Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord

Rochefoucauld-Porte du Périgord (La)

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communauté de communes à l’est de la Charente, associant 28 communes, 22 000 hab., 46 800 ha. Le siège est à Montbron, commune de plus de 2 000 hab. comme La Rochefoucauld-en-Angoumois et Rivières.

Marillac-le-Franc (830 Marillacois, 1 449 ha dont 355 de bois), 3 km à l’est de La Rochefoucauld, a un habitat assez dispersé en hameaux et pavillons, une église du 12e s. La Ligonne court au nord du finage; la population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+32%).

Yvrac-et-Malleyrand (550 Yvracois, 1 890 ha dont 350 de bois), 7 km à l’est de La Rochefoucauld, s’orne au village de Malleyrand d’une chapelle des templiers, du 12e s., classée; avec un clocher à arcade. Yvrac est au NO au-dessus de la Margot, affluent de la Ligonne, suivie en aval par Beaumont et en amont par la Braconne d’Yvrac; Malleyrand (jadis souvent écrit Malleran) au centre-ouest, tandis qu’au sud Miaulant est un hameau de taille comparable. La commune se nommait seulement Yvrac de 1793 à 1901. Le relief monte à 296 m au SE, au Poirier de Bon Ordre; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Adjutory (490 hab., 1 404 ha dont 413 de bois) est à 7 km ENE de La Rochefoucauld. Le village est au sommet du haut versant droit de la Bellonne, qui naît à Mazerolles; plusieurs châteaux; +140 hab. depuis 1999 (+38%).

Taponnat-Fleurignac (1 550 Taponnacois, 2 149 ha dont 498 de bois), 5 km NNE de La Rochefoucauld, est sur la route de Limoges (N141, un échangeur) et la voie ferrée (une gare) et accueille une maison familiale rurale. La Bellonne traverse le finage mais s’y perd à l’ouest; plusieurs gouffres et grottes. La fusion des deux communes date de 1845, mais l’habitat est plus complexe: Fleurignac s’isole au SE, tandis qu’au centre-ouest Taponnat est étayée par les hameaux de la Chassagne au NE, la Marvaillère au SO et des lotissements, et que l’habitat de La Rochefoucauld déborde à la pointe SO du finage. La population croît depuis les années 1950 (780 hab. en 1954) et a gagné 300 hab. depuis 1999 (+24%).

Agris (870 Agritois, 1 874 ha dont 841 de bois) 5 km NO de La Rochefoucauld, est à la confluence des vallées sèches du Bandiat et de la Tardoire, suivie en aval par celle de la Tardoire et de la Bellonne, tout aussi sèche et qui borne le NE et le nord du finage. Celui-ci englobe à l’ouest une large part de la forêt de Braconne, au sein de laquelle s’ouvre le puits de la Fosse Mobile (50 m de profondeur); boyauderie Varliaud (25 sal.). La population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999.

La Rochette (540 Rocheteaux, 1 099 ha dont 324 de bois), 8 km NO de La Rochefoucauld est au bord de la vallée sèche, où s’ouvrent d’autres gouffres. L’église romane classée du 11e s., couverte de lauzes, a de beaux tympans; Logis du 16e s., hameau de Villemalet au SE, Trou des Duffaits au sud; +90 hab. depuis 1999.

Coulgens (550 hab., 1 170 ha), 11 km au NO de La Rochefoucauld, est juste en aval dans un site comparable, sur le tracé d’une voie romaine, et dotée d’une église classée du 11e s., à chapiteaux ornés, avec des peintures murales du 15e s. Dans la même commune, le hameau de Sigogne, 2 km au nord, également sur le bord occidental de la vallée sèche, a aussi ses gouffres, et un château féodal ruiné; +160 hab. depuis 1999 (+41%).

Bunzac (470 Bunzacois, 1 332 ha dont 631 de bois), 5 km SO de La Rochefoucauld, est traversée par la vallée du Bandiat et la voie ferrée d’Angoulême à Limoges. Le village est sur le plateau oriental; à l’ouest, hameau de Montgoumard et forêt de Braconne; +150 hab. depuis 1999 (+47%).

Orgedeuil (230 hab., 1 039 ha dont 394 de bois), 13 km ESE de La Rochefoucauld et 3 km au nord de Montbron, a révélé des restes préhistoriques dont un crâne de Neanderthal prémoustérien (environ 30 000 ans) au hameau de Fontéchevade, au sud-ouest.

Rouzède (240 Rouzédois, 1 433 ha dont 358 de bois) est à 7 km NE de Montbron, 16 km ESE de La Rochefoucauld. Le finage, épanoui au nord dans les hautes collines, s’étrécit au sud, encadré par deux branches de la réserve naturelle de la vallée de la Renaudie.

Écuras (590 Écurassiens, 2 422 ha dont 742 de bois), 7 km ENE de Montbron, étire ses maisons sur une longue échine empruntée par la D699; mais son finage comprend aussi les hameaux de la Borderie, d’autres dispersés au sud et, à la pointe NE, un ensemble original formé aux sources de la Renaudie et à la limite du département par le gros village de vacances du Chat qui a 250 pavillons, un millier de résidants en été, plusieurs étangs et le golf de la Prèze; il est surnommé le village des Hollandais en raison de l’origine de son promoteur et de sa clientèle de base.

Eymouthiers (310 Moustériens, 868 ha dont 317 de bois), 5 km ESE de Montbron, est une commune d’habitat dispersé en hameaux, le principal étant la Trocherie sur la D6. Le nom s’écrivait Émoutier en 1794, puis Eymoutier, et vient d’un ancien monastère disparu; reste un lieu-dit au centre du finage. À la limite nord-est, la vallée encaissée de la Tardoire dessine un beau méandre, dont le lobe est occupé par la base de loisirs du Chambon, avec village de vacances, camping et étangs.

Quatre autres communes, au sud de Montbron, sont limitrophes de la Dordogne.

Feuillade (310 Feuilladois, 2 183 ha dont 409 de bois) est à 9 km SSO de Montbron, sur la rive gauche du Bandiat et la D4, avec un finage étiré vers le sud; église classée du 12e s., ancienne forge et château de la Mothe à l’est; installations électriques Delage (25 sal.).

Souffrignac (140 Souffrignacois, 937 ha dont 178 de bois), 10 km au sud de Montbron, domine le versant gauche du Bandiat.

Mainzac (100 Mainzacois, 1 129 ha dont 798 de bois), 16 km au sud de Montbron, est sur le plateau jurassique.

Charras (340 hab., 1 512 ha dont 632 de bois), 18 km SSO de Montbron, cache dans la forêt d’Horte, à Grosbot au NO, les restes de l’abbaye cistercienne de Fontaine Vive, fondée au 10e s.; au village, église fortifiée et château du 17e s. La commune est à la limite de la Dordogne.

Grassac (340 hab., 2 823 ha dont 1 765 de bois), 14 km SO de Montbron dans la forêt d’Horte, a un clocher roman et, depuis 1996 au hameau de Doumérac en forêt à 3 km SE du village, un monastère de sœurs orthodoxes de Chersonèse (Korssoun) dépendant du patriarcat de Moscou, d’allure byzantine et avec abondance d’icônes. La commune englobe une bonne part de la forêt d’Horte; château d’Horte au NO; +60 hab. depuis 1999

Marthon (570 Marthonnais, 1 282 ha dont 531 de bois), 9 km SO de Montbron dans la vallée du Bandiat, s’orne d’un donjon du 12e s. et d’un château du 16e; fabrique de pantoufles et autres articles chaussants Degorce (45 sal.), marbrerie Gauthier (40 sal.), centre de formation rurale (CFPR) et maison de retraite (25 sal.).

Saint-Germain-de-Montbron (500 Saint-Germanois, 1 491 ha dont 491 de bois) à 17 km SE de La Rochefoucauld, 11 km SO de Montbron, est en aval de Marthon mais sur le côté droit de la vallée du Bandiat et son finage s’étend au nord, jusqu’à englober le hameau des Chaillats à plus de 4 km. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999.

Chazelles (1 580 Chazellois, 2 580 ha dont 666 de bois), plus en aval mais également sur la droite du Bandiat, 12 km au sud de La Rochefoucauld, inclut à l’ouest les grottes de Quéroy, dont les concrétions se visitent en 800 m de galeries. Au NE, le hameau de Saint-Paul a une église classée du 12e s. La société Chinvest (Dargemont) y travaille la pierre, notamment pour des cheminées (marque Cheminées de Chazelles, 110 sal.); papeterie-cartonnerie MMP Packetis (190 sal.); appareils sanitaires en acrylique Sucal (20 sal.), compresseurs Man Diesel Turbo Schweiz (20 sal.). La population de Chazelles augmente depuis 1950, où elle était inférieure à 1 000 hab.; elle a crû de 160 hab. depuis 1999.

Une voie verte, ancienne voie ferrée, dite Coulée d’Oc, suit toute la vallée du Bandiat de Pranzac à Souffrignac.

Pranzac (920 Pranzacais, 1 506 ha dont 511 de bois), 8 km SSO de La Rochefoucauld, a d’autres attraits: une église romane, une lanterne des morts de 7 m, les tours ruinées d’un château du 15e s. À l’ouest de la commune, le hameau de l’Ermitage est au bord de trois fosses karstiques, mais qui sont dans la commune de Mornac. Le village organise à Pâques une foire aux vins et aux fromages; carrières de pierre d’ornement à Luget (40 sal.); +110 hab. depuis 1999.


Montbron

(2 070 Montbronnais, 4 334 ha dont 1 182 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement d’Angoulême, 30 km à l’est de la préfecture. Le bourg est à la limite du massif ancien, perché au-dessus de la rive gauche de la Tardoire. Il a conservé des remparts, plus des éléments du château réaménagé au 15e s., et où se tiennent des manifestations culturelles en été; église du 12e s.; deux moulins à eau restaurés, Menet (avec atelier pédagogique) et Chabrot; plusieurs châteaux dans la vallée de la Tardoire, un collège public. Montbron a un Intermarché (40 sal.) et quelques industries relevant de la tradition textile: Jack M Charentes, apparu en 1984 et usine principale du groupe Elsidev, fait du montage électrique et électronique et du contrôle pour les filatures (30 sal.); Maroquinerie de la Tardoire (110 sal.); l’ancienne usine de moquettes et couvertures Bricq (50 sal.), passée au groupe néerlandais Voith, a beaucoup réduit ses effectifs, supérieurs à 300 vers 1995; Toison d’or fabrique du linge de maison (85 sal.), DM des pantoufles (25 sal.). La coopérative agricole Charente Coop emploie plus de 100 personnes. Le finage s’étend largement vers le NE, où sont plusieurs hameaux dont le petit groupe Courtillas, la Pouge, les Chaises desservi par la D16, et, sur 6 km le long de la vallée encaissée de la Renaudie, une étroite réserve naturelle partagée avec Écuras et Rouzède. La ville a atteint 3 400 hab. à la fin du 19e s., 2 400 seulement en 1954; après une légère remontée à 2 600 en 1982, sa population diminue à nouveau et elle a encore perdu 220 hab. depuis 1999.


Moulins-sur-Tardoire

(2 040 hab., 4 353 ha dont 1 145 de bois) est une commune nouvelle de la Charente dans la communauté de La Rochefoucauld-Périgord, formée en 2019 par la réunion de Saint-Sornin, Rancogne, Vilhonneur et Vouthon. La Tardoire borde les quatre, et y a deux moulins…

Saint-Sornin (820 hab., 1 127 ha dont 194 de bois) est à 7 km SE de La Rochefoucauld. Le finage va des abords de la vallée de la Tardoire à l’ouest, à des hauteurs qui s’élèvent peu à peu vers l’est; point de vue avec table d’orientation au SE au hameau de la Fenêtre; +90 hab. depuis 1999. Rancogne (380 Rancognois, 1 252 ha dont 484 de bois), 6 km au sud de La Rochefoucauld, domine la rive gauche de la Tardoire. Son finage se partage entre le plateau calcaire à l’ouest et la large vallée à l’est, où sont au nord plusieurs grands étangs d’anciennes sablières et le bois de Tâte-Poule; gros château renaissance à donjon roman, et un beau pigeonnier. Au SE, le moulin restauré de la Forge sert de musée et produit de l’huile de noix et de la farine de maïs; grottes; +40 hab. depuis 1999.

Vilhonneur (410 Vilhonnorois, 936 ha dont 248 de bois), 7 km SSE de La Rochefoucauld, sur le côté gauche de la vallée de la Tardoire, a un site original marqué par trois buttes rondes et des grottes, un site archéologique, les restes d’un donjon. La Tardoire, franchissable sur un gué de pierres, perd une partie de son débit. Le moulin restauré de Rochebertier est un exemple rare de moulin consacré à la taille des pierres par câble. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+39%). Vouthon (430 hab., 1 038 ha dont 220 de bois) est en amont sur la rive gauche de la Tardoire, 4 km à l’ouest de Montbron et flanquée du hameau de la Chaise à l’ouest, où se dresse un donjon du 11e s; +90 hab. depuis 1999 (+28%).


Rivières

(2 040 Riviérois, 2 154 ha dont 541 de bois) est une commune de Charente dans la communauté La Rochefoucauld-Porte du Périgord, 3 km au NO de La Rochefoucauld, sur la rive gauche de la Tardoire, dont la large vallée traverse le finage, tandis que la rivière se perd en plusieurs gouffres. Le versant de droite porte les hameaux de Monthézard et Lavaud, celui des Houillères est au NE sur le plateau. L’habitat est plus dispersé sur le plateau à l’ouest; le Bandiat le traverse, dans une vallée bien plus étroite où est le gouffre de Gauffry. La commune de Rivières est le siège de la firme de chaussures Jeva-Rondinaud, qui emploie 140 personnes; chaudronnerie Soumagne (30 sal.). La population est en nette croissance depuis le minimum des années 1900-1950 vers 830 hab., et a encore gagné 270 hab. depuis 1999.


Rochefoucauld-en-Angoumois (La)

(4 160 hab., 2 415 ha dont 891 de bois ) est une nouvelle commune de la Charente, fromée en 2019 par la réunion de deux communes. La Rochefoucauld (3 000 Rupificaldiens, 721 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement d’Angoulême, 22 km au NE de la préfecture, au bord de la Tardoire sur la N141 et la voie ferrée vers Limoges. La ville est surtout connue par son superbe château renaissance qui évoque les grands châteaux de la Loire, avec un donjon de 35 m, des tours d’angle rondes, façade et ailes du 16e s. Le bourg a des maisons à colombage et des hôtels bourgeois des 17e et 18e s., un beau cloître du 14e s. issu du couvent des carmes et assorti d’un musée de préhistoire; plus une église gothique, ancienne collégiale des 13e et 19e s.; et un musée de l’Hôpital dans un ancien temple protestant, riche de collections de faïences tirées de l’apothicairerie.

Le finage s’étend peu à l’ouest de la Tardoire, dans le faubourg Saint-Florent, mais porte le château. Il envoie une queue vers le nord-est et s’étale au SE dans le faubourg d’Olérat et le bois des Malandrins. La Rochefoucauld a un collège public et un privé, un hôpital public. L’industrie textile, qui avait marqué les activités du bourg, a bien décliné; de l’ancienne société de feutres et textiles spéciaux Chaignaud devenue Silac (groupe Mecaplast), qui employait encore près d’un millier de personnes vers 1995, ne restent que 120 emplois. Le reste se limite à de petits ateliers et à des négoces; centre Leclerc (130 sal.), ambulances Dupé (40 sal.), autocars Vriet (25 sal.), La Poste (50 sal.). La commune a perdu 380 hab. depuis 1999.

La commune fusionnée est Saint-Projet-Saint-Constant (1 160 Saint-Priestins, 1 694 ha dont 818 de bois), 3 km à l’ouest de La Rochefoucauld sur la route d’Angoulême, accueille une maison familiale rurale et matériels électriques Prefatec (25 sal.); château du Puy-Vidal, moulin classé de Roumagne et forêt de Braconne à l’ouest. Le finage est traversé par la voie rapide N141 (échangeur) et la voie ferrée, et s’est peuplé au NE près de La Rochefoucauld. Le Bandiat le traverse du sud au nord, le gouffre de la Racine s’ouvrant au sud près des châteaux du Puy Vidal et des Ombrais. Plusieurs autres gouffres sont au SE près de la Tardoire, le Trou de Champniers à l’ouest dans la forêt de la Braconne. Saint-Projet reste le village principal au NE; Saint-Constant n’est plus guère qu’un lieu-dit à l’ouest près de la vallée de la Braconne, leur fusion date de 1845. La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999 (+23%).

La Rochefoucauld-en-Angoumois appartient à la communauté de communes de La Rochefoucauld-Porte du Périgord (28 communes, 22 000 hab.) et le bureau distributeur du canton du Val de Tardoire.

Le Karst de La Rochefoucauld est un causse d’épais calcaires jurassiques à l’ouest de la ville, marqué par de belles formes karstiques de surface et de profondeur, où se perdent les rivières et où les circulations souterraines sont intenses. Il est en partie occupé par la forêt de la Braconne.