Communauté de communes Haut Val de Sèvre

Sèvre (Haut Val de)

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communauté de communes des Deux-Sèvres, groupant 19 communes, 29 900 hab., 34 630 ha. Le siège est à Saint-Maixent-l’École, Azay-le-Brûlé et La Crèche dépassent aussi 2 000 hab.

Exireuil (1 620 Exirois, 2 106 ha dont 216 de bois), 3 km au nord de Saint-Maixent, se serait accrue de 510 hab. depuis 1999 (+46%); site classé du Ravin du Puits d’Enfer (avec Nanteuil). Le village ancien est sur le relief, 60 m au-dessus de la plaine de Saint-Maixent; il se double d’un ensemble de lotissements dans la plaine au sud; Bricomarché (25 sal.). Le finage s’étend largement vers le NE et le nord, où il atteint le lac de la Touche-Poupard et même le cours de la Vallouse; château d’Avançon à l’ouest.

Nanteuil (1 760 Nanteuillais, 2 062 ha dont 139 de bois) est une commune résidentielle 3 km à l’est de Saint-Maixent, sur le talus septentrional du fossé; musée de la TSF (anciens postes de radio). La population communale croît depuis 1950, où elle était de 1 000 hab.; elle a 250 hab. de plus qu’en 1999. Le finage est desservi par la D737 et la N11 (D611), traversé au sud-est par l’A10; dolmen de la Pierre Levée sur le plateau, hameau de Pallu à l’angle sud dans la plaine de la Sèvre Niortaise.

Soudan (440 Soudanais, 2 329 ha dont 560 de bois) est 8 km à l’est de Saint-Maixent, au SO de son finage. Le village, qui a une petite église romane et plusieurs lavoirs, est sur la N11 (D611) et frôlé au sud par l’A10, qui traverse le finage NNE-SSO et y a un échangeur à péage avec la N11 à l’est, autour du hameau du Souci; grand bois de Soudan au NE. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999; négoce de bois (Chaigneau, 35 sal.); fabrique d’équipements aérauliques VIM (180 sal., groupe espagnol Soler Palau, depuis 2011).

Pamproux (1 750 Pamprousiens, 3 630 ha dont 129 de bois), 16 km à l’est de Saint-Maixent dans la vallée d’un petit affluent de la Sèvre, a conservé de belles halles en bois du 18e s. et dispose d’un collège public; camping; fabrique d’aliments du bétail Alicoop (90 sal., groupe coopératif local), meubles Minet (25 sal.), production d’œufs Pampr’Œuf (150 sal., famille Nérault, 700 millions d’œufs par an avec une capacité de conditionnement de 3 millions d’œufs par jour, 600 000 poules pondeuses en propre), avec négoce Pampr’Œuf Distribution (45 sal.) et transports Logistic’Œuf (30 sal.)du même groupe. Pamproux a eu 2 400 hab. en 1851 et a perdu des habitants jusqu’en 1920, mais la population est stabilisée depuis (+90 hab. depuis 1999).

On appelle plaine de Pamproux, ou plateau de Pamproux, une petite étendue de campagne ouverte autour du village, entouré par les semi-bocages des affleurements de Terres Rouges au sud, de l’Entre-Plaine-et-Gâtine au nord, et de caractères voisins de ceux de la plaine de Lezay, avec de nombreuses dépressions fermées d’origine karstique, comme l’indique le nom du lieu-dit les Effonderies à l’ouest. Dans la commune, gros hameaux de la Guittière et la Villedieu du Perron à l’est sur la N 11, Narbonneau au NE, les Fossés au NO. L’A10 passe au nord et à l’ouest du finage, avec une aire de service à la pointe NE (Rouillé-Pamproux)

Avon (70 Avonnais, 1 254 ha), 21 km à l’est de Saint-Maixent, est presque entièrement accaparé par un terrain militaire de 1 100 ha associé à l’école de Saint-Maixent, acquis en 1956 par l’État; il est classé en «Znieff» (Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique) depuis 1988, tout en conservant ses utilisations militaires, ce qui n’empêche pas quelques usages agricoles contrôlés (pacage et fauchage). Les paysagistes distinguent un «bocage de Bougon-Avon», assez bien conservé en raison du blocage apporté par cette réserve. La commune n’a pas de village, mais de petits hameaux tout au sud (Bourleul), au nord (Avon) et au NE (Thorigné) où sont les gouffres de l’Ortiou et du Pré Duci.

Bougon (190 Bougonais, 1 170 ha), 16 km ESE de Saint-Maixent, dans un vallon affluent du Pamproux, est connu pour sa considérable nécropole néolithique, formée de cinq tumuli datés d’environ 6 500 ans, avec musée. Le bougon est une spécialité de fromage de chèvre; dolmen de la Pierre Levée au sud; hameaux de la Roche et Javarzay au SE.

Salles (350 Salladins, 777 ha), 13 km ESE de Saint-Maixent, est sur la rive droite du Pamproux.

Sainte-Eanne (630 Emmeranais, 1 383 ha), 6 km à l’est de Saint-Maixent, juxtapose une gare, un terrain militaire (la Roche Picher), un musée archéologique du val de Sèvre, et un gros abattoir-découpage de viandes du groupe breton Cooperl (Arca, 460 sal., 85 000 t/an, 80% de porcs et 20% de bœufs); plus une fabrique d’aliments du bétail (Serval, 150 sal.) et les transports Baudouin (35 sal.). La commune n’a pas de vrai centre, Sainte-Eanne n’étant plus qu’un lieu-dit sur une petite butte à l’ouest, avec cimetière. Le finage se partage entre la plaine de la Sèvre au sud, rejointe par le Pamproux et ses Eaux Perdues, et qui accueille, outre un moulin au nom typique (le Baptereau) et un château, la voie ferrée et les industries; et au NE le plateau calcaire où sont des carrières et le gros hameau du Breuil; tout au nord, aire de repos de l’A10.

Souvigné (950 Soussinois, 2 641 ha sont 340 de bois), 4 km au SSE de Saint-Maixent, associe temple et église et accueille un musée de la coiffe et du pays Pèlebois. Le château de Régné, remanié sans cesse du 14e au 19e s., a une fuye de 1 800 boulins — c’est-à-dire un pigeonnier de 1 800 loges. Le site de la Pierre au Diable est classé. Un parc éolien de 4 machines Gamesa (8 MW) a été ouvert en 2010; la commune a gagné 130 hab. depuis 1999. Le village est sur le plateau vers 140 m mais le finage descend au NE jusqu’à la Sèvre Niortaise par les hameaux de Geay; hameaux de Fonteroux à l’est et d’Ainçay à l’ouest, forêt domaniale et hameaux de l’Hermitain au sud.

Saint-Martin-de-Saint-Maixent (1 130 Saint-Martinois, 1 264 ha) fait face à la ville sur la rive gauche de la Sèvre Niortaise, en habitat très dispersé en plusieurs hameaux, dont Charchenay à l’ouest, Boisne au sud, Soignon à l’est, et une série de lotissements au nord en faubourg de Saint-Maixent, où est la mairie. Le finage est traversé du NE au SO par l’A10; anciens moulins et lavoirs, minoterie Bellot (65 sal.) et laiterie Soignon (groupe coopératif Eurial, 270 sal.), menuiserie et fermetures Pain (35 sal.). La commune a gagné 270 hab. (+31%) depuis 1999.

Romans (720 Romanais, 1 142 ha), 8 km SSO de Saint-Maixent, s’est accrue de 190 hab. depuis 1999. Mare et lavoir rénovés forment une petite base de loisirs au «port» d’Aiript, à l’ouest du village. Le finage est limité au NE par la vallée encaissée de l’Hermitain, qui descend vers la Sèvre; il est traversé au nord par l’A10; hameau et château de Miauray au nord.

Sainte-Néomaye (1 370 Néomadiens, 1 069 ha), à 7 km SO de Saint-Maixent sur la rive gauche de la Sèvre, est connue pour ses foires aux mules et mulets; église romane, ancien logis fortifié aux Fontenelles, au NE dans un vallon. Sa population a augmenté de 510 hab. depuis 1999 (+60%). Le finage contient le confluent de la Sèvre et de l’Hermitain à l’est, avec le hameau perché des Fontenelles; deux aires de repos de l’A10. à la limite sud, gros hameau de la Chesnaye.

François (990 Franciens, 939 ha), 11 km NE de Niort, 14 km SO de Saint-Maixent, est formée de plusieurs villages. François est sur le côté sud de la Sèvre; au nord, le finage est plus large et contient le château de Vandelaigne (16e s.), les hameaux du Breuil et de Bonneuil, celui-ci dans la vallée sinueuse et encaissée du Musson; transports Dallet (45 sal.). La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Cherveux (1 940 Cherveusiens, 2 225 ha), 14 km au NE de Niort et 14 km à l’ouest de Saint-Maixent, a un beau château du 15e s. à donjon carré et à douves, bien restauré au point de sembler néogothique; base de loisirs avec plan d’eau au nord du village. Cherveux a eu 1 700 hab. en 1881 et sa population était tombée à 880 en 1975; elle augmente depuis et s’est accrue de 640 hab. depuis 1999 (+49%). Vers l’ouest, où passe la voie ferrée, l’habitat s’est étendu autour du hameau et du château de la Carte. Vers l’est, où s’enfonce la vallée du Musson, s’espacent les hameaux de Cherveux le Vieux, Lussais, Villeneuve, Civrais.

Augé (940 Augéens, 2 333 ha dont 175 de bois), 8 km au NO de Saint-Maixent, a une petite église romane très pure à clocher carré et des maisons anciennes (site inscrit), qui lui donnent un air de «petite cité de caractère»; elle a gagné 130 hab. depuis 1999; emballages en bois Martin (85 sal.), viandes de volailles Morille (25 sal.). Le village est au creux d’un vallon débouchant sur la vallée de la Ligueure au passage de la D6; hameaux de Coutard au sud, Bois Aigu à l’ouest, le Plessis au nord, la Cour d’Augé au sud-est.

Saivres (1 470 Saputiens, 2 124 ha), sur le Chambon à 4 km NO de Saint-Maixent, a une population fluctuante: 1 700 hab. en 1886, 960 en 1975, une augmentation continue depuis; elle a gagné 270 hab. après 1999. Le village domine la vallée du Chambon; château en face à l’Herbaudière, hameaux de Lugné, Vix et Perré à l’ouest, Verrière et Paugné au sud; petits hameaux et château de la Roche Naide au nord.


Azay-le-Brûlé

(2 030 Azéens, 2 210 ha) est une commune des Deux-Sèvre, 4 km OSO de Saint-Maixent dans le Haut Val de Sèvre. Elle a restauré un antique pont sur une voie romaine qui allait de Poitiers à l’océan. Azay est le siège de la communauté de communes du Haut Val de Sèvre, qui groupe 8 communes et 8 200 hab. à l’est de Niort. Commune de banlieue, elle abrite un centre commercial avec hypermarché Leclerc (200 sal.). La N11 traverse le finage près du village. La vallée du Chambon laisse vers l’ouest le hameau de Fonvérine et le château de l’Aulnay; hameaux de Cerzeau et Mons au SO, Mautré, le Puy Belin et Chamier au nord-ouest, Villaine au NE (avec un institut médico-éducatif de 120 internes), Jaunay au sud où la vallée encaissée de la Sèvre fixe la limite communale. La population d’Azay avait atteint 2 000 hab. en 1846 et était descendue à 1 000 en 1975; elle remonte depuis et s’est augmentée de 450 hab. après 1999 (+28%).


Crèche (La)

(5 710 Créchois, 3 450 ha) est une commune des Deux-Sèvres, à 10 km au SO de Saint-Maixent, à mi-chemin de Niort, dans la communauté du Haut Val de Sèvre. Le bourg est sur la rive gauche de la Sèvre Niortaise et traversé par la N11. Il dispose d’un collège public, un musée de la chasse. Au bord de la Sèvre à la Villedieu, une ancienne aumônerie du 15e s. a été restaurée et propose des expositions.

La commune apparaît comme «la base arrière du port de La Rochelle». La Crèche a une gare, et la connexion des autoroutes A10 et A83 et de la N11 lui vaut un vaste complexe d’échangeurs, susceptible de fixer des activités de logistique, jouant sur l’intermodalité fer-route. Un centre routier et l’ensemble interprofessionnel agricole Océrail contribuent à former un espace économique Atlansèvre, qui rassemble 7 zones d’activités réelles ou potentielles; il compte 80 entreprises sur 100 ha, soit environ 1 700 emplois, et devrait y ajouter 170 nouveaux hectares, en débordant d’ailleurs un peu sur la commune voisine de François. Les principales entreprises de logistique sont les transports Stef-TFE (320 sal.), Schenker (80 sal.), Dusolier-Calberson (70 sal.), TNT (60 sal.), Dachser (55 sal.), XPO (35 sal.), et la plate-forme logistique du groupe crémier Eurial (50 sal.), plus l’école de conduite ECF (130 sal.) et le garage de poids lourds Bernis Trucks (50 sal.).

Dans les autres domaines se signale le groupe familial Prévost, qui juxtapose les huisseries métalliques Edac (150 sal.), les profilages et piquets SPP (30 sal.), les meubles de bureau Plakards (Deya, 115 sal.), PSI Distribution (25 sal.) et le siège du groupe Prévost (40 sal.). En outre, métalleries Atilac (75 sal.) et PAI (25 sal.), menuiserie métallique BGN (50 sal.), charpentes Alufer (25 sal.); fabrique de matériel de boulangerie Panem (80 sal.); cuirs et éponges Theo (ex- Chamoiserie de France, 40 sal.); éditions La Geste (20 sal.); bétons Bonna-Sabla (35 sal.), étanchéification EC2I (25 sal.), installations électriques Portalp (20 sal.), réseaux d’eau Sade (20 sal.); travail temporaire Concept Plus (45 sal.).

La Crèche a eu entre 2 000 et 2 400 hab. de 1846 à 1965. Elle a fusionné en 1965 avec la commune de Chavagné (750 hab.), au sud, ce qui a facilité l’opération d’aménagement. Le finage comprend ainsi une série de hameaux: Chavagné au sud et Villeuve, dans le triangle A10-A83, Riffigny au NO sur la rive gauche de la Sèvre; au NE sur le plateau, Boisragon, Drahé et Fenioux. La population est passée à 3 200 hab. en 1975, 4 200 en 1982, et augmente encore: elle s’est accrue de 1 090 hab. depuis 1999.


Saint-Maixent-l’École

(6 920 Saint-Maixentais, 522 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 24 km ENE de la préfecture. La ville se tient sur la rive droite de la Sèvre niortaise et elle est traversée par la N11; la gare est sur la rive gauche. Saint-Maixent est née auprès d’une très ancienne abbaye bénédictine disparue, dont l’église actuelle avait été refaite au 17e s. dans le style flamboyant. Place forte, devenue place de sûreté protestante, la ville fut souvent attaquée et ravagée. Aussi garde-t-elle peu de monuments anciens, comme la porte de Chalon, du 18e s.; mais il lui reste quelques intéressantes maisons bourgeoises; allées et promenades sont un site classé. Elle connut un nouvel élan à partir de 1879, avec l’installation de l’école nationale d’infanterie, devenue en 1963 école de sous-officiers (ENSOA, école nationale des sous-officiers d’active), toujours en activité: elle forme 3 500 élèves par an et occupe 900 personnes; un musée militaire l’accompagne.

La ville a rajouté «l’École» à son nom en 1926. Elle a aussi un lycée et un collège publics, un collège privé, un hôpital-maison de retraite; quelques ateliers, dont le principal est celui de la carrosserie Libner (135 sal.); fabriques de matériels de carrières Bonnet (75 sal.), de bâches Jean (45 sal.), décolletage Bonnin (45 sal.), publicité Graphic Application (45 sal.); Intermarché (45 sal.); transports et traitement de déchets Loca (20 sal.), ambulances Atlantis (20 sal.). La ville avait entre 4 000 et 5 000 hab. déjà au 19e siècle; elle est montée à 6 100 en 1936 et a culminé à 8 250 en 1999 — mais les données ne sont pas comparables: les changements de définition ont fait s’évanouir la population comptée à part (1 800 hab. en 1999), tout en en intégrant une partie dans la population municipale. Le territoire, petit, est entièrement urbanisé, avec toutefois des terrains d’exercice et de sports au NO. La ville anime la communauté de communes du Haut Val de Sèvre, qui rassemble 19 communes, 29 900 hab., 34 630 ha. Elle est aussi bureau centralisateur du nouveau canton de Saint-Maixent-l’École (13 communes, 25 900 hab., 23 245 ha).