Communauté de communes Aunis Sud

Aunis Sud

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communauté de communes de la Charente-Maritime, associant 27 communes, 30 100 hab., 46 350 ha. Le siège est à Surgères. La seule autre commune à dépasser 2 000 hab. est Aigrefeuille-d’Aunis.

Saint-Georges-du-Bois (1 800 Georgipolitains, 2 790 ha dont 226 de bois), 4 km ENE de Surgères, a un atelier de traitement chimique du bois (Sapa, 65 sal.). C’est au hameau de Chaillé au sud du bourg que fut créée en 1888 la première coopérative laitière de l’Aunis et même de France; château de Poléon (17e s.) au nord du bourg, travaux publics Eiffage (70 sal.), nettoyage Sapa (55 sal.). Vers l’est de la commune, le hameau du Curé est à la source du Curé, qui se dirige vers le Marais Poitevin; le hameau de Chaillé est tout au SE. Le finage est traversé à l’est par la voie ferrée de Poitiers à La Rochelle et par la D941 rectiligne. Le Bois des noms de villages se réfère à une forêt disparue depuis longtemps, sauf dans la commune voisine de Banon (Aunis Atlantique); +310 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-d’Amilly (530 Pierramilliens, 1 981 ha dont 222 de bois), 9 km au NE de Surgères, toute proche de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) sur la voie ferrée et la D941, est une commune d’habitat dispersé, avec deux villages principaux, la Revetizon au centre et Simoussais à l’est. L’un de ses points forts est la station d’expérimentation et de recherche de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) du site de Magneraud, tout au sud, consacrée aux animaux et qui y a notamment des unités d’héliciculture et d’apiculture; +130 hab. depuis 1999 (+34%).

Saint-Saturnin-du-Bois (890 Saturninois, 2 521 ha), 8 km au NE de Surgères, a une maison de retraite (20 sal.). Le gros village, au centre, est relayé au nord par le hameau du Couidret, au sud par celui de Chabosse; un camping à l’est; +120 hab. depuis 1999.

Marsais (930 Marsaisiens, 2 398 ha), 12 km ENE de Surgères, a un petit musée de la vie régionale et des traditions locales. L’Hôpiteau est un hameau au sud. Le Vendié traverse le finage à l’ouest, bordé par les gros hameaux de Bosse et des Quatre Maisons. Au sud-ouest, parc de huit éoliennes Vestas (16MW) à Volkswind (allemand Capital Stage); +140 hab. depuis 1999.

Saint-Mard (1 220 Saint-Mardois, 2 121 ha), 4 km SE de Surgères, est à la source de la Gères et au passage de la D939. Le village a une église à fresques du 12e s., et un hameau dénommé l’Abbaye au sud; gros hameaux de Maizeron au nord, Bisseuil et la Jarriette au NE, Charentenay au SE; +340 hab. depuis 1999 (+39%).

Breuil-la-Réorte (480 Réortais, 1 607 ha), 8 km au SE de Surgères, est faite de plusieurs villages dispersés, les deux qui composent son nom ayant presque disparu; gros hameaux de Dissé à l’ouest, la Crignolée au sud (église à fresques); +160 hab. depuis 1999 (+50%).

La Devise (1 110 hab., 3 249 ha) est une commune nouvelle, formée en 2018 par la réunion de trois communes. Vandré (840 Vandréens, 1 457 ha), 6 km au sud de Surgères, est la seule «station verte de vacances» de Charente-Maritime; elle a un village de vacances, un musée des traditions locales, un camping; location de linge et blanchisserie Anett (105 sal.), +110 hab. depuis 1999. Chervettes (160 Chevrettais, 398 ha) et Saint-Laurent-de-la-Barrière (110 Saint-Laurentais, 828 ha) étaient de très petites communes, la première à l’est de Vandré, la seconde au sud-est. La Devise est le nom de la rivière commune.

Saint-Crépin (350 Saint-Crépinois, 1 394 ha), 13 km au sud de Surgères, sur la D114, est doublée à l’ouest par le hameau d’Azay au bord du ruisseau de ce nom. Un parc de six éoliennes est sur le bas relief au SO, au-dessus du marais de Rochefort; +130 hab. depuis 1999 (+59%).

Genouillé (880 Genouilléens, 3 441 ha), 11 km SSO de Surgères, a une intéressante église romane. Le finage est partagé entre le bas plateau au nord, où est le village, et le marais au sud, jusqu’au canal de Genouillé. Au contact, étang des Rosées avec camping; +220 hab. depuis 1999 (+33%).

Saint-Germain-de-Marencennes (1 280 hab., 1 647 ha), 4 km au SO de Surgères au bord de la Gères, fabrique de meubles de cuisine Sofec (85 sal.) et meunerie (35 sal.); musée d’activités traditionnelles, une maison familiale rurale; +100 hab. depuis 1999.

Péré (390 Péréens, 844 ha) est à 8 km OSO de Surgères; à l’ouest, parc de 4 éoliennes Enercon (8MW) à REE-Caisse des Dépôts; +60 hab. depuis 1999.

Chambon (920 Chamboniens, 1 833 ha), 10 km à l’ouest de Surgères, a un centre d’aide par le travail. Le petit village est au nord, la mairie se tient à Chambon-Gare au sud, et les hameaux de Savarit à l’est, Marlonges à l’ouest et le Cher au sud sont plus étoffés; +170 hab. depuis 1999.

Landrais (780 Landraisiens, 1 540 ha), 12 km OSO de Surgères sur la D112, est bordé au sud par des digitations du marais et le canal de Charras; +210 hab. depuis 1999 (+40%).

Ardillières (860 Ardilliérois, 1 570 ha), 15 km OSO de Surgères a une petite part de marais, et deux dolmens dans la plaine, la Pierre Levée et la Pierre Foucrée; +290 hab. depuis 1999 (+50%).

Ciré-d’Aunis (1 360 Ciréens, 2 576 ha), 19 km OSO de Surgères, est au bord du marais. Son finage s’y déploie sur plus de 6 km de large au sud. Au-delà du canal de Charras, émergent les deux îles de Soumoran et de Flay. La levée des Parpaings borde le finage au sud; +540 hab. depuis 1999 (+64%).

Ballon (800 Ballonnais, 1 218 ha), 21 km OSO de Surgères, est juste à l’ouest de Ciré mais n’a de marais qu’à l’angle SO du finage, un camping; +270 hab. depuis 1999 (+50%).

Le Thou (1 900 Tholusiens, 1 900 ha), 14 km à l’ouest de Surgères, associe deux villages au sud de la voie ferrée, un au nord, et un ensemble d’activités au nord-ouest du côté de la gare, jouxtant la zone d’activités d’Aigrefeuille; transports SNTM (Trans Mobil, 20 sal.); +710 hab. depuis 1999 (+60%).

Forges (1 300 hab., 1 358 ha), 12 km à l’ouest de Surgères, est proche de la D939 et de la voie ferrée, et relayée à l’ouest par le gros hameau de Puydrouard; matériel agricole Ouvrard (25 sal.); +390 hab. depuis 1999 (+43%).

Virson (770 Virsonnais, 992 ha), 16 km ONO de Surgères, est au bord du Virson dans une petite plaine marécageuse; le Virson est canalisé en aval et, au bout de 6 km, rejoint le Curé et le canal du Curé vers le Marais Poitevin; +330 hab. depuis 1999 (+74%).

Anais (330 Anaisiens, 944 ha) est à 17 km NO de Surgères; le village éponyme, au nord, est réduit à sa plus simple expression; tout l’habitat s’est concentré au SE aux Rivières d’Anais, au bord du Curé, où sont l’école et la mairie. Le Virson limite le finage à l’ouest; +120 hab. depuis 1999 (+57%).

Bouhet (910 Bouhetais, 1 520 ha dont 120 de bois) est à 11 km NO de Surgères; quelques bois au NE dans le prolongement de ceux de Benon; +500 hab. depuis 1999 (+122%).

Vouhé (680 Vouillois, 1 561 ha), 6 km NO de Surgères, s’étend aux abords du Curé, au carrefour des D108 et 115; +280 hab. depuis 1999 (+70%).

Puyravault (680 Puyravaultais, 1 368 ha), 6 km ONO de Surgères, est un gros village de plaine; au NO, gros hameau de Blameré; +200 hab. depuis 1999 (+42%).


Aigrefeuille-d’Aunis

(4 030 Aigrefeuillais, 1 676 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort, 21 km ESE de La Rochelle. Le bourg est très étalé dans la plaine; il a un collège public et un privé, une maison de retraite médicalisée de 60 places, un camping. Près du bourg à l’est a été aménagée la base de loisirs de Frace, avec plan d’eau de 8 ha, village de vacances et bassin pour modèles réduits.

Sur la zone industrielle du Fief Girard, au sud du bourg et partagée avec Le Thou, ont pris place plusieurs établissements: constructions navales de catamarans de croisière Fountaine Pajot (300 sal.); des ateliers, surtout de bois (charpentes et panneaux Cem Dip, 30 sal.) et plastiques comme Gaudissard (45 sal.); négoce et réparation de machines agricoles Ballanger (45 sal.), installations électriques Ineo (25 sal.); Intermarché (45 sal.).

À l’ouest de la commune avait été installé en rase campagne un grand hôpital militaire américain aux Grands Champs; il sert à quelques ateliers et à une base d’ULM «hydro». Le nom de la commune était simplement Aigrefeuille avant 1894; elle a eu 1 900 hab. en 1876, 1 350 dans les années 1930 et sa population augmente depuis (+840 hab. depuis 1999, soit +26%). Aigrefeuille est la seconde commune de la communauté Aunis Sud.


Devise (la)

rivière d’Aunis, coulant à la limite des communes de Genouillé et de Vandré; elle reçoit à droite la Gères qui vient de Surgères, et aboutit dans le marais de Rochefort au canal de Charras. Sa longueur totale jusqu’au fleuve Charente est de 36 km, dont la plus grande partie dans les canaux du marais. Son nom est utilisé par la communauté de communes du Val de Trézence de la Boutonne à la Devise. Une nouvelle commune d’Aunis-Sud a choisi son nom en 2018.


Surgères

(7 070 Surgériens, 2 871 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente-Maritime dans l’arrondissement de Rochefort, 35 km à l’est de La Rochelle dans l’Aunis Sud. La ville est au bord de la petite Gères, d’où vient son nom, un simple sous-affluent de la Charente par la Devise. Elle est au centre d’une étoile de routes et a une gare sur la ligne de La Rochelle. Elle fut une place forte marchande, et a conservé une enceinte en ellipse de 600 m et 20 tours refaite après la destruction du château sous Louis XIII. La principale zone d’activités est à l’ouest, entre la voie ferrée et la D939 vers La Rochelle.

La crise du phylloxéra avait produit une conversion vers la laiterie dès 1888, et Surgères reçut en 1907 une école laitière; elle est devenue l’ENILIA, École nationale des industries laitières et des industries agro-alimentaires. Surgères a également accueilli l’ITPLC, Institut technique des produits laitiers caprins, et un lycée agricole avec centre de formation d’apprentis. La ville est le siège de la coopérative laitière Terra Lacta (560 sal., 1 500 producteurs de lait de vache pour 7,3 Mhl et 550 de lait de chèvre pour 1,2 Mhl). Mais la production locale elle-même a bien diminué. Reste une laiterie, acquise en 2013 par Armor Protéines (95 sal., groupe Bongrain devenu Savencia), spécialisée dans la fabrication de beurre et caséine, d’origine coopérative et qui fut créée en 1895.

Les principales autres industries sont l’usine de moteurs électriques Wärtsilä (120 sal.), héritière d’une usine de moteurs diesel innovante créée par Abel Poyaud au début du 20e s.; mécanique de précision Saro (40 sal.), matériel inox pour laiteries Sassaro (40 sal.), métallerie Daufin (25 sal.) et chaudronnerie Launay (20 sal.); plastiques Sogemap (40 sal.), PRV (20 sal.); confection Cidaris (25 sal.); viandes (Sibcas, 45 sal.); ingénierie AIR-Réseaux (55 sal.), drainage agricole Transterrassement (25 sal.).

La ville a un collège public et un privé, un lycée professionnel public, ainsi qu’un centre commercial Leclerc (120 sal.) et Intermarché (25 sal.); négoce de crèmerie Délices de l’Ouest (60 sal.), La Poste (40 sal.); autocars Keolis (25 sal.), clinique du Château de Mornay (40 sal.). Elle est le siège de la communauté Aunis Sud (27 communes, 30 100 hab., 46 350 ha). Surgères a eu environ 3 500 hab. de 1850 à 1950, puis est montée à plus de 6 000 en 1975 et reste sur ce palier depuis; elle a gagné 490 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Surgères a 21 communes et 27 900 hab.

Surgères eut sa belle Hélène. Surgères reste célèbre dans la littérature grâce au fameux sonnet de Ronsard sur le thème «vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain…» dédié à Hélène de Fonsèque (1546-1618), née à Surgères, figure en vue de la cour royale, où elle faisait partie des filles d’honneur de Catherine de Médicis. Ronsard, alors quinquagénaire, fit d’ailleurs tout un recueil de Sonnets pour Hélène (1578). Le collège public de la ville se nomme en son honneur Hélène de Fonsèque, bien que cette «belle Hélène», belle au moins aux yeux du poète, n’eût guère que ses refus comme titre de gloire, et le talent de Ronsard pour en perpétuer le souvenir; et la radio locale, comme la galerie d’art, se nomment aussi Hélène.