Communauté de communes Dronne et Belle

Dronne et Belle

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communauté de communes au nord-ouest de la Dordogne (22 communes, 11 500 hab., 50 400 ha). Le siège est à Brantôme-en-Périgord, seule à dépasser 2 000 hab. avec, depuis peu, la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Champagnac-de-Belair (760 Champagnacois, 1 846 ha dont 819 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Dordogne dans l’arrondissement de Nontron à 18 km SSE de la ville et 7 km NE de Brantôme; elle a eu plus de 1 000 hab. au 19e s. mais la population a un peu repris depuis les 580 hab. de 1962, et gagné encore 60 hab. après 1999. Le village est sur la rive gauche de la Dronne; il s’est signalé par la réussite d’une active politique de bibliothèque-médiathèque à l’échelle de la nouvelle communauté de communes, et par sa fabrique alimentaire de pâtisseries Champador (Saint-Michel, ex-Vandamme, ex-Lu-France, 230 sal.), créée en 1955; entreposage Dordogne Logistique (20 sal.). Le château de la Borie-Saulnier, rive droite, sur un site du 14e s. mais refait au 16e et au 19e, fait hôtellerie.

Condat-sur-Trincou (480 Condacois, 1 854 ha), juste au SE de Champagnac à 6 km NE de Brantôme, a une fabrique de pâtisseries surgelées du groupe Mademoiselle Desserts (ex-Martine, 450 sal.), créée en 1984 au hameau de Valade sur la Côle; dolmen et menhir dans la commune, qui donne à l’ouest sur le confluent de la Côle et de la Dronne, et juste en amont sur celui du Trincou et de la Côle — ce qui justifie son nom, lequel était Condat tout court avant 1906. La commune avait alors 640 hab.; sa population a remonté depuis les 325 hab. de 1982 et gagné 60 hab. après 1999.

La Chapelle-Faucher (430 Chapellois, 1 840 ha dont 974 de bois) est sur le versant droit de la Côle, 9 km à l’est de Brantôme; église du 12e s., haut château renaissance (sur base du 13e s.) et deux fabricants de palettes de bois dont Barbarie (50 sal.). La commune a absorbé en 1827 celle de Jumillac-de-Côle au NE (église du 12e s., ancien prieuré de Puymartin du 12e s.), et avait près de 900 hab. dans les années 1880, mais la population diminue lentement depuis.

Villars (480 Villarsois, 2 767 ha dont 1 484 de bois), 13 km au NE de Brantôme dans la vallée du Trincou, contient au NO le château de Puyguilhem, début renaissance, bien restauré, proche de l’ancienne abbaye cistercienne de Boschaud (12e s.). Au NE, la grotte de Villars, riche de concrétions et de peintures préhistoriques, est équipée pour la visite; travaux publics Bonnefond (25 sal.). La population avait dépassé 1 700 hab. dans les années 1860 et était encore de 800 hab. en 1962; elle a diminué de 60 hab. depuis 1999.

Quinsac (380 Quinsacais, 1 737 ha dont 815 de bois), 12 km NNE de Brantôme, est sur la rive gauche de la Dronne; château de Vaugoubert (18e s.) sur la rive droite; scierie Barbarie (Marquet, 45 sal.) -50 hab. depuis 1999.

Saint-Pancrace (180 hab., 669 ha dont 352 de bois), 10 km au nord de Brantôme, a un finage double, avec une quasi-enclave au SO le long de la D675; transports Kledys (20 sal.).

La Chapelle-Montmoreau (70 Chapellois, 809 ha dont 399 de bois) est à 13 km au nord de Brantôme. Le finage est traversé par le Boulou et longé à l’est par la D765.

Saint-Félix-de-Bourdeilles (65 Saint Féliciens, 606 ha dont 276 de bois), 14 km NO de Brantôme, est aussi sur le tracé de la D939.

Rudeau-Ladosse (160 hab., 1 374 ha dont 675 de bois), 10 km ENE de Mareuil, 24 km au NO de Brantôme, n’a pas adhéré à la commune nouvelle de Mareuil, dans laquelle elle est à demi-enclavée. La Nizonne borde le finage au sud. Rudeau est à l’angle SE, avec la mairie, Ladosse à l’ouest, le château de Bélussière (11e-12e s.) au nord avec un étang. Le nom était seulement Ladosse jusqu’en 1950. Au sud au-dessus de la Nizonne, château de la Rouisselière, avec centre éducatif (maison d’enfants à caractère social pour mineurs en difficulté, 84 places).

Deux commues sont au-delà de Mareuil en Périgord à l’ouest. Sainte-Croix-de-Mareuil (150 hab., 1 193 ha dont 372 de bois) est juste à l’ouest de Mareuil. La D939 traverse le finage en empruntant la vallée de la Belle, qui conflue avec la Nizonne au nord du finage, à la limite du département; carrières Omya (45 sal.).

La Rochebeaucourt-et-Argentine (320 Beaucourtois, 1 731 ha dont 359 de bois) est à 9 km ONO de Mareuil, limitrophe de la Charente. La Rochebeaucourt est un village sur la rive gauche de la Nizonne, dont le cours limite le finage au nord et à l’ouest, et au passage de la D939, avec une église classée du 12e s. Argentine est un simple lieu-dit au SO, mais sur un promontoire dominant la Nizonne et riche en restes archéologiques, avec grottes, église classée du 11e et un petit aérodrome privé (LF2433), avec piste gazonnée de 750 m et club-house. La commune a 90 hab. de moins qu’en 1999.

Un autre groupe de communes est à l’ouest et au sud de Brantôme.

Bourdeilles (750 Bourdeillais, 2 185 ha dont 840 de bois 55 ha de vignes), 9 km SO de Brantôme, a un finage étiré du nord au sud et est traversé par la vallée de la Dronne. Le village et le château sont sur le relief de rive gauche, avec un petit faubourg dans la plaine rive droite. Le beau château (13e et 16e s.) est celui de la famille de Brantôme, doté d’un musée. Bourdeilles a été classé parmi les «villages de charme», et la commune ne manque pas de beaux sites naturels, tels le rocher de la Forge du Diable en amont, ou le gouffre du Puits de Fontas en aval, au confluent du Boulou, qui vient du NO de Brantôme dans une vallée encaissée; piste d’ULM au SE au Rigolat (LF2437) avec piste en herbe de 450 m. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Biras (670 Biracois, 1 943 ha dont 875 de bois), 11 km au sud de Brantôme, a une esquisse de village, le reste s’éparpillant en petits hameaux dans un relief quelque peu accidenté et boisé; château de la Côte (15e s.) au NO. La D939 passe au NE du finage. La commune a gagné 300 hab. depuis 1999 (+84%).

Bussac (380 Bussacois, 1 684 ha dont 931 de bois), 16 km SSO de Brantôme, traversée par la vallée de la Donzelle, a un environnement de même nature que Biras; église du 12e s. Elle a gagné 50 hab. depuis 1999.


Brantôme en Périgord

(3 610 hab., 13 333 ha dont 5 973 de bois) est une commune nouvelle de la Dordogne, dans la communauté de Dronne-et-Belle, issue d’une fusion de 2016 et agrandie encore par fusion en 2019. Brantôme (2 150 Brantômais, 3 465 ha dont 1 655 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Périgueux, à 27 km au nord de la préfecture, dans la vallée encaissée de la Dronne. C’est une vieille ville historique, avec église gothique et abbaye bénédictine du 8e s. refaite au 11e et au 17e s., ornée d’un haut clocher, dans une île à cinq ponts au bout d’un méandre de la Dronne, en un environnement riche en jardins, dolmens, grottes, rochers (parcours troglodytique). Elle figure dans la liste des «villages de charme» et dans celle des «plus beaux détours» et propose un musée de peinture Fernand Desmoulin (1855-1914, né à Javerlhac en Dordogne) en partie consacré à l’aspect «médiumnique» de son œuvre, et un musée Rêve et miniatures (maisons); maison de repos, collège public; clinique Clinea (45 sal.). Aux alentours, on cultive des noyers et surtout des fraisiers. L’habitat a colonisé le lobe du méandre; mais le finage, étendu, est très boisé à l’ouest et au nord-est, et contient au SE le hameau de Lombraud. Au NE, la commune atteint le confluent de la Dronne et de la Côle; dolmen et campings à Peyrelevade sur la rive droite de la Dronne à l’est du bourg; supermarché Carrefour (25 sal.), imprimerie et cartonnages Euroflash (25 sal.), transports MTA (25 sal.). La D675 et la D939 se croisent au nord. La population a peu varié depuis 100 ans (+70 hab. depuis 1999).

À l’ouest, la commune de Saint-Julien-de-Bourdeilles (80 hab., 595 ha dont 358 de bois) a fusionné avec Brantôme en 2017, étirant ainsi le finage jusqu’à la vallée de la Belaygue, affluent de la Dronne. Le couple en a profité pour ajouter «en Périgord» au nom de Brantôme.

Puis en 2019 la nouvelle commune s’est encore agrandie en intégrant Cantillac, Eyvirat, La Gonterie-Boulouneix, Saint-Crépin-de-Richemont, Sencenac-Puy-de-Fourches et Valeuil.

Eyvirat (300 Eyviracois, 1 795 ha dont 578 de bois), 12 km SE de Brantôme, est un petit village dans les collines. Cantillac (200 Cantillacois, 812 ha dont 331 de bois), 5 km au nord de Brantôme, juche son église et quelques maisons sur un petit promontoire, au pied duquel passe la D765.

Saint-Crépin-de-Richemont (230 hab., 2 558 ha dont 1 382 de bois), 8 km NO de Brantôme, est sur la rive gauche du Boulou. Sur la hauteur au SE, le château de Richemont (1564-1610) fut construit pour Brantôme, qui y écrivit Les Dames galantes. La D939 traverse le finage au sud.

La Gonterie-Boulouneix (250 Gontariaux, 1 179 ha dont 712 de bois) est à 8 km ONO de Brantôme. La Gonterie est un village de clairière sur le plateau, dont le nom est devenu prééminent en 1912; auparavant la commune était Boulouneix, et avait absorbé Belaygue en 1806. Boulouneix n’est plus qu’un maigre hameau sur le versant droit de la Belaygue au sud (église du 12e); au NE, hameau de Belaygue dans la vallée, avec restes d’un prieuré du 12e s. Au SO, hameau de la Négrerie avec un étang en demi-cercle et les gisements préhistoriques de la Tabaterie près du confluent du Boulou et de la Belaygue.

Valeuil (360 Valeuillais, 1 850 ha dont 638 de bois), 6 km au SO de Brantôme, domine la rive gauche de la vallée de la Dronne; châteaux de Ramefort (13e) au nord, sur le coteau de rive droite, et des Andrivaux (19e s.) face au village; dolmen au SE. La D939 traverse le finage à l’est; transports Duverneuil (20 sal.).

Sencenac-Puy-de-Fourches (240 Podoforcadiens, 1 079 ha dont 319 de bois), 7 km SSE de Brantôme au SE de Valeuil, est une commune du plateau, résultant d’une fusion de 1829. Sencenac n’a qu’un petit hameau au SE; Puy de Fourches est un peu plus habité, avec la mairie, sur une échine au SO; mais d’autres hameaux se dispersent.

Le nouveau canton de Brantôme a 27 communes, 16 600 hab., 66 600 ha

Brantôme écrivain. Pierre de Bourdeilles est plus connu par sa seigneurie de Brantôme, nom dont il signa ses œuvres. Ce hobereau périgourdin, né vers 1540, commença d’abord à guerroyer çà et là, et à s’attacher à la cour des Valois; condamné au repos par une chute de cheval en 1584, il consacra ses loisirs à écrire, avec ses souvenirs et ses relations de cour, des Vies des Hommes illustres, des Dames illustres, des Dames galantes, etc., et contribua à l’embellissement de ses domaines, dont Bourdeilles et Richemont; il est mort en 1614.


Mareuil en Périgord

(2 460 Mareuillais, 15 048 ha) est une commune nouvelle de la Dordogne, créée en 2017, en Dronne et Belle, réunissant neuf anciennes communes et devenue ainsi la plus étendue du département.

Mareuil (1 030 hab., 2 513 ha dont 765 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Nontron, à 21 km SO de la ville, 21 km ONO de Brantôme. le village est dans la petite vallée encaissée de la Belle, qui ouvre une boutonnière dans un anticlinal local, et rejoint la Nizonne 5 km en aval de Mareuil. Le village, au croisement de la D939 et de la D708, est actif et attractif; église classée du 15e s. et ruines d’une église du 12e à Saint-Priest à l’ouest, avec grottes, châteaux de Mareuil (16e s.), de Beauregard et de Beaulieu (15e-16e) au SO dans les bois; une imprimerie s’y est spécialisée dans l’impression sur plastiques (Selp-Vieira, 170 sal.); un collège public, maison de retraite. Elle a 100 hab. de moins qu’en 1999.

Vieux-Mareuil (360 Vieux-Mareuillais, 2 700 ha dont 1 096 de bois) est à 5 km ESE de Mareuil dans la même vallée, et a de nombreux étangs au nord dans les bois; église du 12e classée, château de Chanet (15e-17e), grotte préhistorique de Fronsac au NO.

Léguillac-de-Cercles (310 Leguillacois, 2 147 ha dont 667 de bois), 9 km SE de Mareuil, 13 km ONO de Brantôme, est un petit village entouré de hameaux, avec une église du 12e.

Monsec (200 Monsecois, 1 245 ha dont 500 de bois), 8 km ESE de Mareuil, domine la rive gauche de la Belle et la D939 qui emprunte sa vallée.

Champeaux-et-la-Chapelle-Pommier (160 Champenois, 2 348 ha dont 1 350 de bois), au nord-est, vient d’une fusion de communes de 1827; Champeaux est dans la vallée de la Nizonne à 13 km NE de Mareuil, la Chapelle-Pommier sur une butte au SO. Le hameau et le château classé des Bernardières (12e et 17e s.) dominent la rive droite de la Nizonne en aval de Champeaux; château de Puycheny à l’est, deux églises des 12e et 13e.

Saint-Sulpice-de-Mareuil (110 Sulpiciens, 1 135 ha dont 527 de bois) est à 6 km NE de Mareuil et son finage atteint au nord la vallée de la Nizonne, église du 12e.

Puyrénier (57 Puyrénois, 742 ha dont 236 de bois) 5 km NNE de Mareuil, est dans la même position un peu à l’ouest.

Beaussac (170 Beaussacois, 1 805 ha dont 1 048 de bois), 7 km NNE de Mareuil, est un village de coteau dans un vallon affluent de la Nizonne, doté d’un grand bois au nord; église du 12e, châteaux d’Aucors au SO dominant la Nizonne, de Poulignac au NO au-delà des bois, les deux du 15e s.

Le village des Graulges (63 Graulgiens, 413 ha dont 226 de bois), 6 km NNO de Mareuil, est sur le versant droit de la Nizonne, un peu avant son confluent avec la Belle; il a une église classée du 12e s.