Communauté d’agglomération du Grand Cognac

Cognac (Grand)

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communauté d’agglomération de la Charente composée de 58 communes, 70 100 hab., 75 400 ha. Outre Cognac qui en est le siège, Châteaubernard, Châteauneuf-sur-Charente, Cherves-Richemont, Jarnac et Segonzac dépassent 2 000 hab.

Mesnac (430 Mesnacais, 651 ha dont 156 de vignes) est à 12 km au nord de Cognac sur le bord gauche de la vallée de l’Antenne, en limite du département; le village de Vignolles est au centre du finage et des vignes, sur la D89.

Saint-Sulpice-de-Cognac (1 240 Saint-Sulpiciens, 2 382 ha dont 642 de bois), à 10 km NO de Cognac a un petit village sur le bord droit de la vallée de l’Antenne, et cultive 500 ha de vignes dans un terroir assez boisé qui jouxte au sud celui de Burie. Son nom a été allongé en 1933; la commune a eu 2 000 hab. en 1861 mais sa population est stable depuis 1926. Le finage est limitrophe de la Charente-Maritime et s’étend vers l’ouest; il est traversé par la D731 et sa limite méridionale rectiligne suit l’ancien Chemin des Romains, tandis que le cours de l’Antenne fixe sa limite orientale. Au centre, le château du Plessis est un manoir du 16e s.

Louzac-Saint-André (1 030 Louzacais-Andrésiens, 1 004 ha dont 361 de vignes), à 7 km ONO de Cognac et limitrophe de la Charente-Maritime, est issue d’une fusion de 1972. Le principal habitat est à Louzac au SO (église du 12e s.), complété par des lotissements; Saint-André (290 hab.) n’est qu’un hameau au nord, avec une église du 12e s., proche du château de Font Joyeuse; forêt de Bourou à l’est, Chemin des Romains à la limite nord.

Javrezac (600 Javrezacais, 366 ha dont 226 de vignes) est une petite commune juste au NO de Cognac sur le coteau de rive droite de l’Antenne, dont le cours borne le finage à l’est; fabrique de palettes de bois Rem (30 sal.). La N141 traverse le finage au sud. Javrezac a 110 hab. de moins qu’en 1999.

Saint-Laurent-de-Cognac (860 Saint-Laurentais, 1 087 ha dont 396 de vignes), 8 km à l’ouest de Cognac, également à la limite du département, a un atelier de traitement des déchets vinicoles Revico (25 sal.). Le village est dans une vallée qui débouche sur la Charente au sud; le fleuve fixe la limite méridionale du finage, et reçoit l’Antenne à l’angle SE, un peu en amont du gros hameau de Jarnouzeau. La N141 traverse le finage au sud. La population a baissé de 90 hab. depuis 1999.

Merpins (1 160 Merpinois, 1 046 ha dont 164 de vignes) jouxte Cognac au SO et a équipé une vaste zone industrielle au SE. La firme Rémy-Martin de Cognac y a transporté ses productions et expositions (290 sal.); tonnelleries Seguin-Moreau (150 sal., groupe Oeneo), Taransaud (220); cartonnerie Lysipack (45 sal.); imprimerie Litho-Bru (70 sal.), à l’espagnol Tompla depuis 2017; mécanique 3R (Prulho, 70 sal.), métallerie Cognac Laser (25 sal.); distribution à domicile MPR (20 sal.); une usine Schneider a fermé en 2016. Le village ancien de Merpins, dit Vieux Bourg, est au pied du promontoire de confluence de la Charente et du Né, tout à l’ouest à la limite du département. Il a des restes d’un château féodal sur un ancien oppidum que traverse la D732. À la Frenade, au sud-ouest de la commune, subsistent quelques restes d’une vieille abbaye bénédictine de 1148. La commune a augmenté de 200 hab. depuis 1999.

Ars (750 Arsois, 1 140 ha dont 283 de vignes) est à 8 km SO de Cognac. Ses maisons s’éparpillent à l’est le long de la vallée du Né. Au sud, le Biget, qui conflue avec le Né, limite le finage, riche en vignes le long de la limite départementale à l’ouest. Ars accueille un musée artisanal et rural, les cognacs Ferrand (40 sal.), un atelier d’Aérazur (Zodiac, 35 sal.).

Gimeux (730 Gimeusiens, 740 ha dont 248 de vignes) est sur le bord droit de la vallée du Né, à 8 km SO de Cognac, au pied d’un relief qui monte à 72 m, 64 m au-dessus de la vallée. Au nord, le Chemin Boisné, ancienne voie rectiligne, marque la limite avec la commune de Merpins.

Salles-d’Angles (1 060 Salléens, 2 180 ha dont 729 de vignes), à 10 km au sud du chef-lieu, est aussi limitrophe de la Charente-Maritime, le Né limitant son finage à l’ouest. Le versant droit de la vallée est très habité, du hameau des Angles au sud au château du Coureau au NO. Le village s’étire au contraire à la limite orientale du finage le long de la D731; musée Gaston Grégor d’arts et traditions populaires; fabrique des moules pour verrerie Comap (45 sal.), métallerie Hubert (30 sal.), imprimerie Nacara (30 sal.), plastiques PHP (25 sal.), conditionnement à façon Prestations du Fief (35 sal.) et Charente Packaging (20 sal.), négoce de spiritueux SDV (60 sal.). Au nord-est, le finage, limité par le Chemin Boisné, accueille la zone d’activités du Pont-Neuf. La commune a perdu 100 hab. depuis 1999.

Genté (920 Gentéens, 1 159 ha), juste au NE de Salles, cultive 294 ha de vignes et accueille le Bobinage artisanal charentais (électricité, 30 sal.). Le village s’adosse au sud aux premières collines; le finage est limité à l’ouest par le tracé de la D731, au nord par le Chemin Boisné; l’aérodrome militaire de Cognac empiète largement sur la commune au NO. Genté a gagné 70 hab. depuis 1999.

Gensac-la-Pallue (1 610 Gensacais 1 923 ha dont 412 de vignes) est à 7 km SE de Cognac. Son finage ne touche à la Charente que brièvement au NE, sous le château du Perron. Il est traversé par la N141 à quatre voies, qui offre deux accès, et la voie ferrée de Cognac à Angoulême. La commune est issue d’une fusion ancienne (1857), Gensac étant le principal village au SE, avec une église classée du 12e s. L ’habitat s’égrène le long de la D49 vers le NO et la Pallue, et se complète d’une série d’entreprises aux abords de la N141. Les principales sont une usine de fournitures pour l’électricité (ABC, Atelier de bobinage charentais, 140 sal.), une fabrique de bouchons et sceaux (Bouchages Delage, 80 sal.) et deux verreries de bouteilles OI Manufacturing (35 sal.) et Charentaise de Décor (45 sal.); emballages Valadié (carton ondulé, 35 sal.), un négoce de verrerie (Salomon, 25 sal.), une serrurerie (Biron, 30 sal.); maçonnerie Komorniczak (35 sal.), nettoyage Sud-Ouest Propreté (75 sal.). La population communale a fortement progressé depuis les 870 hab. de 1954, atteignant 1 600 hab. dès 1982; elle s’est stabilisée puis a perdu 60 hb. après 1999.

Boutiers-Saint-Trojan (1 500 Boutiérois, 713 ha) jouxte Cognac au NE et a aussi des vignes (249 ha). La commune est issue d’une fusion de 1859, Boutiers étant au centre sur le relief, Saint-Trojan sur le versant droit de la Soloire, qui conflue juste après avec la Charente. L’habitat s’est densifié en s’éparpillant le long de la Charente et à l’ouest du finage; la commune a eu 750 hab. environ de 1860 à 1950, puis a grandi; elle s’est accrue de 90 hab. depuis 1999.

Saint-Brice (1 000 Saint-Briçois, 930 ha dont 274 de vignes et 238 de bois), juste à l’est de Cognac, abrite à la fois un château des 16e et 17e s., acquis par les Hennessy, et vers l’est le «logis» de la Garde-Épée du 17e s. accompagné d’un gros pigeonnier, le dolmen du même nom plus à l’est, et la haute et sévère église à façade saintongeaise de l’abbaye de Châtres également à l’est; le golf de Cognac est au SE, dans la plaine de la Charente. Le village est sur le versant droit de la Charente mais, en face, le finage déborde sur la rive gauche au hameau des Mullons. Il est bordé à l’ouest par le cours de la Saloire, qui conflue avec la Charente à l’angle SO de la commune.

Nercillac (1 120 Nercillacais, 1 635 ha) est un assez gros village à 7 km ENE de Cognac, tout à l’est de son finage au bord de la Soloire; la commune cultive 497 ha de vignes et soigne une spécialité de production de plants de vignes.

Réparsac (630 Réparsacais, 1 106 ha dont 272 de bois), 9 km NE de Cognac, est proche de Nercillac au nord. Elle cultive pour sa part 201 ha de vignes et abrite une grosse fromagerie (Fromarsac Grand Ouche, 150 sal.). Son finage, traversé par la Soloire, s’étend également vers le NO, incluant tout à la pointe la petite forêt de Jarnac (120 ha), que longe au nord l’ancien Chemin des Romains; +120 hab. depuis 1999.

Sainte-Sévère (540 Sévériens, 1 831 ha dont 289 de bois), 11 km au NE de Cognac, est près de la Soloire sur ce Chemin des Romains, une ancienne voie romaine ouest-est qui vient de Saintes, au SE de son finage dont la partie occidentale est quelque peu boisée et touche à la Charente-Maritime au nord; elle cultive 453 ha de vignes.

Bréville (500 Brévillois, 1 539 ha), 14 km NNE de Cognac à la limite de la Charente-Maritime, également au nord de la Soloire, cultive 436 ha de vignes.

À l’est de Cognac, Jarnac dessert un autre ensemble de communes viticoles.

Houlette (370 Houlettois, 715 ha), 13 km NNO de Jarnac cultive 187 ha de vignes; son habitat se divise en deux villages, Houlette au nord et le Cluzeau au sud, plus peuplé.

Sigogne (1 020 Sigognois, 2 216 ha dont 200 de bois), 7 km au nord de Jarnac sur la D736, a une église du 12e s. à haute tour carrée, et cultive 701 ha de vignes; tonnellerie Vernou (25 sal.). Le Chemin des Romains limite le finage au nord; château de la Quantinerie au sud, hameaux de Rulle au NO, de la Jarrie à l’ouest, quelques bois au NE; +100 hab. depuis 1999.

Foussignac (650 Foussignacais, 1 514 ha dont 484 de vignes) est à 6 km NE de Jarnac; au sud passe la N141, près du château de Brillac (18e s.); +90 hab. depuis 1999.

Les Métairies (740 hab., 518 ha) sont juste au nord de Jarnac. La commune cultive 60 ha de vignes; elle a trois habitats, les Champagnères au SO, Brassac au sud, Coursac au SE sur la D736, avec la mairie, des chais de la firme Courvoisier et le tumulus de la Motte à Poiljeau; +200 hab. depuis 1999 (+37%).

Chassors (1 150 Capsortiens, 1 321 ha), 4 km NO de Jarnac, a 469 ha de vignes et associe quatre habitats: Chassors au sud, Guîtres et Luchac au centre, Villeneuve au nord; +70 hab. depuis 1999.

Julienne (520 Juliennois, 630 ha) a un finage étroit à 5 km ONO de Jarnac, et 149 ha de vignes; une tonnellerie (Gatard, 30 sal.). Au SE, le finage contient une partie de la plaine de la Charente (Prairie de Julienne); +110 hab. depuis 1999.

Bourg-Charente (910 Bourgeois, 1 202 ha dont 441 de vignes et 202 de bois), sur la rive gauche du fleuve à 5 km OSO de Jarnac, a une église romane du 12e s., un château du début du 17e, et un musée de poupées, une maison de retraite au château de Cresse (25 sal.) à l’est; camping. La N141 et la voie ferrée de Cognac à Angoulême traversent le finage au sud, où sont plusieurs hameaux; petit étang de barrage de ruisseau à l’est. Le Chemin Boisné longe le finage au sud. La commune déborde sur la rive droite, où se dressent de vieilles tours d’un château du 17e, et où sont les chais de la firme de cognacs et liqueurs Marnier-Lapostolle (25 sal.). La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999.

Mainxe-Gondeville (1 200 hab., 1 556 ha) est une commune nouvelle formée en 2019 par la réunion des deux communes du nom. Mainxe (680 Mainxois, 1 010 ha dont 486 de vignes) a son village plus loin du fleuve, à 4 km au sud de Jarnac au bord du Chemin de Boisné, qui fournit la limite méridionale; mais son finage atteint la rive gauche du fleuve juste devant Jarnacet en inclut l’hippodrome. L’échangeur de la N141 est aussi dans la commune, qui a gagné 130 hab. depuis 1999. Gondeville (520 Gondevillois, 546 ha dont 287 de vignes), 3 km ESE de Jarnac, est bordée par l’un des cours de la Charente juste en amont de Jarnac. La gare de Jarnac se trouve sur son territoire, que traversent la déviation de la N141 et la voie ferrée; cartonnerie-imprimerie de la Sopal (40 sal.), camping sous Jarnac.

Saint-Même-les-Carrières (1 120 Saint-Mémiens, 1 514 ha dont 385 de vignes) est à 6 km SE de Jarnac; les anciennes carrières ont laissé une série d’étangs le long de la voie ferrée de Cognac à Angoulême. Le finage est bordé au NE par la Charente; un pont et base nautique. Au sud-ouest, dolmen des Courades; +50 hab. depuis 1999.

Graves-Saint-Amant (350 Gravois, 899 ha dont 280 de vignes et 221 de bois) est à 9 km ESE de Jarnac. Le finage est borné au nord par le cours de la Charente. Au NO, château de Bois Charente et ancien village de Graves, dont il ne reste guère que l’église; au NE, village de Saint-Amant; gouffres au sud, dans les reliefs du Coniacien; carrières Audoin (45 sal.), dans la vallée de la Charente au NO.

Bassac (540 Bassacois, 762 ha dont 196 de vignes), à 7 km ESE de Jarnac au bord de la plaine de la Charente, se distingue par son abbaye, fondée en 1002, remise en activité en 1947, dont l’église a une façade saintongeaise; hameau de Cheville au NE. La commune a perdu 90 hab. depuis 1999.

Triac-Lautrait (520 hab., 640 ha), 5 km à l’est de Jarnac, a 288 ha de vignes; elle accueille une maison familiale rurale avec institut rural. L’habitat se divise en trois hameaux: Lautrait au NO (mairie); Triac au SE; Lantin au nord.

Mérignac (780 Mérignacais, 1 851 ha), 8 km ENE de Jarnac, a 861 ha de vignes et une église du 12e s.; hameaux de Villars à l’est (château du 16e), Orlut au SE, Bourras au SO. La voie rapide N141 traverse le finage au sud et offre un échangeur; Logis de Lafont tout au sud, avec parc et étang; +50 hab. depuis 1999.

Fleurac (250 hab., 217 ha), 9 km NE de Jarnac, a 184 ha de vignes et propose un musée de la coiffe.

Châteauneuf-sur-Charente sert de centre à la partie orientale du vignoble de Cognac.

Moulidars (730 Montliardais, 1 717 ha dont 759 de vignes), 9 km au nord de Châteauneuf, 12 km ESE de Jarnac, s’orne du château d’Ardennes, qui a des éléments du 12e et du 16e au 18e s., et d’une église romane du 12e s. La N141 traverse le finage au nord; +170 hab. depuis 1999 (+30%).

Hiersac (1 080 Hiersacais, 736 ha dont 269 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km à l’ouest d’Angoulême sur la N141, 16 km à l’est de Jarnac; église du 12e s., quelques commerces. La population communale augmente lentement depuis le creux des années 1930, vers 540 hab.; +60 hab. depuis 1999.

Champmillon (520 Champmillonnais, 951 ha dont 185 de bois et 200 de vignes) est à 7 km NE de Châteauneuf, 17 km ESE de Jarnac, sur une grosse colline dominant un double confluent de vallons sur la Charente, dont le cours limite le finage au SO.

Saint-Simeux (620 Saint-Simeusiens, 940 ha dont 1981 de vignes), 4 km NE de Châteauneuf, est sur le coteau de rive droite d’un méandre de la Charente, son finage étant bordé par le fleuve à la fois à l’est sous le village, et à l’ouest sous le hameau de Tourton; moulin à eau, pêche à l’anguille; +150 hab. depuis 1999 (+32%).

Mosnac (460 Mosnacais, 633 ha dont 149 de vignes), 5 km NE de Châteauneuf, est sur le bord gauche de la Charente au passage de la voie ferrée d’Angoulême; musée de la voiture à pédales. Le finage se tient sur un lobe de méandre; la commune a gagné 70 hab. depuis 1999.

Vibrac (300 Vibracais, 282 ha) est en aval de Châteauneuf à 6 km au NNO, 11 km ESE de Jarnac. Le petit finage est bordé à l’ouest par le cours de la Charente et n’a que 56 ha de vignes; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Simon (200 Saint-Simoniens, 377 ha dont 140 de vignes) est juste en aval de Vibrac sur la même rive, 9 km ESE de Jarnac. La commune a un musée des Gabarriers et propose des promenades en gabarre, rappelant le temps où l’on y construisait ces bateaux.

Angeac-Charente (350 Angeacais, 1 081 ha dont 291 de vignes et 220 de bois), 5 km NNO de Châteauneuf, 13 km ESE de Jarnac, est dans la plaine de rive gauche de la Charente au passage de la voie ferrée; au SO, le finage monte sur les collines boisées. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999.

Un talus de 60 à 70 m marque le rebord du plateau de Barbezieux; il est souligné par plusieurs villages.

Birac (360 Biracais, 1 184 ha dont 327 de vignes) est 5 km au sud de Châteauneuf, dans les collines au sud de la Charente; au NE, carrière des Calcaires et diorites du Moulin Roc (25 sal.). L’ancien Chemin de la Faye suit une crête et fixe la limite communale au SO; Birac a gagné 140 hab. depuis 1999 (+64%).

Bellevigne (1 360 hab., 4 377 ha dont 2 000 de vignes) est une commune nouvelle, au nom tout artificiel et publicitaire, issue de la fusion de cinq anciennes communes en 2017. Touzac (410 hab., 1 565 ha dont 810 de vignes) est au NO du nouveau finage, 10 km OSO de Châteauneuf; église classée du 12e s., jardins du Chaigne. Malaville (440 hab., 1 282 ha dont 741 de vignes) est au centre-est. Éraville (210 hab., 547 ha dont 289 de vignes) est à 4 km au SSO de Châteauneuf, au NE du nouveau finage. Nonaville (190 hab., 690 ha dont 160 de vignes) est au sud-est, 6 km au sud de Châteauneuf. Viville (110 Vivillois, 293 ha), ancienne commanderie de templiers, est au sud, sur un petit affluent du Né, lequel effleure le finage à l’angle SO. L’ensemble a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Bonneuil (260 Bonneuillais, 1 358 ha dont 461 de vignes et 372 de bois) est à 9 km OSO de Châteauneuf dans la vallée du Collinaud, qui descend vers le Né; église classée du 12e s., château du Breuil au SO.

Bouteville (330 Boutevillois, 1 207 ha dont 597 de vignes), 7 km à l’ouest de Châteauneuf, 12 km SSE de Jarnac, est dans un petit cirque, au pied d’une butte isolée portant les restes de son château; église priorale à peintures murales.

La partie méridionale du Grand Cognac a Segonzac pour village-centre.

Saint-Preuil (300 Saint-Preuillais, 1 239 ha dont 276 de bois), 5 km ESE de Segonzac, 13 km au sud de Jarnac, cultive 423 ha de vignes dans un terroir boisé au sud.

Lignières-Sonneville (610 Lignerois, 1 636 ha), 8 km au SE de Segonzac, réunit deux anciennes communes depuis 1845, et cultive 966 ha de vignes; Lignières, au sud dans la vallée du Collinaud, a un château du 17e s., et une petite maison-musée du Lin rappelle un passé textile qui transparaît dans le nom du village (Lineris, Linarias au Moyen Âge). Il ne reste de Sonneville qu’une chapelle dans une autre vallée, au nord-est, au passage de la D1.

Ambleville (190 Amblevillois, 509 ha dont 262 de vignes) est à 9 km au sud de Segonzac; l’ancien village au bord du Collinaud est réduit à son église (du 12e s.); le principal habitat est juste au nord sur une échine, sur le site de l’ancien château fort disparu.

Criteuil-la-Magdeleine (430 Criteuillois, 1 519 ha dont 589 de vignes), 12 km au sud de Segonzac, est à la limite de l’aire de Grande Champagne. Le finage est bordé au sud par la vallée du Né, qui reçoit le Collinaud au SO. La population a baissé de 100 hab. depuis 1999.

Verrières (360 Verriérois, 1 337 ha dont 793 de vignes), 7 km au SO de Segonzac, également bordée au sud par le Né, a une distillerie; elle a perdu 50 hab. depuis 1999.

Saint-Fort-sur-le-Né (370 Saint-Fortais, 680 ha), à 9 km SO de Segonzac, 13 km au sud de Cognac, cultive 304 ha de vignes. Le commune, limitée au SO par le Né, est limitrophe de la Charente-Maritime et traversée par la D731; dolmen au SE (la Pierre Levée).

Juillac-le-Coq (660 Juillacais, 1 454 ha dont 698 de vignes), 5 km SO de Segonzac, a une imprimerie de 20 salariés et une distillerie; château de Beauregard (17e s.) juste à l’est du village.

Angeac-Champagne (520 Angeacais, 1 427 ha), 9 km OSO de Segonzac, 10 km au sud de Cognac, a 933 ha de vignes; distillerie Boinaud (45 sal.). Au NE, gros hameau et château de Roissac (18e s.)


Châteaubernard

(3 750 Castelbernardins, 1 331 ha) est une commune du département de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Cognac, jouxtant Cognac au sud. Son territoire commence à la gare de Cognac et la Charente le borde au nord-est, la N141 le traverse en rocade sud de Cognac. L’aérodrome de Cognac (codes CNG, LFBG), au sud de la commune, abrite la base aérienne militaire 709, qui sert à la formation élémentaire des pilotes, sur biplaces à hélice; mais elle reçoit aussi quelques avions d’affaires et l’aérogare enregistre, selon les années, quelques centaines de passagers; aucun depuis 2013, ni de mouvements civils; pistes de 2 700 et 1 700 m.

La plus active banlieue de Cognac a de nombreuses entreprises de négoce et distribution, dont un hypermarché Auchan (210 sal.) et autres magasins dont Faites Vous Même (Mr.Bricolage, 55 sal.), Brico Loisirs Maison (40 sal.), But (20 sal.), Leader Price (25 sal.), Angibaud-Fradet (sports, 25 sal.), jardinerie Le Fief fleuri (30); une clinique (110 sal.), des garages, usines et ateliers. Les principaux sont étroitement liés au cognac: la verrerie de Saint-Gobain-Emballage occupe 450 personnes sur 36 ha, juste derrière la gare; cartonnerie DS Smith ex-Otor-Godard (45 sal.), cartons ondulés Gatineau-Thiollet (20), verrerie d’emballages Bernadet (65); atelier protégé Capac (75 sal., conditionnement);. L’Agence maritime cognaçaise emploie 45 personnes (transports et transits); hôtellerie du château de l’Yeuse (20 sal.).

Dans d’autres domaines, machines agricoles Grégoire (160 sal., passé à Kverneland en 2000 puis à l’italien SDF Same-Deutz-Fahr en 2010), cellules d’aéronefs Daher-Socata (40 sal.), métallerie Douteau (25), alambics Chalvignac (35 sal.), mécanique Aérotech (40 sal.), la Charentaise (20); négoces de quincaillerie (CACC, 400 sal.) et de matériel agricole (Rullier, 25), nettoyage Samsic (150 sal.), ordures Veolia (100 sal.), publicité Adrexo (35 sal.); entreposage Soflog (70 sal.), transports Poupeau (100 sal.), Kuehne Nagel (30 sal.).

La commune, qui a accueilli plusieurs lotissements, surtout au moment de la création de la verrerie dans les années 1960, a aussi un institut médico-éducatif et ses exploitants agricoles cultivent 357 ha de vignes, dans l’aire de la Grande Champagne. La commune avait 1 400 hab. dans la première moitié du 20e s.; elle a doublé dès 1954, et atteint son maximum à près de 4 000 hab. en 1982, puis perdu des habitants (-90 hab. après 1999).


Châteauneuf-sur-Charente

(3 640 Calstelnoviens, 2 402 ha dont 269 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement et la communauté d’agglomération du Grand Cognac, 25 km ESE de Cognac sur la rive gauche du fleuve, 20 km à l’ouest d’Angoulême. Le bourg a une église romane à façade tripartite d’allure saintongeaise, assez ornée; un collège public, un hôpital; gare et halte nautique, Intermarché (65 sal.).

La commune cultive 600 ha de vignes; elle est pourvue en commerces et services, et compte quelques ateliers dont les moteurs électriques Bertrand-Polico (60 sal.), la menuiserie System Bois (30 sal.); produits vétérinaires AJC (40 sal.); travaux publics Gatineau (25 sal.). Le finage s’étend des deux côtés de la Charente, l’essentiel des activités et de l’habitat étant sur le plateau de rive gauche. Rive droite, il occupe un lobe de méandre peu habité mais très viticole sur le relief. La commune avait déjà plus de 2 000 hab. au début du 19e s., et avait approché 3 800 en 1876; descendue à 2 800 dans les années 1900 à 1930, elle a gagné ensuite quelques habitants, dont 160 hab. depuis 1999.


Cherves-Richemont

(2 490 Chervaist, 3 794 ha dont 748 de bois) est une commune de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Cognac, à 5 km au NO de Cognac dans les Borderies, sur le plateau de l’Antenne. C’est l’une des plus grandes communes viticoles du Cognaçais, avec 1 060 ha de vignes cultivés. Le château de Chanteloup y est un domaine viticole du cognac Martell; le château de Chesnel, au nord de Cherves, a sa distillerie; le Logis de Boussac, folie du 17e s., est devenu distillerie, chai et hôtellerie de la société de cognac Agrigest. Au nord, la petite butte ronde de la Motte, montant à 50 m, fut un site castral. Un Ireo (Institut rural d’éducation et d’orientation) a organisé un conservatoire du patrimoine viticole.

La vallée sinueuse et verte de l’Antenne traverse le finage. Au sud, elle est flanquée à l’ouest par le village de Richemont, tandis qu’à l’est une zone d’activités occupe un promontoire de méandre près de la D731, du hameau de Fontenille et du château de Chanteloup. La commune est le site principal de la famille Garandeau, spécialiste de carrières et de bétons, qui possède aussi la société DMR et emploie en tout 450 personnes, dont ici Garandeau Bétons (55 sal.) et la carrière Calcaires et diorites du Moulin Roc (DMR, 20 sal.). À l’est de la commune sont le gros hameau d’Orlut et les carrières et les mares du site de Champblanc, où travaille aussi l’usine Placoplâtre du groupe Lambert (150 sal.); site des Transports Cognaçais (140 sal.) et Ambazac Transports (20 sal.). Jadis la commune se nommait Cherves; elle est devenue Cherves-de-Cognac en 1956 puis a pris son nom actuel en 1972 lorsqu’elle a fusionné avec Richemont (270 hab.). Cherves a eu 2 400 hab. en 1901, puis moins de 1 600 en 1936; sa population a augmenté ensuite, jusqu’en 1982 (2 670 hab.) avant de perdre 170 hab. depuis 1999.


Cognac

(19 400 Cognaçais, 1 550 ha dont 544 de vignes) est une sous-préfecture du département de la Charente, 40 km à l’ouest d’Angoulême. Le centre-ville est sur la rive gauche de la Charente, qui coule dans la ville du nord vers le sud; il est donc à l’est du fleuve, au bord duquel subsiste le vieux château fort des Valois, où naquit en 1494 le futur François 1er. Le château, qui date des années 1450 et a une aile du 16e siècle, appartient à la firme de cognac Otard; il est flanqué de la porte de ville Saint-Jacques, à deux tours carrées. Vers le sud et près du fleuve également se trouve le long bâtiment du musée du cognac.

Cette vieille ville en forme d’ellipse est entourée de rues parallèles aux anciens murs. Elle est bordée au sud par de grands chais. Au sud-est, la poste, le palais de justice et le palais des congrès mènent à la place François 1er, qui occupe l’emplacement de l’ancienne porte vers Angoulême et qui est devenue le véritable centre de la ville. Plus au nord, le centre historique est bordé par le vaste jardin public à l’anglaise, où trône l’hôtel de ville et que borde le musée de Cognac (art et histoire). Au-delà règnent des chais, le stade et, en bord de Charente, le grand parc qui porte aussi le nom de François 1er, et qui a été très affecté par la tempête de décembre 1999. La ville a trois collèges publics et un privé, deux lycées publics et un privé, un centre hospitalier, une maison de retraite. Elle organise quatre festivals par an: du film policier en avril, les Blues Passions en juillet, le Coup de Chauffe (arts de la rue) en août, le salon de littérature européenne en novembre.

Même si la commune de Cognac ne cultive plus guère de vignes (98 ha), l’activité économique reste dominée par le cognac, dont les plus grandes firmes sont implantées dans la commune: Hennessy (au groupe LVMH, 700 sal.), Rémy-Martin (groupe Rémy-Cointreau, 400 sal., avec de nouvelles installations à Merpins), Martell (groupe Pernod-Ricard, 330 sal.), Camus (140), Otard (45), distilleries de Matha (45 sal.), Tessandier (35 sal.), Larsen (25) notamment — le second centre est Jarnac; v. Cognac (Vignoble de). D’autres activités sont en partie liées au cognac, comme les magasins généraux (Oreco, 45 sal.), les négoces de boissons Mounier (100 sal.), Compagnie de Guyenne (35 sal.), Major (20), la tonnellerie Vicard (180 sal.), les imprimeries Bidoit (40 sal.), Domec (25 sal.), le triage et conditionnement STM (25 sal.), les magasins généraux de stockage Oreco (45 sal.).

Dans de tout autres domaines travaillent Aérazur, au groupe Zodiac, qui fabrique des toboggans pour avions et des gilets de sauvetage (270 sal.); constructions aéronautiques Cassidian (100 sal.), chaudronnerie et traitement de surfaces Martin (25 sal.), installations électriques Brunet (30 sal.); travaux publics Colas (25 sal.), nettoyage AAZ (55 sal.), travail temporaire Espace Intérim (140 sal.); gestion, conseil et comptabilité Pricewaterhouse (60 sal.), banques Société Générale (75 sal.), BNP (20 al.), LCL (30 sal.); assurances Coates (35 sal.). La distribution est représentée par l’hypermarché Leclerc de 240 sal., un Intermarché (45 sal.) et des magasins comme le bricolage Barley (25 sal.); négoces d’ordinateurs Sogemap (20 sal.), transports Voiron (75 sal.), Rousseau (45 sal.), Transdev (40 sal.); Cognac Ambulances (30 sal.), La Poste (150 sal.).

La commune de Cognac s’était agrandie en 1867 en annexant sa voisine occidentale Crouin (840 hab.); elle avait alors 9 400 hab., est passée à 20 000 en 1896 puis a décliné jusqu’à 16 300 en 1936; après la guerre, elle a repris une croissance jusqu’en 1975 (22 200 hab.); elle a 730 hab. de moins qu’en 1999. Cognac a sa zone urbaine sensible (2 500 hab.), formée surtout par le grand ensemble de Crouin à l’ouest de la commune, rive droite. La communauté d’agglomération du Grand Cognac (70 100 hab.) siège dans la ville. L’unité urbaine est de 27 000 hab., l’aire urbaine de 44 000 hab. (151e en France). L’arrondissement a 100 100 hab., 116 communes. Deux cantons portent le nom de Cognac; le premier (16 800 hab.) réunit sept communes et une partie de Cognac; le second (17 500 hab.) six communes et l’autre partie de Cognac.


Jarnac

(4 660 Jarnacais, 1 199 ha dont 471 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans l’arrondissement et la communauté d’agglomération du Grand Cognac, 14 km à l’est de Cognac sur la rive droite de la Charente, qui limite son finage au sud. C’est le second centre de vieillissement et de négoce du cognac après Cognac, fief des firmes Courvoisier, qui y emploie 170 personnes et a ouvert un musée consacré à Napoléon 1er — mais la firme est passée sous la tutelle britannique du groupe Allied Domecq, lui-même racheté en 2005 par Pernod-Ricard — et Louis Royer (75 sal.). La cartonnerie Smurfit (25 sal.), les produits chimiques Analysis (20 sal.), les transports Relais Colis (35 sal.) accompagnent ces firmes.

Toutefois, les activités sont diversifiées, notamment dans la métallurgie: métallerie Vilquin (110 sal.), portes blindées et antifeu Crouzilles (45); textiles La Vénitienne (25 sal.). Jarnac a un collège public et un privé, une maison familiale rurale, une clinique psychiatrique (Villa Bleue, 30 sal.) et un établissement de convalescence (Maison Blanche, 25 sal.); supermarché Intermarché (75 sal.). Elle organise en été un festival de musique classique.

Jarnac est la ville de naissance de François Mitterrand (1916-1996), dont le père dirigeait une vinaigrerie; il y a fait aménager dans un ancien chai un musée de ses donations et a voulu être enterré à Jarnac; un centre culturel lui a été dédié. Jarnac a encore un Espace poétique en hommage à Pierre Boujut, né aussi à Jarnac (1914-1992), et un espace aquatique avec aire de loisirs à l’île Madame; elle se classe parmi les «stations vertes de vacances». La ville a eu 2 500 hab. en 1846, le double vers 1900; après un léger creux vers 3 600 hab. en 1936, sa population a augmenté jusqu’à un maximum de 5 000 hab. en 1975, puis diminué encore (-180 hab. depuis 1999). Un nouveau canton porte le nom de Jarnac; il a 18 communes, 16 000 hab.


Segonzac

(2 170 Segonzacois, 3 519 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Charente, dans la communauté d’agglomération du Grand Cognac, 13 km au SE de Cognac. Ce chef-lieu de la Grande Champagne est la plus grande commune viticole de tout le vignoble de cognac, avec 2 100 ha cultivés en vigne; elle est aussi le siège de nombreux producteurs de cognac, parmi lesquels la marque Camus. La ville a un collège public, un Intermarché (25 sal.); château du Chelet juste à l’est, plusieurs hameaux et chais dispersés.

Une «université internationale» consacrée aux eaux-de-vie a même été créée à Segonzac en 1988, assurant enseignements et stages: on peut y préparer un mastère de droit, gestion et commerce des spiritueux, sous la tutelle de l’Université de Poitiers… La population communale était de 3 000 hab. en 1861, 2 000 seulement entre 1921 et 1950, et a peu augmenté ensuite; elle a perdu 190 hab. depuis 1999. Segonzac est le bureau distributeur du canton de Charente-Champagne.