associé à cette production. D’abord séchée au soleil, la prune l’a été ensuite dans des fours ou des étuves. La marine marchande fut un grand consommateur de pruneaux au 19e siècle, Agen étant alors leur principal port d’expédition. Le séchage se fait de nos jours dans des tunnels: il y faut environ 20 heures à 75 °C. La profession compte 2 250 producteurs, dont environ mille ont leur propre tunnel (deux tiers de la production), les autres utilisant l’un des 200 fours collectifs (coopératifs ou privés). Il existe 8 groupements de producteurs (4 coopératives et 4 syndicats) et 22 transformateurs privés. En fait, la principale aire de production n’est pas à Agen mais autour de Villeneuve-sur-Lot, où se trouve le Bureau interprofessionnel.


Astaffort

(2 090 Astaffortais, 3 517 ha dont 317 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne dans l’arrondissement d’Agen, à 19 km SE de la ville, en pays de collines du Brulhois sur la rive droite du Gers, dont la vallée traverse tout le finage; maisons anciennes et restes de fortifications; minoterie et biscuiterie (Gardeil, 20 sal.), Intermarché (20 sal.), agence de presse Com-Presse (35 sal.); lycée agricole privé, voie ferrée et N21. Le bourg se distingue surtout par son centre de formation à la musique associé à la salle Music’Halle et aux Rencontres musicales d’Astaffort; c’est en effet le pays du chanteur Francis Cabrel. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999, elle eut plus de 2 500 hab. avant 1890, et un creux vers 1 600 en 1920. Elle est dans la communauté d’agglomération d’Agen.


Boé

(5 690 Boétiens, 1 650 ha) est une commune du Lot-et-Garonne en banlieue sud d’Agen, sur la rive droite de la Garonne et entièrement dans la plaine. Elle fait partie de la communauté d’agglomération d’Agen. Le village originel, sur la berge, était minuscule. La population de la commune était de 1 300 en 1954, 2 600 en 1968, 4 000 en 1990; la croissance continue: +1 090 hab. depuis 1999. Boé est une banlieue active, dotée d’un marché d’intérêt national et de nombreuses entreprises: hypermarché Géant Casino (230 sal.), supermarché Leader Price (30 sal.), magasins Leroy Merlin (120 sal.), Boulanger (30 sal.), But (30 sal.), GammVert (20 sal.); comptabilité Fiducie (25 sal.); distribution de matériaux Sudreau (30 sal.), BMSO (30 sal.) et KDI (25 sal.), alimentaire Logidis (70 sal.) et de mobilier (Passport, 90), de matériel agricole Espace Emeraude (20 sal.) et Irrigaronne (20 sal.), négoce Chronodrive (35 sal.). Dans l’industrie et le bâtiment, ateliers de plastiques pour bâtiment Neveux (85 sal.), d’électronique Inovelec (55 sal.), téléphonie Setelma (20 sal.); spiritueux à base de cognac L&L (35 sal.); ingénierie Marraud (75 sal.); maçonnerie Entreprise Club (25 sal.), travaux publics Tovo (45 sal.) Malet (45 sal.), transports Geodis (50 sal.), Joyau (25 sal.); ordures Veolia (30 sal.). Boé a un embranchement de la voie ferrée d’Auch, avec zone artisanale et zone industrielle, silos; centre d’aide par le travail. Au sud au bord de la Garonne, golf et camping du domaine d’Allot; ponts vers Layrac au SE, vers Le Passage et l’aéroport à l’ouest. Le canal latéral traverse le finage à l’est, entre une zone industrielle et le quartier Monplaisir qui jouxte Bon-Encontre.


Bon-Encontre

(6 360 Bon-Encontrais, 2 056 ha dont 170 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne en banlieue Est d’Agen sur la route de Toulouse, membre de la communauté d’agglomération d’Agen; un collège public, cités d’habitation. La commune a reçu de nombreux ateliers et entrepôts dont Bigard (viandes, 160 sal.), Euticals ex-Clariant ex-Archimica (produits chimiques, 110 sal.), verre plat AGC Soverso (35 sal.), bateaux de plaisance Rotomod (35 sal.), cartonnages Incarta (35 sal.); installations électriques Spie (65 sal.) et Spie Trindel (55 sal.); maçonnerie Oustrin (25 sal.), isolation Chabrie (25 sal.). Dans la distribution, Intermarché (140 sal.), autocars Keolis (80 sal.), transports Saint-Jean (30 sal.), Cavallin (25 sal.), Dachser (20 sal.), Durand (20 sal.). L’habitat se concentre entre le canal latéral et le vigoureux coteau de rive droite de la Garonne, mais le finage s’étend assez loin dans les collines au nord-est, le long du petit mais profond vallon du Moundot, englobant ainsi le château classé de Castel Noubel (13e et 16e s.). La croissance de la population est continue: 1 300 hab. en 1930, 2 600 en 1962, 4 500 en 1982. Elle y a ajouté 470 hab. depuis 1999.


Brax

(2 110 Braxois, 880 ha) est une commune du Lot-et-Garonne 6 km à l’ouest d’Agen, dans la communauté d’agglomération d’Agen. Le village est dans la plaine de la Garonne sur le rebord d’une terrasse où passe la D119; étangs de gravières au NO. Elle avait 400 hab. au milieu du 20e siècle, 770 en 1975 et a gagné 470 hab. depuis 1999 (+29%); transports Delsol (25 sal.).


Castelculier

(2 410 Castelfondais, 1 495 ha) est une commune du Lot-et-Garonne à 8 km ESE d’Agen, dans la communauté d’agglomération d’Agen. L’habitat principal est dans la plaine de la Garonne au nord du canal latéral et au passage de la N113 (D813). Le finage n’atteint pas le fleuve, dont Lafox le sépare; vers le NE, il s’étend dans les fortes serres entre Sélune et Moundat, divisées par la vallée encaissée du Lautheromne, où sont les hameaux de Saint-Amans et Vitrac; site et musée archéologiques des anciens thermes de Villascopia. Le promontoire entre Sélune et Lautheronne porte le hameau de Mauzac et, en arrière, celui de la Souque. La commune a un centre Leclerc (170 sal.) tout à l’ouest à la limite de Bon-Encontre, Leader Price (25 sal.), négoces de matériel de travaux publics Codimatra (55 sal.), de matériel agricole Futur Agri (25 sal.); mécanique De Nadai (30 sal.); transports Pontarini (30 sal.), Gastaldelllo (20 sal.), Marcot (20 sal.); publicité Mediapost (75 sal.). Cette commune de banlieue avait 700 hab. en 1954; elle est passée à 1 000 en 1975, 1 600 en 1990 et a encore gagné 670 hab. depuis 1999 (+39%).


Colayrac-Saint-Cirq

(3 090 Colayracais, 2 136 ha dont 277 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne dans la communauté d’agglomération d’Agen, en banlieue ouest d’Agen à 4 km de la ville sur la rive droite de la Garonne au passage de la D813; nautisme; maison bioclimatique en forme de dôme à larges vitrages, par l’architecte Jean-Francis Séguinel; gare, menuiserie métallique et serrurerie Garrigues (190 sal.), constructions Masini (40 sal.); informatique QSP (35 sal.), transports Bede (70 sal.); Intermarché (45 sal.). La commune s’étire sur 8 km le long de la Garonne, incluant le confluent de la Ségone et allant à l’ouest jusqu’au confluent du Bourbon. Elle englobe au nord les collines entre Ségone, Garonne et Bourbon, au pied desquelles est le hameau de Saint-Cirq; petite gare de fret sur la voie de Toulouse à Bordeaux. La population croît depuis 1930 (1 300 hab.), mais lentement depuis 1975 (+300 hab. après 1999). Le nom était Saint-Cirq jusqu’en 1889, mais Colayrac, au sud sur la rive de la Garonne et au passage de la N113, était devenu le principal habitat et a reçu alors la mairie. Tout à l’est au pied du coteau au bord du fleuve, Saint-Jean-de-Vigouroux est également plus peuplé que Saint-Cirq. La commune est le bureau distributeur du nouveau canton de l’Ouest Agenais (11 communes).


Estillac

(2 030 Estillacais, 794 ha) est une commune du Lot-et-Garonne dans la communauté d’agglomération d’Agen, à 7 km SO d’Agen. Elle a une configuration originale. Le site de l’ancien village est à l’extrême sud-ouest sur une serre; il n’en reste guère que le cimetière et le château de Montluc (13e au 16e s.), qui conserve des bastions conçus par Blaise de Montluc dans les années 1570. Au pied du relief, le hameau du Buscon fait transition avec la plaine de la Garonne, où le finage s’étend bien plus largement. Il est traversé par l’A62 et la D931, sans échangeur, celui-ci étant au Passage plus à l’est, ce qui n’a pas empêché l’apparition de deux zones d’activités. Au-delà vers le nord-est, le finage accueille l’aéroport d’Agen, flanqué d’un champ de tir militaire. Enfin, tout au nord, se dispersent des lotissements de pavillons, en partie desservis par la D656. La commune participe à l’Agropole d’Agen où se sont installées des entreprises notables d’agro-alimentaire comme les plats cuisinés Delpeyrat (180 sal.), les viandes Lechef (210 sal.), Saviel (170 sal.), SVA (40 sal.), les amuse-gueule Boncolac (95 sal., groupe AAA), les produits de la mer Méricq (230 sal.), charcuterie Brau (45 sal.), la conserverie de fruits et légumes Sud N Sol (160 sal.); restauration Crescendo (65 sal.); imprimerie RotoGaronne (55 sal.), cosmétiques Laurence Dumont (30 sal.), constructions métalliques DEFI (25 sal.), mécanique EFR (20 sal.), installations électriques Bouygues (45 sal.) et Electromontage (30 sal.), travaux publics ESBTP (35 sal.); nettoyage PLD (50 sal.); analyses Apave (25 sal.), centre d’appels Bison (20 sal.); transports Distrifraich (90 sal.) et TMF (35 sal.). La population d’Estillac profite de cette suburbanisation (370 hab. en 1954, 900 en 1975). Elle a augmenté de 700 hab. depuis 1999 (+53%).


Foulayronnes

(5 580 Foulayronnais, 2 886 ha dont 262 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne en banlieue nord d’Agen, dans la communauté d’agglomération d’Agen, en croissance continue, dont l’habitat est totalement dispersé dans les collines. Le nom viendrait d’une ancienne «fontaine des voleurs» (font-larron). L’essentiel de l’habitat est sur une serre entre la vallée de la Masse à l’est et le vallon profond du Courbarieux à l’ouest, empruntée par la D13; village d’entreprises, lycée professionnel public, institution pour enfants, hôpital local de 26 lits; Intermarché (35 sal.), comptabilité Orcom (Goul, 35 sal.) et Husson (25 sal.). Plus au nord s’est étoffé le lotissement d’Artigues (église du 12e s., château). Le finage n’atteint pas tout à fait la Garonne au SO; au-dessus, le hameau de Monbran se signale par une église du 12e s., et une grande maison de retraite, vendue en 2018 par le centre hospitalier d’Agen en vue d’une opération immobilière d’envergure à fonds privés. La N21 (ici N1021) traverse le territoire à l’ouest. Un peu au nord, la vallée de la Ségone offre un lac collinaire (10 ha); un autre, à l’extrême nord, dans la vallée du Bourbon, de 24 ha, est partagé avec Castella et Laugnac sous le hameau et le château d’Arasse. La population a longtemps été d’environ 1 000 hab., puis est passée à 2 000 en 1968, 3 000 en 1982; elle a augmenté de 680 hab. depuis 1999.


Layrac

(3 660 Layracais, 3 811 ha dont 450 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne dans la communauté d’agglomération d’Agen à 9 km SE d’Agen, au bord gauche du Gers à son débouché dans la vallée de la Garonne. Le finage englobe au nord leur confluent et le croisement (sans échangeur) de la N21 et de l’A62. Née d’un monastère du 11e s., Layrac fut ensuite une ville de batellerie; église classée du 12e s., maisons anciennes et belle esplanade; voie ferrée d’Agen à Auch; usine Kirpy (40 sal., concasseurs, machines pour la récolte du tabac); fabrique de cosmétiques Innovi (30 sal.); peinture Lorenzo (20 sal.); sables et granulats Roussille (30 sal.); agriculture Hortival (30 sal.), coopérative des vins du Brulhois; instituts médico-éducatifs (75 sal.) à Lapeyre au sud et Fongrave à l’est. La population croît depuis les 2 100 hab. de 1920 (2 800 au milieu du 19e s.) et a gagné 360 hab. depuis 1999. Au SO, église isolée à Amans, deux lacs collinaires sur l’Amans sous le hameau de la Garenne; maison forte de Bois Renaud (16e) sur le relief au NO. À l’est, la basse plaine de la Garonne est trouée d’étangs de gravières; aire de repos de l’A62. Layrac est le bureau distributeur du nouveau canton du Sud-Est Agenais (19 communes).


Passage (Le)

(9 730 Passageois, 1 289 ha) est une commune du Lot-et-Garonne dans la banlieue sud-ouest d’Agen, et dans la communauté d’agglomération d’Agen étirée sur plus de 10 km le long de la rive gauche de la Garonne face à la ville. C’est la seule de l’agglomération proprement dite à se trouver de l’autre côté du fleuve; elle y réunit d’assez nombreux emplois, d’où émergent la grande usine pharmaceutique UPSA du groupe BMS Bristol-Myers (1 020 sal.). Elle partage l’emprise de l’aérodrome d’Agen avec Estillac. Une zone d’accueil et de pépinières d’entreprises dite Agropole a été établie sur 70 ha en 1990, en partie aussi sur la commune voisine d’Estillac. Le Passage accueille les supermarchés Intermarché (45 sal.) et Casino (35 sal.), les négoces de matériel agricole Bepco (85 sal.), de pharmacie Alliance Santé (70 sal.); distribution d’électricité Enedis (55 sal.); serrurerie Garrigues (25 sal.), scierie Bareyre (25 sal.); maçonnerie Soletbat (30 sal.), travaux publics Eurovia (130 sal.), nettoyage TFN (250 sal.), recyclage de déchets Atemax (110 sal.), et Soleval (25 sal.), publicité Perimedias (25 sal.); transports Clauni (35 sal.), DPD (25 sal.).

Au sud-est de la commune à Lécussan, gros échangeur de l’A62 et de la N21, base des Autoroutes du Sud (130 sal.). Le Passage a aussi une réserve naturelle avec exposition de frayère d’aloses dans la Garonne, et un musée de l’alose; un collège public; hippodrome au sud et échangeur A62-N21 (péage), zone d’activités du Treil. L’une des principales curiosités est le pont-canal de 540 m (en service en 1849) par lequel le canal latéral traverse la Garonne après avoir contourné Agen par le nord, passant rive gauche jusqu’à sa fin à Castets-et-castillon (Gironde). La croissance de la population est soutenue: 2 000 hab. vers 1880, 2 100 vers 1930, 3 200 en 1954, 6 700 en 1968, 8 600 en 1982 et +700 hab. depuis 1999.


Pont-du-Casse

(4 390 Cassipontins, 1 910 ha dont 269 de bois) est une commune du Lot-et-Garonne en banlieue NE d’Agen et dans la communauté d’agglomération d’Agen, dans les collines; hôpital public départemental sur le plateau de la Candélie à l’ouest, près du centre de Foulayronnes; institution pour enfants; Intermarché (30 sal.), négoce d’engrais et produits chimiques de Sangosse (310 sal.) et fabrique de pesticides de sa filiale Liphatech (70 sal.); peinture CPR (20 sal.), travaux publics Sogea (30 sal.); transports Rosson (50 sal.); nettoyages Onet (360 sal.) et Samsic (150 sal.). La commune n’avait que 800 hab. en 1962, 2 000 en 1970. Son territoire se tient en deux grandes ailes de part et d’autre de la vallée de la Masse, qu’empruntent la voie ferrée vers Villeneuve-sur-Lot et Périgueux (gare) et la D656, celle-ci suivant la vallée de l’Aurandane à l’est. Il enserre la commune de Bajamont.